Bonjour,

Merci pour vos reviews !

Bonne lecture à tous !

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La fin des cours arriva rapidement. Une fois nos BUSEs achevées, je pus passer encore plus de temps avec le seigneur des ténèbres. Celui-ci semblait m'apprécier vraiment. Je fus le seul qui ne reçut aucun sort doloris. J'étais son plus fidèle.

Il me le fit d'ailleurs savoir au cours d'une de nos réunions.

« Les locaux des mangemorts avaient changé. Ils ne se retrouvaient plus dans la taverne mais dans un Manoir acheté par le lord noir lui même. Le nombre de ses fidèles augmentait rapidement et la pièce qui lui servait de bureau autrefois était devenue trop petite.

L'arrivée d'un trop grand nombre de personnes l'obligea à lever l'obligation du serment inviolable. A présent, seule la marque des ténèbres et un meurtre de moldu en sa présence servaient d'initiation. Mais Lucius savait que Lord Voldemort ne se gênait pas pour user de la legilimancie afin de vérifier les pensées de ses fidèles. C'est pourquoi, alors qu'il voyait un nouveau se faire interroger férocement, il se félicitait de maîtriser l'art de l'occlumancie parfaitement.

Ils étaient tous dans le salon du Lord et tandis qu'un se faisait poser la marque, les plus anciens, ses plus fidèles discutaient des prochains plans à suivre.

A la fin de l'initiation de l'homme brun, un certain Walden Macnair, Lord Voldemort le congédia et rejoignit ses premiers mangemorts.

- Alors ? demanda-t-il. Les choses avancent ?

- Oui, maître, répondit Bellatrix.

- Bien. Il ne faut pas trainer. Maintenant que nous sommes connus, il ne faut plus nous retenir. Le monde sorcier doit savoir de quoi nous sommes capables.

- Bien sûr, maitre, appuya Rodolphus.

Lord Voldemort ne lui accorda pas la moindre attention. Sa main caressait son serpent tandis que son regard se posait sur Lucius.

- Il me semble avoir rencontré un ami à toi, la première fois où nous nous ne sommes vus. Bien qu'il ne m'ait pas intéressé sur le moment, je pense qu'il est temps qu'il nous rejoigne. John Parkinson, c'est cela ?

- Je lui en parlerai, maître.

- Parfait.

Son caractéristique sourire froid courba ses lèvres.

- Parfait. Bon, je pense que vous pouvez partir.

Sans un mot, ses fidèles obéirent, mais l'homme retint le blond.

- Non, Lucius. Pas toi.

Bien qu'inquiet à l'idée de se retrouver seul avec le mage noir, le préfet se laissa retomber dans son siège. Il ignora ensuite le regard jaloux de la sœur de sa petite amie et attendit que tous les autres s'en aillent. Lorsqu'ils furent seuls, Lord Voldemort se leva.

- Bien. Viens avec moi.

Le blond se mit debout à son tour et le suivit hors du salon. L'homme les mena jusqu'à son bureau. Une fois dans la pièce, il se dirigea vers une commode et en ouvrit le premier tiroir.

- Tu sais, Lucius, dès que je t'ai aperçu, j'ai vu en toi un grand avenir. Tu viens d'une lignée noble et possède un des sangs les plus purs que je connaisse. Pas une seule fois, tu as failli. Tu es le plus fidèle de tous.

Le mage noir plongea sa main dans le tiroir et se saisit d'un petit cahier de cuir noir.

- Aujourd'hui, je vais te récompenser pour cela. Approche.

Sans hésitation, Lucius obéit et prit le livre que son maitre lui tendait. Lorsqu'il l'ouvrit, il tomba sur des pages vierges. Cependant, une magie profonde et noire s'en échappait.

Une main s'abattit ensuite sur son épaule. L'homme vint lui murmurer à l'oreille.

- C'est objet m'est très précieux. Est-ce que tu la ressens, cette puissance ?

