Bonjour.

Voici la suite de l'OS Tel est prit qui croyait prendre. Franchement face à un tel engouement, je ne pouvais pas vous laisser comme ça. A la base, cela devait être un autre OS, mais sa c'est transformer en fic... C'est bien non? Cela va me permettre d'écrire mes 2fics en même temps comme ça. Celle-ci devrait faire entre 6 a 10 chapitres... Ouais, c'est vague, j'ai des petites choses à faire, mais parfois mes doigts font leur vies alors bon... Je sais pas trop quoi.

Donc pas essentiel d'avoir lu "Tel est prit qui croyait prendre." J'espère que cela sera aussi bien par contre. Après tout ses messages, j'ai un peu paniqué, je voulais pas faire de conneries. Merci en tout cas. Cela m'a vraiment toucher et donner confiance en mes petits doigts. Grâce à vos encouragements vous avez ce premier chapitre. J'espère que vous êtes content(e)s? J'ai même essayer de glisser quelques petites dédicaces à certains. (enfin j'ai essayer...). Bref. J'espère que mon Steve aura toujours votre approbation.

Chapitre corrigé par Callistontheweb ( elle est magnifique, non? Car croyez moi sans correction sa picote les yeux XD)

!Attention très explicite! Continuons sur le chemin de la dépravation, non?

Bisounours tout plein. Et me faite pas brûler sur le bûcher du Stony si cela vous plait pas s'il vous plait...

Chapitre 1: Obsession ?

« Jarvis, que fait le Captain ? », demanda Tony en attendant que l'ascenseur descende enfin.

Comment avait-il pu construire un truc aussi lent ? Bordel, il avait envie de rejoindre Steve maintenant. Tout de suite. Immédiatement. Et dire qu'hier, ils avaient… Non, Steve, s'était outrageusement jeté sur lui, pour un véritable viol en règle dans sa propre cuisine.

Bon, d'accord, il pouvait bien se l'avouer à lui-même, c'était lui qui s'était jeté sur lui, suite à un concours de circonstance. Comme quoi, quelques bleus, un peu de crème pour les effacer, une curiosité scientifique pour des fesses et du sérum, et vous obtenez la meilleur baise de votre vie. Si ça, ce n'était pas fantastique. Alors oui, Tony s'était fait avoir comme un bleu. Ou plutôt s'était fait avoir tout court, pris à son propre jeu et par un Captain America incapable de s'arrêter. Non, franchement qui pouvait ne serait-ce qu'oser imaginer que Steve Rogers, Captain America, alias le petit chéri de l'Amérique, connu pour sa timidité et sa pudeur, serait en fait, une fois lancé, un boulimique de sexe ? Ok, c'était dû au sérum qui –soi-disant - augmentait aussitôt l'excitation sexuelle, et fournissait au soldat une endurance folle. Sérieux, ils l'avaient fait quoi ? Cinq ? Six fois? Merde, Tony n'avait jamais pensé à ça. Jamais pensé que Steve, qu'il avait hâte de découvrir rougissant et gêné entre ses bras et sous ses doigts, le prendrait à même le sol, ou sur le plan de travail, ou contre le frigo, ou encore…

Tony secoua la tête, ce n'était pas la peine de fantasmer sur leur soirée d'hier. Aussi fantastique qu'elle avait pu être. Il avait une revanche à prendre, puisque, même s'il avait pris son pied comme jamais, il n'avait pas eu ce qu'il voulait. Non. Il voulait encore voir ses petites fesses si fermes, si douces, et pouvoir se glisser en elles. Alors soldat ou pas, homme surentraîné et gavé de sérum ou pas, Tony aurait ce qu'il voulait.

« Il est en train d'essayer quelque chose sur sa moto, monsieur… », indiqua enfin Jarvis.

