Hello !

Comme promis, le dernier chapitre de cette histoire arrive un peu en avance. J'espère qu'il parviendra à réconcilier certains lecteurs avec Drago^^

Un grand merci à ma bêta, Aizhi, qui a été au bout de la correction de cette histoire, malgré les difficultés du sujet abordé. Elle a supporté mes petites coquetteries orthographiques et est passée derrière moi pour vérifier si j'avais bien fait mes devoirs. Ça, c'est pas une bêta en carton !

Et un grand merci aux reviewers qui, par leurs coups au cœur ou leurs coups de gueule, m'ont fait partager leurs émotions. C'est important de savoir que cette histoire ne vous a pas laissé indifférents !

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Les non-logés qui laisseront une review sur ce chapitre trouveront une réponse sur mon LiveJournal.

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ATTENTION : CE CHAPITRE CONTIENT UN LEMON.

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Chapitre 6 : Harry a 48 ans

Harry a 48 ans. Il est mon amour. Je suis son tuteur.

Cela signifie que je le représente et que je le protège dans tous les actes de la vie civile. J'ai envers lui les mêmes droits et les mêmes devoirs que ceux de parents vis-à-vis de leur enfant. Je gère son patrimoine, et je prends toutes les décisions importantes qui le concernent.

Mais pour moi, cela va bien au-delà de ça. Harry est mon compagnon. L'amour de ma vie. Nous vivons ensemble et je veille sur lui chaque jour. Je lui procure tout le confort matériel dont il a besoin. Je m'assure de son suivi médical. Depuis qu'il est diabétique, je veille à ce qu'il ne mange pas de cochonneries. Je lui prépare son repas du midi, qu'il peut faire réchauffer chez Vakara. Et j'espère qu'il le fait vraiment et qu'il ne va pas s'empiffrer au kebab du coin, avec son argent de poche. En plus de ses repas, je gère son linge et son hygiène corporelle. Harry adore prendre son bain, surtout avec moi. Mais si je ne suis pas derrière lui pour lui dire de se brosser les dents, il ne le fait pas.

C'est une responsabilité de chaque instant. Pour autant, je n'échangerai ma place pour rien au monde, car aujourd'hui, lorsque je suis rentré du travail, j'ai trouvé une boite en carton sur notre table de salon, entourée d'un nœud bleu. Et je sais très bien ce qu'elle renferme : un dragon en verre. Un truc du plus mauvais goût, mais superbement réalisé. Fait main.

Et c'est pour ça que j'ai tellement envie de faire l'amour ce soir. C'est pour ça que j'ai plaqué Harry sur notre lit, que nous nous sommes déshabillés, caressés à en frémir de désir et que, maintenant, je suis en train de l'embrasser langoureusement.

Je sais qu'il a fermé les yeux. Il le fait toujours. Moi aussi. J'adore sentir sa langue contre la mienne. Ses lèvres rebondies sont un plaisir à bécoter.

Nos jambes sont emmêlées et nos peaux nues se frottent l'une contre l'autre. Ses mains calleuses passent dans mon dos, me faisant trembler d'envie.

Harry est un homme vigoureux. Un homme beau à se damner.

Je le fais rouler sur le dos et m'installe entre ses cuisses. J'embrasse sa gorge. Nos doigts s'entrelacent.

« Je t'aime, je souffle à son oreille en caressant sa verge tendue. »

« Hummmm, répond-il. »

Je frotte mon visage dans les poils de son torse. J'en respire l'odeur mâle, jusqu'à son nombril. Je n'ai pas atteint son sexe que ses mains poussent déjà ma tête contre celui-ci. Je voudrais le faire languir, que je ne pourrais pas. Aussi, je glisse son gland entre mes lèvres.

Il s'agrippe à mes cheveux, à m'en faire mal. J'ai envie de lui, à en avoir mal.

Ma bouche prodigue à son sexe les plus délicieuses attentions. Je le prends jusque dans ma gorge.

« HAN ! crie-t-il. »

Et c'est un vrai bonheur.

Je fais aller et venir mes lèvres sur sa chair. Je creuse les joues, j'aspire, je caresse et je lèche. Et je recommence, encore et encore. Jusqu'au point de non retour.

Harry donne des coups de reins, cramponné à ma tête. Il ahane de plus en plus fort et finit par jouir. Sa semence coule au fond de ma gorge et je déglutis rapidement.

