Bonjour à tous,

Et bien voilà, la fin de cette histoire. Comme promis, ce chapitre est presque exclusivement classé M. Chaud mais sans trop, j'espère. Aussi, un peu de romantisme, je pense que Sherlock a pu prouver qu'il était capable d'être très humain (voir son discours dans TSOT).

Comme Moffat le dit, Sherlock essaie de faire croire aux autres qu'il est un sociopathe, car il ressent beaucoup les sentiments (je résume beaucoup son interview d'avril dernier lol)

Je remercie tous mes suiveurs, lecteurs et « laisseurs » de commentaires, Stephanie1206, Cinochie, MlleSpock (bon retour, il y avait longtemps que je ne t'avais pas vu par ici ) et Hirondelle Agricole.

Bonne lecture!

Épilogue :

Ils passèrent plusieurs minutes à s'embrasser sur le pas de la porte de la chambre de Sherlock sans se soucier d'y entrer. Poussée légèrement contre la porte, Molly en profita pour s'y appuyer, car ses jambes menaçaient de la lâcher. Mais il arriva comme dans toute bonne première fois, un incident gênant, la porte n'étant pas bien fermée s'ouvrit faisant perdre l'équilibre à Molly qui entraina Sherlock dans sa suite. Un bruit sourd accompagné d'un cri de surprise se répercuta dans l'appartement aussitôt suivi par des rires. Sherlock était tombé directement sur la jeune femme et l'écrasait de tout son poids, mais heureusement la chute de Molly avait été amortie par un tapis moelleux. Les rires cessèrent bien vite lorsqu'ils prirent conscience de l'intimité de leur étreinte et le détective ferma l'espace entre eux avec un baiser qui cette fois ne fut pas doux. Loin de s'en plaindre, la jeune femme approfondit le baiser. D'un accord tactique, ils commencèrent à se déshabiller l'un et l'autre. Molly commença par déboutonner sa chemise un peu maladroitement. Mais impatient, Sherlock prit les commandes et tira dessus faisant sauter quelques boutons et la jeta au loin, ensuite il s'empressa de retirer le t-shirt blanc de Molly. Pendant qu'elle s'attaquait à la glissière de son pantalon et faisait glisser son pantalon en même temps que son boxer, Sherlock pestait contre le soutien-gorge de Molly, car il avait de la difficulté à le dégrafer. Il lâcha un cri de triomphe lorsqu'il y réussit et le sous-vêtement rejoignit la chemise du détective, Molly ne put s'empêcher de rire devant son comportement impétueux. Il allait s'attaquer au jean de la jeune femme, mais il changea son esprit lorsque son regard s'attarda sur les deux seins parfaits de celle-ci. Il pencha sa tête et avec sa bouche, il taquina le bout de ses seins. Il constata immédiatement un changement dans l'attitude de la jeune femme, son corps s'arqua et son souffle devint erratique. Il en conclut que ses seins étaient une zone hautement érogène.

« Dieu Sherlock, je ne sais pas ce que tu fais avec ta bouche, mais continues, je t'en prie. »

« J'aime lorsque tu me supplies. » Sherlock retira sa bouche pour la taquiner et un soupir de déception se fit immédiatement entendre. Les deux bras de Molly encerclèrent sa tête et elle le tira vers elle afin que sa bouche entre en contact avec son sein gauche.

« Il suffit de le dire, Molly. Dis-moi ce que tu veux et je le ferai. »

« Je veux…je veux…hummm… » Molly était incapable de compléter sa phrase, car Sherlock rejouait avec le bout de son sein avec sa langue et ses dents.

« Est-ce que tu aimes? Tu veux que je continue? » Lui murmura sensuellement Sherlock.

« Sherlock, oui, mords-moi doucement…durement…caresse-les…mais ne t'avise plus d'arrêter à nouveau, sinon, je ne donne pas cher de ta peau. » Sherlock ria doucement de la menace de la jeune femme et il s'activa avec plaisir à sa tâche.

L'excitation évidente de Molly se transmettait à Sherlock. Il éprouvait du plaisir dans ce contact, ce n'était qu'avec elle qu'il avait ressenti cette étrange sensation de fourmillements se transporter dans toutes les extrémités de son corps, cette urgence de la faire sienne, cette possessivité qu'elle était à lui et à personne d'autre. Il trouvait ça effrayant et merveilleux à la fois. Cette femme d'à peine 1 m 60 avait un pouvoir énorme sur lui. Mais il avait aussi un pouvoir sur elle en la voyant se tordre sous ses caresses. Il n'avait pas beaucoup d'expérience, mais leurs corps s'appelaient mutuellement. Ses pensées furent interrompues par une main volage caressant sa fermeté et ce fut à son tour de laisser un halètement de plaisir. Sa langue alors se perdit dans la bouche de Molly. Après quelques minutes, il dut à regret se détacher de sa bouche gourmande, car il était pressé de gouter d'autres plaisirs.

