Il est temps de refermer cette histoire !

Je vous laisse avec ce dernier chapitre.

Yellow


Chapitre 10 - Epilogue

NY, Bibliothèque de Finch, vendredi 17h00

Finch s'affairait devant le tableau, décollant les documents scotchés sur le mur de verre. Reese se souvint alors des recherches lancées par Harold.

"Au fait, avez-vous trouvé des informations sur Mozzie ?"

"Oui…" se contenta de répondre Finch.

John attendit quelques instants que le génie poursuive, mais il ne semblait pas décidé. Si quelqu'un était capable de comprendre le désir d'anonymat de Mozzie, c'était bien Finch, mais il ne pouvait s'empêcher un peu de curiosité.

"J'ai terminé d'effacer les traces de son passé, il avait déjà fait un travail magnifique…" Finch sembla hésiter avant de poursuivre. "J'ai également trouvé des choses qu'il ignorait. Je n'ai pas réussi à décider si je devais les lui communiquer ou non."

"Qu'avez-vous fait ?" demanda John sentant qu'il ne lui disait pas tout.

"Je lui ai remis une clé cryptée. S'il arrive à la lire, il aura des informations sur ses parents." Harold se tourna vers John. "Il m'a raconté qu'enfant il avait imaginé que ses parents étaient des espions et qu'ils avaient dû l'abandonner pour assurer sa sécurité."

"Tous les orphelins essaient de trouver une justification à leur abandon. Sa passion pour les conspirations n'est qu'une prolongation de cette histoire."

"Sauf qu'il n'avait pas tout à fait tort."

"Ses parents étaient effectivement des espions ? Vous les avez retrouvés ?"

"Ils sont malheureusement morts en mission tous les deux. Je ne voulais pas infliger cette douleur supplémentaire à Mozzie. En fait, j'espère qu'il n'arrivera pas à décrypter la clé."

Quel était donc ce passé secret que cachait Finch et qui lui permettait de si bien comprendre Mozzie ? Plus le temps passait, plus John se disait qu'il ne saurait jamais la vérité sur son patron. Mais pour l'instant, cette affaire était classée et il n'avait qu'une envie, rentrer chez lui.

"Finch, je vais vous laisser pour la soirée. Je crois que mon corps mérite un peu de repos," annonça John.

"Prenez même votre journée demain," répondit Finch. "Vous avez l'air vraiment éreinté."

"Merci, alors. Mais si besoin, n'hésitez pas à m'appeler," renchérit John en dirigeant vers la sortie. Il finit par ajouter, "je viendrais chercher Bear demain pour l'emmener faire une promenade."


PoI – WC – PoI – WC – PoI


John arriva rapidement à son loft.

Une douche bien chaude lui apporta un sentiment de bien-être absolu. Tous ses muscles étaient endoloris par les efforts de ces derniers jours. Son dos le faisait encore souffrir ; les éclats de verre avaient laissé des incisions plus ou moins profondes. D'ailleurs, demain, il faudrait qu'il trouve une bonne âme pour regarder et désinfecter son dos ; le miroir lui permettait juste de voir que certaines d'entre elles saignaient encore un peu. Finch s'en occuperait, sans doute en silence, comme à son habitude, avec ce rictus qui indiquait à quel point cela le mettait mal à l'aise, mais surtout lui reprochait de se mettre en danger. John n'appréciait pas plus la douleur qu'un autre, mais son passé d'abord de militaire puis d'agent secret l'avait exposé de bien trop nombreuses fois. Apparemment, on s'habituait à tout avec le temps, même à ne plus sentir la douleur.

Il fit l'inventaire des autres dégâts laissés par les combats de ces derniers jours. Les traces de strangulation autour de son cou ne seraient bientôt qu'un mauvais souvenir. Le coup de couteau au bras, reçu à Londres, était relativement superficiel. La cicatrisation avait déjà commencé. Nettoyer et refaire son pansement ne lui prirent que quelques minutes. La blessure par balle à l'abdomen était plus sérieuse mais il avait déjà dû gérer bien pire dans le passé. Là encore, il désinfecta et reposa des stéri-strips avec soin et couvrit le tout d'un hydrofilm. Des points de suture auraient sans doute été nécessaires. Il était trop tard maintenant, les chairs avaient commencé leur travail de reconstruction.

