Bonsoir tout le monde !
Et voici le dernier chapitre de ce tome !
Bonne lecture !
Chapitre 11 :
Tout avait commencé dans la salle de bain. Hermione s'était déshabillée et avait mis ses vêtements dans la poubelle. Emily dormait à poings fermés dans la chambre d'amis et la brune avait décidé de se faire couler un bain bien chaud pour se détendre. Alors qu'elle s'allongeait dans la baignoire, la lumière s'éteignit. La porte fut ouverte doucement, et Pansy entra, une unique bougie dans les mains. Son visage était partiellement éclairé et la brune trouvait le tableau magnifique.
- Tu es à couper le souffle, ma chérie, dit-elle avec émotion.
- Je sais, répondit Parkinson d'un ton suffisant qui fit rire la procureure.
La médicomage posa la bougie sur le rebord du lavabo et ôta son chemisier. Sa jupe glissa le long de ses jambes pour finir au sol et la Serpentard repoussa le vêtement du pied.
- Qu'est-il arrivé à ton ventre ? murmura Pansy en retirent son soutien-gorge.
- J'ai tenté une liposuccion et le chirurgien l'a ratée. Mais toi, tu n'en as pas besoin, sourit Hermione alors que sa compagne se débarrassait de sa culotte.
La Gryffondor s'assit dans la baignoire pour laisser de la place à la vert et argent qui alla la rejoindre. Parkinson se lova dans les bras de sa femme, son dos confortablement calé contre la poitrine de cette dernière. Elle soupira d'aise quand la brune déposa des baisers sur sa nuque, ses épaules, et que les doigts habiles caressaient sa peau.
- Tu sais que je suis heureuse avec toi ? susurra l'ancienne préfète.
- Prouve-le moi, chuchota Pansy en bougeant la tête pour embrasser les lèvres de sa femme.
Elles avaient fait l'amour dans le bain, retenant les cris de plaisir qui auraient pu réveiller Emily. Quand l'eau fut devenue froide, elles s'étaient rendues sans bruit dans la chambre pour poursuivre, toujours pas rassasiées. Maintenant dans la chaleur des draps, Hermione embrassait Pansy en ralentissant le rythme de son va et vient. La médicomage exprima sa frustration en grognant ce qui fit sourire la brune. Sa main gauche caressa l'ovale du visage de sa bien-aimée avant de se perdre dans les cheveux noirs.
- Je t'aime... chuchota-t-elle.
- Moi aussi... mais ça ne va pas durer si tu n'éteins pas rapidement ce que tu as allumé... haleta Pansy.
- Impatiente, taquina la procureure en reprenant une allure plus soutenue.
Le mouvement de bassin de la médicomage s'accentua, cherchant à augmenter la pression la main de l'ancien agent secret. Hermione se décala pour pouvoir poursuivre ses mouvements en y associant ses lèvres. Pansy se raidit, sentant la vague monter en elle, prête à l'emporter.
- Continue... gémit-elle, suppliante, ses doigts se crispant sur le drap.
La brune sentit la tension grandissante qui envahissait son amante et décida de l'en libérer. Aussi, elle pinça le petit bouton de chair entre ses lèvres et joua avec. Parkinson eut un spasme, se redressant légèrement, se mordant fortement l'intérieure de la joue, avant de retomber sur les draps. Hermione remonta le long du corps de sa femme, déposant des baisers à divers endroits stratégiques, avant de se blottir contre sa compagne.
- Je vais chercher la chantilly ? demanda-t-elle, amusée.
- Laisse-moi le temps de reprendre mon souffle, sourit Pansy, épuisée.
Le téléphone portable de la brune vibra sur la table de chevet et Hermione décida de l'ignorer.
- C'est peut-être important, suggéra la médicomage.
La procureur souffla et roula sur le côté pour attraper l'appareil.
- Allo ? Salut m'man... Quoi ? Comment tu sais qu'on vient de... Non, laisse tomber, je ne veux pas savoir. Quoi ? Le tarot ? Qu'est-ce que c'est que cette connerie mystique à deux balles... Non, c'est pas ce que je... Ok, que veux-tu ?
Elle s'assit brusquement dans le lit et son visage blêmit.
- Vous êtes en bas ? Tu plaisantes ?
Elle quitta rapidement le lit alors que Pansy croisait les mains sous sa nuque, amusée.