Le blond hocha la tête, fasciné par le livre. Lord Voldemort poursuivit :

- Elle est mienne. Je te la confie, prends en soin.

Le préfet se recula et rassura sa poigne sur le cahier.

- Bien, maitre. Il sera en sécurité avec moi.

Encore une fois, le mage noir lui accorda son sourire le plus froid. Puis d'un geste, le congédia. Lucius s'en alla alors, le livre serré contre sa poitrine. »

J'ai bien sûr deviné ce qu'était ce livre dès l'instant où mes yeux se sont posés dessus. Je me suis cependant tu. Il s'agit d'un objet extrêmement personnel et je ne voulais pas embarrasser mon maître avec quelques questions.

Cependant, le message était très clair. Je suis son mangemort le plus fidèle, son bras droit sans aucun doute. Le journal est en sécurité avec moi.

Le mien s'achève à présent. J'ignore ce que qu'il va se passer par la suite, mais je suivrai chacun des ordres de mon maître et le servirai avec dévotion, tel l'impose le serment inviolable. C'est cette voie que je vais suivre, car c'est elle qui guidera à présent ma raison.

Draco referma le livre pour la dernière fois. Cette fin le terrorisait. Il ne voulait pas terminer comme son père. Même si aucun serment inviolable ne l'attendait, la marque serait sur son bras très bientôt.

Lucius était tellement dans l'erreur. A présent, il n'était plus qu'un paria aux yeux du seigneur des ténèbres. Certes, il n'avait pas eu le choix, mais à présent, tout était perdu. Et le Lord allait se tourner vers son fils. Et lui avait-il encore le choix ? Que pouvait-il faire ?

Fébrile, le préfet sortit de son lit, cacha de suite le journal et s'installa à son bureau. Il voulait que cela ne soit pas trop tard. Il souhaitait lui parler, lui demander conseil, tout lui raconter. Se saisissant d'une feuille vierge, il trempa sa plume dans son encrier et commença à écrire.

Harry,

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La nuit avait été longue. A présent, un petit tas de feuilles froissées ou déchirées jonchait le sol. Il n'avait pas réussi à écrire une seule lettre. Ses mots s'échappaient au même rythme que ses larmes coulaient. Chaque tentative avait été vaine. Il était trop tard, il le savait.

Après avoir réduit en miettes la dernière lettre, Draco s'essuya le visage mouillé et frotta ses yeux rougis. Dehors, le soleil se levait. Bientôt, il devrait se retrouver face au lord, comme son père au même âge que lui.

Soudain, on frappa à la porte.

- Draco ? appela sa mère. Je peux entrer ?

Paniquant soudain, le jeune homme se leva et cria :

- Une seconde !

Il se saisit ensuite de toutes ses tentatives échouées de lettre au Survivant et alla les jeter dans sa cheminée. Puis, après avoir à nouveau frotter son visage, il alla ouvrir à Narcissa. La femme le regarda alors un long moment sans rien dire. Enfin, elle lui dit :

- Mon chéri, le Lord veut te voir dans un quart d'heure. Il sera là au Manoir. Entre temps, va te changer et te débarbouiller, tu es affreux.

Sans un mot de plus, elle fit demi-tour et s'en alla. Son fils referma ensuite la porte et se dirigea vers sa salle de bain. Alors qu'il s'y enfermait, les lettres finirent de brûler dans l'âtre. La fumée s'élevait dans la cheminée, emportant avec elle la possibilité qu'il puisse être, un jour, de nouveau avec Harry.

Fin

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Et voilà, voilà ! C'est la fin de la première partie !

La seconde arrivera d'ici deux semaines à priori. Soit le vendredi 30 mai soit le lundi 2 juin.

En revanche, je vous conseille de me follower parce que ce sera une nouvelle fiction !

Une review finale ? :)

Attention spoiler. Une petite information de dernière minute, suite à de nombreuses interrogations : sachez que ma seconde partie ne sera pas focalisée sur la sixième année comme le fut celle-ci sur la cinquième.

Voilà, sur ce, je vous laisse méditer...