disclamer: le personnages de cette fanfic ne sont pas les miens (sauf, peut être un ou deux l'occasion, qui sait...): ils appartiennent tous à JK Rowling (gloire à sa créativité!)

hum... ceci est ma toute première fanfic, donc n'hésiter pas à me donner des conseils pour m'améliorer!


Prologue

Mais quel troll ce griffon ! Comment avait-il réussit l'exploit de se faire empoisonner par une créature non identifiée ? Et Rowena et Helga qui lui criaient que c'était de sa faute ! Comme s'il était responsable de l'impulsivité de Godric ! Ce n'était tout de même pas de sa faute si, chaque fois qu'ils se disputaient, môssieu ressentait le besoin d'aller risquer sa vie en allant jouer de l'épée dans la forêt autour de l'école ! Et pourquoi avait-il fallu que des élèves se trouvent dans le couloir quand il se faisait enrubanner par le blaireau et l'aigle ? Connaissant les gamins, il n'avait aucun doute que ceux-ci ne tarderaient pas à bacouëtter sans modération sur l'évènement qu'ils avaient surpris, et à répandre les fadaises les plus folles à partir des demies-informations qu'ils avaient appris. Nom d'une bouse de dragon ! Il n'osait pas imaginer les bêtises qui ressortiraient des pensées de ces commères assoiffées d'histoires invraisemblables ! Et l'autre stupide griffon qui se mourrait dans ses appartements ! Heureusement que Rowena avait dû tester sa nouvelle invention – quelle drôle d'idée de vouloir faire voler un balais…- dans le cas contraire, le fondateur rouge et or serait déjà passé de vie à trépas.

Mais Salazar pouvait râler tant qu'il le voulait, il ne laisserait pas Godric mourir. Il avait beau avoir raison – il fallait absolument trouver un moyen de chasser les moldus qui vivaient à Pré-au-Lard et qui ne cessaient de s'attaquer à leurs précieux élèves -, et Godric avait beau avoir tord – non, chasser les moldus de Pré-au-Lard n'empêchera pas les enfants nés-moldus d'être scolarisés à Poudlard (où était donc le rapport ?) -, jamais, au grand JAMAIS il ne laissera son précieux meilleur ami mourir. C'est pourquoi, tout pestant et tempêtant qu'il était, Salazar Serpentard, quatrième fondateur de Poudlard, parcourrait rapidement les couloirs de l'école en direction de son laboratoire personnel afin de trouver un remède pour le stupide griffon à tendances suicidaires qui lui servait de meilleur ami.

C'est ainsi que trois jours, deux nuits blanches et cinq explosions de chaudrons plus tard, Salazar sorti de son antre avec un rituel qui lui permettrait de sauver Godric. Quand il arriva dans les appartements de celui-ci, il put constater que ni Rowena, ni Helga n'y étaient elles avaient dû partir se reposer et/ou réfléchir à une solution après avoir donner au fondateur rouge et or les potions qui, sans parvenir à la soigner, permettaient de diminuer sa souffrance et d'éviter à sa santé de se dégrader d'avantage. Même si, malheureusement, cette solution se serait effective qu'à court terme – d'ici une semaine, les potions cesseraient de faire effet car son corps s'y serait déjà habitué -. Salazar installa les éléments de son rituel, traçant des lignes sur le tapis avec une fine poudre blanche, et marmonnant une longue et complexe incantation. Il fit glisser dans la gorge de son ami une étrange potion turquoise aux reflets rouges, marmonnant toujours son incantation. Il se tut finalement, pointa sa baguette sur l'homme qui agonisait dans son lit, plus pâle que la mort et respirant à peine. Après avoir prié silencieusement les grands mages qui l'avaient précédés, en particulier son maître Merlin, il prononça finalement, haut et fort, l'incantation finale de son rituel.

Dès que le dernier mot de sa formule fut prononcé, Salazar senti une douleur atroce le parcourir on lui aurait lancé un doloris que le résultat n'eut pas été différent. Puis il eut l'étrange sensation que son corps fondait, tout en ressentant un froid intense le saisir au plus profond de son être. Après quelques secondes qui lui parurent des heures, ces horribles sensations s'effacèrent, ne laissant que quelques frissons l'ébranler. Ouvrant les yeux, qu'il ne se souvenait pas d'avoir fermé, il regarda le visage de Godric. Son ami ne s'était pas réveillé, mais les couleurs de la vie commençaient déjà à revenir sur sa peau, et sa respiration se faisait déjà moins sifflante et difficile. Salazar sourit son rituel avait réussit, et Godric semblait tiré d'affaire. A n'en pas douter, il repartirait, d'ici quelques jours, dans une quelconque aventure loufoque et dangereuse comme il les aimait tant juste le temps qu'Helga finisse de le remettre sur pied.

- Godric ! » s'écria une voix affolée venant de derrière Salazar.

Celui-ci se retourna pour voir qu'Helga venait d'arrivée, talonnée par Rowena. Les deux femmes s'approchèrent du lit, ignorant le fondateur vert et argent qui se tenait pourtant juste en face de la porte. Lui en voulaient-elles encore de s'être disputé avec son meilleur ami ?

- Les cris atroces qui ont parcourus les couloirs du château ne semblent pas être les siens… remarqua Rowena.

-Oh ! C'étaient peut-être les miens : mon rituel pour le soigné fut un peu plus douloureux que prévu. L'éclaira Salazar.

-Non, effectivement Godric ne semble pas avoir crié. Par contre, sa santé s'améliore : 'est un vrai miracle ! répondit Helga, ignorant son collègue.

Salazar fronça les sourcils les deux femmes n'avaient-elles vraiment pas remarqué sa présence, ou étaient-elles en train de le charrier ? L'homme s'approcha de ses collègues, posa sa main sur les épaules de la fondatrice jaune et noir, appelant son nom, pour lui expliquer son rituel. Celle-ci sursauta violemment, laissant échapper un petit cri peu digne qui fit légèrement ricaner notre homme. Ricanement qui s'éteignit bien vite lorsqu'il s'aperçu que si les deux femmes pouvaient le sentir, elles ne pouvaient pas le voir.

C'est ainsi que Salazar Serpentard devint un ectoplasme il pouvait toucher ce que bon lui semblait et lancer des sorts – bien que sa magie soit grandement bridée -, mais il n'avait pas vraiment de corps pour autant : il ne vieillissait pas. De plus, personne ne pouvait ni le voir, ni l'entendre, ce qui l'enferma dans une solitude lourde et totale. Si celle-ci ne lui pesait pas dans les premiers jours, puisqu'il était un loup – serpent ? – solitaire, il se mit très vite à détester cet isolement. Il ne pouvait même plus profiter d'une bonne joute verbale avec Godric ou élaborer, avec celui-ci, des blagues à l'encontre des deux autres fondateurs ! Bref, sa condition ne lui plaisait pas. D'autant plus que des rumeurs diffamantes à son sujet – il aurait supposément décidé d'éradiquer les moldus et d'interdire aux nés-moldus d'étudier… - circulaient à travers les couloirs de l'école, étant, avec le temps, de plus en plus tordues et de moins en moins démenties par les professeurs.

Deux siècles. C'est le temps qu'il resta à Poudlard après son accident de rituel. Ne supportant plus le racisme qui prenait racine chez la majorité des membres de sa maison, ni la guerre qui s'installait entre les quatre maisons, Salazar prit ces cliques et ses claques et quitta Poudlard en quête de connaissances qui lui permettraient de retrouver un corps visible, audible et vieillissant qui lui permettrait de terminer sa vie comme tout sorcier normalement constituer (ou presque).