Pieds nus, vêtu d'un simple jean et d'un polo noir, John se dirigea vers son salon, attrapant au passage une bière dans le frigo. Il fut frappé par le silence de son appartement comme jamais.

Ces jours-ci, il avait été bien entouré. Les échanges vifs entre Neal et Mozzie, l'amour qu'il avait vu dans les yeux de l'agent Burke au moment où il avait pu embrasser sa femme, l'amitié sincère au sein de ce groupe de personnes au tribunal. Et que dire de la relation entre Neal et Sara ? Ils étaient vraiment faits pour être ensemble. John espérait sincèrement qu'ils allaient reprendre le cours de leur vie commune.

Pour lui, rien de tout cela. Il avait eu sa chance quand il était avec Jessica. Mais le 11 septembre et la CIA lui avaient enlevé tout espoir. Qui voudrait d'un homme comme lui, franchement ? Il ne s'autoriserait même pas une chance de vivre comme tout un chacun. Il avait bien trop de cadavres derrière lui. Même si ses traces étaient bien couvertes, il ne voulait pas risquer de mettre en danger quelqu'un, une femme, à cause d'un passé qui resurgirait quand on s'y attendrait le moins. Dans le même temps, il estimait que sa vie ne durerait pas encore bien longtemps. Il n'était pas immortel et depuis le début des missions avec Finch, il avait déjà frôlé la mort plus d'une fois. La chance allait surement finir par changer de camp.

John, arrête ces pensées négatives.

Il se mit à réfléchir à une activité possible pour ce soir. Certes, il était fatigué mais il n'était que 18 heures ; il avait le temps de sortir manger au moins. En même temps, être seul à une table allait le ramener à sa triste réalité d'éternel solitaire.

Soudain, un visage apparut à ses yeux.

Zoé.

Il ne l'avait pas appelée pour la remercier de sa contribution à la libération de l'agent Burke. S'arrêtant avant de composer son numéro, il se dit qu'il allait tenter sa chance en allant à pied jusqu'à son appartement. Il doutait qu'elle soit chez elle. Au vu de son carnet d'adresses, elle devait crouler sous les invitations. Il aurait au moins le bénéfice de la balade à pied.

La légère brise du soir lui donna un petit coup de fouet bienvenu et après quelques minutes de marche, il avait retrouvé un certain allant. Peu avant d'arriver à destination, ses yeux rencontrèrent la devanture d'un marchand de vins et spiritueux. Il n'allait pas arriver les mains vides. Son choix se porta sur une bouteille de whisky tandis que ses pensées le ramenaient à la mission où ils avaient partagé de longues nuits de poker arrosées de cette même boisson. Il ajouta une bouteille d'un grand cru de Bourgogne qu'il avait découvert lors d'une mission en France ; le seul bon souvenir de celle-ci.

Arrivé devant les escaliers de la résidence, ce qu'il avait dit à Finch à propos de Zoé lui revint en mémoire. Et intérieurement, il avait pensé dès ce jour-là qu'il devait être bien agréable de fréquenter une femme comme elle.

Il frappa à sa porte, ne sachant absolument pas à quel accueil s'attendre. Il entendit un juron, puis des pas précipités se rapprochèrent de la porte.

"Enfin, te voilà, Marc... je croyais..." Zoé stoppa net sa phrase en découvrant John devant elle.

John fut surpris de la voir dans une tenue bien moins glamour qu'à l'habitude. Tee-shirt trop grand pour elle et jogging ne la rendaient pas moins séduisante.

"John, quelle surprise !" s'exclama Zoé stupéfaite par son visiteur inattendu.

"Bonne ou mauvaise, la surprise? Apparemment, tu attends quelqu'un… un certain Marc," répondit John, avec une pointe de déception dans la voix.

"Oh, Marc, c'est juste le voisin du dessus. Je voulais changer quelques petites choses dans l'appartement, notamment déplacer un meuble ou deux. J'avais besoin d'aide pour cela. Mais entre, ne reste pas devant la porte. Installe-toi, je reviens."