Repu, il relâche mes cheveux et s'affaisse un peu plus sur le lit. J'embrasse son ventre et m'étends à ses côtés. Je lui mords gentiment l'épaule. Il rit.

« A ton tour de t'occuper de moi, je lui murmure comme un secret. »

Il me fait un sourire incroyable et dans ses yeux les étoiles scintillent de bonheur. J'ai dit les mots magiques et Harry sait qu'il va me prendre ce soir.

Brusquement, il se place au dessus de moi, en appui tendu sur ses bras. Et je me sens tout petit, tout chose, sous ce corps massif.

« Tu veux que je te suce ? demande-t-il. »

« S'il te plait… »

« Tu veux toujours que je le fasse. »

« C'est normal. C'est bon. Tu aimes ça toi aussi, je réponds en caressant sa joue. »

Sans plus protester, il se penche sur mon torse et l'embrasse. Ses mains me pétrissent plus qu'elles ne me caressent, mais j'adore ça. Ce qu'il préfère, c'est serrer mes fesses dans ses paumes. Quand il en est là, il cherche des yeux le tube de lubrifiant. Je le lui donne.

« Merci, Drago. Je t'aime. »

Souvent, les mots d'amour d'Harry sont utilitaristes. Et souvent, ils sont désespérés. Mais, après tout, c'est du besoin que naît le désespoir. Et Harry a besoin de moi. Chaque jour.

Je l'observe se concentrer alors qu'il met du lubrifiant sur ses doigts. Puis il m'écarte les jambes, un peu rudement.

« Doucement, bébé. »

Il me fait un petit sourire contrit.

« Pardon. Je t'aime, dit-il pour s'excuser. »

Mais il ne me regarde déjà plus. Ce qui se passe au niveau de mon cul l'intéresse bien plus que mes regards transis d'amour. Alors je pense à cet affreux dragon, qui m'attend sur la table du salon. Et, quand Harry introduit deux doigts en moi, je me mords les lèvres pour ne pas gémir.

« Harry… Suce-moi… »

Immédiatement, sa bouche se pose sur mon sexe. Je me tends, à fleur de peau.

« Oh oui…. Comme ça, bébé. »

Mes encouragements font toujours plaisir à Harry, et il y met ensuite beaucoup plus de bonne volonté. Il me prend plus fermement dans sa bouche et me suce…divinement bien. Ses doigts me fouillent. Et bordel, il est si doué !

On dit souvent que les simples d'esprit sont habiles de leurs mains. Moi, ce que je sais, c'est qu'Harry est très habile de ses mains. Oh oui…très habile…

« Ah ! Han ! Refais ça ! »

Il commence à s'agiter, signe qu'il aimerait passer à autre chose. Je sais que mes cris l'excitent énormément, et il finit par trépigner d'impatience. Mais il continue. Harry ne me prendra pas tant que je ne lui en aurais pas donné l'autorisation. Et il sait que pour l'avoir, il doit continuer à me faire du bien, avec sa bouche et ses mains.

« Ton trou est bien maintenant, hein Drago ? »

« Encore un peu….Pour me faire plaisir…. Juste avec tes doigts. Prends ton sexe dans ton autre main. Je veux te regarder faire. »

Il se redresse et, tout en continuant de me préparer, il se masturbe sous mes yeux.

« Hummmm…Oui….Tu es magnifique. »

J'adore son sexe. Je le trouve beau. Et d'autant plus gros que je sais qu'il va me pénétrer. Je n'en perds pas une miette : sa poigne forte autour de son membre, gorgé d'envie. Ses va-et-vient, hypnotiques. Son gland rosé qui se découvre par intermittence.

Je le veux. J'ai tellement envie de lui. Tellement…

« Hummmm…Han… . Tu m'excites tellement, bébé ! Viens ! Viens vite, je le presse. »

Il ne se fait pas prier plus. Il me retourne sur le ventre et je plie les genoux. C'est la position qu'il préfère. Et il m'envahit. D'un coup. J'en ai le souffle coupé, comme à chaque fois. Mais Harry n'en a que faire. Il commence déjà à bouger.

« Att-attends… ATTENDS ! je le gronde. »

Il s'arrête un instant, les doigts crispés sur mes hanches. Je me retourne pour le voir. Il est en colère, mâchoires serrées et sourcils froncés. Je tends le bras pour caresser sa joue.