Tony éclata aussitôt de rire. Vu le ton qu'utilisait Jarvis, et son amour commun pour les machines, Steve devait ENCORE massacrer sa moto. Franchement, le capitaine savait faire beaucoup de choses, comme être un meneur digne de ce nom, un combattant hors pair, un bon stratège, un dessinateur plutôt bon voire talentueux, et également un putain de bon coup, ça Tony pouvait en attester, tout comme ses reins toujours en compote. Mais s'il était bien une chose que Steve n'était pas, c'était mécanicien. Oh bien sûr, il lui arrivait de changer quelques petits trucs sur sa moto chérie, mais Steve touchait toujours ce qu'il ne fallait pas et avec bien trop de force. Il savait certes utiliser ses doigts, mais pas dans un moteur. Et Jarvis détestait qu'on manipule avec autant de désinvolture une machine. Il faisait uniquement exception pour son créateur.

« T'inquiète pas Jarvis », déclara Tony, alors que l'ascenseur s'arrêtait enfin. « Je vais sauver la belle, je suis un héros. »

Et je vais me faire le méchant…

Les portes s'ouvrirent sur le garage, et Tony s'y engouffra aussitôt, passant devant les voitures les plus luxueuses sans un seul regard, pour aller tout au fond. Il s'arrêta devant la dernière voiture, pour contempler le soldat à genoux devant le moteur de sa moto, qui, il fallait l'avouer, était une vraie merveille. Même d'ici, Tony grinça des dents en voyant ce qu'il était en train de faire.

« Je t'ai déjà dit de ne pas t'occuper de ça », soupira-t-il en croisant les bras, mécontent.

Il tenta de ne pas sourire en voyant Steve sursauter presque violemment, pour se retourner vers lui, en laissant tomber la clé à molette dans un bruit métallique.

« Tony », s'écria-t-il avec un réel soulagement, avant de se reprendre aussitôt et de détourner la tête. « Tu as l'air d'aller bien… »

Le visage de Steve était terriblement intéressant, un savant mélange de soulagement, de gêne et de tristesse. Cela fit sourire Tony qui prit légèrement appui sur la Ferrari près de lui, comme pour mieux le contempler.

« Non, sérieux, tu pensais vraiment que j'allais être cassé en mille morceaux ? Oh Cap' franchement. Je suis Iron Man. »

Il observa les lèvres pleines du blonds se pincer, visiblement vexé, avant qu'il ne se détourne à nouveau vers la moto.

« C'est sûr que ta langue va bien en tout cas », grommela-t-il en remettant les mains dans le moteur.

« Pourtant tu l'as divinement bien maltraitée hier… »

Steve se tourna brusquement vers lui, choqué, avant de commencer à rougir, ne s'attendant pas à une telle répartie.

« Non, ce n'est pas ce que je voulais dire », s'empressa-t-il de dire pour se faire comprendre. « Je… Je ne pensais pas que cela irait si loin. Je ne voulais pas te blesser. »

« Oh pitié Steve. Tu ne m'as pas violé, je pensais que tu avais remarqué que j'étais consentant. Quoique tu voudrais peut-être essayer ce genre de chose ? C'est vrai que là c'est moi qui t'ait forcé la main alors… »

« Tu ne m'as absolument pas forcé », le coupa aussitôt le soldat avec fermeté en se tournant vers lui, offusqué, avant de voir le sourire victorieux de Tony.

Il comprit aussitôt qu'il s'était fait avoir, en avouant qu'il n'avait pas été contre. Pourquoi ne pas dire qu'il avait aimé pendant qu'il y était.

« Abruti », grimaça le soldat, avant de se détourner pour de bon, décidé à ne pas se donner en spectacle devant l'ingénieur.

Il sentit Tony bouger, mais fut surpris de sortir un souffle dans son cou, puis deux mains surgirent dans son champ de vision pour pousser les siennes.

« Si tu veux changer le filtre, laisse-moi faire », murmura une voix rauque à son oreille.

Le soldat ferma les yeux, sentant le torse de l'ingénieur dans son dos, dans un effleurement léger. Le doux bourdonnement de l'ark qu'il avait appris à savourer de sa langue et de ses doigts, semblait si près qu'il frissonna dangereusement en fermant les yeux pour essayer de garder son calme. Son corps semblait se souvenir encore mieux que lui de leur nuit d'ébats, ce sale traître.

