Bonjour ou bonsoir. Voici donc la deuxième partie qui est également la fin de mon two-shot : "Et le loup sort du bois". Cette deuxième partie se situe quatre ans après la première. C'est la première fois que j'écrit sur Teen Wolf est je suis assez fière de mon travail. Même si toutes critiques est accepter. Bonne lecture.


Seconde partie.

Il avait garé sa veille jeep devant la maison, ou plutôt les ruines de la maison familiale des Hale. Il était installé sur le siège conducteur et observait la bâtisse d'un air hésitant. Même si le temps passé, cette maison lui était toujours effrayante, si ce n'est peut-être les évènements qui s'y sont passés ou alors le propriétaire. Stiles Stilinski ne pouvait identifier la raison de sa nervosité. Stiles était désormais âgé de vingt-deux ans et, il venait passer ses vacances d'été à Beacon Hills, chez son père. Il était encore à l'université, poursuivant ses études dans la recherche scientifique. Mais que faisait-il exactement ? Cette question tournait en boucle dans la tête de l'étudiant. Au lieu de profiter de l'été avec son meilleur ami, il était là, en pleine forêt, attendant de se décider à rentrer dans l'entre du loup, de son loup. Ou tout simplement, il attendait que le loup sorte par lui-même. Bon, il devait se l'avouer, sur ce coup, il ne montrait aucune forme de courage.

Stiles examina l'édifice devant lui. Derek était parti pendant plus de quatre ans et n'avait jamais remis les pieds dans cette ville. Pourquoi revient-il s'installer dans ce vieux trou? Surtout qu'il s'était installé à New York, rien que cela! Il scruta chaque trou qu'offrait le bois moisis à la recherche d'une paire d'yeux dorés ou même bleu. Mais il ne vit rien, deux possibilités vint à lui: Soit Derek n'était pas chez lui, soit il ne voulait décemment pas le voir. La deuxième option ressemblait bien au loup. Après tout, c'était compréhensible. La dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés face à face, Stiles avait mis Derek dans une drôle de situation; il lui avait exposé ses sentiments, avant que le loup ne quitte la ville. Il l'avait promis qu'il l'attendrait et, c'est ce qu'il a fait...

Pendant ces quatre longues années, Stiles avait mené sa vie d'étudiant comme n'importe quel étudiant banal. Il fit de nouvelles rencontres, se lia d'amitié, fit des soirées pokers et des soirées bien arrosés et eut des histoires des relations. Mais lorsqu'il se remettait à penser, quelques secondes, toutes ses pensées revenaient directement chez lui, à Beacon Hills, à ses amis et à Derek. Ce type l'attirait comme un aimant et s'en était terrifiant. Alors, chaque année, pendant les vacances d'été et de Noël, il revenait. Il revenait pour voir, son père, sa mère, Mélissa, qui s'était rapprochée de son père et qui fessait de Scott bien plus que son meilleur ami, un frère. Et chaque fois qu'il revenait, il espérait que Scott lui annonce que l'ex Alpha est revenu. Mais jamais, non jamais, en quatre ans, il n'eût cette nouvelle.

Sauf cette année. Cette année, il était arrivé plus tôt, en juillet. Tout simplement pour aider Scott, qui s'était encore une fois mis dans un pétrin monumental. Il s'était installé dans un appartement au centre-ville qu'il louait chaque été, il ne déballait jamais ces cartons et l'appartement n'était pas vraiment meublé. Faute de temps et d'argent, car l'étudiant n'a le temps que pour étudier, la vie professionnelle, ce n'est pas encore pour lui. C'était un matin, un samedi, à six heures du matin. Quelqu'un avait sonné chez lui. Il s'était levé, grognon, et avait ouvert. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant sa meilleure amie derrière la porte. Sa meilleure amie, aussi loup-garou, aussi appelé Cora Hale. Elle lui avait littéralement fondu dans les bras. Stiles avait été le plus heureux ce jour-là. Cora et lui avait gardé contact, par téléphone, Cora avait été là, lorsque Scott était absent et les deux amis s'étaient énormément rapprochés. Cora était devenue celle qui le rapproche de Derek. Elle lui racontait tout, ce qu'il fessait, où il allait. Stiles ignorait si Derek était au courant de ses conversations téléphoniques, mais honnêtement, il ne voulait pas vraiment le savoir. Peut-être Derek pensait-il que Stiles était un gamin inutile et immature, impossible de se détacher ? Oui peut-être et ceci effrayer le jeune homme.