La porte claqua dans son dos.

John pénétra dans l'appartement et commença à regarder autour de lui ; aucune photo, aucun objet ne trahissait des êtres chers, des hobbies. Il avait l'impression d'être chez lui. Ils se ressemblaient tellement sur certains aspects.

Zoé refit son apparition quelques minutes plus tard. Ses cheveux étaient retenus par une pince mais des mèches rebelles s'échappaient en plusieurs endroits.

"John…" Elle laissa sa phrase en suspens ne sachant pas à quoi elle devait cette visite.

John lui tendit le sac avec les bouteilles.

"Je tenais à te remercier personnellement pour ton aide sur le dossier de l'agent Burke."

"Je t'en prie. J'ai vu qu'il avait été disculpé de toutes les charges." Elle hésita un instant avant de poursuivre. "Et… l'autre affaire qui t'occupait ?" Elle n'osait pas vraiment poser de questions. Elle savait qu'elle n'obtiendrait probablement pas de réponse.

"Tout s'est bien terminé," résuma John avec un hochement de tête.

Zoé le fit entrer dans le séjour et posa les bouteilles sur la table basse, levant un sourcil appréciateur en examinant les étiquettes.

"Alors, comme ça tu t'es lancée dans la re-décoration de ton appartement ?"

"Pas vraiment. Je voulais juste déplacer la commode dans ma chambre, pour la mettre de l'autre côté de la pièce et pousser ce buffet plus près du mur," fit-elle en indiquant le meuble de la tête.

"Je peux remplacer Marc ?" demanda John.

"Avec plaisir," rétorqua Zoé en parcourant la grande silhouette noire du regard.

John arriva non sans mal à pousser le meuble contre le mur tandis que Zoé le guidait. Il ne put retenir une grimace de douleur, ses blessures n'appréciant pas vraiment cet exercice imprévu.

"Merci beaucoup, John. Je note que tu es également doué dans des tâches toutes simples," dit-elle avec un sourire en coin.

Elle ne savait toujours pas vraiment pourquoi il était venu jusqu'à chez elle. Juste pour la remercier ? Si ses informations étaient exactes sur les conditions de la libération de l'agent Burke, les indications qu'elle avait pu fournir n'avaient été qu'accessoires. Un simple coup de fil aurait suffi, pas deux excellentes bouteilles livrées en main propre. Elle osait espérer que c'était plus que ça. Elle allait tenter de le garder avec elle pour un temps. Passer un moment en tête en tête avec lui était quelque chose qu'elle appréciait vraiment. Un peu trop même.

"John, as-tu le temps de manger quelque chose avec moi ?" demanda Zoé, avec l'espoir qu'il dise oui.

"Je veux bien," répondit John avec un sourire qu'elle lui avait rarement vu.

Il la suivit dans la cuisine.

"Je te préviens, je ne suis pas une grande cuisinière," ajouta Zoé, tout en ouvrant la porte du frigo. "Je peux te proposer une salade et des toasts au saumon."

"Ce sera parfait."

Zoé fut stupéfaite de l'aisance avec laquelle John s'immisça dans sa cuisine, faisant griller le pain pour les toasts et ouvrant les placards pour mettre la table. Difficile de croire qu'il tenait une arme tous les jours dans son métier.

Tout fut prêt en quelques minutes et ils se retrouvèrent face à face à table. John la remercia encore pour son aide. Il lui transmit les remerciements de l'agent du FBI. Et puis, ils parlèrent de choses et d'autres ; la conversation était toujours facile entre eux.

Soudain, le visage de Zoé se crispa.

"Quelque chose ne va pas ?" demanda John, un peu inquiet.

"Peux-tu me dire pourquoi du sang coule le long de ton bras ? Es-tu blessé ? Montre-moi," enchaîna Zoé, tout en se levant pour faire le tour de la table.

"Ce n'est rien. Je suis rentré blessé de ma dernière mission et j'imagine que d'avoir fait un effort tout à l'heure avec ton meuble a dû rouvrir ma blessure," expliqua John sans l'ombre d'une inquiétude dans la voix. "Si tu as un pansement et des bandages, je vais aller soigner cela."