« Il faut que tu sois plus doux avec ton bébé », continua Tony, son souffle venant chatouiller sa joue et son cou. « Ta moto est une véritable pièce de collection. C'est un sacrilège. Tu es pourtant habile de tes doigts… J'en ai eu la preuve. »

Steve dût utiliser tout son self control pour contenir le frisson de plaisir qu'il sentait trembler dans son ventre, en prenant une petite respiration. Il finit par rouvrir les yeux, regardant les doigts étrangement fins de Tony jouer avec les valves et les boulons avec dextérité. Et dire qu'hier ces même doigts couraient dans ses cheveux. Une des mains disparut une seconde, pour prendre la pièce à changer avant de revenir. Il sentit l'ark toucher son dos, le faisant presque trembler. Il dût se mordre la lèvre pour s'empêcher de gémir, de se retourner et de… Non, il ne devait même pas y penser. Se concentrer sur sa respiration, c'était tout ce qu'il avait à faire. Il n'avait jamais pensé que l'excitation serait encore plus forte après. Il pensait qu'une fois assouvie, les choses redeviendraient comme avant. Apparemment il s'était trompé, son corps semblait décidé à répondre à celui du génie avec une facilité et une sensibilité déconcertantes.

« Voilà, cela devrait aller comme ça », déclara Tony en retirant ses mains.

Steve les suivit du regard, et recula presque brutalement en les voyant plonger entre ses cuisses, butant contre Tony qui pouffa de rire, prenant simplement le chiffon au sol pour s'essuyer les mains.

« Nerveux, soldat ? » ricana-t-il à son oreille, se frottant un instant contre lui.

Steve allait s'appuyer d'avantage contre lui, ressentant la pulsation magnétique dans tout son corps comme un agréablement ronronnement mais Tony jeta le chiffon sur ses jambes pour se redresser. Le soldat dût se faire violence pour ne pas se retourner et l'enlacer, serrant fermement la clé en métal près de lui pour s'ancrer dans réalité et non dans son fantasme. Pourtant, lorsqu'une main se posa dans ses cheveux, il pencha aussitôt la tête vers Tony, profitant de la caresse, savourant les doigts qu'il venait d'admirer, qui tiraient maintenant délicatement quelques-unes de ses mèches. Il était sûr que s'il avait été un chat, il aurait ronronné de bien-être. C'était à la fois agréable et terriblement sensuel.

« Tu ne m'as ni blessé, ni forcé, Steve », murmura Tony d'une voix étrangement douce. « Si je ne l'avais pas vraiment voulu, crois-moi, tu l'aurais senti passer. Tu n'as pas à te sentir coupable, ou honteux. Tu ne m'as pas blessé. À vrai dire… »

Une langue passa soudainement sur son oreille, faisant gémir piteusement le soldat trop surpris pour se retenir.

« J'ai vraiment aimé Steve et si cela ne tenait qu'à moi, on recommencerait », susurra chaudement Tony. « Mais j'aurai ce que je n'ai pas pu avoir, ces adorables fesses. Je compte bien les dévorer. »

La langue revint une seconde sur son lobe, alors que la main descendait sur la nuque du soldat, dans une caresse légère. Cette fois se fut un grognement qui sortit de la gorge de Steve, clairement excité, le corps frissonnant. Mais Tony s'éloigna tout aussi rapidement qu'il s'était collé à lui. Steve se retourna vers lui, ne comprenant pas le soudain changement et vit l'ingénieur remonter le garage.

« Mais pas aujourd'hui soldat. Notre docteur a besoin de mon génie. Pense à moi pendant ta douche froide », déclara-t-il en lui faisant un signe de la main sans se retourner.

