Voilà mon dernier chapitre, même à moi ça me fait bizarre. Ce chapitre est long, encore un peu plus long que celui d'avant. Il se passe dans une journée entière. :) J'espère que vous apprécierez. J'attend avec impatience vos commentaires.

Fuwo : Voilà la suite, tu seras maintenant ce qui se passe pendant le mariage. Pour les vacances je vais te le dire tout de suite, je prévois de faire une fiction sur leurs vacances, et de terminer par une autre longue fiction sur leurs études supérieure. En espérant que tu seras là quand ça arrivera sur le site. :) En tout cas merci pour ta review et de m'avoir suivit dans cette fiction. :D

Lise : Ah ! Tu sais que j'ai beaucoup appréciée ta review ? ça m'a fait vraiment plaisir tout ce que tu as pu me dire. Je suis vraiment heureuse que tu l'adores tout comme mes personnes et que tu aimes aussi toute les émotions et les thèmes que j'aborde dans la fiction. Si tu as bien aimé les lemon, alors tu vas sûrement bien aimer ce chapitre. ;) Oui mon plus gros défauts c'est les fautes d'orthographe, mais malheureusement je n'ai réussi à avoir aucun beta... Et pour la suite tu auras sûre des nouvelles rapidement. Mais en tout cas je compte bien en écrire deux. :D MERCI encore de me suivre, et je te souhaite bonne lecture. :)

Lili : Ah te revois là ! :D Merci encore de suivre, et oui pour l'université tu as raison, mais je vais aussi faire leurs vacances avant leurs entrée à l'université. :) En tout cas je pense que tu suivras ma prochaine fiction au moins. ^^ Bonne lecture à toi, et j'espère à bientôt.

Emma-Austen : Tu sais que j'adore vraiment tes reviews à chaque fois ? et que je les attend avec impatience ? Oui j'ai voulu mettre McGo comme une sorte de Dumbledore ^^'. Je savais que ça allait faire rire en mettant certaine réplique de Lou ! Vu de loin c'est vraiment une connasse d'ailleurs. x) Pour Hermione ! J'espère que tu seras plus heureuse pour ce chapitre, et en même temps si tu n'aimes pas Ron je ne sais pas si tu vas aimer. Bref ! On se retrouve à la fin du chapitre. ;)

Rommie Eva Mitchell : Finalement tu auras pas attendue énormément. J'ai fini ce chapitre dans les temps pour toi ? ^^ Si tu aimes les couples de mon histoires tu vas sûrement adorer ce chapitre, puis j'ai fait aussi un lemon. x) enfin deux ! ^^ Et évidement pour les moments mignons il y aura la cérémonie de mariage. BRef ! Je te laisse lire, je sais que tu es impatiente. Bonne lecture et j'attend tes commentaires. ;)

Disclaimer : JKR et HP ont été mes sources d'inspirations, mais rien ne m'appartient.

Bonne lecture à vous, et j'espère vraiment avoir vos avis pour ce dernier chapitre. :)

Playlist :

Love Me Like You Do - Ellie Goulding

In The Clear - Six60

Closer - Ruch Midnight

These Arms Of Mine - Otis Redding

Desire - Ryan Adams

Two is Better Than One - Boy Like Girls

My Way - Frank Sinatra

Never Stop (Weddind Version) - SafetySuit

What a Wonderful World - Louis Armstrong

You're My Best Friend - Queen

The Wrestler - Bruce Springsteen

Just A Kiss - Lady Antebellum

Your Song - Elton John

Still Loving You - Scorpions

Promise - Ben Howard

Eternal Flame - The Bangles

Where Is My Mind - Pixies

Mad World - It's A Cover Up


33- Le 21 Juin.

Point de vue de Louann Parkinson.

J'avançais dans le studio de photo lentement. Mes doigts caressaient les murs en pierre brute. Je passais un rideau qui séparer les loges. Au milieu de la pièce il y avait plusieurs fauteuils beige avec des tas d'oreillers en plume. Une scène étrange se déroulait devant moi. Lily Potter était en nuisette qui laissait voir parfaitement son bas de fesse. Elle était entrain de jouer avec des oreiller avec Alexie qui elle était en lingerie plutôt osée. Elle avait simplement un tanga en dentelle rouge avec un corsé qui resserrait parfaitement sa poitrine. Alexie avait les yeux maquillés de noir avec un rouge à lèvre très rouge.

J'avalais ma salive en regardant les filles rigolaient ensemble en petites tenues. Une main vint se poser dans mon dos. Je tournais la tête pour voir Scarlett, elle me sourit avant de me voler un baiser. Je papillonnais des yeux pour comprendre tout ce qui se passait autour de moi.

- Allez vient Lou ! Rigola Adriana Montague en pyjama ultra sexy.

Qu'est-ce que foutait Adriana ici ? Et c'était quoi toute ces filles là !

- C'est pas ce que tu voulais ? Demanda Rose à ma gauche avec une voix rauque.

Aucun son n'arrivait à sortir de ma bouche. Je regardais la bouche ouvert Rose avec une chemise bleu claire assez large. Elle n'avait apparemment rien en-dessous. Mon regard se stoppa sur ses lèvres puis sur son décolleté.

- Ça t'excite ? Fit une voix familière.

Je tournais la tête à ma droite pour voir Charlie portait un peignoir en soie bleu nuit. Les autres filles jouaient toujours avec des plumes qui volaient par-ci par-là. Les spots de lumières étaient tournés vers elles. On se serait cru dans une pub pour de la lingerie.

Charlie n'avait que son peignoir avec une culotte à dentelle. Elle s'approchait dangereusement de moi. Et avec ses lèvres effleuraient mon oreille. Je déglutissais sur place. Ma culotte était morte depuis déjà bien longtemps.

- Si tu veux on peut faire un plan à plusieurs, susurra-t-elle avant de me lécher le lobe de mon oreille.

Je fermais les yeux longuement pour savourer. Charlie fit un pas en arrière et elle se léchait les lèvres en me regardant de haut en bas. Je comprenais que maintenant que j'étais nue. Nue comme un ver.

- Allez vient Louann ! S'exclamèrent-elles ensemble.

Je secouais la tête. C'était n'importe quoi ! C'était juste un gros fantasme ! C'était pas possible. Et ça me foutait les boules. Et j'étais excitée comme pas possible.

- Allez Lou !

Puis tout devint flou, je les voyais beaucoup moins nette. Je ne percevais que les plumes flotter autour de moi.

Un vibration. Un bruit intense qui faisait siffler mes oreilles. Une lumière aveuglante. J'ouvrais les yeux et j'avais l'impression de devenir aveugle. Je clignais plusieurs fois des yeux pour comprendre où est-ce que j'étais. Il y avait à peine une minute j'étais en plein fantasme. Enfin Rêve. Enfin y avait Montague donc plus cauchemar... Bon ok j'avais étais excitée. Ça vibrait et sonnait encore et encore. Je compris vite que ce qui m'avait réveillé était mon portable collé sur mon visage. J'avais du encore m'endormir avec.

Les mannequins avec qui je dormais était entrain de me maudire pour ma sonnerie. Je ne comprenais rien à leurs charabias pour la plus part. La moitié venait des pays de l'est. Je pris mon portable et décrochais.