Et même si Cora était revenue et que Derek aussi. Ce dernier n'avait pas donné de signe de vie depuis son arrivée en ville. Et cela avait agacé Stiles. Stiles aurait voulu, au bout de deux jours débarquait chez lui et lui demandait des explications, mais Scott l'en avait dissuadé. Il lui avait rappelé, que rien n'engageait Derek à Stiles que même s'il était revenu, cela ne voulait pas pour autant dire qu'il voulait le revoir. Et l'étudiant en fût vexé, vexer parce que c'était bien la vérité et que cela faisait mal. Peut-être avait-il attendu quatre ans, une personne qui ne sera jamais à lui... Stiles n'aimait pas penser à cela. Le loup lui manquer, il lui manque horriblement. Ca faisait quatre ans qu'il lui manquait.

C'était honteux. Stiles savait ce qu'il voulait et le voilà, quatre ans plus tard, coincé dans sa jeep, devant la maison de Derek, oui, c'était honteux. Il poussa un soupir bruyant en signe de découragement. Puis, il se donna une tape sur ses joues, comme signe d'encouragement et se décida à pénétrait les lieux. Il devait faire face à Derek et crever l'abcès. Pour avoir une réponse et essayer de trouver une solution pour avancer, si la réponse serait négative... Après tout, il ne savait pas à quoi s'attendre en débarquant chez le loup comme ça. Il voulait avoir une réponse, une réponse à sa proposition. Peut-être Derek allait-il le jeter... Ou peut-être pas. Stiles n'avait jamais vraiment compris le loup. Il était une énigme très spéciale. Une énigme très complexe mais pas impossible à résoudre. Il a toujours eut cette capacité à éloigner les gens qui s'approche trop près de lui. Mais, Stiles était passé outre cela, il avait perçu un Derek meilleur...

Arrivé à destination, il monta quatre à quatre les marches qui menait à la demeure et pénétra les lieux; sans prendre la peine de frappait à la porte. Cora lui avait dit qu'elle serait au centre commercial, donc Derek serait seul chez lui.

_ Derek? Appela-t-il timidement en fessant quelque pas dans l'entrée.

N'obtenant aucune réponse, elle explora les pièces du rez-de-chaussée, puis ne trouvant aucunes âmes, décida de monter à l'étage. C'était évident que le loup voulait l'ignorer, il se cachait. Stiles passa en revue toutes les pièces, en exceptant celles qui comportaient un trou béant comme fenêtre. Il finit par atterrir dans une pièce, une chambre. Il reconnut la veste en cuir de Derek étalait sur le lit et nombreuses de ses affaires sur le bureau. En bon fouineur qu'il est, il se mit à explorer les nombreux documents. Le vent circulait sur les murs de bois, émettant un bruit sinistre et même en plein jour, ce bruit additionner à des craquements de parquets ne pouvait empêcher des frisons dans le dos de l'étudiant. Cette maison était vraiment flippante! Il observer du coin de l'œil une silhouette, qu'il devina appartenir à Derek. Le loup sort du bois! Ria t'il intérieurement.

_ Qu'est-ce que tu fous là Stiles ? Demanda d'un ton sec le loup.

_ Moi aussi je suis contente de te voir Derek.

_ Ne me fais pas répéter Stiles. Dit le concerné agaçait.

_ A ton avis, qu'est-ce que je fais ici ? Je veux qu'on parle.

_ Parler ? Parler de quoi?

_ T'es sérieux là? Tu sais depuis combien de temps je t'attends ?

_ Tu m'as vraiment attendu ? Ria-t-il.

_ Tu te fous de la gueule ? Bien sur que je t'ai attendu, je te l'ai promis. Je veux que l'on parle.

Stiles était vexer et Derek le sentit. Derek céda, il souffla, et s'assit simplement sur son lit, regardant le plus jeune. Stiles était complètement paniqué, mais il ne le laissa pas paraitre ni par sa tenue, ni par sa respiration. En quatre ans, il avait appris à métriser sa respiration pour se protéger des loups. Il s'assit aux côtés de Derek et lui dit calmement:

_ Je suis venu pour te parler. Pour prendre de tes nouvelles...

_ Cora t'en donnent assez non ?

_ Tu es au courant, j'aurais espérer que non.

_ Elle a parlé tout le temps de toi Stiles. J'en était presque jaloux.

_ Tu en étais quoi? J'ai pas bien entendu ?

_ Tais toi un peu.

_ Tu as réfléchit à ma proposition?

_ Oui.

_ Et quel est l'issus ? Sois honnête.

Stiles fixa avec intensité, attendant une réponse. Une chaleur s'installa au creux de son ventre, quelque chose qui pouvait exploser à tout moments, un sentiment nouveau. Mais aucune réponse, Derek pensa trouvait le paysage très intéressant.

_ Oh je vois... Soupirât-il.

Stiles sentit un début de crise de panique siniser en lui. Stiles voyait ses doigts commençait à trembler, comme lorsqu'il avait appris qu'il ne reverrait plus jamais sa mère. Derek le remarqua et fixa à son tour le jeune avec gravité.

