Auteur : Mayle
Genre : Romance / humor
Pairing : Johnlock = John/Sherlock
Disclaimer : L'univers ne nous appartient pas. Cette histoire appartient à Mayle. Je ne "possède" que la traduction.
Résumé : Un peu de négligence peut causer beaucoup d'ennuis. Les habitants du 221B Baker Street l'apprendront bientôt, alors que l'une des expériences de Sherlock lui fait pousser une queue de chat et les oreilles. Dans quelle pagaille s'est-il lui-même mis ? [Johnlock]
A different Pair of shoes by Mayle
Chapitre 1 :
« John ! » Ce cri paniqué mit John sur ses pieds et lui fit descendre les escaliers avant même d'entendre le second cri, encore plus fort que le premier, « JOHN ! »
La tête de John bougea dans tous les sens avant de découvrir que le son venait de la salle de bain. Il sprinta jusqu'à celle-ci et ouvrit violemment la porte pour tomber sur un Sherlock serrant sa tête avec un regard paniqué sur le visage. Il se tourna vers John et ses yeux étaient étrangement écarquillés. Il pointa frénétiquement sa tête :
« Peux-tu les voir ?! » hurla Sherlock, « Peux-tu les voir John ?! »
Ce dernier s'avança et plissa les yeux en regardant la tête de Sherlock. Au sommet de sa tête, il aperçut furtivement dans sa tignasse frisée deux oreilles de chat. Les yeux du médecin sortir de leurs orbites et il resta bouche bée…
« Qu- Qu'est-ce qui se passe ? » demande John en avançant à nouveau.
Les oreilles s'agitèrent au-dessus de la tête de Sherlock qui poussa un cri étranglé.
« Je ne sais pas ! » s'écria-t-il « J-je me suis juste réveillé et elles étaient là ! Et ça aussi ! »
Sherlock se tourna révélant à John une longue queue de chat noire dépassant de sa robe de chambre. John ne put résister à l'envie de la toucher. Elle remua et il fit un bond en arrière.
« Est-ce une sorte d'expérience ? » questionna-t-il en tentant de garder son calme.
« Je-je ne pense pas ! » répondit frénétiquement Sherlock « J'ai effectivement fait une expérience sur de l'ADN de chat, mais je n'ai rien fait qui…Merde. J'ai du accidentellement inhalé ou mettre quelque chose dans une plaie ouverte et maintenant je suis comme ça ! »
Le médecin s'avança et enveloppa l'homme dans une étreinte. Sherlock enfouit son visage dans l'épaule de John. Ce dernier soupira et se pinça brièvement le nez. Jamais ennuyant se rappela-t-il.
« Bon sang Sherlock ! » s'écria John « Dit juste à ta queue quoi faire ! C'est toi qui commande ! »
« John, je ne peux pas la contrôler ! » affirma sèchement Sherlock « Elle fait juste ce qu'elle a foutu envie de faire ! »
« Tout comme toi » répondit John.
Sherlock fronça les sourcils par-dessus son épaule. John posa sa main sur la queue et celle-ci s'enroula autour de son poignet. Il soupira et remit gentiment la queue dans le pantalon de Sherlock. Elle y resta un moment avant de sortir à nouveau. John se frappa le front alors que la queue s'approchait de lui, tentant de s'enrouler autour de sa taille. Il l'envoya plus loin et se mit face à Sherlock. Il plaça ses mains de chaque côté du visage de Sherlock.
« Cherche dans ton esprit, Sherlock » commanda John « Quelque part là-dedans, il y a les contrôles pour cette satanée queue. Trouve-les et utilise-les ! »
Sherlock fronça à nouveau les sourcils mais ferma les yeux. Ces paupières bougeaient alors que ses yeux allaient et venaient sous elles. Il bougea de nombreuses fois et ses jambes vibrèrent même à un moment donné. Finalement, il revint. La queue bougea avant de s'immobiliser derrière lui.
« Je l'ai » dit-il calmement, ses yeux toujours clos.
« Bien, maintenant fais-la s'enrouler autour de ta jambe » intima John « Dans ton pantalon. De cette façon personne ne la verra. »
La queue rebondit un peu avant de disparaître de sa vue. John se relaxa et enleva ses mains de la tête de Sherlock. Les yeux s'ouvrirent et il soupira de soulagement.
« Maintenant on peut y aller ? » demanda Sherlock.
« Attends » répondit John.
Il se pencha en arrière pour regarder le chapeau sur la tête de Sherlock. Il pouvait voir l'endroit où les oreilles se pressaient contre le chapeau, mais personne d'autre n'aurait pu le dire.
« Dois-je vraiment porter ce chapeau ? » demanda Sherlock pour la millième fois.
« On est déjà passé par là, Sherlock » répondit avec fatigue John, « C'est le seul qui couvre tes oreilles et c'est le seul qui ne te fait pas mal au final. Donc fais avec. »
« Mais un chapeau de livreur de journaux ? » se lamenta Sherlock « J'ai l'air d'un Cockney ou de quelque chose dans ce genre là. »
Le chapeau était un peu trop grand et tombait sur ses oreilles humaines : il avait l'air totalement ridicule mais c'était le seul qui fonctionnait.