Tony se retint de ricaner une fois dans l'ascenseur, fier de lui. Il avait hâte de voir la tête déconfite de Steve sur la caméra de surveillance de Jarvis. Il était parfaitement conscient de la bosse dans le jean du capitaine lorsqu'il était parti. Oui, il était machiavélique, mais il avait une revanche à prendre. Et Tony voulait prendre son temps, savourer. Maintenant il savait, alors ils jouaient à arme égale, et jamais Tony ne perdait à ce jeu. C'était un spécialiste. Et il avait une curiosité scientifique à assouvir. Il se tortilla un instant, pour faire passer sa propre excitation. Rien que de penser à profiter du soldat, à toucher ses fesses, et il se sentait durcir immédiatement.

« Jarvis, commande-moi une pizza. Je la veux dans 10 minutes au laboratoire. »

« Bien monsieur. »

Oui, il allait écouter Bruce lui parler de ses analyses sur Doom pendant dix minutes, mangerait sa pizza en cinq minutes, dirait au docteur ce qu'il en pensait, et irait enfin tester sa petite révolution sur son armure. Son ventre grogna férocement, signe qu'il était plus que ravi de ce plan. Oui, c'était parfait. Prendre l'air lui ferait du bien, et il laisserait ainsi le soldat macérer un peu dans son jus. Il n'avait aucun doute. Il aurait Captain America. Et ils allaient adorer ça tous les deux, il en était sûr et certain. Un tout nouveau monde était en train de s'ouvrir à eux. Un monde fantastique.

oOo.

Quatre jours que Tony s'amusait comme un petit fou. Quatre jours à asticoter Monsieur Pureté. Oui, parce que, en dépit de tout ce que Steve lui avait fait, il était toujours gêné et mesuré lorsque Tony le touchait. Toujours par inadvertance, bien sûr. L'effleurer, le frôler, glisser une main par ici, par là. C'était presque un ravissement de chaque instant, contempler le capitaine se crisper, essayant de rester indifférent, ou alors lui jetant un regard noir, ou même essayant de le repousser discrètement lorsque que le contact se prolongeait.

C'était si facile pour Tony. Il se rappelait de ce petit déjeuner qu'il avait partagé avec Steve, mais aussi avec Bruce et Clint. Tony avait débarqué dans la cuisine avec un cri enthousiaste, les faisant tous sursauter, encore tous un peu endormis. Lui n'avait même pas dormi, ayant passé la nuit dans son laboratoire, et pourtant il était en pleine forme, mais il avait eu faim avant de se décider enfin à aller dormir. Alors quand Jarvis lui avait dit qu'ils se trouvaient tous dans la cuisine, un sourire presque machiavélique s'était dessiné sur ses lèvres, avant qu'il ne fonde littéralement sur eux. Il s'était installé sur un tabouret à côté du soldat, parlant de tout et de rien comme il en avait l'habitude, prenant soin de ne pas jeter un seul regard au soldat. Pourtant, à chaque fois qu'il se baissait pour prendre quelque chose sur la table, il s'appuyait sur la cuisse de Steve. Lorsqu'il allait chercher quelque chose dans le frigo, il faisait le grand tour, tapotant l'épaule du capitaine pour approuver ses propos, effleurant discrètement sa nuque du bout des doigts. Il était fascinant de le voir plonger aussitôt dans son café. Oui, Tony s'amusait véritablement comme un petit fou.

Et là, en cet instant, il essayait clairement de mater le capitaine, dans le costume d'apparat qui l'avait rendu si célèbre, ses fesses parfaitement bien mises en valeur par le tissu. C'en était presque indécent. Et dire que tout le monde pouvait voir ça. Tony soupira un instant en plein vol, avant de sentir un choc au niveau de son ventre.

« Vous avez été touché monsieur. »

« Merci Jarvis, je n'avais pas senti la douleur... »

Voilà ce qui arrivait, lorsqu'en plein champ de bataille contre des robots, on laissait son regard s'égarer. En même temps, qui pourrait lui en vouloir, alors qu'un Captain America, en costume et bouclier, semblait presque danser en combattant. Bordel, Tony avait envie de toucher ce corps, mais un nouveau coup l'atteignit en plein visage, alors qu'il venait d'atterrir sur un toit.