- Putain, c'est pas vrai ! siffla Hermione après avoir entrouvert le rideau. Ok, donnez-nous dix minutes. Je vous ouvrirai. Non, ne vous avisez pas de sonner, ça risquerait de réveiller Emily.
La brune raccrocha le téléphone et le balança à travers la chambre.
- Putain de quartier à la con ! Y'a jamais de place pour se garer et là, ils en trouvent une !
- Hmm, c'est sympa qu'ils nous rendent visite, fit Pansy en sortant des draps pour attraper des vêtements propres.
- Tu vas moins rigoler quand tu sauras pourquoi ils viennent. Apparemment, ma mère a lu dans ses feuilles de cannabis moisies que nous vivrons un long mariage heureux si la cérémonie se déroule samedi en quinze, et ils viennent nous aider à préparer un mariage express. Alors, heureuse ?
- Je viens de faire l'amour pendant deux heures avec la femme de ma vie, et de lui donner autant de plaisir que j'en ai reçu, alors je crois que oui, je suis heureuse, répondit la Serpentard, mutine avant de passer un pantalon gris.
Elle mit rapidement un soutien-gorge puis passa un pull vert tandis qu'Hermione passait un boxer rouge.
- Super ! Tu diras à ma mère que non merci, ça sert à rien de précipiter les choses, et que je ne t'ai pas encore redemandé en mariage. Et... euh... il va falloir que tu me rendes la bague qui est dans ton sac à main que je te refasse une demande un de ces jours.
Une ombre passa dans le regard de la médicomage, lorsqu'elle se revit abandonner la bague dans le porte-gobelet de l'avion, lâchement. Elle s'assit sur le lit, ouvrit le tiroir de sa table de nuit et attrapa un objet.
- Je n'ai pas été à la hauteur de tes attentes, je suis désolée, dit-elle en tendant la main vers sa compagne qui boutonnait à la va-vite une chemise noire, la bague posée dans paume ouverte. J'ai réagi comme une enfant gâtée qui n'obtient pas ce qu'elle veut et qui casse ses affaires. Je t'ai fait du mal Hermione, alors que j'aurais dû t'aider.
La brune prit l'anneau et se mit à genoux devant sa compagne. Elle avait les cheveux en désordre, mardi était boutonné avec mercredi, les pans de sa chemise sortant de son jean ouvert.
- J'ai pas été à la hauteur moi non plus. J'aurais dû te protéger. Jamais tu... Enfin, veux-tu m'épouser ? Pas dans deux semaines mais... un jour ?
Pansy regardait son amante, sentait son amour, et là, dans l'instant, elle savait que plus rien ne saurait se mettre entre elles. Elle se mit à sa hauteur pour capturer ses lèvres.
- Je suis d'ores et déjà ta femme, répondit-elle dans le baiser.
Hermione passa la bague à l'annulaire de sa compagne et l'embrassa en retour.
- Et maintenant, envoyons paitre mes parents !
- Je ne sais pas… Après tout, ta mère nous apporte plutôt une bonne nouvelle, non ? se moqua la vert et argent en se relevant. En plus, je constate que toi, tu ne t'es pas engagée sur une date… dit-elle en quittant la pièce, l'air de rien.
- Et merde... souffla la brune.
Hermione avait passé la pire après -midi de sa vie. Ses parents avaient été, comme à leur habitude, infernaux. A les écouter, Pansy et elle devraient se marier dans un champ de pavot, toutes vêtues de chanvre, et mangeant des pains de soja.
- Eurk... refit la brune à ce souvenir.
Elles avaient néanmoins réussi à les mettre dehors. Puis, elles avaient dîné, donner son bain à Emily et, pendant que la médicomage couchait la petite, la procureure était sortie acheter du vin.
- Deux bouteilles, ça devrait être assez pour nous remettre, souffla-t-elle en poussant la porte de son appartement.
Elle tomba nez à nez avec une Pansy qui bouillait de colère.
- Un problème ? demanda Hermione en fronçant les sourcils.
- Oui, dans le salon ! M !
La Serpentard lui arracha les bouteilles des mains et fila dans la cuisine. Trente secondes plus tard, le bruit d'un bouchon se fit entendre.
- Merde, j'aurai dû en acheter trois...