« Il est totalement inadmissible que je sois nu et que tu portes encore des vêtements. » La voix rauque de Sherlock donna le frisson à la belle femme étendue sous lui.

Il enleva nonchalamment son jean sans jamais couper le contact avec les yeux de Molly, il aimait la regarder, car il trouvait qu'elle était magnifique dans l'amour. Une lueur d'incertitude s'alluma dans le regard de Molly.

« Tu es certain de le vouloir, Sherlock? Nous pouvons attendre. » Vite interrompu par le détective.

« Molly Hooper, cette partie de mon corps que tu caresses depuis un moment est une bonne indication de mon empressement à m'unir à toi. Alors, tais-toi et embrasse-moi. » Et Molly s'empressa d'obéir ravie, toute inquiétude envolée.

Chaque endroit, chaque courbe, chaque frisson étaient mémorisés dans son palais d'esprit. Il voulait être doux et prendre son temps, mais son corps le voulait autrement. Les caresses se firent plus dures, les baisers plus intenses et Molly participait avec enthousiasme à ce changement d'humeur. Il commença à mordiller la base de son cou tout en glissant une de ses mains vers son intimité. Lorsque sa main entra en contact avec son centre, il constata qu'elle était déjà très humide et il ne put s'empêcher de ressentir de la fierté. D'une main, il caressait ses seins et de l'autre, son bouton de rose. Les gémissements de Molly le rendaient fou et il avait de plus en plus de mal de ne pas céder à son instinct le plus bas et la faire sienne directement sur le plancher. Mais il voulait la faire venir plusieurs fois avant de succomber à son tour. Le détective restait arrogant même dans l'amour.

Le cri de jouissance de Molly vint rapidement, mais Sherlock continua de caresser son capuchon devenu très sensible. Il réduit les protestations de la jeune femme en fermant sa bouche avec la sienne. Le contact de sa langue était aphrodisiaque pour lui, il adorait l'embrasser et d'après les bruits que faisait Molly, elle aimait ce qu'il lui faisait. Après qu'elle eut crié une deuxième fois son plaisir, il consentit à laisser son bouton de rose pour descendre vers sa fente soyeuse. Sherlock introduit un doigt et puis un deuxième et entama un langoureux va-et-vient. Le corps de Molly était en feu. Elle haletait et gémissait entre autres à cause des sensations fantastiques que lui procuraient les mains de Sherlock en elle, mais aussi à cause des paroles qu'il lui murmurait à l'oreille lui disant ce qu'il avait envie de lui faire juste… avant de lui faire. Il créait l'attente de son désir et le résultat. Après le troisième orgasme, Molly put enfin prendre le contrôle et donner du plaisir à son partenaire. Elle apprit rapidement qu'il aimait se faire mordiller les lobes d'oreilles ainsi que l'intérieur de ses cuisses. Elle le taquina son pénis pendant plusieurs minutes avant de le prendre dans sa bouche, doucement au début s'attardant à l'extrémité pour ensuite l'engloutir complètement. La réponse de Sherlock à ses caresses était presque aussi enivrante que les recevoir.

« Molly, il faut que tu arrêtes. Je…ne tiendrai…pas longtemps. » Dit Sherlock d'une voix altérée par le plaisir.

« Mmmm. » Fut la seule réponse de la pathologiste qui accéléra le mouvement tout en ajoutant une main pour davantage de sensations.

« Tu me rends fou...Arrrggg. Oui… Oui. Si bon, si bon. Je te veux… Je veux ta chaleur, je veux sentir l'intérieur de toi… maintenant. » Molly constata que Sherlock était un parleur dans l'amour ce qui était très excitant. Elle tenta de continuer, mais il l'obligea de s'arrêter. Elle allait protester lorsqu'elle sentit deux bras robustes la soulever et la jeter sans ménagement sur le lit. Il se glissa sur elle et se positionna sans toutefois pousser plus en avant.