« Mais tu vas me lâcher oui ! », s'écria l'ingénieur, avant de donner un violent coup au robot, et de le labourer de coups de pied une fois au sol. « Je suis occupé là ! »

« Monsieur, peut-être devriez-vous vous concentrer d'avantage sur le combat », conseilla Jarvis. « Les fesses du Capitaine seront encore là quand tout sera fini.»

« Jarvis, tu ne comprends vraiment rien. », soupira Tony en revenant au soldat en contrebas.

Il n'avait aucune raison de se sentir coupable. Ce n'étaient que des petits robots de pacotille qui ressemblaient à une insulte, pour les Avengers d'abord, tant ils étaient faciles à combattre, et pour Doom lui-même. Alors oui, il allait continuer à regarder le capitaine qui était maintenant encerclé et se battait comme un beau diable. Il fronça pourtant les sourcils lorsqu'il vit un robot érafler le flanc gauche de Steve qui lui mit aussitôt son bouclier en pleine tête. Mais Iron Man avait déjà sauté, et en une seconde et quelques petits projectiles bien placés, tous les robots furent au sol. Tony prit juste le temps de regarder qu'aucun de leur collègues n'étaient près d'eux, pour s'avancer. Clint les verrait sûrement, mais franchement qui pouvait échapper à l'œil perçant d'Œil-de-Faucon… Cela n'affola même pas l'ingénieur qui plaqua presque brutalement ses mains contre le fessier du soldat qui sursauta de surprise. Tony savoura enfin le fait d'être plus costaud et plus fort grâce à son armure, et ne put s'empêcher de pencher la tête vers le cou, regrettant de ne pas sentir l'odeur de son amant.

« À quoi tu joues ?! », s'affola Steve en essayant de se dégager, effrayé à l'idée de se faire surprendre, mais un bras le maintenait contre Tony.

« C'est ta faute. Tu me distraies. », ricana Tony en continuant de palper une fesse.

« Arrête ça ! Ce n'est vraiment pas le moment. »

« Ne t'inquiète pas, j'ai coupé ton micro, ils ne peuvent pas nous entendre. »

« Là n'est pas la question. On est… »

« J'ai envie de toi », coupa Tony en ouvrant son casque, pour contempler directement les joues légèrement colorées, avant que Steve ne se tourne vers lui, laissant son corps plaqué au sien.

« Ce n'est pas le moment », répéta-t-il sans pourtant bouger.

Tony prit un air mauvais, alors que son réacteur se collait contre l'étoile du costume du Capitaine dans un geste étrangement érotique.

« Je suis un mauvais garçon Steve. Tu le sais. »

Le soldat ne rougit pas d'avantage, se mordant juste délicieusement la lèvre et voulut ajouter quelque chose mais un mouvement derrière Tony attira son attention. La seconde d'après, il était passé sous le bras de l'homme de fer, attrapant au passage le bouclier qu'il avait abandonné au sol, pour le lancer sur le robot qui allait blesser Tony.

« On est ici pour travailler Iron Man », déclara-t-il sérieusement en se redressant.

Tony eut un sourire amusé en remettant son casque.

« Cela veut dire que tu m'autorises à te plaquer contre un mur et te prendre dès que j'en ai envie si on n'est pas en mission ? »

« Ne soit pas vulgaire », soupira Steve en détournant la tête. « Et je pourrais te blesser. »

« Tu sais très bien que non. »

Tony croisa les bras, mécontent que la conversation ne tourne pas comme il le désirait.

« Tu te cherches juste des excuses », reprit-il avec un calme qu'il était loin de ressentir. « Et je sais parfaitement que tu en as envie. J'ai parfaitement vu comment tu réagissais quand je te touche. Il n'y a pas une seconde, je suis sûr que tu commençais à bander. »

Cette fois Steve rougit pour de vrai.

« C'est le sérum » hésita-t-il. « Et qu'importe, on a un travail à finir. Et je ne vais pas te sauver à chaque fois.»