- Allô ?

- Lou ?

- Bah oui tu veux que ça soit qui.

- Ok tu es de mauvaise humeur.

Une fille ukrainienne m'insulta dans sa langue natale.

- Attends deux secondes.

- Ok.

Je sortais de mon lit avec difficulté et prenais la veste que Sawyer m'avait donné. Je l'enfilais en vitesse avant de partir vers une sorte de salon. L'agence de mannequin nous avait loué un loft dans Manhattan. Je pris un paquet de cigarette qui était sur la table basse et me dirigeais vers une fenêtre. Je l'ouvris sans grand problème et sortais par là pour m'installer sur l'escalier de sécurité. J'allumais ma cigarette et portais le téléphone à mon oreille.

- Charlie ? Tu es toujours là ?

- Oui oui.

- Tu vas bien ?

Je tirais sur ma clope.

- Oui je vais bien. Y a vachement de bruit dehors.

- Perspicace. C'est New York hein, pas Falmouth. Tu voulais me dire quelque chose pour m'appeler à 3heure du mat' ?

- Il est 3heure ?! J'oublie toujours merde...

Blanc.

- Tu me manques.

- Toi aussi Charlie. Je rentre bientôt hein. Je te lâcherais pas dès que j'arrive.

- Dit donc, on dirait presque que tu es fleure bleue.

J'entendais Charlie rigoler à travers le téléphone. Je souriais simplement au son de sa voix. J'étais définitivement en manque. En manque de sexe aussi !

- Ton avion est à quelle heure ? Pourquoi tu prends les transports moldue d'ailleurs ?

- J'ai pas le choix tu le sais bien, c'est cette putain d'agence. Je le prend à 6heure à New York.

- Attend ça veut dire que tu seras en retard ?!

- Charlie on en a déjà parlée, je pouvais pas faire mieux.

- Mais ça veut dire que tu arrives à... 18h ? La cérémonie est à 14h !

Charlie avait hurlée. Et je retirais le téléphone de mon oreille pour évité d'endommager mon ouïe. Je soupirais avant de reprendre le téléphone.

- Mon cœur écoute moi, je peux pas faire autrement, on a un décalage horaire de 5heures, et j'ai mon billet pour 6heure ce matin. D'ailleurs tout être normal n'est pas réveillé à 8heure du mat' en vacances Crivey. Donc... Je suis désolée... Vraiment désolée. Je veux venir vraiment, même si je dois supporter toute la famille Weasley. Je préférais être avec toi plutôt qu'ici.

- Viens. Viens maintenant alors.

- Quoi ?

Je tirais plusieurs taf de ma cigarette avant de la jeter en bas de l'immeuble.

- New York est bien la ville qui ne dort jamais ? Alors prend un avion maintenant. Tu seras peut être en retard mais moins qu'avant. Et tu me manques beaucoup pour que je te propose de faire ça.

- Je peux pas Charlie. Ce n'est pas possible tu le sais... Je suis désolée.

Blanc.

- Quand on veut on peut non ? C'est pas ce que tu disais ?

Nouveau blanc.

- Je dois te laisser, ma sœur est réveillée... Je t'aime tu sais. Tu me manques vraiment.

Je m'humidifiais les lèvres. Je me sentais tellement coupable.

- Je t'aime aussi. À ce soir.

- Bye.

Bip Bip Bip.

Je soupirais bruyamment. J'avais mal, terriblement mal. Je me sentais écrasé, comme si quelqu'un m'enfonçait. Charlie me manquait tellement. J'avais l'impression que j'avais un poids dans la bouche qui m'empêchait de prendre une vraie bouffé d'air. Je pris mon téléphone. 2H49. Je tapotais mes pouces dessus pendant quelques instants. Qu'est-ce que je dois faire ? J'étais seule dans une ville que je ne connaissais pas vraiment. Je voulais être avec Charlie. Je voulais retourner en Angleterre pour être avec elle. Son odeur me manquait, ses mains, ses baisers sur mon corps me manquaient. Elle me manquait tellement. Je n'avais jamais l'impression d'être vraiment moi même sans elle.

C'était tellement pathétique venant de moi. Mais merde ! Je ne pouvais rien y faire. J'avais Crivey dans la peau. Je rallumais mon téléphone pour voir l'heure. 2H50.

Je pouvais pas rester là comme ça. J'enfonçais mon téléphone dans ma poche de mon jogging. Je fermais la fenêtre derrière moi et me précipitais dans la chambre où je logeais. J'allumais la lumière un peu trop pressée. Les trois filles qui dormaient avec moi étaient en train de râler. Je n'avais certainement pas le temps de les tacler ou de leurs apprendre ce que c'était de sortir avec une Crivey !

Et puis de toute façon je ne leurs devais aucun compte à ses brindilles. D'ailleurs y avait pas de quoi fantasmer, ces filles étaient des planches à pain. Je les maudissais d'être ici... je ne pouvais pas utiliser mes sortilèges devant elles. Oui mon agence de mannequin m'avait foutu avec des Moldues. Bref !

Je foutais toute mes affaires dans mon sac de sport. Je remercierais jamais assez Scarlett pour ses conseils. ''N'emmène pas grand chose, tu verras ils te prêteront plein de fringue''. Utile pour faire une valise en deux secondes. Bon elle ne saura jamais que je la remercie mais quand même, c'est déjà pas mal que je le reconnaisse dans ma tête.

Comme une furie je dévalais l'appartement pour me diriger vers la porte d'entrée. Forcément il y avait des caméras et je ne pouvais pas transplaner dans ce putain d'immeuble. J'appelais l'ascenseur mais forcément il était pas là.

- Putain, grognais-je entre mes dents.

Pas le choix je pris les escaliers pour aller plus vite. Heureusement j'avais prit des bonnes chaussures. N'importe qui m'aurait plus prit pour une clocharde qu'une mannequin. Quoique c'était apparemment la mode d'être habillé avec des vêtements très très décontracté. Bref. J'arrivais en bas de l'immeuble.

Il y avait encore plein de monde dans les rues, enfin il y avait toujours plein de monde dans New York. Y avait un boucan pas possible aussi. Je m'engageais dans une ruelle à côté de l'immeuble.

Je fermais les yeux en reprenant une plus grande respiration. Je rouvrais enfin mes yeux. Une énorme pression se fit autour de moi, alors que tout devenait noir. C'était impossible que je puisse respirer, un bruit sourd pressa mes tympans alors que j'essayais de garder mes yeux ouvert.

CRACK.

J'avais transplanée à cent mètres de l'aéroport. Je passais rapidement plusieurs portes automatique et m'engouffrais dans un immense hall. Plusieurs passagers regarder leurs avions arriver, des familles entières étaient là pour attendre un arrivant. Y avait bien trop de joie autour de moi. Ça me donnait presque la nausée.

J'arrivais vers la réception. Une fille impeccablement vêtue leva la tête en ma direction.

- Bonsoir, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

- Je voudrais un billet pour Londres à 3h30 j'ai vu qu'il restait des places, dis-je précipitamment.

- Oui Mademoiselle, mais les portes sont déjà fermé pour l'attente de l'embarcation, s'excusa la femme.