"Comment expliques-tu que ton tee-shirt noir soit tâché... de sang également," s'exclama Zoé depuis son dos. "John ! Pourquoi n'as-tu rien dit tout à l'heure quand je t'ai demandé de m'aider à bouger le meuble ? J'aurais compris que tu refuses !"

"Zoé, ce n'est rien," temporisa John. "Laisse tomber."

"Oh certainement pas ! Tu vas te lever et prendre le couloir devant toi, direction la salle de bains. Dernière porte à gauche. Tu vas enlever tous les vêtements nécessaires pour j'accède à tes blessures, je te rejoins," ordonna Zoé d'une voix qui n'admettait aucun refus.

Pendant que John prenait la direction de sa salle de bains, un peu confus de se voir donner des ordres de la sorte… et d'y obéir sans le moindre commentaire, Zoé prit deux minutes pour repenser à ce qu'elle venait de dire. Clairement, elle venait de demander à un homme, qu'elle rêvait de mettre dans son lit, de se déshabiller dans sa salle de bains pour qu'elle puisse le soigner. Elle sentait qu'elle venait de s'engager sur un terrain glissant mais néanmoins, elle le rejoignit dans la salle de bains.

Elle n'était pas préparée à ce qu'elle découvrit. John l'attendait debout face l'entrée, torse nu. Elle fut happée par deux prunelles bleues intenses qui la fixaient, avec envie se plut-elle à penser. Dans quoi s'était-elle embarquée ?

Elle revint cependant à la réalité en imaginant les blessures recouvertes par les pansements. Deux, une au bras, l'autre à l'abdomen. Elle voyait également des marques rouges autour de son cou.

"C'est plus impressionnant que grave, Zoé. Rien qui ne puisse guérir," crut bon d'ajouter John qui voyait le visage de Zoé se crisper au fur et à mesure qu'elle faisait son inventaire.

De façon surprenante, il ne se sentait absolument pas mal à l'aise d'être scruté de la sorte. Peut-être parce que c'était elle.

"Tourne-toi un peu s'il te plaît," murmura Zoé, accompagnant ses mots d'un geste de l'index.

John obéit lentement, laissant à Zoé tout le temps de se rendre compte qu'il avait le dos criblé de micro coupures qui avaient dû se rouvrir lorsqu'il poussait le meuble.

"Tu m'expliques ?" demanda Zoé, cachant derrière un ton sec ses sentiments contradictoires.

Elle était partagée entre la colère contre celui qui était responsable de ses blessures et l'envie de prendre John dans ses bras pour le réconforter.

"Disons une rencontre imprévue avec une paroi en verre," expliqua John avec une légère grimace.

"Dis plutôt que tu es passé au travers."

Voyant la moue de John, Zoé sut qu'elle avait tapé dans le mille.

"Navrée de te demander cela mais tu devrais enlever ton pantalon et te mettre sous la douche pour que je nettoie le sang séché sur ton dos," ajouta Zoé.

Tu t'enfonces, Zoé... torse nu, et maintenant tu lui demandes de tomber le pantalon.

A sa grande surprise, John s'exécuta sans un mot et rentra dans la douche sans que son regard ne croise le sien.

Zoé retira son jogging, son t-shirt lui tombait à mi-cuisses, et suivit John dans la douche. Il avait mis l'eau en route. Elle s'inquiéta du pansement à l'abdomen mais découvrit qu'il était recouvert d'hydrofilm. Elle s'empara donc d'une éponge douce, la mouilla et entreprit de nettoyer chaque plaie avec soin.

John se tenait immobile et silencieux. Elle voyait seulement ses muscles bouger au fur et à mesure qu'elle parcourait son dos, la peau tressaillant quand elle effleurait une plaie plus sensible.

Lui semblait impassible mais sa température corporelle à elle venait de monter en flèche. Elle imaginait déjà ses doigts remplacer l'éponge et caresser langoureusement le reste de son corps. Tu rêves là Zoé, reprends toi !