« Laisse-moi juste un instant… »

Il hoche la tête mais je vois bien que ça l'embête. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Il est adorable, même quand il fait sa mauvaise tête. Je n'imagine nul autre homme de son âge, avec une tête pareille.

Cette pensée me ferait presque rire. Je me détends. Je respire calmement et laisse mon corps s'habituer à l'imposante présence d'Harry. Enfin, je me cambre et j'écarte un peu plus les jambes.

« Vas-y, bébé. Fais-nous du bien, je soupire. »

Et il recommence à faire bouger ses hanches, s'imprimant dans ma chair, à m'en faire perdre mon identité. Je n'existe plus quand il fait ça. Ses assauts répétés me réduisent à l'état de simple corps, réceptacle de son plaisir. Je me sens malmené, chosifié, car Harry m'oublie dans ces instants. Harry fait l'amour en égoïste. Est-ce à dire qu'Harry m'aime égoïstement ?

« Ah ! Ah ! je crie à chacune de ses venues. »

Plus les années passent, plus les mystères de son esprit m'intriguent. Parfois, je rêve qu'il est normal.

Cela ne m'arrivait jamais avant. Parce qu'avant, nous étions deux à aimer égoïstement.

Mais depuis quelques années, je réalise…. Et je me demande… si Harry n'avait pas été handicapé et que nous nous étions quand même rencontrés : Aurait-il été homosexuel ? Serait-il tombé amoureux de moi ? Et moi ? Est-ce que je serais tombé amoureux de lui si Harry n'avait pas été Harry ?

« Hummm…..Hhhah ! »

Sa paume glisse le long de mon flan. Ce geste est si doux qu'il me donne envie de pleurer. Mes bras tremblent, prêts à céder sous le poids de l'émotion. Je voudrais voir ses yeux. Voir si j'y lis le même amour que le mien. J'attrape sa main lorsqu'elle arrive sur mon torse et je tente de me retourner. Mais Harry ne suit pas le mouvement. Son regard est rivé sur mon corps.

« On change de position. Je veux te voir. »

« Non…, répond-il de façon lointaine, sans me prêter attention. »

« Harry…. Pour me faire plaisir, bébé…. Tu ne veux pas me faire plaisir ? »

Il relève brusquement la tête et ses yeux me foudroient sur place, ivres de rage.

« NON ! claque sa voix. »

Ses mains reviennent prendre mes hanches, comme dans un étau, douloureusement. Et ses coups de reins se font brutaux. Il me besogne rageusement, en grognant à mon oreille, comme une bête. Et je hurle. Je hurle d'une jouissance maladive. Libéré qu'il s'oppose à moi, qu'il me fasse savoir ce qu'il veut vraiment. Heureux de lui inspirer un désir hors de contrôle.

« Ah ! AH ! Oui ! Ouiiiiii….. ! »

Si ce n'est pas de l'amour, alors… qu'on me dise ce que c'est…

[…]

Au petit matin, me réveiller près du corps alangui d'Harry est un moment de grâce. Le jour filtre à peine entre les volets. Mais c'est assez pour révéler sa nudité, la perfection de son grain de peau, la cambrure de ses reins, le galbe de ses fesses…

Harry dort toujours sur le ventre. Et il finit toujours par se découvrir la nuit. Je laisse juste assez de chauffage pour m'offrir ce spectacle, chaque matin.

Ma main se tend vers sa hanche. Elle en épouse la forme et chemine sur son dos. Elle le caresse paresseusement, jusqu'au creux des omoplates. Puis c'est ma bouche qui vient frôler sa nuque, avant de lui donner une pluie de baisers.

J'aime son odeur le matin.

J'aime tellement son corps le matin.

J'y colle le mien et passe mes doigts dans ses cheveux, le nez plongé dans son cou.

« Harry, murmurent mes lèvres contre sa peau. »

« Hon… »

Je souris en l'embrassant encore.

« Tu sais quel jour on est ? »

« …. »

Sa respiration s'arrête un instant puis il se redresse d'un coup.

« C'est notre anniversaire ! s'exclame-t-il en me grimpant dessus, à califourchon. »

Je passe mes bras autour de sa taille. Il a l'air si heureux.

« Tu m'as acheté quoi ? demande-t-il en sautant à moitié sur mes genoux. »

« Tu le sauras si tu te lèves pour prendre ton petit déjeuner avec moi. »

Il hoche la tête. Son bras se tend et il attrape ses lunettes sur la table de chevet.

