Coucou tout le monde ! Je reviens de loin, si vous saviez... Toute la semaine dernière, j'ai un la grippe... L'horreur complète ! J'avais juste envie de crever... T_T Mais bon, je suis toujours là, et je viens avec un nouveau chapitre ! Et attention, de toute ma vie, je n'ai jamais écrit un chapitre aussi long ! 3600 mots et des poussières ! *fière* J'espère que vous l'aimerez, enjoy ! :)
Merci beaucoup beaucoup à stormtrooper2, luffynette, Lassa-Liam, Rosie Rodwell, Chrome-chan96, linea49, Noooo Aime, Fay-L, Luna (With you forever, whatever others say), the. hartman, lalka-Yuika pour leurs reviews ! J'espère que j'ai oublié personne.
Le jour qui pointait le bout de son nez allait être un jour marquant. Pourtant, il avait l'apparence d'un commun jour de routine. Même horizon rose-orangée, même rosée sur les plantes, même soleil paresseux qui se lève au fil des heures. Mais la routine n'existe pas avec Harry Potter.
Ce jour allait vraiment marquer un tournant dans la vie du survivant.
Draco grogna, les oreilles torturées par le son de l'horrible réveil. Il avait encore sommeil, par Merlin, Salazar, et tous les autres ! Ne pouvait-on pas avoir la paix dans ce bas monde ? Le jour des vacances, en plus !
...
Une seconde...
...
Les vacances ? Aujourd'hui, il allait pour la première fois au manoir Riddle ! Mais que faisait-il encore au lit ?!
Le blond se leva donc, parfaitement réveillé, repoussant les draps avec célérité. Sa valise étant bouclée depuis au moins deux jours, il fut prêt en une demi-heure chrono. Les mains sur les hanches, il s'apprêtait à secouer toute la bande pour aller déjeuner, quand Fumseck arriva en planant dans la chambre.
Alors ça, c'était bizarre.
Le foutu volatile ne se risquait jamais à aller dans les cachots. D'ailleurs, il ne l'avait jamais vu ailleurs qu'aux côtés du vieux fou.
Le phénix fit quelques tours de chambre en planant, puis alla se poser sur la tête de lit de Draco, deux photos dans le bec. Le serpentard haussa un sourcil. Fumseck s'envola alors, se posant cette fois-ci sur la table de nuit de l'héritier Malfoy, et fit tomber les deux photos sur la lettre que Granger lui avait donné pour Potter.
Draco haussa un deuxième sourcil.
- Quoi ? Tu veux que je donne ces photos à Potty ? (Le phénix chanta en déployant ses ailes en approbation.) Mais qu'est-ce que vous avez tous à me donner votre courrier pour Potter ?! C'est pas marqué «Hibou» sur mon front ! Vas-y toi-même ! Et puis sérieusement, qu'est-ce que Potter va faire avec des photos de Dumbledore ?! Je ne savais pas qu'il était fan de lui ! (Il frissonna sous l'image mentale.) Merlin quelle horreur !
À ce moment-là, Fumseck cessa de chanter, pour regarder Draco dans les yeux. Il y avait cette lueur de sérieux dans le regard de l'oiseau, comme s'il lui disait : «S'il-te-plaît, Draco. C'est important.». Le blond soupira alors, et, fourrant l'enveloppe et les photos dans une poche de sa robe, il grogna :
- Mon petit Draco, si un fichu volatile arrive à te manipuler, c'est que, décidément, tu te ramollis...
Harry se leva, enthousiaste à l'idée qu'aujourd'hui -en plus d'être le premier jour des vacances- allait être le jour où il allait exécuter son plan. Cela avait un seul but : faire accepter à Tom l'idée que les moldus n'étaient pas tous mauvais, et ne méritaient pas de mourir. Bon, son plan était un peu bancal, mais Harry était confiant. Il avait vu, à ce moment-là, la bataille qui s'était jouée dans ses yeux. Il avait ressenti la douleur de Tom, la difficulté qu'il avait eu à choisir. Il avait senti qu'il doutait, de lui-même, de ses choix, de ses croyances. Il avait vu qu'il ne voulait pas perdre ce qu'il avait réussir à construire.
