La fille du colocataire.
Chapitre 26, l'enterrement du colocataire.
GROS GROS PROBLEME DE WIFI
Donc, je suis de retour chez moi (pas si bronzée que ça mais bouffée par les moustiques) et je voulais vous rapeller que :
1. Je n'arrête pas le fics.
2. Le titre de la prochaine fiction (que je commence dans deux minures à poster) sera : "La belle fille de l'espionne" (merci Nooo)
3. Ce sera un Mycroft/Elizabeth.
Alors, je voulais réellement vous remercier, je n'aurais jamais penser dépassé le stade des 50 reviews alors passé les cent... Je voulais aussi vous remercier de vos reviews qui ont toujours été constructive. Je sais que ça peut paraître très niais (or je ne suis pas du tout fan de ce genre d'effusion sentimentale) mais je ne pourrais jamais assez vous remerciez d'apprécier à ce point ce que j'écris. Elizabeth est réellement une partie de moi, celle plus cynique et plus culottée de moi mais quand même. Donc, nous (quitte à passer pour une schyzo) vous remercions.
Réponses aux reviews :
Nooo Aime :
Justement ! Il sera là (je sais, je modifie un peu l'histoire original mais je ne pouvais pas voir les épisodes et faute de mieux, j'ai compté sur ma mémoire). Donc oui, il sera là.
Ifasidrel 57 :
J'esprère que tu passes de bonnes vacances !
aliena wyvern :
Faut pas !
IAmAfence :
Moi aussi.
Arya :
Bah oui...Pourquoi ?
Disclaimer : Je ne possède que Elizabeth Watson, les personnes de son école et Rebecca le reste appartient aux talentueux Steve Moffat et Mark Gatiss et à Sir Arthur Conan Doyle.
Les jours passent et mon père laisse place à un homme triste et détruit. Je me transforme petit à petit en adulte. Et je n'aime pas ça. Je veux qu'il se ressaisisse.
Je ne suis pas retournée à l'école mais ils savent pourquoi et c'est tant mieux d'une certaine manière.
J'aide Miss Hudson à faire les repas, je fais le ménage et la vaisselle, je vérifie que mon père mange correctement.
Je vais tous les jours avec mon père chez sa psy et je lis des magazines périmés pendant sa séance. Chaque jour, sa psy me dit que je devrais venir la voir. Chaque jour, je lui réponds que ça ira, merci. Elle hoche simplement la tête avec l'air de celle ce qu'il va se passer et je serre les poings dans les poches de mon manteau pour ne pas réagir.
Au bout d'une semaine, l'enterrement vient.
Je vais dans la chambre de mon père dès six heures du matin, avec mon chat, et en sachant pertinemment qu'il ne dort pas.
Je frappe et ouvre doucement la porte.
- Papa, tu viens ?
Il se lève doucement et vient se poster face à moi. J'embrasse sa joue, il essaye de sourire et va s'habiller.
Je serre les dents et prépare ses toasts silencieusement avant d'aller dans ma chambre, je prends mon unique robe bleue foncée et la met simplement.
Je lâche ensuite mes cheveux et reste dans ma chambre.
Ensuite j'attends en fixant le sol.
Je ne ressens pas encore l'absence de Sherlock mais j'ai un pincement au cœur à chaque fois que j'ai la mauvaise idée de penser à lui.
Je ferme les yeux en prenant une grande inspiration et essuie doucement mes yeux, je ne veux pas encore pleurer.
Je dois m'occuper de mon père.
- Elizabeth, dit justement sa voix rauque.
Je me lève, lisse ma robe en inspirant et le rejoins.
- Elle te va bien.
Une phrase et mon prénom dans la même heure, il est d'excellente humeur.
- Merci, Papa.
J'abuse de « Papa » en ce moment.
J'imagine que j'en ai besoin.
- On y va.
J'hoche la tête et mets ma veste avant de le suivre.
Je n'ai pas dis à mon père que j'étais allé dans la chambre de Sherlock, il y a quelques jours. Que j'ai fouillé dans sa garde robe et que j'ai trouvé un tee shirt qu'il devait mettre comme pyjama. Je l'ai mis dans ma propre garde robe.
Nous arrivons là où doit avoir lieu l'enterrement et entrons.
Mon père se raidit près de moi et je suis son regard.
A l'avant dernier rang, Mycoft.