« Tu aurais préféré le deerstalker ? » questionna John.
« Non » concéda Sherlock, avouant sa défaite.
« Tu pourrais peut-être faire l'accent avec » remarqua John « C'que tu penses pas qu'ça s'rait convainquan' ? »
« Va chier John » s'exclama sèchement Sherlock, en sortant.
« Toi va'chier, branl' » s'écria John alors qu'il suivait Sherlock dans les escaliers « T'es tr'enervé ? »
« John, s'il te plait ne me fais pas subir ça » le supplia Sherlock alors qu'il attendait sur le trottoir pour un taxi.
John resta silencieux et le laissa tranquille. Pour un moment.
« P'la postérité, t'étais énervé ? » lâcha John à mi-chemin de leur destination.
Le reste du trajet en taxi fut passé avec John imitant l'accent cockney et riant alors que Sherlock gémissait et grommelait à côté de lui. Au moment où ils arrivèrent, John souriait à un Sherlock agacé.
« Qu'est-ce que vous avez ? » s'exclama Sherlock en apostrophant Lestrade.
Lestrade commença à énoncer les faits pendant que Sherlock l'écoutait. John regarda aux alentours pour voir si Anderson était ici. Il le repéra non loin. Oh merde. Il regarde. Merde, maintenant nous avons un contact visuel. Maintenant sa tête se tourne vers ici. F word F word F word ! Il s'arrêta à côté de lui et se moqua du médecin qui fronça les sourcils.
« Vous faites faire une petite balade au taré, ? » dit Anderson d'une voix traînante.
Sherlock se retourna et feula sur Anderson. Pas un simple sifflement, non. Il feula comme un chat sur le point de griffer quelqu'un. Pensant rapidement, John bondit en arrière et emporta Sherlock loin de la scène de crime. Quand ils furent hors de portée, John passa ses bras autour de Sherlock qui se raidit au contact. John remarqua les sons de colère venant de Sherlock et il essaya de se rappeler comment calmer un chat. Il se souvenait avoir eu un chat noir auparavant Sherlock lui ressemblait un peu en fait. Il poussa cette pensée hors de son esprit et retourna à la question de la patte, hum, je veux dire la main.
La main de John frotta le bas du dos de Sherlock, en essayant de trouver cet endroit que les chats aiment tant. Sherlock s'avachit soudainement dans ses bras et ronronna, le son venait du plus profond de sa poitrine. Son dos s'arqua contre la main de John et il blottit son visage dans son épaule. Celui-ci eut un sourire de triomphe alors que les ronronnements faisaient un écho dans sa propre poitrine.
« Nous y voilà, là tu vas bien » affirma doucement John.
« Tais-toi, je ne suis pas un chat » répliqua Sherlock, mais sa voix était fatigué et le cœur n'y était pas.
« Tu commences vraiment à agir comme l'un d'eux » répondit John « Hum…En fait, maintenant que j'y pense tu as toujours été semblable à un chat. Agile, antisocial, collant généralement une seule personne, plaintif, ennuyant, facilement énervé, avec les yeux brillants… »
« Oui, oui, j'ai compris » l'interrompit Sherlock « Continue juste à faire ça. C'est putain d'incroyable. »
John sursauta légèrement au juron. Sherlock jurait plus que la normale depuis qu'il avait eu les oreilles et la queue de chat, mais cela surprenait toujours John d'entendre de tels mots venant d'une si jolie bouche. Sherlock se racla la gorge et toussa.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Ce satané ronronnement ne veut pas s'arrêter ! » bredouilla Sherlock.
« Ne le combats pas Sherlock » lui conseilla John « Tu ne peux pas te battre contre qui tu es, et maintenant tu es en partie chat, alors accepte-en les instincts, d'accord ? »
« Si tu le dis… » Répondit Sherlock en ronronnant de plus belle.
John essaya de respirer normalement alors que la poitrine de Sherlock vibrait contre lui, mais c'était incroyablement difficile. Puis il sentit quelque chose de chaud, humide et rugueux sous sa mâchoire. Il se tourna pour regarder Sherlock dont la langue était dehors, l'incriminant. Ce dernier rangea sa langue et fit un regard penaud John.
« Désolé, c'est juste… arrivé. » chuchota-t-il.
« C'est pas grave, » lui assura John « Beaucoup de chat lèchent leur maître ».
Sherlock s'écarta de John et s'éloigna en tempêtant.
« Tu n'es pas mon Maître ! » lança-t-il par-dessus son épaule « Je ne suis même pas un chat ! »
John leva les yeux au ciel.
« Têtu comme une mule » murmura-t-il.
Encore une fois, je ne suis que la traductrice, vous pouvez retrouver la fiction en langue original sur le profil de Mayle (dont j'ai l'accord pour cette traduction). Merci d'avoir lu, j'espère que cela vous a plu !
PS: Je transmet les reviews en les traduisant à Mayle.