Mais Tom changerait ! Il avait juste besoin d'un petit coup de pouce, d'une main tendue dans ce monde triste et froid où il avait toujours été si seul toute sa vie. Et Harry était cette main. Il serait cette épaule, sur laquelle se reposer. Il serait l'homme qui lui ouvrirait les yeux, et lui montrerait ce qu'il n'avait jamais voulu voir. Oui, Tom changerait. Foi de Potter !
C'est sur cette idée que le petit brun se leva, déterminé, et se prépara à partir. Il prit un sac à dos, y mit tout ce dont il avait besoin, et... s'arrêta soudain. Tout cela était bien beau, mais il se pouvait sortir de sa chambre. Tom le lui avait interdit. Non pas qu'il se souciait réellement des ordres de Tom, mais s'il désobéissait, Tom serait moins enclin à le suivre. Surtout pour ce qu'il avait prévu.
Il réfléchit donc, et trouva une solution. À l'aide de sa baguette, il fit apparaître un bout de parchemin et une plume, et écrivit un court mot.
- Dina ! appela-t-il.
Aussitôt, l'être apparut et s'inclina.
- Que peut faire Dina pour Harry ?
- Je voudrais faire passer un mot à Tom, mais je ne peux pas sortir de cette chambre. Alors je me demandais si par hasard tu pouvais m'aider...
- Bien sûr ! Dina serait ravie de faire ça pour Harry ! fit l'elfe sur un ton joyeux.
Elle prit le billet et demanda :
- Il y a-t-il autre chose que Dina peut faire pour Harry ?
- Et bien... Maintenant que j'y pense, oui.
- Harry a juste à demander, et Dina se fera un plaisir d'exécuter !
- Tu te souviens que j'ai prévu quelque chose aujourd'hui, avec Tom ? Et bien pour cela, j'ai besoin de quelques petites choses.
Il pris alors un air mutin, et chuchota quelque chose à l'oreille de l'elfe, qui se mit à sourire.
Elle claqua des doigts, et un grand sac en plastique apparut.
- Merci beaucoup Dina ! sourit-il. Tu me sauves la vie !
La pauvre créature, n'ayant pas l'habitude de tant de compliments, le regarda, les yeux luisant de larmes, puis se mit soudainement à pleurer.
- Hé ! paniqua Harry, ne pleure pas ! (Il tenta de réprimer une grimace de dégout quand Dina se moucha dans le drap qui lui servait de vêtement) Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est trop d'honneur de la part du si grand sorcier qu'est Harry Potter. Dina est si contente d'avoir pu aider Harry Potter.
Ce dernier lui sourit aimablement.
- C'est moi qui te remercie, Dina.
- Harry est modeste en plus ! Le maître a vraiment beaucoup de chance !
Puis elle disparut en un «Pop» sonore, après s'être mouchée une dernière fois.
Tom était encore en train de dormir, toutes lumières éteintes, quand le bruit caractéristique du transplanage des elfes de maison vint le réveiller de la façon la plus désagréable qui soit.
Voldemort se leva donc, de fort méchante humeur.
- Tu as intérêt à avoir une très bonne raison, elfe !
- Dina est désolée ! Dina va se taper la tête vingt fois contre le mur !
Les larmes coulant sur son visage, elle s'exécuta donc, sous le regard satisfait du maître des lieux. Puis elle s'inclina, une grosse bosse se formant déjà sur son front proéminant, et tendit le parchemin :
- Dina est envoyée par Harry, maître. Harry a dit à Dina qu'il ne pouvait pas venir lui-même, car le maître lui avait interdit de sortir de la chambre.
Voldemort se calma, prit la missive, et, d'un geste de la tête, intima à l'elfe de partir.
Une fois seul, Voldemort disparut, et Tom déroula le parchemin.
Cher Tom,
Tu m'as interdit de sortir de ma chambre, alors j'envoie Dina, qui a eu la gentillesse de bien vouloir m'aider.