Il se tourne vers nous et baisse légèrement la tête pour nous saluer. Je ne dis rien, je n'en ai pas l'envie et suis mon père qui va s'assoir au premier rang.
Miss Hudson vient quelques minutes plus tard et s'assois près de moi en pleurant. Lestrade arrive et son visage me semble dévoré par la culpabilité mais ce n'est rien à côté d'Anderson qui bégaye des excuses à qui veut l'entendre et qui murmure que Sherlock n'est pas mort.
Molly arrive, les yeux rouges mais pas plus que moi.
Je pensais que son visage serait ravagé par les larmes.
Mais non.
D'autres personnes d'importance mineure entre et je reporte mon attention sur le cercueil en face de moi.
Cercueil fermé.
Je ne suis pas partisante de la théorie du complot mais pourquoi aurait-on fermé son cercueil ? Pourquoi Molly n'a pas l'air plus triste que ça ? Pourquoi Mycroft est-il venu ? Si Sherlock est mort, sa douleur doit être immense, le genre de douleur qu'on n'aime pas montrer en public. Et Mycroft n'aime pas à la base se montrer en public.
Quelqu'un fait un discours.
Je n'écoute rien.
J'ai lu les touts les résumés d'enquête que j'ai pu trouver, y compris dans les magazines peu sûr ou sûr.
Moriarty existait, j'en suis certaine.
Sherlock ne se fait battre par personne, sauf moi.
Sherlock a toujours le dernier mot.
Mes pensées m'envahissent et je manque de prendre mon visage dans mes mains pour réfléchir plus tranquillement mais je ne veux pas attirer l'attention.
Irène Adler a réussi à faire croire à tout le monde qu'elle était morte, pourquoi pas Sherlock ?
Mais surtout, pourquoi ?
Sherlock voulait détruire Moriarty, or si j'ai bien compris, Moriarty avait plusieurs sous fifres pour s'occuper de ses contrats.
Pour démanteler son réseau ?
Non, il aurait pu demander à mon père de l'aider.
Pourquoi devait-il mourir ?
Cette question se tourne et se retourne dans ma tête encore et encore mais aucune réponse ne me vient.
Tant pis.
Au grand maux les grands moyens.
Je me lève, et sens les regards de tout le monde sur moi.
De mon père qui pense que je vais partir sous l'émotion.
De celui que je viens de couper dans son discours qui envisage certainement de me tuer.
De Lestrade qui ne comprend pas ce que je fais.
De Miss Hudson qui me chuchote de me rassoir.
De Molly Hooper qui admire sûrement mon cran.
Mais je garde mon regard plongé dans celui de Mycroft.
Il est impassible, il n'a pas l'air de souffrir mais au mieux d'être amusé par toute cette mascarade. Il n'a pas l'air de souffrir de la mort de son petit frère. De celui qu'il protège et celui dont il supporte touts les manquements de respect presque sans ciller.
Non, si Sherlock était mort Mycroft ne sortirait plus de chez lui.
Les gens ne connaissent pas Mycroft. Ils pensent que c'est un homme froid qui ne possède qu'un soupçon d'amour pour son frère.
L'Homme de glace.
Mais Mycroft n'est pas fait de glace.
C'est une forteresse, et seul Sherlock avait réussi à y entrer.
Mes pensées, pourtant si niaise, ne me dérange pas.
Pas cette fois.
Je dégage mon poignet de l'emprise de Lestrade qui tente de m'assoir et traverse l'allée pour rejoindre Mycroft. Je prends sa main et le tire en dehors du bâtiment.
Fermement.
Nous sortons et je me tourne vers lui, folle de rage.
- Elizabeth, qu'est –ce que …
- Il n'est pas mort.
Il hausse un sourcil, désarçonné un court moment.
- Tu vas croire aussi aux fariboles d'Anderson ?
- Non, il n'est pas mort, c'est claire comme de l'eau de roche.
- Je crains que si, mon petit frère est mort.
Il a dit ça sur un ton égal.
Sur le même ton que je dirais « Je pèse 57 kilos. ». D'un autre côté, si Mycroft pesait 57 kilos, Sherlock ne l'emmerderait plus sur son régime.
Ne pas penser à Sherlock.
C'est le ton qui montre qu'on n'en a rien à faire de la discussion.
- Alors pourquoi ne pleurez-vous pas ?
- Pourquoi pleurais-je ?