Elle eut bientôt fini sa tâche. Elle s'apprêtait à dire qu'elle avait terminé quand une marque plus ancienne capta son attention. Elle s'approcha plus près et découvrit bien d'autres cicatrices que celles à vif aujourd'hui.

Soudain, ses mains décidèrent à la place de son cerveau. Elle entendit le plouf de l'éponge par terre et ce furent ses doigts qui allèrent à la rencontre des marques.

John tressaillit lorsqu'il comprit que Zoé utilisait maintenant ses mains pour aller à la découverte de son corps, marqué par les épreuves. Se contrôler jusque-là avait été dur mais gérable ; si elle continuait dans cette voie, son self contrôle n'allait plus suffire.

Zoé savait qu'elle venait de franchir une limite, mais elle ne contrôlait plus rien. Sa main effleura une cicatrice sur son épaule gauche, laissant penser à une plaie par balle.

À sa grande surprise, John murmura, "Irak, un snipper qui a raté sa cible".

Ses doigts, légers comme une plume, se déplacèrent vers le milieu de son dos, des lacérations boursouflées couvraient une petite surface.

"Afghanistan, j'étais un peu trop près des éclats d'une bombe".

Zoé s'arrêta enfin sur deux cicatrices en bas de son dos, l'une remontant le long de la colonne vertébrale, l'autre perpendiculaire, courant d'une hanche à l'autre. Elle fit courir ses doigts avec délicatesse.

"Prisonnier de rebelles talibans, je suis revenu avec une vertèbre lombaire fracturée et le bassin en mauvais état. Plusieurs semaines d'hospitalisation et de rééducation."

Zoé ne savait plus quoi penser. Elle se doutait bien qu'il prenait beaucoup de risques, mais à ce point... Seul un militaire pouvait avoir ce genre de blessures. Il l'avait plus ou moins avoué en parlant de snipper. Et dire qu'elle n'avait vu que le dos.

Il ne l'avait pas arrêtée. Elle devait en conclure qu'il appréciait. Fini les hésitations.

Elle se mit sur la pointe des pieds et lui murmura à l'oreille, "Tourne-toi".

Cette fois-ci, John n'obéit pas immédiatement à la demande de Zoé, se demandant s'il avait bien entendu.

Le voyant immobile, Zoe crut avoir mal compris les signes et commença à s'écarter de lui, une main ferme mais délicate l'arrêta elle n'avait jamais été aussi près de ces yeux bleu acier qui la faisaient rêver.

Le regard de John était empreint d'une douceur qu'elle ne lui avait jamais vue. Il la regardait comme si elle était une des sept merveilles du monde. Elle lui sourit en retour.

La main de John enleva la pince qui retenait ses cheveux et ses doigts vinrent les démêler délicatement. Puis, son visage s'approcha doucement comme s'il voulait encore lui laisser le temps de changer d'avis. Il prit son visage en coupe et leurs lèvres se trouvèrent enfin. Ce fut un baiser très tendre, sans précipitation comme pour se laisser le temps de la découverte.

John se recula, un sourire aux lèvres. Joueur, il changea l'orientation de l'eau et en quelques secondes, ils furent trempés tous les deux.

Puis, il prit la parole d'un air taquin.

"Il est temps de rétablir une certaine égalité."

Joignant le geste à la parole, ses mains saisirent le tee-shirt de Zoé, maintenant trempé et le firent lentement passer par-dessus sa tête.

Il laissa courir son regard sur le corps de la jeune femme. Elle était encore plus belle que dans son imagination. Il la prit dans ses bras, pencha son visage sur le sien, lui souriant avant de s'emparer de ses lèvres. Il ne savait pas ce que le futur leur réservait, mais il avait bien l'intention de profiter de chaque minute de cette soirée.

FIN


Et voilà, avec ma partenaire d'écriture, nous espérons que cette fin vous aura plu.

Nous avons pris un grand plaisir à l'écrire ensemble et nous sommes ravies de l'accueil que cette histoire a reçu !

Yellow & Arches67

Et qui sait, pour celles (et ceux) qui connaissent bien Person of Interest, il arrive parfois qu'un numéro se répéte !