Hermione pénétra dans le salon et y trouva Bibine, confortablement installée dans le canapé, observant la décoration. A la vue de l'agent secret, elle se leva et eut un sourire affable.
- Bonsoir 007. Il parait que vous vous mariez.
- Je vois pas ce que ça peut vous foutre.
- Vous avez déjà choisi une date ?
- Encore une fois, je vois pas ce que ça peut vous foutre.
- A la bonne heure. Vous partez avec moi pour Shanghai. Le temps de faire votre valise, nous allons au nouveau QG récupérer le nécessaire pour la mission auprès de Q et nous transplanerons de là-bas pour notre antenne chinoise.
- Écoutez, je vais essayer de parler lentement pour que ma voix trouve votre sonotone. NON. Je vous ai dit que je ne travaillerai plus pour vous et ma décision est irrévocable.
Pansy revint, un verre de vin à la main, et elle fusilla du regard la responsable du MI-6.
- Vous avez reçu vos indemnités pour la dernière mission? Deux millions de gallions, c'est pas mal. Mais vous pouvez gagner plus... fit M.
- Deux millions de gallions ? s'étouffa Pansy. Je devrais regarder les comptes plus souvent, ajouta-t-elle ironique. Mais, vous savez, tout le monde n'a pas les doigts griffus des vieilles sorcières.
- Désolée mais je ne cours pas après l'argent. D'ailleurs je pourrais vivre nue avec Pansy que ça ne me dérangerait pas le moins du monde, ajouta Hermione avec un air dévergondé.
- Quantum est désorganisé. Malefoy était haut placé dans la hiérarchie du cartel, et sa mort a provoqué pas mal de remous. C'est le moment d'agir. Nous avons besoin de vous, agent 007.
- Pitié, me faites pas le coup du dévouement ! fit la brune en roulant des yeux.
- Quantum est le cartel qui a tué le père d'Emily. C'est une organisation qui vend des armes, de la drogue, prostitue des femmes et met en esclavage des enfants. C'est le pire fléau que le monde connait. Nous devons les éliminer.
- Gwendoline est un bon agent, dit Pansy d'une voix doucereuse.
- J'ai besoin d'un élément qui a plus d'expérience. Et ne dites pas Dunkan. Il n'est plus assez en forme, interrompit Rolanda.
- Jiao travaille toujours pour le service ? demanda Hermione. Elle a l'expérience, elle parle tous les dialectes chinois et 10 autres langues asiatiques.
- Elle est déjà infiltrée dans l'organisation et a besoin de renfort.
- La mission dure combien de temps ? s'enquit sérieusement Parkinson avant de boire une gorgée de vin.
Hermione la regarda, interloquée.
- Quatre jours, tout au plus.
- Que veux-tu faire Hermione ? J'accepterai ta décision. Je ne veux pas être une gêne pour toi, plus jamais, fit la médicomage, refoulant les sentiments de peur et d'angoisse qui l'étreignaient.
- M, vous nous excusez une minute ? fit la brune en prenant la main de sa compagne pour l'emmener dans la chambre.
Elle ferma la porte derrière elle et emmena Pansy s'asseoir sur le lit.
- Tu ne seras jamais une gêne pour moi. Je... je n'ai pas franchement envie d'y aller. Comme je te le disais avant-hier soir, je veux vraiment travailler avec toi, dans ta clinique.
- Je sais, et je te crois. Mais ... ces types-là sont vraiment abjects, dangereux, on est bien placées pour le savoir toutes les deux. Alors… soupira, profondément la Serpentard.
- Si je peux les mettre hors d'état de nuire...
Pansy était blême de peur. Mais elle s'était promise de soutenir sa femme dans ses décisions. Elle l'avait rejetée une fois et cette erreur lui avait servi de leçon. Elle étouffa ses cris d'angoisse et de colère au fond de son cœur.
- Vas-y. Pour Emily. Et s'il te plait, reviens.
- Je te le promets, ma chérie.
- Je sais que tu en es capable, murmura la vert et argent en prenant la procureur dans ses bras pour la serrer contre son cœur, l'empêchant de voir les larmes qui brouillaient sa vue.
- Je... je reviendrai, promis... murmura Hermione d'une voix enrouée.
Elles restèrent un moment, blotties l'une contre l'autre, et Pansy finit par rompre l'étreinte.