Tony vola jusqu'à lui, passant à nouveau un bras autour de la taille du capitaine, avec un sourire mutin que le soldat ne pouvait pas voir, caché sous le casque.

« Pourtant tu adorerais couvrir mes arrières, n'est-ce pas ? Tu adorerais recommencer, couvrir mon corps du tien, sentir notre chaleur, peau contre peau… »

Un faible grognement, proche du gémissement, confirma les propos de Tony qui continua en glissant sa main sur une des cuisses, savourant les muscles tendus.

« Mais la prochaine fois, cela ne se passera pas comme ça, Capitaine. La prochaine fois, c'est moi qui t'allongerais et qui te ferais jouir comme jamais pour entendre encore ta voix vibrante de plaisir. Et seulement après tu pourras de nouveau espérer profiter de mon corps. Pas avant, Steve. »

Steve avait maintenant la respiration sifflante, essayant par tous les moyens de repousser son excitation, mais, incapable de résister aux mots de l'ingénieur, il ferma les yeux, serrant les poings. Il essayait désespérément de se rappeler qu'ils avaient un travail à terminer, qu'ils étaient en pleine mission, qu'ils devaient sauver des gens, mais les mots de Tony trouvaient écho dans les méandres de son corps. Évidemment qu'il avait encore envie de le toucher, évidemment qu'il voulait encore goûter sa peau. Mais il n'avait pas envie de céder. Pas envie de prendre le risque de blesser de Tony. Pas envie de créer quelque chose qui n'aurait sûrement pas la même importance pour lui que pour l'ingénieur.

Mais son corps, son foutu corps, semblait tellement d'accord avec tous les mots qui sortait de cette bouche beaucoup trop tentante. C'était tellement dur de lutter, tellement épuisant.

Un choc violent les fit soudainement se coucher en avant. Tony s'empressa aussitôt de couvrir le capitaine de son armure, avant de tourner vers leur agresseur, un robot un peu plus gros que les autres. Il leva aussitôt la main et tira avec son propulseur, détruisant tout le haut. Le robot leva une nouvelle fois son arme, mais une flèche se planta dedans, le faisant aussitôt exploser.

« À quoi vous jouez ?! », s'agaça Clint sur un des toits, son arc à la main. « On a besoin de vous sur la 33ème rue. »

L'archer n'attendit pas la réponse et fila aussitôt. Steve repoussa presque violemment Tony pour se redresser et aller récupérer son bouclier, plus qu'énervé. Voilà exactement ce qu'il avait voulu éviter. Il entendit Tony se lever à son tour, mais ne lui accorda aucun regard, voulut courir mais le bruit des propulseurs l'arrêta, du moins il essaya de s'en convaincre. Non, cela n'avait rien à voir avec les mots de Tony, se dit-il, avant que l'Iron Man ne décolle.

« Je ne joue pas. »

oOo.

Tony jeta soudainement son tournevis sur la table de son atelier, avant de croiser férocement les bras, pour éviter de lancer autre chose. Dire qu'il était énervé était un euphémisme. Se faire remonter les bretelles par Fury passait, que Clint se foute de sa gueule car il s'était fait battre par un petit robot, pouvait encore à la limite passer car il pouvait répondre. Mais ce qui ne passait pas, ce qui le mettait dans une telle rage, c'était que Steve l'avait complètement ignoré depuis leur échange. Pas un signe, pas un regard, pas une attention, pas même une remarque cinglante. Rien. Comme s'il n'existait pas. Et comme si ce n'était déjà pas assez insupportable, il était Anthony Edward Stark merde !, mais que cela vienne de Steve Rogers lui donnait envie de l'attraper par le col, de le secouer avec quelques bonnes paires de baffes et de lui hurler au visage.