J'arquais un sourcil dans sa direction.

- Ok tu as pas très bien compris ! J'ai besoin de ce ticket ! Commençais-je à m'énerver.

- Je peux vous proposer un vol pour... 5h ?

- Non mais je m'en tape sévère de votre vol là ok ? Je veux monter dans l'avion qui est sur cette putain de piste ! M'emportais-je.

Je sentais la sécurité à côté de moi bouger. La réceptionniste devait paniquer. Je repris une respiration pour me calmer. Je me penchais vers elle en zyeutant du coin de l'oeil les deux mecs en costumes.

- Confondus, chuchotais-je à la fille.

Je la sentais partir moitié dans les vapes et me resourire comme avant.

- Écoute moi bien maintenant. Tu vas faire ton putain de boulot et prendre ma valise. Ok ? Tu vas l'enregistrer toi même dans pour ce vol et me filer un billet. Et pour finir tu vas gentiment me laisser aller derrière ses portes pour pouvoir attendre ce stupide avion de mes couilles, ok ?! M'exclamais-je vers la fin.

- Pas de soucis Mademoiselle... ?

- Parkinson.

Elle tapa deux trois trucs sur son ordinateur avant de me tendre mon billet d'embarquement.

- Merci, sifflais-je avant de passer devant les deux armoires à glaces.

Je les regardais de haut en bas puis allais m'installer sur une banquette. Je pouvais enfin souffler un peu. Plusieurs voyageurs attendaient avec moi, eux aussi étaient sur leurs téléphones, tablettes ou magazines. J'ouvrais la poche de mon jogging pour prendre mon portable.

3h06. C'était définitivement pas une heure pour se réveiller. Je le déverrouillais et regardais mon fond d'écran. Charlie et moi. On avait prit cette photo le matin de mon départ. C'était juste une photo de nous deux entrain de s'enlacer allongé sur un canapé. Ça aurait plus être plus érotique mais bon Malfoy avait tendance à me prendre mon téléphone quand ça lui chantait. Bon ok... J'étais pire qu'elle mais bon vous voyez genre si j'avais mit Charlie en tenue d'Eve quoi. J'appuyais sur une application. Pinhex.

Pinhex était l'application de tout les sorciers de la nouvelle génération. En gros tout ceux qui était un peu à la page... Les gens de moins 40ans. Bon Pansy était dessus mais ça compte pas vraiment. On avait droit d'adhérer à ce réseau social qu'une fois sortie de Poudlard. Les professeurs et le Ministère de la magie disaient que c'était pour nous projeter. Bon valait mieux sinon ils auraient fait un infarctus en voyant la tronche de nos soirées. Bref maintenant qu'on était sortie de Poudlard tout le monde s'était inscrit. En gros ça servait à partager son humeur, des soirées, ses vacances, ses passions, ce qu'on faisait à tout le monde ou nos amis. On pouvait même parler avec les autres inscrits. Ceux qui était ''nos amis''. Donc si on était une commère invétéré c'était parfait.

TUDU.

Je venais de recevoir un message. J'enlevais le son de mon portable avant de cliquer sur l'onglet.

Scarlett : Yo ! Bitch, tu es déjà debout ?

Lou : Pute. Je viens plus tôt.

Scarlett : Euh. Ok ? Ça veut dire quoi plus tôt ? Je croyais que tu serais ici vers 18heure.

Lou : Ouais bah j'aurais 3h d'avance.

Lou : Tu t'en sors avec le père du Hobbit ?

Lou : Ne dis rien à Crivey. Je vais lui faire la surprise. Enfin que je sois là plus tôt. Tu as compris quoi.

Scarlett : Ok, c'est cool car bon tu me manquais presque. Ron est plutôt coopératif donc ça le fait. T'inquiète pas pour Crivey.

Lou : Je manque à tout le monde, je te parie que ton nain arrête pas de se plaindre de mon absence.

Scarlett : Bien sûre. Bref tu es où là ?

Lou : À l'aéroport. Et toi ?

Scarlett : Qu'est-ce que tu attends pour monter dans l'avion et venir alors ? Je suis chez Rose. Ça s'agite un peu trop ici pour le mariage.

Lou : Faut attendre Malfoy. Tu connais vraiment rien au monde des moldues c'est chaud ! Ça me donne grave envie de venir...

Scarlett : Vas te faire ! Oui bah ramène ton cul car j'aime bien sa famille mais la mère de Victoire est en pleine hystérie.

Lou : ^^ ça m'étonne même pas d'eux. Ils font tous des drames à la Potter !

- Dernier appel pour les passagers du vol 815 en direction de Londres. Porte 3.

Je levais la tête et regardais mon ticket. Merde c'était moi ! Je prenais mon sac à main en vitesse et rejoignais le guichet. Le mec qui s'occupait de ça me sourit en m'ouvrant la porte pour aller en direction de l'avion.

Je composais un numéro en vitesse sur mon portable.

- …

- Allô ?

- Louann ?

- Non, Merlin. Bien sûre Louann !

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je vais embarquer là ok. Donc tu me promets tu dis rien aux autres pimpins ?

- Oui ! Je te l'ai déjà dit. Tu arrives quand exactement ?

- Je sais pas vers 15h. Avant que tu m'engueules, je sais que je serais en retard mais je me démerderais pour arriver le plus tôt possible bref.

- Ok ! (Scarlett rigola). Tu es dans l'avion ?

- Ouais, je viens de m'asseoir... Les gens ici sont trop bizarre. Tu me gardes du champagne hein ? Je t'en supplie. Je pourrais pas survivre à un mariage sans ça.

Scarlett rigolait encore plus. Je me doutais qu'elle devait rouler des yeux aussi. Elle était prévisible.

- Pas de problème. Tu as intérêt d'être présentable. Je sais même pas quelle robe tu mets !

LA ROBE ! MERDE ! Putain j'avais complètement oublié.

- Euh. Ouais. Bah tu verras hein.

- Mademoiselle, vous pouvez vous attacher et éteindre votre téléphone,m'interrompait l'hôtesse.

Je méprisais l'hôtesse de l'air du regard avant de retourner à ma conversation.

- Bref Scar, à ce soir ok.

- Bye, fais attention.

- Rien ne va m'arriver dans l'avion. Bye !

Je raccrochais en faisant un sourire hypocrite à l'hôtesse.

- Contente ? Demandais-je.

Je mettais mes écouteurs pour pouvoir écouter ma musique alors que les stewards donnaient les consignes de sécurité. Je faisais la liste de mes contactes sur mon portable. Il fallait que je demande à quelqu'un qu'est-ce qu'était le thème de ce fichu mariage. Si je demandais à Scar j'aurais un sermon pendant 20 plombes. Weasley, pareil et Scar serait au courant. Charlie je pouvais pas car elle saurait que je seraislà plus tôt. Casey ? Non elle irait se foutre de moi auprès de Scar qui me ferait un sermon après.

Je soupirais bruyamment avant d'écrire mon message.

Lou 3h26 : C'est quoi le thème du mariage ? Pas un mot à quelqu'un.