Tu m'avais promis que tu me laisserais tenter de te convaincre que les moldus méritent leur place au sein du Conseil. N'oublie pas que tu m'as promis de faire un effort !
Le jour est venu.
Viens me voir, je te promets que tu ne le regretteras pas.
Avec toute mon affection,
Harry
Tom sourit en pliant la lettre. Harry ne changerait jamais. Il avait déjà une idée de ce qu'Harry avait prévu, mais avec lui, on pouvait s'attendre à tout. En prenant sa baguette et ses affaires, il regarda une dernière fois sa chambre, puis sortit, pour aller dans celle d'Harry.
En entrant dans la chambre, il s'arrêta sur le pas de la porte, et sourit intérieurement devant ce qu'il voyait. Harry, nerveux comme jamais, allait et venait en passant sa main dans ses cheveux. Quand il le vit, il s'arrêta, et son visage s'éclaira.
- Tom ! Tu es venu !
- Bien sûr, après tout, il paraît que j'ai fait une promesse à un petit homme aux yeux verts.
- Hé ! Je suis pas petit !
Au lieu de répondre, Tom s'approcha de l'oreille d'un Harry rouge écrevisse, et lui souffla d'un ton sensuel :
- Tout ce qui est petit est mignon.
Le pauvre Harry n'avait jamais été aussi embarrassé de sa vie. Ses joues étaient brûlantes, et il était certain d'avoir tellement de fièvre que de la fumée sortait de ses oreilles. Comme il sentait qu'il devait répondre quelque chose, il rigola, d'un ton nerveux.
- Bon ! Heu... Si on sortait ? Oui, non, parce que tu comprends, nous allons avoir une journée chargée, et puis je suis sûr que tu n'as pas que ça à faire, après tout, ha ha !
Et, pendant qu'Harry, éclatait d'un rire embarrassé, Tom sourit. Délicatement, il posa sa main sur la tête du plus jeune, et caressa ses cheveux. Le rire d'Harry mourut dans sa gorge.
Tom regarda Harry, Harry regarda Tom. Le monde s'était arrêté. Le blanc, le noir n'existaient plus. La lumière, l'ombre n'existaient plus. Les moldus, les sorciers n'existaient plus. Les Potter, les Riddle et les Gaunt n'existaient plus. Seuls subsistaient deux hommes : Harry et Tom.
Celui-ci s'approcha, comme dans un rêve. Il lui caressa la joue avec le pouce, désireux de sentir l'autre sous la pulpe de ses doigts. Puis il approcha sa tête, doucement. Harry avait arrêté de respirer. Tom eut alors un moment d'hésitation, et posa finalement ses lèvres douces sur la commissure de celles d'Harry. Merlin que c'était bon ! Du coin des lèvres, il sentait la bouche d'Harry l'appeler. Salazar ! Il en voulait plus !
Alors il en eut marre. Il envoya valser les codes, les règles, les coutumes, les interdits. Que Merlin le pardonne, Harry représentait à lui seul le péché absolu !
Alors il retira ses lèvres. Pas de beaucoup, même pas un centimètre. Il sentait encore le souffle d'Harry sur son visage. Il ferma les yeux, envoya valser sa conscience et se laissa guider par son instinct et ses envies. Et il fit glisser ses lèvres sur celles du survivant.
Par tous les fondateurs ! Pourquoi avait-il attendu tout ce temps pour faire ça ? Il se sentait enfin complet. Plus rien n'existait. il restait seulement des sensations. Des milliers de picotements dans le ventre, comme un feu d'artifice au mois de juillet.
Et quand finalement il se retira, il restèrent silencieux, ne voulant pas briser la beauté du moment. Ils attendirent, l'un contre l'autre, puis finalement Tom murmura :
- On sort ?
Harry ne savait pas comment reprendre ses esprits avec ce qu'il venait de se passer. Était-ce vraiment arrivé ? Comment était-il censé réfléchir ?
Alors pour se donner contenance, il fouilla dans le sac en plastique que lui avait donné Dina, et en sortit une tenue, qu'il tendit à Tom.
- Tiens ! Mets ça, comme ça tu passeras inaperçu !