« À nous deux, ma belle sirène. » Et il poussa en elle. Il avait l'intention d'y aller lentement, mais une fois à l'intérieur, il cessa toute pensée cohérente surtout lorsqu'il sentit les deux jambes de Molly s'enrouler autour de ses hanches lui permettant ainsi d'entrer encore plus profondément en elle. Il sortait et entrait rapidement en essayant de se contrôler pour ne pas se perdre trop vite dans le plaisir, mais le défi était de taille, car le doux fourreau de Molly était étroit ce qui procurait une pression douloureusement délicieuse sur sa virilité. Il gémissait et répétait en boucle un seul mot « mien ». Il perdit tout contrôle lorsque Molly lui dit simplement « Je t'aime ». Il accéléra son mouvement de va-et-vient et ses gestes devinrent plus erratiques, plus sauvages. Molly se tordait et murmurait « je suis tienne…tienne…tienne. » N'en pouvant plus, Sherlock explosa en elle en criant le nom de la jeune femme avant de s'effondrer. Essoufflés, mais comblés, ils écoutèrent battre leurs cœurs à l'unisson. Molly fut la première à retrouver la parole et elle dit simplement ce qu'elle avait depuis si longtemps sur le cœur.

« Je t'aime, Sherlock Holmes. »

« Je t'aime, Molly Hooper. Mais par-dessus tout, tu es ma Molly. » Répliqua Sherlock possessif en se déplaçant pour pouvoir la serrer contre lui. Il la caressa doucement et murmura sensuellement le mot « Douche?»

« Oui. » Dit simplement Molly en entrainant Sherlock à sa suite.

« Tu sais, je rêve de cet instant, depuis que je t'ai vu nu dans la douche pour la première fois. Je n'ai eu de cesse que de t'y ramener. »

« Mais, Sherlock, nous nous sommes douchés qu'une seule fois ensemble. »

« Je parle de la toute première fois. La fois où je t'ai regardé te donner du plaisir et je n'ai pu m'empêcher de me sentir excité. C'était la première fois que j'avais cette urgence de me satisfaire et surtout d'y céder. Nous sommes venus en même temps. »

« Sherlock Holmes! » Cria embarrassé Molly.

« Ne sois pas gênée, je t'ai trouvé magnifique. » Et Sherlock se pencha pour l'embrasser avidement, son sexe déjà dur.

Il répéta coquinement « douche » et il fut récompensé par un immense sourire aguicheur.

Au lit, épuisés et heureux, Molly se sentait glisser vers le sommeil, mais un objet brillant sur sa table de chevet attira son œil.

« Non…non…, je ne peux y croire. Sherlock, est-ce la bague que tu m'as offerte? » Elle prit la fausse bague de fiançailles et émue, elle serra Sherlock contre elle.

« Tu l'as retrouvé. Je pensais l'avoir perdu pour toujours. »

« Molly, cette bague a été achetée avec une idée tout autre que maintenant, mais je serais très heureux, si tu me laissais la remettre à ton doigt. Je veux que tout le monde sache que tu es à moi et que personne n'a le droit de poser une main sur toi sans qu'il en subisse les conséquences. » Il respira un grand coup et continua un peu plus difficilement. « Je sais que vivre avec moi ne sera pas facile, je le sais et je sais que tu le sais. On cherchera à m'atteindre à travers toi, ta vie pourrait être en danger. Aussi, je ne serai jamais un homme affectueux et normal. Je te rendrai la vie infernale et tu voudras sûrement me gifler quelquefois… Quoique, je n'ai aucune objection que tu me gifles… dans certaines circonstances. » Les yeux de Sherlock s'assombrirent de désir et Molly rougit en comprenant le sens de sa dernière phrase. « Je ne te blâmerais pas, si tu décidais de ne pas continuer notre relation. » Il ne put en dire davantage, car Molly lui coupa la parole.

« Sherlock Holmes, lorsque je suis tombée amoureuse de toi, je savais que la vie avec toi serait beaucoup de choses, mais pas normale. Et avec les cours d'autodéfense que tu m'apprends, je n'ai pas peur pour moi, mais pour ma possible victime. Il est vrai que nous serons un couple hors norme, mais la normalité est ennuyante et rien ne me fera changer d'avis sur le fait que je veux passer ma vie avec toi. Ma seule peur, c'est que tu éprouves de l'ennui avec moi. »

« Chut Molly. Jamais. Tu entends. Jamais, la vie ne sera ennuyeuse avec toi. Alors, je vais comprendre que ma proposition a été acceptée. » Sherlock donna un tendre baiser à sa pathologiste pour consolider leur engagement et la bague reprit sa place au doigt de Molly.

Fin – mais début d'un commencement

Merci de vos commentaires.

Pour information, vous savez sans doute que je travaille sur Aventure au 221B…mais une autre idée de fic m'a traversé l'esprit…du genre vampire Sherlock, toujours Sherlolly J'espère qu'il y aura des intéressés. À bientôt.