J'attendais la réponse. J'avais l'impression d'attendre mille ans avant qu'elle se décide à répondre. Mon portable vibra enfin :

Potter 3h28 : Blanc. Un genre de Garden Party avec des roses blanches.

Lou 3h28 : OK.

Je tapotais sur mon téléphone en regardant l'heure. Cette pimbêche venait de me sauver la mise. Je soupirais une nouvelle fois.

Lou 3h29 : Merci.

Potter 3h29 :Tu peux apparemment pas te passer de moi.;)

Lou 3h30 :Ta gueule.

Potter 3h30 :;)

Point de vue de Charlie Crivey.

Je regardais à travers la fenêtre. J'étais sûre que sans Poudlard je verrais beaucoup moins Lou. Mais là c'était beaucoup plus que ça. On ne s'était pas vu. Pas vu depuis une semaine ok. Mais c'était une semaine sans elle. Heureusement Lily et Rose avait été présente. Puis ma sœur. En fait, j'avais passer ma semaine entre les pauses déjeuner avec Sam, les sorties avec Lily (et Alexander) et Rose (et Scarlett), j'avais vu Pierre un peu, mais j'étais surtout sur mon portable. Sur Pinhex, entrain de chercher des appartements ou entrain d'attendre de téléphoner à Lou.

J'étais en vacances. J'aurais dû profiter comme une dingue. Faire comme Alexie et Krum faire l'amour toute la journée, sortir le soir avec ses amis. Accessoirement boire et faire la fête. Et non... Enfin si mais pas totalement... Elle me manquait. C'est atroce, c'est dur et impitoyable. Le manque ne te demandait pas ''oh. Tu veux que je réduise ta douleur ?''. Non le manque c'est de la merde. Lou ne me manquait pas que par petits moments, ou à des moments de la journée. Non c'était tout le temps, c'était sans répits. Et ça faisait mal.

Je regardais toujours à travers la fenêtre. Il faisait beau pour le mariage, ça sera peut être un belle journée pour Vic' et Teddy... Putain ! Crivey ressaisit toi bordel de merde ! J'étais une lavette, une fille pathétique. Tu t'apitoies sur ton sort.

- Hey Charlie ! Tu veux un autre thé ?

Je me retournais un peu surprise d'entendre la voix de James. James me souriait en attendant ma réponse. Il avait toujours un sourire de séducteur. J'avais beau aimer une fille et être en couple, je trouvais quand même que James était un garçon très séduisant.

- Je pense que ta sœur va pas tarder à sortir de la douche, rajouta-t-il en montrant la porte de la salle de bain derrière lui.

Je lui fis un signe de tête avant de me rapprocher du canapé et de m'y asseoir. Je suivais James du regard jusqu'à ce qui me resserve un tasse. Il s'essaya en face de moi. Ni lui, ni moi étions préparés pour le mariage. James avait un simple jeans délavé avec un t-shirt blanc. Et j'étais en t-shirt à manche longue large avec un jeans slim. Décontracté à mort quoi. J'aurais été en jogging ça aurait pareil. Bref.

- Tu as trouvé des appartements à Holyhead ? D'après Lily c'est assez galère ? Demanda James.

Lily avait sûrement dû lui tenir informer de nos recherches.

- Ouais toujours rien... Mais bon je désespère pas, dis-je en haussant les épaules.

En vérité, Lily était trop compliquée. Enfin... Elle ne voulait pas être trop loin de l'école, sauf que forcément les appartements dans nos prix et avec deux chambres étaient plus loin. Moi j'aurais été prête à prendre dans le centre pour l'ambiance, mais je ne voulais pas partager ma chambre... Lily n'aurait pas supporter m'entendre gémir avec Lou toute la nuit. Et puis pareil pour moi avec Alexander et Lily.

- Tu as reçu ton équipement de Quidditch ?

Je fronçais des sourcils. Je n'étais pas au courant de ça et James le vit.

- Roxane avait reçu le sien avant son entrée, enfin je sais plus vers quelle date c'était, fit-il simplement.

- Ils doivent sûrement attendre de savoir si on a eut nos A.S.P.I.C, annonçais-je.

- Tu crois les avoirs ? Souriait James.

- Ça aurait pu être bien pire je pense, donc ouais. Et puis de toute façon je ne retournerais pas à Poudlard si je ne les avais pas, surtout si mes amis n'y sont pas. J'ai dit a dieu à Poudlard, expliquais-je.

- Je trouve que les vacances entre la fin de Poudlard et ''le reste'' (il mima les guillemets) sont vraiment les plus surprenante.

- Explique ?

- Et bien tu veux faire tout ce que tu as pas pu faire depuis des années, et parfois ça peut partir en live. Tu te souviens de ton frère qui était partie à Mexico avec ses potes, ils avaient eut des problèmes avec des moldus, et des sorciers qui pratiquaient le Vaudou. Il avait appelé ta sœur à l'aide, expliqua James en se rappelant de tout.

- Quoi ?! Alors là j'en reviens pas ! Colin m'avait jamais dit que Sam l'avait sortie de là. Pff. Quand je pense qu'il se la pétais grave après cet été là, commentais-je.

- Crois le ou non, même si c'était un vrai merd pour lui je pense qu'il a fait ses propres expériences et donc à grandis deux fois plus vite, dit James en passant sa main sur sa barbe de trois jours.

- Toi tu as fait quoi pendant ton été ? Demandais-je curieuse.

- Oh. Euh. (il se rasseyait convenablement puis toussota). J'avais emmenée Fred en camping en Irlande. Bon là bas, y'avait déjà des potes à nous. On s'est fait des putains de soirée où on tournait qu'à la drogue parfois. On est resté genre 3 semaines là bas. Pleins de jeunes sorciers se ramenait avec leurs bandes. Forcément au bout d'un moment on a vu arriver les Zabini, Nott, et Montague. Y avait des frictions plusieurs fois, et puis la veille du dernier jour c'était partie baston. Au début, on blaguait à se lancer des sorts. Mais au fur et à mesure les gars ont sortis plusieurs gros sortilèges. Puis quand on avait plus nos baguettes on en était arrivé au main. Les gens autour de nous prenaient des paries. On s'est arrêté et là on a aussi pariés. On a passer deux jours à se taper dessus en faisant des combats. On était jeune et con, on voulait se défouler. Les petits pètent cul de Serpentards voulaient sûrement relâcher toute la pression qu'ils avaient accumulés. En tout cas on a fini salement amoché. Je sais pas si tu te souviens, mais mes parents pour me punir ne voulait pas que je me soigne par magie. Au moins pendant une semaine.

- Oooooooook ! Je vois... Mais vous êtes de sacrés abrutis ? Déclarais-je en arquant un sourcil.

- Oui, rigola-t-il. Oui oui ! C'était bien un été de con avec des cons qui jouent aux cons. Bref tout ça pour dire que l'été que tu vas passer il faut que tu le vives à fond sans avoir peur des conséquences. Les conséquences ça sera pour les étés d'après, conseilla James.

- J'y compte bien ! Souriais-je alors que la porte de la salle de bain s'ouvrait sur ma sœur.

Sam arrivait habillé mais en se séchant les cheveux avec une serviette. Elle se positionna derrière James.

- Qu'est-ce que tu comptes bien faire ? Demanda Sam.