Le concerné haussa un sourcil, mais prit quand même les vêtements qu'on lui tendait.
Cinq minutes plus tard, ils étaient prêts à partir.
- Où va-t-on ?
- À Londres, mais, on peut transplaner d'ici ? Il n'y a pas de barrières ?
- Bien sûr que si. Je suis le seul à pouvoir transplaner directement du manoir. Donc, Londres, c'est ça ?
Et ils transplanèrent.
Ils arrivèrent en plein milieu d'une ruelle sombre et abandonnée.
- Bon, et maintenant ?
- Viens ! fit joyeusement Harry en lui prenant la main. Alors, le programme d'aujourd'hui est assez chargé. On va commencer par quelque chose d'assez plaisant. Je vais te montrer que les moldus ont inventé des choses qui peuvent elles-aussi rivaliser avec les sorciers.
Tom haussa un sourcil, sceptique.
- Soit, montre-moi.
Quand il fut totalement équipé pour aller sauter en parachute, Tom dut se faire violence pour s'empêcher de transplaner immédiatement pour sauver sa vie.
- Non mais quelle idée ?! pensa-t-il en montant dans l'avion.
Quand l'avion décolla, il se força à rester de glace, mais sa main serrait tellement fort la barre à laquelle il devait se tenir que ses articulations blanchissaient. Harry sembla le remarquer, et se mit à glousser derrière sa main. Soudain, le moniteur hurla :
- Tout le monde est prêt ? Tenez-vous bien à votre barre, on va y aller ! Alors, je vous explique ! On va ouvrir les portes, et puis vous allez sauter. Vous pouvez sauter à deux, mais pas plus. Vous y allez d'abord, moi ensuite. Chacun de nous a une oreillette. Quand je vous le dirai, vous tirez sur la languette pour libérer le parachute. Tout le monde a compris ? Est-ce qu'il y a des questions ? Non ? Alors ouvrez les portes !
Un couple de quadragénaires, sûrement habitués, sautèrent directement et sans hésitation. Quand vint le tour de Tom et Harry, Tom avait plutôt envie de rester dans l'avion. À la rigueur, ça paraissait plus sécurisé. Mais il était le seigneur des ténèbres ! Le digne descendant de Salazar Serpentard ! Alors il prit la main d'Harry, la serra fort, et ils sautèrent dans le vide.
Ouah !
Il n'avait jamais ressenti une telle sensation de liberté ! Harry, à côté de lui, criait sa joie à plein poumons. Ils se rapprochèrent les uns des autres, formant un cercle. Ils se souriaient, criaient, rigolaient. On aurait dit une bande d'amis. Toute barrière, toute timidité avait disparu. Ils n'étaient que des humains, partageant les mêmes sensations de bonheur absolu.
Quand ils retouchèrent la terre ferme, la seule chose à laquelle il pensait était :
- Je suis heureux.
Harry sourit à Tom en réponse.
À midi, avant d'aller manger, Harry le mena jusqu'à un cabanon. Une femme qui devait avoir la trentaine, reconnut Harry et lui sourit :
- Ha ! Harry ! C'est vous ! Je vous attendais ! Merci d'être venus, vous nous serez d'une grande aide ! Il y a de plus en plus de gens vous savez, surtout maintenant que les températures commencent à chuter.
- Je vous en prie c'est normal, après tout, «aide le ciel et le ciel t'aidera».
Ils revêtirent des gilets blancs imprimés d'une croix rouge et un brassard assorti et commencèrent leur mission.
L'espoir qui illuminait à nouveau les yeux des gens à qui ils donnaient juste un bol de soupe et des nouilles valait tout l'or du monde. C'était tellement peu, et pourtant cela représentait tellement pour eux.
- Dieu vous bénisse mon petit, Dieu vous bénisse, lui avait dit une vieille dame, quand il lui avait proposé une couverture alors qu'elle était encore toute transie de froid à cause du vent.
- Où va-t-on maintenant ? demanda Tom, alors qu'ils marchaient dans la rue.
- À l'hôpital.
- À l'hôpital ?
