Auteur : Mayle

Genre : Romance / humor

Pairing : Johnlock = John/Sherlock

Disclaimer : L'univers ne nous appartient pas. Cette histoire appartient à Mayle. Je ne "possède" que la traduction.

Résumé : Un peu de négligence peut causer beaucoup d'ennuis. Les habitants du 221B Baker Street l'apprendront bientôt, alors que l'une des expériences de Sherlock lui fait pousser une queue de chat et les oreilles. Dans quelle pagaille s'est-il lui-même mis ? [Johnlock]

Note de la traductrice : Merci de lire cette traduction, j'espère que vous apprécierez. Malgré ma vigilance, une faute a pu m'échapper, si vous la voyez n'hésitez pas à la signaler !


A different Pair of shoes by Mayle

Chapitre 2 :

Sherlock était étendu sur le canapé, les yeux clos et la respiration profonde. Ses oreilles (celles de chat) bougeaient occasionnellement lorsque John le regardait. Sa queue était recroquevillée à côté de lui. John ne put se retenir et gratta Sherlock entre les oreilles. Immédiatement, le détective se redressa, se pressant contre les doigts de John et ronronnant comme un fou. Sa queue se mit en mouvement et il poussa un miaulement sonore. John rit légèrement et gratta l'oreille gauche. Elle se pencha légèrement, suivant le mouvement de Sherlock et le miaulement persista.

« Tu es tellement mignon. » laissa échapper le médecin.

Un feulement s'échappa de la bouche de Sherlock et il s'écarta brusquement de lui, s'installant dans un coin du sofa tout en le fixant avec ses immenses yeux bleus-verts. John sourit gentiment et s'assit à côté de lui. Il ouvrit les bras dans le signal universel « Viens dans mes bras ». Le détective feula simplement et regarda ailleurs.

« Oh, allez viens, ne sois pas comme ça » plaida John « Je ne dirais plus que tu es mignon si ça peut te faire te sentir mieux. Je suis désolé. Je sais que c'est dur pour toi. J'essayais juste d'être utile. »

Sherlock fit un son guttural mais s'installa finalement dans les bras ouverts. Il se recroquevilla, principalement sur John, seuls ses pieds et ses chevilles dépassaient des jambes du médecin. Ce dernier se pencha et caressa les côtes de Sherlock. Le détective ronronna et se blottit contre l'estomac de John. Sa queue dévia et s'enroula autour du bras de John. Le médecin rigola et continua à le caresser. Sherlock miaula et sa bouche s'ouvrit en un parfait o. John ne parvint plus à contenir sa joie.

« Je suis désolé ! Tu es juste trop adorable ! » éclata-t-il.

« Non, je ne le suis pas ! » gémit Sherlock « Je suis viril. »

Mais sa voix était calme et qu'à moitié convaincue. John lui sourit doucement alors que Sherlock ronronnait et miaulait. Il s'endormit rapidement. Laissant John coincé sous 68 kilos de détective consultant. Il enleva lentement ses chaussures et bougea doucement le détective jusqu'à ce qu'il soit couché sur le côté avec Sherlock blotti contre lui. Il posa un bras sur l'hybride et s'endormit sur le doux son de ces ronronnements.

Plusieurs jours après l'épisode sentimental où ils avaient dormi ensemble sur le sofa, Sherlock s'agitait nerveusement. Il faisait les cent pas et John était sûr qu'une de ces jambes vibrait. Occasionnellement, le brun s'arrêtait et son corps tremblait, ses mains frottaient alors furieusement sa tête.

Quand Sherlock passa devant lui, John sentit une fragrance venir du détective. Cela sortait par vague et le médecin huma l'air en essayant de deviner quelle était cette odeur. Parce que punaise, cela sentait si bon ! Sherlock regardait parfois John et un bruit sortait du fond de sa gorge. Mais il secouait la tête et recommençait à arpenter le salon. John essaya de l'ignorer, mais il sentait tellement bon !

« John ! » finit par gémir le brun.

Les yeux de John se levèrent de son livre. Sherlock était proche, se tenant devant lui. Ses mains tremblantes serraient les assises du fauteuil. L'odeur émanait de lui comme des vagues de chaleur. Cela mettait presque l'eau à la bouche. Le visage de Sherlock était un mélange de douleur et de torture. John tenta vaillamment d'ignorer l'odeur.

« Qu-Quel est le problème, Sherlock ? » demanda-t-il en tremblant.

« J-John, » fit Sherlock se racla bruyamment la gorge « Je suis… Je suis en… Bordel, Sherlock, dis juste ce putain de truc maintenant ! »

John sursauta légèrement à l'explosion. Sherlock prit de longues respirations pour se calmer.

« Je suis en chaleur. » marmonna Sherlock.

John cligna des yeux comme un hibou.

« Pardon, quoi ? » questionna-t-il.

Sherlock roula des yeux et s'assit en tremblant sur un des genoux de John. Les sourcils de ce dernier se rejoignirent dans la confusion.