- Profiter de mon été avec mes amis, annonçais-je en me levant. Bon j'ai faim, Colin va sûrement bientôt arriver au restaurant. On y va ?

Samantha se retourna pour prendre sa veste près de sa porte d'entrée.

- Je vous attend hein, fit-elle avec un clin d'oeil.

- Ça fait une heure qu'on attend ! Râla James en la suivant.

On partait tout les trois hors de son loft. James passa une main dans le dos de Sam pendant qu'on marchait. Je soupirais. Moi aussi je voulais être avec ma copine. Je traînais des pieds en les suivant. Tout les trois, on marchait dans les ruelles de Londres pour retrouver notre restaurant. Enfin c'était plus une brasserie. On allait rejoindre Colin pour prendre le petit déjeuner, puis après on irait enfin se préparer pour le mariage. En plus Sam devait retrouver Domy pour aider Victoire. Bref la journée allait être longue.

- Bon sinon, tu nous la présentes quand Louann ? Demanda Sam en me regardant.

- Bah tu la connais déjà. Tu la vus au tribunal et au Bal Givré, répondis-je bêtement.

- Ce qu'on veut dire c'est quand est-ce que tu fais une présentation officiel quoi, rigolait Sam.

- Quand je pense que toi et Rose vous sortiez avec des Serpentard, c'est dingue, commenta James en passant une main dans ses cheveux.

Je souriais en repensant à toute notre année.

- Alexie aussi sort avec un Serpentard, et Albus aussi. Roxane aussi d'ailleurs, et pourtant ils en sont pas mort, déclarais-je avec un coup de coude.

- Ouais c'est vrai, se résilia-t-il. Du coup ça se passe bien entre vous ?

Je soupirais bruyamment, ma sœur tourna la tête vers moi en fronçant des sourcils.

- Oui oui ça va, mais elle me manque. Fin je l'ai soutenue dès le début pour son mannequina. Mais j'avais pas prévu qu'on soit séparer d'un coup, et puis ok elle revient ce soir. Mais je me pose des questions, comment ça va être l'année prochaine.

- Tu l'aimes non ? Fit Sam alors que je hochais la tête. Alors ne te fais pas de soucis, elle sera là pour toi, enfin ça se voit qu'elle tient à toi. Et puis elle passe parfois ses nuits à t'appeler, bref Charlie tu es vraiment trop jeune pour te tracasser pour ça. Tu vas être surpris par le futur je pense.

James fit un signe de tête pour faire voir qu'il était d'accord, puis rajouta :

- Au pire tu peux aussi te focaliser sur ta carrière à toi. C'est ton rêve que tu réalises. Ok tu l'aimes Parkinson. Mais vous resterez peut être pas ensemble toute vos vies, donc essaye de te focaliser sur quelque chose de sûre. Ta carrière. Et puis Louann fait la même chose, elle est bien entrain de prévoir son avenir dans le monde entier, alors essaye de faire ça dans ta propre vie Charlie...

Je le regardais tout en marchant. James avait peut être raison... Ses paroles raisonnaient dans ma tête. Il fallait que je me créais mes propres envies, que je vives ma vie... Le problème c'était que Lou faisait partie de ma vie. Dès fois j'avais même l'impression que c'était elle ma vie, mon tout. Ouais je l'avais dit que je suis très fleure bleue aujourd'hui.

- … Mais bon, rajouta-t-a James. Tu pourras voir par toi même hein !

Sam s'approcha de moi et passa son bras autour de mon cou.

- Allez Charlie sourit ! C'est une belle journée, il fait beau, et tu verras ta copine ce soir. Je suis sûre que tout se passera bien entre vous. Même si elle a l'air chiante et toi aussi, je sais que vous y arrivait, même si vous êtes jeune. J'ai confiance en votre couple. Et puis James a raison pour ta carrière, en plus tu es une excellente gardienne.

- Hey ! Interpella mon frère à une table en terrasse.

- Merci, chuchotais-je dans l'oreille de ma sœur.

Sam me fit un clin d'oeil avant d'aller saluer Colin. On s'échangea plusieurs câlins chacun avant de s'asseoir et de feuilleter la carte. Je posais mon portable sur la table avant de me lancer dans une conversation assez tranquille et légère avec Colin. Je checkais mon téléphone :

Scarlett 8h29 : VIENT ME SAUVER ! La famille des Weasley va me tuer.

Lily 8h35 : Je partirais avec Rose pour aller au mariage sûrement, on se rejoint là bas.;) xx

Je souriais avant de répondre.

À Lily 8h45 : Ok pas de problème, je viendrais sûrement avec Sam et ton frère pour te rejoindre. Xxx bise.

À Scarlett 8h45 : Désolée Malfoy, je peux pas maintenant. Je suis au resto. Je fais mon possible pour venir le plus vite. Bon courage ! ^^

J'avais l'impression qu'avec cette semaine on était devenu plus proche. En même temps fallait mieux vu qu'on était dans la même ville l'an prochain, qu'on allait passer les vacances ensemble, et qu'on serait aussi dans la même équipe. Plus j'y pensais et plus je trouvais que Scarlett et moi, on se ressemblait plus qu'on aurait pu croire. Je pouvais même dire que j'avais trouvée une vraie amie avec elle.

Point de vue de Scarlett Malfoy.

Crivey 8h45 : Désolée Malfoy, je peux pas maintenant. Je suis au resto. Je fais mon possible pour venir le plus vite. Bon courage ! ^^

Je soupirais bruyamment en me laissant tomber sur le lit de Rose. Ma copine était partie aider sa tante Ginny à ensorceler les roses blanches. Il fallait quelles soient intactes jusqu'à la fin des festivité. J'aurais pu me proposer mais apparemment ils étaient assez, car Molly et Lucy étaient avec eux. Et puis je n'aimais pas vraiment ces deux filles. Rose l'avait comprit et ne m'avait pas tenu rigueur. Je regardais le plafond de sa chambre avant de décider de partir vers la cuisine.

Je commençais à peine à descendre que Ron montait la tête baissée.

- Oh Scarlett. Évite de descendre, Hermi est d'humeur massacrante. Et puis Fleur est ici donc... Enfin tu comprends, fit le père de Rose.

- Ok, souriais-je en faisant demi tour vers l'étage tout comme lui.

J'allais pour retourner vers la chambre de Rose. Je me mordillais les lèvres et me retournais vers Ron.

- Ron ! Interpellais-je.

- Oui ? Dit-il face à sa porte de chambre.

- Est-ce que vous voulez faire une dernière séance avant le mariage ? Demandais-je gentiment.

Il sourit en hochant la tête.

- Oui c'est avec plaisir, déclara-t-il en m'invitant à rentrer dans sa chambre. Et tu peux me tutoyer, je te l'ai déjà dis.

- Oui c'est vrai, chuchotais-je simplement.

Je me plaçais au milieu de la chambre. C'était spacieux, ils avaient un immense lit en bois sous deux belles fenêtres. Trois commodes, une longeant le mur à gauche de l'entrée à côté d'un porte manteau. Une autre sur la droite avec au-dessus un tableau, et une autre à côté de la porte de la salle de bain. Près de celle-ci il y avait un psyché miroir dans un coin. C'était assez chaleureux, il y avait des belles couleurs brunes, chocolat ou beige. Les rideaux étaient splendides et les tapis allaient parfaitement avec. Bref j'étais au centre de la grande chambre.