« Je veux un chocolat chaud, des pancakes, un œuf, une banane et…du jus de pomme ! »

A chacune de ses exigences, Harry me donne un baiser sur les lèvres. Les jours un peu particuliers, il y a « relâche » sur son régime. Mais je ne peux pas faire l'impasse sur tout.

« Et tu n'oublies pas quelque chose ? »

Il fait la grimace.

« Un yaourt…soupire-t-il, fataliste. »

Je voudrais qu'il reste encore un peu comme ça, sur moi, mais il se lève et enfile son pantalon de pyjama.

[…]

Harry est fou de joie. Installé par terre devant la télé, il est déjà en train d'effectuer les branchements de sa nouvelle console de jeux. Il y a du bazar partout : des câbles et des fils, des sacs plastiques, un carton, des morceaux de papier cadeau…et moi, planté au milieu de notre salon, éclipsé par la toute dernière PlayStation®.

Comme un automate, je me dirige vers la petite boite en carton, entourée de son nœud bleu. Elle n'a pas bougé depuis hier. Je m'installe sur le canapé et je tire doucement sur le ruban. Je n'entends plus rien autour de moi : ni les voitures dans la rue, ni le bruit de fond de la télé, ni Harry aux prises avec ses branchements.

Le satin bleu tombe mollement sur le bois de la table basse. Comme dans un film, au ralenti, mes mains ouvrent la boite et en sortent un objet protégé par plusieurs couches de papier journal. Une à une, les pages du Metro s'échouent au sol, révélant un petit dragon de verre.

Ma gorge se serre. J'ai comme un sanglot dans la poitrine. Mais je me reprends rapidement.

C'est un dragon noir cette année. Avec des ailes couleur rouille. Les détails de sa tête sont remarquables. Cela n'en reste pas moins un affreux bibelot. Mais Harry l'a fait lui-même, aux ateliers Vakara. Il a pris le temps de le concevoir, de choisir les couleurs, de fabriquer la pâte de verre, de lui donner forme et de l'assembler. Tout ça après sa journée de travail. Ça n'a pas dû lui prendre plus de deux heures. Mais c'est pour moi, pour notre anniversaire qu'il l'a fait.

« Tu as vu ses griffes ? Elles sont bien pointues ! précise Harry, me faisant sursauter. »

Je me lève, son cadeau dans la main, et je le serre dans mes bras.

« Oui, j'ai vu. Merci, bébé. Il est magnifique. »

J'embrasse sa mâchoire avant de me détacher de lui.

Derrière la grande table à manger, il y a un buffet, offert par mes parents lors de notre emménagement dans cette maison. On y trouve des photos. Mes parents, au mariage d'Alexandre, le fils de Greg et Pansy ; James et Lily, pour les 40 ans d'Harry ; Harry et moi à Sitia, en Crète ; Sirius et Remus endormis sous un parasol, à Brighton ; Harry et moi en train de jouer à Mario Kart, dans notre premier appartement ; Harry qui mange un fish and chips de chez Poppies, sous le Tower Bridge.

Et, devant les photos, il y a ma collection de dragon en verre. Je les observe un long moment. Il y en a de toutes sortes et de toutes couleurs, rangés dans l'ordre chronologique. Les plus anciens, dans le rang du fond, sont les moins bien réussis. Mais ce sont mes préférés. Surtout celui de notre premier anniversaire. Je décale ceux du premier rang pour faire une place au nouveau venu, que j'installe en bout de rangée. C'est le vingt-troisième. Vingt-trois ans de vie commune…

« Je t'aime. »

« … »

Il a dit ça, comme ça. Sans raison apparente. Et, quand je me suis retourné pour lui faire face, il se tenait au milieu de notre salon, dans son pantalon de pyjama, les cheveux en bataille, des étoiles plein les yeux.


Epilogue : Drago a quatre-vingt-huit ans

Drago a quatre-vingt-huit ans. Il est mon amoureux. Je suis son bébé. Enfin, quand il s'en souvient.

Le docteur a dit qu'il avait Alzeymeurt. C'est pour ça que des fois, il ne sait plus si il a déjà mangé, si on est mardi, si je suis un ami. Alors je lui réexplique tout. Je répète souvent. Et un jour, il finira par comprendre. C'est ce que je lui dis, pour le rassurer, quand il se rappelle de moi. Il me serre si fort. Des fois, je crois qu'il pleure. Mais il ne veut pas que je vois. Alors il me serre encore plus fort et il me dit "merci" pour être patient avec lui et toujours lui expliquer les choses. Il dit que même si sa tête m'oublie, son cœur n'oublie pas qu'il m'aime.