_ Stiles ?

_ Tu ne veux pas de moi. Je vois, tout es clair. Tu ne veux pas de moi. J'aurais du m'en douter. J'aurais du me détacher, suivre les conseils de Scott, j'aurais du. Tu ne veux pas de moi... Pourquoi ? Je suis trop faible ? Pas assez bien ? Inutile ?

Sa respiration devenait de plus en plus bruyante au fur et à mesure que les idioties sortaient de sa bouche d'humain et le loup s'en inquiéta fortement.

_ Stiles, arrête de parler, calme toi.

_ Que je me calme ? J'ai bousiller quatre ans de ma vie à t'attendre, à me dire que quand tu reviendras, tu m'accueilleras les bras ouvert et que ce sera le bonheur parfait! Mais non, j'ai attendu quatre ans, un homme qui ne veux pas de moi, quatre longues années. Je n'aurais pas du venir ici, j'aurais du m'abstenir, j'aurais du t'ignorer, j'aurais du renoncer!

_ Qu'est-ce qui te fais croire que tu dois renoncer à moi ?

Après tout, Derek n'avait rien dit, tout ceci était dans la tête de Stiles. Et dans sa tête, c'étai le chaos. Alors que dans la tête de son vis-à-vis, tout était clair et ceux, depuis bien longtemps désormais. Il avait voyagé, vu de nouvelle personne, et connu pleins d'aventure. Mais maintenant ce qu'il voulait c'était le calme, avoir une famille et des amis. Seulement le bonheur. Car désormais, il connaissait la vraie définition du bonheur et ça définition ne contenait qu'un mot: Stiles. Le loup s'approcha de l'hyperactif, une once d'hésitation dans le regard, il plaça ses mains de part et d'autre du visage de Stiles. Ce seul contact fit monter en pointe le rythme cardiaque de se dernier, mais il prononça, dans un murmure déchirant :

_ Parce que tu m'as laissé espérer pour aujourd'hui me rejeter.

_ Quand t'es-je rejeter ?

Et Derek ne laissa pas le temps à Stiles de répondre. Pour dissiper tout les doutes du plus jeune, Derek s'approcha encore plus du visage de Stiles faisant disparaitre les quelques centimètres d'air qui les séparés pour joindre leurs lèvres. Stiles garda les yeux ouvert, tentant de se persuader que c'était belle et bien la réalité. Stiles avait tant espérait ce baiser. Ce baiser il l'attendait depuis très longtemps et ce baiser le délivra de toutes ses souffrances. De tout ce mal, de tout ce manque qu'avait creusé Derek au sein de son cœur. Derek, avec grande délicatesse réussit à le calmer, à lui faire oublier toutes ses années d'attente. Tout s'envola, tout se brisa soigneusement. Seule l'instant compta, la sensation du corps de l'autre sur le sien. Les lèvres du loup explorèrent tranquillement le cou de son compagnon tandis que ses doigts se posèrent tendrement sous sa chemise, arrachant un à un les boutons.

Stiles sentait tout son être frissonnait de désir, les gestes étaient naturels, instinctifs et l'envie de posséder le corps de l'autre était trop forte. Tous leurs muscles étaient contrôlés par l'unique force de leur désir mutuel. Les baisers s'enchaînèrent plus sauvages et plus affamés les uns que les autres mais Stiles marqua une pause et se détacha de son compagnon :

_ Ca veut dire quoi tout ça ? Dois-je en déduire que ma proposition te plait ?

_ Tu es vraiment stupide ou tu le fait exprès ? Bien sûr quelle me plait !

_ Excuses moi, je voulais juste être …

Et Derek se jeta littéralement sur la chemise de Stiles, la délaissant au sol afin de laisser sa langue parcourir le ventre de ce dernier.

_ Je serais vous, je m'arrêterais là, à moins que vous ne vouliez nous jouez un porno ! Ria une voix dernière les deux amants.

Ils se retournèrent tous les deux et se détachèrent gênaient de voir Cora et Scott dans l'encastrement de la porte. Scott laissait échapper des injures en détournant le regard du spectacle qui lui était offert. Derek ne put empêcher un grognement en signe de mécontentement tandis que Stiles rait de la situation avec Cora.

_ On va chez moi ? Proposa Stiles en agrippant la main de son compagnon.

Et Derek accepta, bien trop pressé de finir ce qu'il avait commencé.

_ Tu vois Scott, c'est ça que mon frère est venu chercher en revenant ici. Il est venu récupérer son bonheur.


J'espère que ceci vous as fait plaisir comme il m'a fait plaisir de l'écrire. Des reviews ? Donnez moi vos avis, n'hésitez pas à critiquer. Vos commentaires m'aident à m'améliorer. A bientôt.