- Parce que votre petit frère est mort.
Je retiens une insulte.
Nous sommes dans une discussion entre deux personnes civilisées.
- Sherlock n'est pas mort. Je le sais.
Je vois qu'énormément de personnes sortent du bâtiment.
Il ne doit rester que mon père et Miss Hudson pour la mise en terre.
Mais Mycroft ne s'en va pas.
Mycroft, écoutez moi, je suis sûr à cent pour cent que Sherlock est vivant.
- Sherlock Holmes est mort, j'ai donné assez d'informations à Moriarty pour pouvoir le détruire, dit-il avec culpabilité et amertume.
Il faut croire que pratiquement tout le monde se sent coupable de la mort de Sherlock.
- Mais il n'est pas mort pour autant, je fais remarquer.
Il baisse les yeux vers moi, presque triste devant ma détermination.
« Arrête d'avoir espoir mon petiot. » est ce que je lis dans ses yeux.
Mon petiot.
Mycroft ne m'appellerait jamais comme ça mais je vois bien le dire.
- Il est mort, dit-il sur un ton qui n'appelle aucune discussion possible.
Son ton me fait paniquer.
Aurais-je eu un simple espoir stupide ? Aurais-je simplement mis Sherlock sur un piédestal ? Ce n'est pourtant pas mon genre.
Mais je ne veux pas qu'il meurt.
J'ai l'impression que deux morts en six mois c'est trop pour moi.
Je baisse les yeux et fixe les chaussures parfaitement cirées de Mycroft en luttant contre les larmes.
J'ai l'impression de tout le temps pleurer.
A chaque fois que je suis heureuse, un truc bousille tout.
Je ne pense pas que certains dictons peuvent résumer la Vie. Qu'une simple phrase peut exprimer en quelques mots une infinité d'événement qui forme une personne.
Non, je n'y crois pas.
Pourtant la manière de faire de la déesse grecque Némésis semble être appliquée chez moi.
L'équilibre divin.
Une bonne dose de bonheur pour une dose de malheur tout aussi proportionnel.
Ca se tient.
Je lève les yeux vers Mycroft en prenant une grande inspiration.
Je ne pense pas que Sherlock soit mort, je ne veux pas y croire. Il semblait si fort, si sûr de lui, toujours aux aguets. Il s'est fait battre par Adler, certes mais en aucun cas il m'a semblé être en danger de mort. Et même si il l'était, mon père le protégeait de près, Lestrade le surveillait souvent et Mycroft restait toujours sur ses gardes.
Comment un homme si surveillé peut-il mourir ?
Je dois faire mon deuil et arrêter les questions tout aussi stupides qu'entêtante et inutile. Je vais me ruiner la santé si je me pose ces questions sans réponse.
Peut-être que je ne veux pas savoir la réponse.
Si, je veux toujours savoir.
Je serre les dents et siffle entre celles-ci.
- Mycroft si vous me mentez, sachez que je ne vous le pardonnerai jamais.
Le regard de Mycroft est insondable mais je vois un soupçon de peur dans celui-ci.
Réponses aux questions :
quelle serait la réaction de mycroft si Elizabeth lui demandait vraiment l'âge de la majorité sexuelle au royaume uni en lui expliquant pourquoi ?
EW : Arrêt cardiaque.
SH : Je pencherais pour rupture d'anévrisme.
serait tu capable d'écrire un double lemon SH/Miss Hudson et EW/MH en incluant respectivement une pomme et un parapluie ? Si tu le fait je VEUX le lire XD
AP : Je me prépare déjà psychologiquement à écrire un OS lemon sur Mycroft et Elizabeth, je suis pas encore prête à écrire un truc pareil xD : "Mmh..Miss Hudson..Vous êtes si..Douce"-gémit Sherlock en mordillant son cou.
Et Jim, il en a pense quoi d'Elizabeth ?
AP : Euh...
JM : Poserait-elle une question pour savoir comment JE pense ?
AP :...
Avant première de "La belle-fille de l'espionne" :
« Je viens te voir après demain pour mes dix livres. –EW »
« Rends-moi mon tee-shirt. –SH »
« Non, je le garde, de toute façon il a mon odeur maintenant. –EW »
« Tu m'énerves déjà. –SH »
« Tu m'as manquée Sherlock. –EW »
Voilà donc le dernier chapitre..Je répondrais au reviews NON-ANONYME !