Ron me regardait les bras tombant. Je souriais, il était tellement passif parfois. Je me dirigeais vers la commode derrière moi mettre mon portable et la musique du slow. Heureusement j'avais demandé à Victoire assez discrètement comment était la musique du mariage. Je faisais défiler toute les musiques et me stoppais sur ''These Arms Of Mine'' d'un moldu nommé Otis Redding.

- Bon... (j'avançais vers lui)... On y va.

Je cherchais sa main droite avec ma main gauche, que je collais près de sa poitrine, pas qu'il était gros fin... Bref ses pectoraux. Je lui fis signe qu'il devait enserrer ma taille avec son autre main. Je plaçais ma main gauche nonchalamment sur son épaule droite. Je laissais quand même une distance d'intimité.

- Bien. Tu te souviens qu'avec Hermione tu pourras être plus proche d'elle. La distance des slows dépend de l'intimité entre les deux personnes, expliquais-je.

Je lui avais déjà dit, mais un récapitulatif complet le rassurait sûrement plus. Je lui souriais encore pour le mettre plus à l'aise.

- Ok donc comme d'habitude. Un, deux, trois, quatre. Un, deux, trois, quatre, énumérais-je en commençant la danse.

Ron était moins gauche qu'avant. Enfin il était timide et nerveux mais beaucoup moins boulet qu'au début. Rose était parfois avec moi et m'aidait à lui montrer. C'était plus facile mais bon là Rose était pas là. Ron regardait ses pieds en faisant un pas devant moi.

- Lève la tête. Le tempo est le même pour ta partenaire, elle sera quand reculer ou avancer, dis-je doucement en regardant Ron dans ses yeux.

- Oui oui, tu as raison, fit-il mal à l'aise.

Je l'entendais murmurer le tempo. C'était dingue comment il pouvait être nerveux parfois. Je trouvais ça même mignon qu'il fasse ça simplement pour sa femme.

La musique continuait et on dansait toujours.

- Tu peux aussi faire tourner ta partenaire sur elle-même. Mais très doucement. L'astuce c'est qu'il faut que tu sois plus grand que ta partenaire. Mais avec Hermione ça le fera sans problème. Tu lèves ta main gauche doucement après que vous êtes revenus en position initiale.

- Position initiale ?! Paniqua-t-il.

- Face à face quoi, les pieds droits... Lève ta main, ordonnais-je. Voilà comme ça, maintenant tu ne fais qu'un tour. Il faut simplement que je fasse un tour sur moi même, pas vite mais pas lent non plus. Fin... Essaye.

Ron hocha la tête en silence avant de faire le mouvement. Je tournais sur moi même avec la musique comme arrière fond.

- Pas mal du tout. Tu vois c'est bien ! M'exclamais-je. Tu as juste besoin de faire ça. Parfois les slows se finissent en câlin dansant. Tout dépend du moment, de ta partenaire. Si elle préfère être vraiment intime. Il faut que tu mènes la danse toujours mais il faut aussi que tu captes les intentions de ta partenaire. Bref, ne t'inquiète pas tout va bien se passer, j'ai confiance en toi. Et puis on a bien révisé le morceau.

Je me décalais de Ron et partais prendre mon téléphone sur la commode.

- Et si la chanson n'est pas celle là ? S'inquiéta Ron.

- Oh. Cette danse est universelle et basique. Elle peut se danser sur tout ce qui est calme, annonçais-je en me dirigeant vers la porte de la chambre.

- Scarlett ?

- Oui ? Me retournais-je en face de la porte.

- Merci pour tout. Et tu peux aller en bas si tu veux un café ou quelque chose à grignoter.

- D'accord, merci, souriais-je poliment.

Je passais la porte pour me diriger vers les escaliers. J'entendais toujours Fleur en pleine hystérie. Je soupirais bruyamment. J'avais faim, mais bon je ne voulais pas me taper toute la famille en panique. Rose m'avait vraiment laisser dans la merde. J'avançais pour repartir dans la chambre de Rose. La porte de la chambre de son frère était entre ouverte. Il était apparemment sorti de sa douche. Il avait enfilé son pantalon et sa chemise. Je m'appuyais à l'embrasure de sa porte pour le regarder.

Hugo avait apparemment opté pour un costume léger bleu minuit à petit pois blanc. C'était spéciale mais bon quand on connaissait la famille Weasley ça faisait pas trop tâche. En tout cas la coupe était élégante, et vu que Hugo était grand et pas vraiment gros, le pantalon et la chemise blanche tombaient bien. Ce qui me faisait le plus rire c'était de le voir essayer de mettre sa cravate en vain.

Ce gamin n'était vraiment pas doué, enfin, il n'était surtout pas habitué à porter des cravates. Je me manifestais en me raclant la gorge. Hugo se retourna embarrassée et un peu sur la défensive.

- Qu'es-ce que tu veux ?

Je contournais son lit pour arriver face à lui.

- Laisse moi faire ok, dis-je en passant mes doigts sous son col.

Hugo ne broncha pas quand je passais la cravate et commençais à faire le nœud. Il essayait de rester attentif à comment je faisais. C'était assez drôle de voir comment les Weasley n'était pas du tout à leurs aises dans ce genre de cérémonie officielle.

- Gordon ne vient pas ? Demandais-je pendant que je m'occupais de la cravate.

- Euh. Non fin c'est trop tôt pour que je la trimbale dans ce genre de truc. Ça fait seulement un mois. Et puis tu as vu ma famille. Je suis pas sûre qu'elle s'en sortirait tout de suite, expliqua-t-il sous le ton de l'humour.

- Je vois... C'est bon c'est fini, dis-je en me reculant.

- Merci, murmura-t-il en se retournant vers son miroir de chambre.

Il prit sa veste de costume sur son lit et l'enfila. Je penchais la tête pour voir l'ensemble, Hugo semblait hésité longuement entre fermer les deux boutons ou laisser sa veste ouverte. Je soupirais avant de placer mes deux mains sur ses épaules pour qu'il me regarde.

- Un conseil, annonçais-je. Ferme toujours un bouton (je lui fermais). Dès que tu t'assois quelque part tu ouvres ton bouton. C'est beaucoup plus beau et plus pratique si tu veux manger ou quoique se soit.

- Merci, répéta Hugo.

- C'est normal, dis-je ne partant de sa chambre.

- Et Malfoy ! Tu vas faire quoi maintenant ?

Je posais une main sur le cadre de la porte de chambre avant de me retourner.

- Je vais rentrer chez moi me préparer et je reviendrais sûrement quand Rose sera là... Bonne chance avec ta famille, lançais-je.

- Ouais. Je vais en avoir besoin, rigola-t-il.

Je marchais le long du couloir et entrais enfin dans la chambre de ma copine. Sans grande cérémonie je pris mes affaires et transplanais.

CRACK.