- Je vais préparer ta valise. Va donc tenir compagnie à M. Je te mets combien de boxers ?
- Pour une semaine, ça devrait aller.
Elle regagna le salon et découvrit Bibine qui se servait un verre de vin.
- Faites comme chez vous, ironisa Hermione.
- Votre réponse, 007 ?
- C'est d'accord. Donnez-moi trente minutes et on file.
Rolanda eut un sourire radieux avant de tremper ses lèvres dans le verre de vin.
- Au fait, quel est votre numéro d'agent ? demanda Hermione.
- 001.
- Quand même, siffla la brune, impressionnée. Et votre surnom ?
- Mon surnom ? répéta Bibine, malicieuse.
- Le mien est 0069. Cette boule de merde de Jack était l'intuable. Gwendoline, c'est la Geek. Dunkan, la Mort. Et vous ?
- Celui de Jiao ?
- La Geisha. Le votre, M ?
- L'Exécutrice.
Hermione siffla, impressionnée.
- Est-ce que vous êtes toujours à la hauteur de votre surnom ?
- Vous découvrirez par vous-même, 007. Bon sang, j'ai hâte de retourner sur le terrain ! Ca ne m'est pas arrivée depuis... par Merlin, déjà 10 ans !
Hermione soupira, ses épaules s'affaissant.
- Essayez de ne pas nous faire tuer, c'est tout ce que je demande.
- Rassurez-vous, 007. Je n'en ai pas l'air, mais je tiens encore une forme olympique.
La brune observa cette petite bonne femme d'un mètre soixante, au visage ridé et aux cheveux grisonnant.
- Finalement, j'aurais peut-être dû dire non.
L'aurore baignait l'horizon de sa douce lumière et Hermione se dit qu'elle aurait aimé partager cette magnifique vue avec Pansy. Elle se trouvait au dernier étage d'un gratte-ciel qui surplombait la ville de Shanghai. Elle n'arrivait pas à décrocher son regard des néons qui découpaient de leurs couleurs criardes l'obscurité de la nuit.
La brune faisait tourner dans sa main le paquet de cigarettes qu'elle avait prit à Pansy. Elle avait l'impression qu'en tenant cet objet, elle conservait un lien avec sa future femme. C'était idiot, elle le savait, mais cette sensation était rassurante.
- 007, Gwendoline est là, fit M en passant la tête dans l'encadrement de la porte. Elle nous briefe et ensuite, nous irons dormir.
La procureure acquiesça et quitta sa chambre pour gagner le salon de la suite qu'elle occupait avec Bibine. Gwendoline était assise dans un fauteuil, un pc portable sur ses genoux. La jeune femme avait les traits tirés, et Hermione ne sut dire si c'était la fatigue ou l'anxiété qui consumait sa collègue.
- Salut 0069, fit la blonde. Bon, le chef de Quantum est en ville pour une importante transaction d'armes. Une espèce de vente aux enchères où seront présents les plus grands cartels criminels de la planète. Jiao n'a pas encore localisé l'endroit mais elle essaie d'avoir l'info rapidement vu que l'évènement se passerait après-demain soir.
- Vous avez réussi à avoir une photo du patron de Quantum ? demanda Hermione en s'asseyant.
Elle tira une cigarette du paquet de Pansy, la regarda longuement avant de l'allumer.
- Non. Mais on a son surnom, ce qui est un début. Il se fait appeler La Pieuvre.
- Parce que ses tentacules couvrent le monde, ok, c'est un mégalomane, murmura la brune pour elle-même.
- En tout cas, ça s'agite dans le milieu. Jiao demande à ce qu'on l'exfiltre rapidement. Apparemment, sa couverture s'effiloche.
- 007 ? fit Bibine.
- Je m'en occupe demain, répondit Hermione. Elle est où ?
- Elle travaille dans un bar à champagne luxueux en centre-ville qui appartient à un certain Lee Xiang, fit Gwendoline. C'est l'équivalent de Malefoy pour l'Asie. Il commence à l'observer avec insistance et vérifie chaque client avec qui elle discute. A-t-il des doutes ou est-il mécontent de son travail, va savoir.
- C'est peut-être rien mais nous ne pouvons perdre un agent, affirma M.
- Ouais, vous avez déjà eu pas mal de morts dans l'explosion de vos locaux, fit Hermione, songeuse.