J'ai fabriqué un autre dragon, pour notre anniversaire. C'est Alexandre qui a entouré la date en rouge sur le calendrier.

Il y a soixante et un dragons maintenant.

FIN

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Et voilà, Harry, c'est fini ! (Hervé Villard is back!) Je tenais à remercier tous ceux qui m'ont suivi dans cette histoire un peu particulière. Vous êtes formidables, car je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle suscite autant d'intérêt. J'ignore si ce que j'ai entrepris ici est une bonne ou une mauvaise chose. En tous cas, c'était important pour moi.

Je sais que, pour beaucoup d'entre vous, la condition d'Harry dans cette fiction ne vous aurait jamais permis d'envisager qu'il puisse vivre une belle histoire d'amour. Pourtant, bien qu'il soit atteint d'un handicap mental, il n'en reste pas moins un personnage de roman, idéalisé. Beaucoup des handicaps, physiques ou mentaux, sont bien plus lourds encore. Mais cela ne doit jamais vous faire oublier que les personnes qui en sont atteintes ont un cœur et un corps. Qu'ils ont envie et besoin d'être aimés et désirés. Et que cela est possible, même si c'est une chose rare. Les relations amoureuses des handicapés resteront taboues tant que nous nierons leur aptitude à aimer amoureusement. Tant que nous nierons l'existence charnelle de leurs corps.

Je profite de cette aparté pour vous informer de l'existence d'un débat en France sur la possibilité de légaliser le recours à des assistants sexuels pour les personnes handicapées, et ceci afin de remédier aux violences sexuelles auxquelles se livrent certaines d'entre elles. Pour les uns, cette mesure reviendrait à légaliser la prostitution en faveur des personnes handicapées et serait une grave atteinte à la dignité humaine. Pour les autres, ce serait un moyen d'apaiser physiquement et mentalement les personnes handicapées dont le corps est toujours tenu à distance par les membres de notre société (répulsion, peur…). Pour moi, une seule question mérite d'être posée : Et l'amour, dans tout ça ?

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La suite : Comme je vous le disais avant de commencer la publication d'Harry, je n'ai plus d'histoire en stock. Mais je travaille très activement sur un HP/Voldy intitulé Avada Memomagia. J'ignore quand je serais en mesure de publier cette fic. Assez rapidement, j'espère, car les mots pour cette histoire me viennent facilement. Ce n'est pas un UA, la magie et l'univers de JKR seront donc au rendez-vous ! Je vous informerai sur mon LiveJournal de l'avancée des choses :) En attendant, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances ! A bientôt :D

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Réponses aux reviews des non-logés:

Lila : Coucou ! Merci pour ce petit mot qui m'a vraiment fait plaisir ! D'autant plus que le chapitre 5 n'est pas un passage facile. J'ai pris le risque de perdre certains lecteurs en cours de route, mais j'ai préféré restée fidèle à moi-même et de ne pas faire de compromis pour arrondir les angles. Le sujet est difficile, que tout soit rose et doux n'était pas envisageable. J'écris rarement des contes de fées, même si mes histoires finissent bien. Je ne reviens pas sur mon bug de postage de chapitre, l'explication était donné en début de chapitre 5 )J'espère que cette fin t'aura plu ! A bientôt, peut-être^^