Pourquoi ne le faisait-il pas ? Parce que, pour une fois, il n'avait pas envie de dire quelque chose qui pourrait mettre fin à ce qu'ils avaient commencé. Peu importe comment on pouvait qualifier ce qu'ils avaient commencé. Tout ce qu'il savait était qu'il ne voulait pas que cela s'arrête. Et qu'il voulait vraiment assouvir sa foutue curiosité scientifique. Putain…

Ok, même maintenant dans sa tête cela résonnait comme un mensonge, ou comme une foutue excuse. Et contrairement à ce qu'on pensait, il ne se voilait pas toujours la face. Ce n'était pas qu'une curiosité scientifique. Il voulait simplement passer du temps avec Steve. Il voulait profiter du corps de Steve. Tony était du genre passionné, et aux tendances obsessionnelles, il le savait. Et Steve commençait à devenir sa nouvelle obsession. Il pensait à lui le matin, le midi, le soir, la nuit… Il le regardait souvent sur les caméras de surveillance, analysant ses gestes, prenant des captures d'écran juste pour les fixer pendant qu'il travaillait.

Oui et maintenant Steve l'ignorait. Complètement. Peut-être n'aurait-il pas du ramener le sexe sur le tapis ? Alors quoi ? Il aurait dû parler du beau temps ? Des robots de Doom ? Il se débrouillait mieux quand il était encore au collège...

« Jarvis, montre-moi le capitaine », grogna-t-il en se laissant tomber sur son tabouret pour prendre son light pad.

Aussitôt l'image apparut sur la tablette et Tony pinça les lèvres en voyant Steve dans sa chambre, installé à même le sol, appuyé contre son lit, occupé à dessiner sur son carnet. Il venait sûrement de prendre une douche au vu de ses cheveux encore humides. Bénie soit la HD. Il pouvait même zoomer s'il le désirait. Il allait d'ailleurs le faire pour voir ce que gribouillait le soldat quand celui-ci referma rageusement son carnet pour le jeter à l'aveuglette sur les draps derrière lui, de même que son crayon, et se vautra au sol, pressant ses mains sur son visage en gémissant. L'ingénieur fronça les sourcils, ne comprenant pas avant que son prénom passe les lèvres charnues de Steve.

Il sourit, et le regarda simplement respirer pendant de longues minutes, ses yeux analysant chacun de ses membres, comme s'il regardait une œuvre d'art. Mais Steve soupira encore, un long et profond soupir, avant de découvrir son visage.

« Je te déteste », grogna-t-il en glissant une main sur son torse.

Tony fronça les sourcils, et se sentit étrangement blessé, comme un très mauvais pincement au niveau de son réacteur. Il n'aimait pas ces mots, il n'aimait pas le voir dans cet état. Et il n'aimait pas cet air, ce mélange de tristesse, de rage, et de quelque chose qu'il n'arrivait pas à cerner. Par contre, il comprit parfaitement quand une main se glissa sous le tee-shirt, caressant rapidement le torse avant de se glisser dans le jean avec un soupir de soulagement. L'ingénieur haussa un sourcil, restant figé un instant. Non, Steve était-il vraiment en train de se caresser devant lui ? Enfin presque devant lui…

« Monsieur, peut-être devriez-vous couper la vi- »

« Tu touches à cette vidéo, Jarvis, je ne prends même pas la peine de te démonter mais je prends directement une masse pour briser chacun de tes composants, puces et câbles », déclara Tony sans quitter une seconde la tablette des yeux.

Cela sembla suffire à l'IA, qui se tut aussitôt, sachant parfaitement que son créateur pouvait mettre ses menaces à exécution. Tony lui, se contenta de se rapprocher un peu plus de l'écran, regardant le soldat rejeter la tête en arrière, le pantalon plus largement ouvert pour laisser sortir sa virilité fièrement dressée. Ladite virilité fut recouverte par sa main, et il entama de rapides mouvements.