Elle se leva et s'étira longuement.
- Je vais faire un somme. Réveillez-moi dans 4 heures.
Elle regagna sa chambre et se dévêtit avant de se mettre au lit. Elle attrapa son téléphone portable et le regarda longuement. Il était 7 heures du matin ici, donc 23 heures à Londres. Elle décida de tenter sa chance et appela sa compagne. Celle-ci décrocha à la deuxième sonnerie.
- Hey ! murmura Hermione. Ca va ?
- Je suis heureuse de t'entendre. Comment ça se passe ?
- Pour le moment, bien. Je suis au lit et je voulais entendre ta voix avant de m'endormir. Devine ce que je porte ? susurra la brune.
Un éclat de rire lui répondit et la procureure se sentit plus légère.
- Rien, comme à ton habitude. Tu sais quand tu rentres ?
- Et bien, avec un peu de chance, dans trois jours.
- J'ai hâte.
Hermione entendit le bruit caractéristique des draps froissés et sourit.
- Et toi, tu portes ta nuisette noire en soie ? chuchota-t-elle.
- Effectivement.
- Hmm... et rien en dessous, je suppose.
Elle sentit une chaleur agréable naître au creux de ses reins et elle lâcha un petit soupir.
- Hermione ?
- Oui ma douce ?
- On ne va pas faire du sexe par téléphone.
- S'il te plaît... supplia l'agent secret.
- Non. On attendra ton retour pour... se donner du plaisir. En attendant, sache que quand tu rentreras, je ne porterai pas de sous-vêtements...
- Allumeuse, gémit Hermione.
- Oh oui, rien que pour te donner la motivation de revenir saine et sauve, sourit Pansy.
On frappa à la porte de la chambre et Hermione rabattit le drap sur elle.
- Attends deux secondes, dit-elle pour la médicomage. Qui est-ce ?
- C'est M.
- Ma chérie, je te rappelle, murmura-t-elle avant de raccrocher. Entrez !
BIbine se faufila dans la pièce et alla s'installer sur une chaise.
- Je devais vous dire... cette mission est d'une importance capitale.
- Je sais.
- Pas pour ce que vous croyez. Le MI-6 sorcier risque d'être démantelé. Le gouvernement de notre pays revoit l'utilité de notre service. L'attaque contre nous et la mort des 6 agents a été le prétexte à un audit. Dans dix jours, je suis convoquée au Ministère de la Justice.
- Quels sont les risques ?
- Une rétrogradation ou une mise à la retraite d'office avec la dissolution du MI-6.
- C'est une connerie. Nos équivalents moldus ne peuvent lutter contre la pègre sorcière.
- Je sais bien, et c'est un des arguments que j'avancerai. Mais si nous réussissons à mettre hors d'état de nuire le cartel Quantum, ce sera un argument de poids pour plaider la survie du service.
- Je comprends. Mais pas besoin de me faire la leçon. J'ai promis de vous aider et je le ferai.
- Je sais. Désolée de vous avoir tirer de votre retraite, 007. Cependant, la situation l'exigeait, soupira M. En cas de succès, je vous laisserai profiter de votre vie bien rangée.
- Je saurai vous le rappeler.
M sourit et quitta la pièce en éteignant la lumière. Hermione recomposa le numéro de Parkinson et s'allongea confortablement.
- C'était M ou Gwendoline ? lâcha la médicomage.
- M... Mais la beauté de mon corps nu l'a impressionnée. Elle ne s'est pas sentie à la hauteur et elle a battu en retraite. Surement pour se jeter sur Gwendoline. Plus à sa portée, si tu veux mon avis, plaisanta la brune. Où en étions-nous, chérie ?
- Je refusais de faire du sexe par téléphone avec toi, mon ange.
- Hmm, ma main s'ennuie de toi, tu sais ?
- Seulement ta main ?
Hermione éclata de rire.
- Tu me manques mon amour, dit-elle doucement.
- Toi aussi. Rentre vite.
Hermione souffla un baiser dans le téléphone et raccrocha. Elle cala confortablement sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux. Oui, elle allait vite rentrer. Et Quantum n'allait pas l'en empêcher.
A la semaine prochain pour le premier chapitre du dernier tome !
Gros bisous et à jeudi,
Sygui et Link9