La Limace, fan de foot : Coucou Dame Limace ! Tu sais que tu vas me faire chialer toi ! ça compte tellement pour moi de répondre à vos reviews ! J'y passe beaucoup de temps, pour répondre vraiment aux messages de chacun et ne pas copier/coller une réponse bateau à tout le monde. Du coup, savoir que ça te fait plaisir, c'est vraiment chouette ! Le chapitre 5 était vraiment le pus difficile de l'histoire et je me suis un peu faite assassiner par des lecteurs. Mais pas trop, hein, faut quand même me laisser en vie pour que je puisse arranger les choses lol J'espère avoir réussi avec ce dernier chapitre. Dans le chapitre 5, Drago va trop loin, réellement. Et quand tu dis qu'il abuse d'Harry, c'est exactement ça. Et il le fait depuis le début en fait, en abusant de sa naïveté, depuis l'enfance, pour toujours obtenir ce qu'il veut. Mais l'abus sexuel est quelque chose de beaucoup plus frappant, j'imagine. Et tu as raison, le fait qu'Harry prenne finalement du plaisir n'excuse rien. Penser le contraire serait dangereux. On pourrait cautionner beaucoup de choses sinon. Alors oui, tu avais toutes les raisons d'être mal à l'aise en lisant ce chapitre, qui commence pourtant de manière idyllique. Drago qui abandonne tout pour Harry, c'est assez incroyable. Mais en fait, encore une fois, Drago est extrémiste lorsqu'il s'agit d'Harry. Et ce comportement apparait tour à tour émouvant ou effrayant. Chambre des secrets/chambre des métiers, j'avoue que je n'y avais pas pensé. Donc non, ce n'était pas fait exprès ! Quant à Vakara, j'ai simplement cherché une sonorité qui ferait penser à Baccarat lol Mais tu m'apprends des choses ! Mais non, tu n'es pas prude. Tu n'es simplement pas du genre à fantasmer sur des situations de viol. Comme dans Vilain Garçon. Je me rappelle que ça t'avais déjà mise mal à l'aise. Mais je suis contente si ma façon d'écrire ne rend pas les choses trop insupportables. Peut être aussi est-ce du au fait que ce n'était pas l'objectif dans cette histoire. Je dis ça car je suis en train d'en écrire une autre beaucoup plus dure, même s'il n'y aura aucun viol cette fois ! « un pavé dégoutant » ? Heu, je t'assure que tu te trompes si tu penses que tes reviews ressemblent à ça ! C'est toujours un plaisir de te lire ! Même les PS au sujet du foot lol Je regarde pas le foot ) Je boycotte à cause de ce qui se passe au Brésil. Je sais que ça changera rien, mais c'est mon acte de rébellion inutile lol Et puis j'aime pas trop ça non plus. Je préfère le hockey ou le rugby ! Cela dit, tu sembles être une pronostiqueuse hors paire^^ L'Allemagne semble la grande gagnante de cette demie finale ! Poulpy aurait-il trouvé une limace plus douée que lui ? ) A bientôt ! Bisous.

Elizabeth Snape : Tu vois, la plus part des catastrophes ont pu être évitée ! Daphnée n'aura fait qu'une apparition éclaire lol Drago a tout abandonné pour Harry et James ne l'a pas tué pour ça. Harry est adorable, oui, même si parfois il peut vraiment être déroutant. Et ça ne s'arrange pas en grandissant, comme tu as pu le constater dans le dernier chapitre. Merci pour tes encouragements, je bosse à fond sur ma prochaine histoire alors tous les mots de soutien sont les bienvenus lol Peut être aurais-je l'occasion de te retrouver lors de sa publication, si tu tentes de me suivre dans cette nouvelle aventure ) A bientôt !

Lemonpowaa : Coucou ! Heureuse de te retrouver sur ce chapitre^^ Et TRES heureuse que tu ais apprécié le chapitre 5, assez difficile. Comme tu le sais maintenant, leur histoire a effectivement perduré, et cela jusqu'à la fin de leur vie ! Je te remercie pour tes compliments sur ma façon d'avoir mené cette histoire. J'avoue que le sujet est particulier et que j'ai eu quelques sueurs froides lol A bientôt ! Bisou.

Guest : Coucou ! J'espère que tu te reconnaitras car c'est vraiment frustrant de recevoir une telle review et de ne pas être sûre que ma réponse te parviendra. Tu es une des rares a avoir analysé le comportement de Drago lors de cette première fois de manière aussi objective. Oui, il n'aurait pas du agir comme il l'a fait. Mais effectivement, avec quelqu'un comme Harry, sauter le pas relève un peu du bras de fer. Comment lui faire comprendre, si ce n'est physiquement, que les choses vont se passer ainsi et que peut être qu'il aimera. Bien sûr, je suis persuadée que le dialogue aurait du primer sur les actes. Mais cette fois-ci Drago ne s'est pas montré à la hauteur. Et de toute façon, comme tu le dis, même en en discutant longuement, Harry n'aurait probablement jamais accepté de passer outre la douleur. Et pourtant, je trouve tout de même que ça ne justifie en rien l'acte de Drago. Mes personnages sont rarement parfaits, même si, de prime abord, ils ont les meilleures intentions du monde. Et vis versa. Merci à toi pour ta review. J'espère que le dernier chapitre t'aura achevé, question émotion^^ A bientôt !