Je me retrouvais dans ma chambre chez mes grands parents. Ma grand mère m'avait apportée ma robe sur un mannequin en tissu à côté de mon lit. Elle avait même prit soin de retirer les chaussures de la boîte pour les poser sous la robe. Je souriais, Cissy voulait toujours que tout soit parfait. Je lançais mes affaires sur le lit puis je sortais de ma chambre pour descendre. J'avançais vers l'arrière du manoir, et descendait un autre petit escalier pour me trouvait dans la cuisine. C'était souvent là que les elfes de maison était mais là c'était avec étonnement que je trouvais Alice et Scorpius devant le plan de travail.

- Hey ! Saluais-je en me dirigeant vers le frigo. Vous êtes déjà réveillé ? Vous étiez pas avec Alexie et Krum ?

Alice se retournait vers moi pendant que je me prenais un jus.

- Salut Scar, si hier soir. Mais... Bon pète pas un câble ok ? (j'arquais un sourcil en refermant le frigo). Scor a voulu faire un tour chez vos parents et.

- Je voulais simplement récupérer quelques affaires, coupa mon frère derrière Alice.

Je sentais que une légère nausée m'envahir, ça ne sentait rien de bon. J'essayais de voir la tête de mon frère, mais Alice me barrait la route.

- Grindewald, pousse toi, tranchais-je.

- Je me suis juste un peu importé hein, déclara Scor pour se justifier.

Je fis claquer ma langue avant de contourner une bonne fois pour toute Alice. Scorpius leva la tête vers moi. Je serrais des dents immédiatement, je détestais mes parents.

- C'est rien je t'assure, fit Scor.

- Tu es un putain de cocard ! C'est Drago qui t'a fait ça ? M'énervais-je en prenant son menton dans ma main pour mieux voir.

- Scar tu fais mal, siffla-t-il.

- Je lui ai dis que c'était une mauvaise idée mais il est trop têtu, commenta Alice.

- Pourquoi il t'a fait ça ?! M'emportais-je en allant près du congélateur.

- On s'est engueulés, fit Scorpius glacial.

- Rectifications. On est venu pour prendre des affaires, et Astoria et Drago ont vite comprit qu'il venait pour repartir. Drago a fait le lien avec toi et il y a eut un échange assez houleux entre eux, expliqua Alice.

- Ok, et c'était quoi cet échange ? Questionnais-je en jetant un seau de glace à mon frère.

Scor la rattrapa sans grande difficulté puis colla le seau en métal sur son visage en faisant plusieurs mimiques de douleur. C'était bien fait pour lui, quelle idée à la con d'aller voir nos parents. Surtout qu'il aurait pu demander aux elfes de maisons de ramener ses affaires.

- Rien d'important Scar. Il t'a insulté, moi aussi. Ta copine, les Sang-de-Bourdes. Bref c'était pas très constructif, expliqua mon frère.

Alice souriait en s'approchant de moi, elle se colla quasiment à moi pour me glisser quelque chose dans l'oreille :

- Il a défendu ton honneur, chuchota-t-elle. Il a enfin dit ce qu'il pensait à vos parents.

Je fronçais un peu des sourcils.

- Pourquoi tu es si ravis ? Demandais-je sans que Scor nous entende.

Mon frère était trop préoccupé à se mettre de la glace.

- On attendait tous qu'il bouge son cul, qu'il ne soit plus lâche et vive sa propre vie. C'est quand même assez important ce qui vient de se passer. Scorpius vient de dire merde aux personnes qui lui dictaient sa vie depuis le début, précisa Alice. Alors un cocard qu'est-ce que c'est comparait à la liberté qu'il aura après ?

Alice me fit un clin d'oeil avant de se diriger vers Scorpius. Mon frère s'était assit sur une chaise et elle prit place sur ses genoux. Je les regardais alors que Alice prenait soin de lui. Alice avait raison, Scor avait fait un pas de géant. Je n'aurais jamais cru mon frère être capable de ça il y a seulement 2 semaines.

- Oh. Scarlett tu as reçu tes résultats des A.S.P.I.C ce matin, fit Scorpius en levant la tête vers moi.

- Tu l'as pas ouvert hein !? M'exclamais-je en prenant mon enveloppe qui reposer sur la grande table en bois.

- Bah non, on a bien dit qu'on l'ouvrait tous ensemble ? Demanda-t-il.

- Oui, murmurais-je en jouant avec le rebord de l'enveloppe.

- Minuit à la Chaumière aux coquillages, c'est ça ? Fit Alice.

- Oui c'est ça.

Je regardais toujours mon enveloppe. J'avais l'impression de tenir une partie de ma vie. C'était ridicule car je ne pensais pas que ma vie se résume seulement à cette petite chose... Si j'avais de bonne note je pouvais suivre tout les cours que je voulais à Holyhead. Mais si je n'avais pas mes A.S.P.I.C je serais contrainte d'abandonner ma carrière et donc retourner à Poudlard. Sans vouloir me vanter, je pensais déjà avoir mes A.S.P.I.C. Mais ce qui m'importait maintenant c'était d'avoir des notes excellentes. Si j'étais parmi les meilleures alors que je serais dans le viseur de la société secrète de l'université.

- Scarlett ! Mais, tu n'es pas encore prête ? Fit une voix à ma droite.

Je tournais la tête pour voir Cissy. Je lui souriais apparemment gênée.

- Non. J'y vais, dis-je en mettant ma lettre dans ma poche.

- Dépêches-toi donc, râla ma grand mère.

- Oui c'est bon, souriais-je avant de passer devant elle.

- Oh. Scar, tu pourras passer le bonjour à Rose et Crivey ? Demanda Alice.

- Pas de problème, lançais-je avant de disparaître de la cuisine.

Point de vue de Sawyer Adams.

Vingt minutes. Ça faisait déjà vingt minutes que j'étais devant la porte de ma maison. La berline noir de Lou était dans l'immense allée du domaine. Je n'arrivais pas à frapper sur cette fichue porte, pourtant je ne pouvais pas m'arrêter de la fixer. Je ne savais même pas si je devais frapper ou rentrer directement. J'avais peur. J'étais terrifié de tomber sur mon père. Qu'est-ce que j'allais lui dire ? Qu'est-ce que je devais lui dire au juste ? Est-ce que je devais lui dire quelque chose de toute façon ? S'il était si mal c'était de ma faute. S'il souffrait autant depuis tant d'année c'était car il avait perdu son amour à lui. Je lui avais brisé le cœur simplement en étant sur cette terre.

Pourtant Lou m'avait dit de couper les ponts avec mon père. Enfin de définitivement lui dire adieu, simplement en prenant mes affaires et ne plus jamais y retourner. Mon bras se leva tout seule pour toquet... mais aucun mouvement suivit. Je n'arrivais pas à faire bouger mon bras ! Putain mais pourquoi j'étais aussi pathétique là ?

Je me détestais tellement. Je me détestais pour tout ce que j'avais fait endurer à mon père. Ou bien même aux parents de ma mère. J'avais tué la seule chose qui leur était chère à l'époque. La seule chose qu'ils aimaient de leur vie.

Je soupirais bruyamment toujours face à la porte. Je devais passer cette porte.

Tu venais de naître, tu n'as pas voulu ça. Tu mérites pas de te sentir coupable pour quelque chose qui est arrivé par malchance.