La respiration de Tony se fit laborieuse, alors qu'il commençait à onduler du bassin, mal à l'aise dans son propre jean. Beaucoup trop serré. Merde, il savait que ce n'était pas bien, il savait qu'il devrait arrêter de regarder, qu'il était vraiment un enfoiré de première. Mais ses lèvres se frottèrent l'une contre l'autre alors que ses mains se pressaient sur son pantalon. Son regard suivait le cou qu'il avait envie d'embrasser, pour descendre sur le torse qui laissait voir les tétons pointés qu'il avait envie de mordre, puis sur la main s'activant de haut en bas dans une cadence effrénée, puis les cuisses sur lesquelles il aurait aimé être pour sentir leur chaleur se propager. Il ne devait pas… Il le savait. Il…

« Tony », chuchota Steve, les yeux fermés, alangui, presque complètement allongé au sol.

La seconde d'après, la main de l'ingénieur dégrafait tous ses boutons pour saisir à son tour son propre sexe et caler ses mouvements sur ce qu'il voyait. Il avait tellement envie de le toucher, il voulait goûter sa peau, sentir son odeur, ses muscles puissants. Il voulait poser ses mains sur ce ventre qui se soulevait au rythme de sa respiration saccadée, relever ce tee-shirt, admirer la peau blanche, parcourir de la langue chaque recoin, chaque endroit, se mouvoir contre lui. L'autre main de Steve remonta doucement sur son corps, avant de passer dans ses cheveux comme Tony l'avait fait pour l'attirer dans un baiser lors de leur étreinte.

« Steve », gémit l'ingénieur, incapable de se calmer, sa main accélérant à tel point que cela en devenait douloureux.

Mais pas une seconde il ne pensa à arrêter. Non, il ne pouvait pas. Il en avait besoin. Cela semblait presque vital pour lui. Il eut de la peine à reprendre son souffle alors que Steve continuait à répéter son nom, commençant à se tortiller sensuellement, ses muscles bougeant doucement sous le teeshirt. Tony se sentait proche de l'orgasme, mais se contenta de ralentir légèrement, mordant douloureusement sa lèvre pour se retenir. Mais la voix chaude de Steve était une véritable torture, qui lui donnait l'impression de brûler vif. Brûler d'envie, de plaisir.

Steve se tendit soudainement, s'arquant pour se libérer dans sa main, gémissant le nom de Tony comme si cela allait le délivrer. Tony le suivit aussitôt, laissant son visage retomber sur la table, étouffant le son dans sa gorge. Incapable de quitter Steve du regard, il tourna le visage vers la tablette, pour voir le soldat dans le même état que lui, c'est-à-dire, essoufflé, les joues légèrement rouges, les cheveux délicieusement décoiffés. Le soldat porta sa main salie devant ses yeux, avant de fermer douloureusement les yeux.

« Ne t'inquiète pas Steve, je vais m'occuper de toi », murmura Tony en passant un doigt sur le visage de Steve comme s'il pouvait le caresser réellement.

Il le regarda se lever pour aller probablement prendre une douche, sûrement pour calmer ses prochaines ardeurs, et Tony éteignit la tablette, restant dans la même position, appuyé sur la table, la main entourant toujours son sexe recouverte de ses propres fluides, incapable de bouger. Il ferma lui aussi les yeux, pour essayer de retrouver une respiration normale. Oui Steve commençait à devenir sa nouvelle obsession. Plus qu'une simple curiosité scientifique. Plus qu'une simple envie de chair. Et il se rendit compte que, pendant un instant, son comportement n'était pas normal, pas approprié, mais il balaya rapidement ses pensées. C'était la faute de Steve. Juste de sa faute. Il voulait simplement retrouver l'étrange sentiment qui s'était emparé de lui, pendant leurs ébats. La sécurité, la chaleur, l'envie d'être juste lui. Pas de performance, pas de supériorité. Juste de l'abandon. Juste un corps. Steve n'attendait rien de lui, comme lui n'attendait rien. Juste deux corps l'un contre l'autre. Une tendresse étrange, une passion dévorante, et un plaisir sans borne.

Je vais t'attraper Steve… Et tu ne pourras pas t'échapper.

Alors? Content(e)s? Vous allez me faire brûler sur le bûcher du Stony? Une petite Reviews? Un mot?

Bisounours.