« S'il te plaît, ne fais pas l'idiot » murmura Sherlock « Tu sais ce que sont les chaleurs. ».

Il ferma les yeux et il commença à se frotter d'avant en arrière contre le genou de John.

« Qu-Qu'est-ce que tu fais ? » questionna d'une voix faible John.

« Je viens de te dire que j'étais en chaleur ! » coupa Sherlock.

« M-Mais, comment ? Tu es un mâle ! » insista John, en essayant d'ignorer l'odeur enivrante et la manière dont Sherlock chevauchait sa jambe.

« L'ADN de chat avec lequel j'ai fusionné était femelle. » répondit Sherlock d'une voix distante et désintéressée. « Mon corps pense apparemment que je devrais concevoir une portée de chaton. MAINTENANT. »

John sursauta à ces mots.

« M-Mais tu ne peux pas concevoir une portée de chaton ! » protesta-t-il.

« Évidemment que non, » murmura le brun d'une voix irritée, « Mais mes hormones semblent penser que je le peux. »

John regarda Sherlock frotter ses fesses contre sa jambe. L'odeur lui mettait l'eau à la bouche.

« Ça explique pourquoi tu sens putain de bon. » grogna John.

« Ah bon ? » s'étonna Sherlock, ses yeux s'ouvrant sous la curiosité. « Qu'est-ce que je sens ? »

« Aucune idée, » répliqua le médecin, « mais cela sent délicieusement bon. »

« Est-ce que ça te donne envie de me baiser ? » l'interrogea le détective en se penchant sa tête vers la droite.

« Oui, évidemment, » murmura John. « Est-ce que ce n'est pas le but ? »

« Certes. » admit Sherlock « Alors pourquoi tu ne le fais pas ? »

John s'arrêta et pressa ses doigts contre ses tempes pour essayer de s'éclaircir l'esprit. Ce n'était pas facile considérant le fait que Sherlock n'avait pas stoppé ses frottements contre sa jambe.

« Parce que tu es mon ami. » répondit finalement John.

« Donc ce n'est pas parce que je suis un homme ? » le pressa Sherlock.

« Non ! Bon sang, Sherlock, » bredouilla John, « Arrête de faire ça s'il te plaît ! »

« Faire quoi ? » demanda innocemment Sherlock.

« Chevaucher ma jambe comme ça ! » grommela John.

Il ferma les yeux et pressa ses paumes contre eux.

« Oh. » fit Sherlock glissant de la jambe de John.

John fut surpris par cette victoire facile. Il ouvrit puis cligna des yeux plusieurs fois : Sherlock était à quatre pattes devant lui et sa queue était recroquevillé dans son dos dans le langage de chat universel pour « Baise-moi maintenant ! ». John grogna et pressa à nouveau ses paumes sur ses yeux.

« Ça n'aide pas, Sherlock. » lui marmonna John.

« Je ne l'ai pas fait exprès » s'excusa timidement le détective « C'est en quelque sorte juste arrivé . »

John baissa son regard sur Sherlock, qui le regardait par-dessus son épaule, ses yeux remplis d'innocence et de peur. Il glissa sur le sol jusqu'à Sherlock. Il s'assit sur ses genoux devant le chaton effrayé et plaça ses mains de chaque côté de son visage.

« C'est bon, Sherlock » le rassura John « On va trouver une solution, d'accord ? »

« Quelle solution, John ? » s'écria Sherlock « Baise-moi juste ! »

John sentit un choc le traverser. C'était à moitié plaisant et à moitié une torture.

« Je ne peux pas faire ça, Sherlock » soupira John.

« Pourquoi pas ?! » questionna-t-il de manière urgente « J'en ai besoin et tu me trouves attirant, alors faisons-le ! »

John sentit quelque chose s'animer en lui (non, pas ça, espèce de pervers, j'ai dis en lui). Quelque chose qui espérait. Quelque chose qui aimait Sherlock. Quelque chose qui pensait que c'était peut-être sa chance d'avoir Sherlock, pas seulement physiquement mais aussi émotionnellement. John grogna et poussa son espoir au loin. Sherlock était confus à cause de ses hormones et John était juste le mâle le plus proche. C'était aussi simple que ça. Et John ne pouvait pas s'autoriser à profiter de cette faiblesse. Il ne voulait pas être un coup d'un soir dû au besoin. Il ne pouvait pas faire ça à son pauvre cœur fragile.

« On va te trouver un prostitué » annonça finalement John même si cette pensée lui donner envie de crier, de pleurer, de vomir et de tuer quelque chose.


Petite note : O.O Je n'ai aucune idée de la manière dont c'est arrivé… J'étais juste genre « Oh regardez-moi avec cette fiction semi-humoristique à propos de John et de Sherlock-chat, je suis si géniale ! » Et ensuite le Dieu du Slash est descendu vers moi et m'a dit « Attrape tes lecteurs man ! Attrape-les avec un Sherlock sexy en chaleur, tu vois ce que je veux dire. » Et vraiment, comment puis-je refuser quelque chose au Dieu du Slash ? Donc j'espère que vous apprécierez ! Love you all !