En guise d'épilogue ...

Bonne lecture

(chapitre corrigé par ma beta ..LifeChrys..mais des coquilles peuvent subsister...veuillez nous pardonner)

Et comme toujours

Disclaimers : Les personnages fascinants de Twilight appartiennent à Stephanie Meyer je ne fais que le lui emprunter pour la journée...


Acte 9 - 22 h – Et après.

« Le premier amour est toujours le dernier » Tahar ben Jelloun

Quelques années plus tard :

Carlie alluma sa tablette et se connecta aussitôt à son profil. Elle regarda rapidement qui était en ligne. Il n'était pas là. Pas encore, cela ne saurait tarder, ils avaient rendez-vous et il était toujours à l'heure.

Elle regarda en attendant par la fenêtre ouverte, s'appuyant sur le rebord. En ce 6 octobre, il faisait encore très bon chez elle. Se levant rapidement, saisissant sa tablette, elle sortit sur la véranda. La douceur de la brise marine de fin d'après-midi la rafraîchit. Elle s'assit sur le bord laissant ces longues jambes pendre dans le vide. Son père aurait sûrement fait une remarque s'il avait été là. Mais ses parents étaient encore en ville. Ils étaient soi-disant partis faire des courses. Un dimanche après-midi. Jour de son anniversaire.

Elle secoua la tête, riant aux gamineries de ses parents. Elle avait aujourd'hui 19 ans mais ils faisaient toujours comme si elle était une petite fille. Carlie savait qu'ils lui préparaient une fête pour son anniversaire. Elle haussa les épaules et ses longues mèches rousses étincelèrent dans le soleil. Elle soupira. Ce sera sûrement bien. Ses amis de l'université seraient là, ainsi que ceux de ses parents. Tante Alice et oncle Jasper, Jacob passerait sans doute aussi, elle savait qu'il était en ville, elle espérait qu'il traînerait avec lui, son frère Alec. À vingt-deux ans, le fils ainé de la famille Cullen passait son temps entre Londres et L.A., sous la coupe de son mentor Jacob Black. Un journaliste de plus dans la famille.

Mais il lui manquerait l'essentiel ce soir pour son anniversaire.

Carlie regarda encore une fois sa tablette. Il était en ligne. Enfin !

Bobby établit la conversation vocale immédiatement. Sa voix veloutée et rieuse retentit aux oreilles de la jeune fille qui frissonna comme s'il avait été tout près d'elle, comme si elle pouvait sentir son souffle par-dessus son épaule...

- Hello l'Américaine ? Tu ne te sens pas trop vieille aujourd'hui ?

- Boucle-la l'Anglais, tu es plus vieux que moi ! Alors toujours aussi triste le temps londonien en Octobre ?

- On peut le dire… T'es seule ?

- Seule oui, puisque t'as pas pu quitter ta maman. Comment va Rosalie ?

Elle savait que Rosalie venait de vivre un moment difficile et que son fils ainé, 23 ans restait près d'elle pour l'assister et la rassurer. Bobby Mac Carthy avait pris la succession de son père à la tête des cinq pubs londoniens qu'Emmett avait acquis et était trop occupé pour prendre l'avion afin de fêter l'anniversaire de son amie. Carlie ne lui en voulait pas. Pas vraiment. Ils ne s'étaient rien promis. Rien dit. Pas encore.

- Elle est plus en forme que papa. J'ai l'impression qu'il va faire un infarctus tellement il s'inquiète. Les médecins ont pourtant dit que l'opération avait été efficace, qu'elle ne risquait pas de rechute, à priori le cancer avait été détecté très tôt. Parlons plutôt de toi. T'es prête pour ce soir ? Je suis sûr qu'oncle Edward et Tante Bella ont prévu un truc un peu bizarre pour toi.

Bobby les appelait oncle et tante. Mais il n'était pas son cousin. Elle en était consciente et très heureuse. Elle aurait tant voulu qu'il en soit de même pour lui.

- Je leur fais confiance. Ils ne sont jamais à court d'imagination. J'ai les parents les plus dingues de la Terre.

Carlie l'entendit presque sourire de l'autre coté de l'océan. Ils parlèrent ainsi à bâtons rompus pendant plus d'une heure. Le soleil se couchait peu à peu sur l'horizon. Elle calcula que pour son ami c'était à peine, la nuit. Cela lui pesait, comme le silence troublé qui s'installait entre eux soudain.

- Ma belle, je dois te laisser, j'ai un rendez-vous important. Je te revois bientôt.

Encore une fois les mots la caressèrent et elle ferma les yeux l'imaginant près d'elle. Sa haute et large silhouette la dominant et la protégeant malgré la haute taille qu'elle avait héritée de son père.

Sa mère lui disait souvent que son imagination l'emmènerait très loin...comme elle. Bella avait été emmenée, droit dans les bras d'Edward ! Carlie voulait bien trouver un asile aussi fiable et agréable. Son asile, son refuge à elle.

-Bien sûr. À bientôt…répondit-elle enfin.

Ils cliquèrent en même temps sans s'éterniser sur des adieux. Ils détestaient cela tous les deux et en presque dix ans de communications sur le net, ils savaient que ce dur moment des séparations ne leur valaient rien. Lorsque les parents de la jeune fille s'étaient décidés à quitter avec regret leur vie londonienne pour s'installer aux States, leur petite fille de 11 ans avait suivi bien entendu, mais en « perdant son presque frère ainé » resté en Angleterre. Ils se revoyaient souvent mais les sentiments de la jeune fille avaient évolué.

Se retrouvant seule, le soir de son anniversaire, désorientée, Carlie laissa ses chaussures sur le sol de la véranda et partit marcher sur le sable encore tiède bien que l'obscurité s'installât peu à peu.

Son téléphone sonna et elle reçut un bref message de son père l'informant qu'ils seraient de retour tard. La jeune fille se sentait seule, mélancolique mais si ses parents ne venaient pas, ils avaient sûrement une raison. Elle aurait dû remonter dans la maison et s'habiller pour recevoir les probables invités. Mais, elle secoua la tête et continua à marcher à la lisière entre la plage et l'océan dont les vaguelettes venaient mourir sur ses pieds, effaçant la trace de ses pas dans le sable.

Il était tard, il faisait nuit...Carlie savait qu'elle devait rentrer, elle se retourna et vit au loin dans l'obscurité, une ombre. Une personne marchait lentement sur la plage à sa rencontre.

Elle sourit lorsque la longue silhouette, dont les cheveux blonds luisaient dans le crépuscule, lui ouvrit les bras. Elle vit au loin sa maison illuminée et entendit vaguement les bribes de phrases des invités portées par le vent. Mais seul, importait cet homme et elle courut vers Bob. Il était venu.

Un pied devant l'autre, rapidement, des pas dans le sable humide, vont enfin se rejoindre. Éternellement. L'histoire peut recommencer. Aujourd'hui ou demain, peu importe.

Plus de vingt ans après. D'autres personnes. D'autres lieux.

Un éternel recommencement…

FIN


Bonne nuit à toutes... et pour mon chaton :

"REMEMBER

Life is short,

break the rules(they were made to be broken)

Forgive quickly,

kiss slowly

Love truly,

laugh uncontrollably

And never regret anything that makes you smile

You are who you are meant to be

Dance as if no one's watching

Love as if it's all you know,

Dream as if you'll live forever,

live as if you'll die today"

James Dean

Bon anniversaire ...

Merci d'être toi ...

Nic.