- Oui. En fait, nous allons assister à une scène qui fait réfléchir. Dépêchons-nous, elle va bientôt arriver.
Ils arrivèrent à l'hôpital, et Harry les désillusionna tous les deux quand une voiture pénétra dans le parking. Un homme en tenue de sport sortit du véhicule.
- Le voilà ! Viens !
Ils suivirent l'homme, qui pénétra dans l'hôpital. Il se dirigea ensuite vers l'aile pédiatrie et rejoignit un autre homme devant une chambre du couloir cancérologie.
Quand il arriva, l'homme qui l'attendait se mit à pleurer à chaude larmes.
- Vous êtes venu, dit-il d'une voix tremblante d'émotion. Mon Dieu, vous êtes vraiment venu !
- Qui est-ce ? demanda Tom.
- L'homme qui pleure est le père du petit garçon qui attend son père dans la chambre. Le garçon est en phase terminal d'un cancer et a été porté volontaire par son père pour suivre un traitement innovant encore en phase d'essai. Autrement, il aurait eu très peu de chance de survivre. L'autre homme est l'un des joueurs de football les plus connus d'aujourd'hui.
- Que fait-il ici ?
- Tu vas voir. Ils entrent. Viens, avant qu'ils ne referment la porte.
Quand l'enfant vit son idole dans la chambre, il resta quelques secondes interdit. Puis il se frotta les yeux. Voyant qu'il ne rêvait pas, un énorme sourire illumina son visage et des étoiles parsemèrent ses yeux. L'homme sourit, et demanda :
- Alors mon garçon, comment tu t'appelles ?
- Léo !
- Et tu as quel âge ?
- J'ai neuf ans et demi ! Presque dix !
- Et bien en voilà un grand garçon ! Léo, tu as bien de la chance d'avoir un papa comme le tien ! C'est lui qui m'a appelé, tu sais ?
- C'est vrai ? Merci papa, t'es le meilleur papa du monde !
Le sourire de son fils était le plus beau des cadeaux pour son père.
- Dis-moi mon garçon, tu sais jouer au football ?
- Bien sûr ! J'étais le meilleur de mon école avant de venir ici ! Je marquais tout le temps des buts ! Plus tard, je serais fort comme vous !
- J'en suis sûr ! Mais tu es déjà très doué ! Et tu sais ce qu'on donne aux enfants doués comme toi ?
Il lui fit un clin d'œil, et sortit de son sac une de ses propres coupes.
- C'est la première coupe que j'ai gagné. Tiens, elle est à toi. Je te la donne. Elle te portera chance ! J'ai marqué mon numéro de téléphone dessous. Quand tu seras sorti, appelle-moi pour qu'on puisse jouer ensemble !
Le petit garçon n'en croyait pas ses oreilles. C'était le plus beau jour de sa vie. Il prit délicatement la coupe, et la posa sur sa table de chevet.
- Allez, j'y vais, je vais me faire gronder sinon ! Salut bonhomme ! À bientôt !
Il lui ébouriffa affectueusement les cheveux puis sortit, après que le père l'ait chaudement remercié, les larmes aux yeux.
Voyant que Tom regardait le père enlacer et embrasser son fils fixement, sans expression aucune sur le visage, Harry le prit lui aussi dans ses bras et lui baisa la joue. Puis il prit délicatement sa main, et l'emmena dehors.
En sortant, Tom demanda :
- C'est toi qui lui a demandé de venir ?
- Quoi ? Non, pas du tout ! Pourquoi tu dis ça ?
- Je me demande comment tu as su que le gars allait faire ça.
- Et bien... En fait, Dina a intercepté la lettre du père.
-Ha.
Ils étaient dans un restaurant, près de Wembley, quand Harry dit :
- Avant d'aller à notre dernier évènement, je dois te faire écouter une chanson. Elle s'appelle We are the world. C'est une chanson spéciale. En fait, une multitude d'artistes très connus se sont rassemblés pour faire une chanson, et ont reversé les bénéfices à l'Éthiopie, pour lutter contre la famine qui sévit là-bas. Et tu sais quoi ? Et bien elle a eu tellement de succès qu'elle a été le premier single à être récompensé plusieurs fois disque de platine. En tout, ils ont récupéré soixante-trois millions de dollars pour l'aide humanitaire.
Maintenant, Tom était curieux.
Harry prit alors un lecteur, brancha un casque en disant :
- C'est le serveur qui me l'a prêté.
Les cinq minutes qui que durèrent la chanson furent totalement silencieux, Tom arborant un air concentré sur le visage.
Quand il enleva le casque, la seule chose qui dit fut :
- Pas mal, c'est vrai.
Mais la lueur dans ses yeux montrait bien que ce qu'il pensait de la chanson ne se résumait pas simplement à un simple «pas mal».
- Allez, viens ! Si on est en retard, on ne rentre pas. Et vu le prix que j'ai payé pour assister à l'évènement, ce serait dommage.
- J'ai juste une question.
- Oui ?
- Comment as-tu fait pour payer ces places de ta chambre ?
- Dina est une petite elfe très intelligente. Avec les clés de mon coffre, elle peut faire plein de choses !
C'était la première fois que Tom voyait autant d'humains rassemblés au même endroit. Et quand autant d'humains crient tous en même temps, ça fait du bruit.
Mais il devait avouer que cela valait le coup. Harry s'était débrouillé pour être tout devant. En plus, le gars qui chantait valait le détour. Et puis il dansait rudement bien, le bougre. Il était concentré sur le refrain de «Thriller», quand il entendit la voix d'une petite fille.
- Papa, je vois rien !
Le père avait l'air désolé, et réfléchissait à ce qu'il pouvait faire. Il allait répondre quand un homme s'immisça dans la conversation.
- Hé, gamine, on peut te porter, avec les gars. Viens !
Et ils la hissèrent sur leurs épaules. Du coup, la petite blondinette était la mieux placée de tout Wembley ! Malheureusement, les membres de la sécurité vinrent les voir.
- Je suis désolé, mais la petite doit descendre. Avec la foule, c'est beaucoup trop dangereux. Il suffit d'une petite bousculade et elle peut se faire très mal, vous comprenez ?
- Je comprends. Allez, gamine, désolé, mais c'est l'heure de descendre.
Mais l'incident avait aussi attiré l'attention de Michael Jackson, qui avait entre-temps fini de chanter sa chanson.
- Et bien, il semblerait que les petits aient du mal à voir ! Et bien c'est pas normal ! Allez ! Que tous les enfants qui ne voient pas viennent sur scène !
Voyant que les parents hésitaient quand même, il insista :
- Ne soyez pas timides ! Venez !
Le père en question, après avoir pesé le pour et le contre, envoya sa fille, qui, toute contente, monta sur scène. Ce fut le signal, et une multitude d'enfants montèrent à leur tour, en faisant coucou aux caméras de leurs parents. L'artiste les fit asseoir en demi-cercle entre lui et les musiciens, et continua son concert. À la fin, il prendre une photo avec tous les enfants et la foule, et déclara :
- Pour vous remercier d'être venus, la photo pourra être retirée gratuitement sur le site de Wembley ! Merci d'être venus !
En sortant, Tom et Harry allèrent vers un endroit désert pour transplaner tranquillement. En prenant la taille d'Harry pour le faire transplaner avec lui, Tom était silencieux, se remémorant ce qu'il avait vu, et réfléchissant à ce qu'il avait appris.
Pour ceux qui ne connaissent pas la chanson et veulent l'écouter, il existe deux versions. J'ai pris du coup celle de 1985, l'autre n'étant sortie que dans les années 2000. Le titre de la chanson, c'est We are the world. Co-écrite par Michael Jackson et Lionel Richie. Le nombre d'artiste hypra-connus qui chantent dans cette chanson, c'est juste ouf ! Comme quoi, les hommes ne sont pas tous en perdition ! ^^
Voilà ! C'était le chapitre 14 ! J'espère qu'il vous a plu !
Bonnes vacances à tout le monde (sauf ceux de la dernière zone, mais ça va venir ! ;) )
Review ?