Ton père n'a pas à te désigner comme coupable de la mort de ta mère car elle morte en te donnant naissance.

Il n'a pas à te frapper quand bon lui semble simplement pour que tu souffres autant que lui.

Je repris une respiration un peu longue après avoir repensé ce que Lou et Scarlett m'avaient dit. Elles avaient raison, personne ne méritait de se faire frapper pour ça... Pas vrai ? D'un pas décidé j'ouvrais la porte et m'engouffrais dans la demeure de mon père.

Je passais l'immense hall d'entrée en silence. Mon regard se tourna vers les pièces que je passais. Il n'y a pas de trace de mon père. On était samedi, Arthur devait se trouver dans l'un des salon entrain de décuver. Je montais discrètement l'étage pour aller vers mon ancienne chambre. J'ouvris la porte de ma chambre.

- Galak, appelais-je.

En quelques secondes un elfe de maison avait apparut devant moi. Il s'inclina pour me saluer.

- Emmène les affaires de ma chambre chez Louann Parkinson. Pas les meubles hein, ordonnais-je.

- Oui maître.

- Merci, dis-je avant de retourner dans le couloir.

Je marchais le long du mur pour aller dans la chambre de mes parents, enfin... Je voulais récupérer deux trois trucs avant de partir. J'allais directement vers la boîte à bijou. Je récupérais les bagues des fiançailles et de mariage de ma mère. Je savais qu'elle voudrait que je les ai plutôt que le poivrot qui me sert de père. Je les mettais rapidement dans la poche de mon pantalon avant de prendre aussi un grosse bague de mon parrain défunt. Arthur n'avait jamais voulu que je la prenne alors que Nathaniel me les avait légué. Mon parrain était mort quand j'avais 12ans, après la mort du frère de mon père, la vie à la maison était devenu noir et affreuse. Au fond de la boîte à bijou je trouvais une photo que mon père m'avait confisqué, une photo que Nathaniel et moi devant une fontaine.

Je m'asseyais sur le lit tout en regardant la photo. J'aurais voulu que tout soit mieux. Dès fois je me disais, et ça très souvent, qu'il aurait mieux fallu que je ne naisse pas. Que je ne sois même jamais conçu.

Je sentais mon portable vibrer.

Lou 10h42 : Adams ! J'ai besoin d'un service.

Lou 10h45 : Ok, je sais que tu me dois rien mais. Wait ! Si tu m'en dois une ! Je t'héberge chez moi, donc réponds tout de suite !

Lou 10h49 : Putain SAWYER ! Réponds allez !

Lou 10h51 : Tu as ramener deux filles à l'appart' ou quoi ? J'ai besoin d'aide, je te préviens si répond pas je t'émascule en rentrant. Connard !

Lou 10h55 : ?

Lou 10h58 : Ok. Je me suis un peu emporté... S'il te plaît Sawyer.

Lou 11h02 : Réponds je t'en supplie...

Lou 11h03 : S'il te plaît.

Lou 11h06 : Tu sais combien ça me coûte de te supplier ou pas ?

Je roulais des yeux. Elle était vraiment dingue parfois.

Sawyer 11h07 : Tu es au courant que tu es tarée comme fille ? Qu'es-ce que tu veux encore ?

Je n'attendais pas sa réponse et pénétrais dans le dressing d'Arthur. Je ne venais jamais dans cette chambre, en fait j'essayais toujours d'éviter au maximum mon père. Je voyais avec stupéfaction qu'il avait gardé le dressing intacte de ma mère. Ma bouche était entre ouverte alors que je passais dans la pièce. Je m'installais sur le banc en cuire noir qui était au centre. Autour de moi il y avait des tiroirs, des placards, des cintres, et surtout des miroirs. Et une tonne de robe, costume, haut, pantalon de femme. La partie d'Arthur n'était apparemment pas ici.

Mon portable vibra. Je fronçais des sourcils en voyant Lou m'appeler.

- Allô ?

- Sawyer ! Enfin bordel !

- Je t'ai répondu à ton sms. Qu'est-ce que tu veux ? Tu es pas dans l'avion ?

- Si ! Si j'y suis justement.

- Et tu as droit d'utiliser ton portable ? Et d'ailleurs comment ça se fait qu'il fonctionne ?

- On a des téléphones magiques je te rappel il fonctionne partout à part dans des lieux protéger par la magie, et la je suis planquée dans les chiottes de l'avion. BREF ! Il me faut une robe.

- Ooook ! Et alors en quoi c'est mon problème ?

- Je suis dans l'avion crétin, je ne peux pas aller me la chercher. Déjà que je serais en retard, il faut que tu m'en trouves une et que tu me l'apportes en venant me chercher à l'aéroport.

- Tu as pas de robe pour le mariage... Malfoy va te tuer. Ou bien même Crivey. Et puis tu as déjà des tonnes de robe chez toi.

- Si Crivey voit que j'ai remis une robe de mon dressing elle va croire que je m'en fous du mariage, de sa famille et de tout ce qu'elle peut imaginer. Bref trouves en moi une... S'il te plaît.

Lou insistait longuement sur le ''s'il te plaît''. Je me levais du banc pour faire les cent pas devant les vêtements de ma mère.

- Mais comment tu veux que je fasse les magasins pour toi ? Tu es la pire des casses couilles possible. Jamais je trouvais quelque chose à te foutre dessus. Et puis même j'ai pas envie.

- Je veux juste un truc blanc. N'importe quoi, mais pas un truc qui descend jusqu'au pied. Fin pas une robe longue. Et pour l'amour de Merlin, essaye de pas prendre une robe de pute ok ?

- Mais démerde toi !

- S'il te plaît Sawyer, je te demanderais pas à toi si c'était pas important.

- …

- Juste une fringue blanche, tout ce que tu veux mais quelque chose que je n'ai pas déjà portée.

Je soupirais en touchant plusieurs pantalons, robes et ceintures suspendus à des cintres.

- Tu sais très bien mes goûts, je suis sûre que tu trouveras facilement en plus. Sawyer. Franchement je te demande pas la lune là. Je t'ai suppliée, je t'ai dis s'il te plaît merde !

Ma main passa sur un tissu blanc. Je fronçais des sourcils en sentant la texture lisse. En face de moi, il y avait un chemisier très long blanc, une sorte de robe ou chemise cintré avec des manches trois quart. Qu'est-ce que j'en savais sérieusement ? C'était Lou et Alice qui faisaient la mode pas moi ! Je resoupirais, Lou allait avoir sa tenue finalement.

- Je pense que j'ai trouvé ce qu'il te faut.

- Ah ouais ? Vraiment ?

- Vraiment.

Point de vue de Rose Weasley.

CRACK.

Je faisais un pas en avant à ma réception un peu trop précipité. Ginny me souriait avant d'aller vers la cuisine. Oncle Bill et grand père Arthur étaient aussi ici. Je fronçais des sourcils en suivant Ginny du regard.

- Reste là d'accord Rose ? Souriait Ginny.

Hugo passait déjà habillé, il tenait un paquet de gâteau apéro dans sa main.

- Hey ! Interpellais-je en lui prenant le bras.

- Hey, fit-il la bouche pleine.

- Arrête de manger. Tu as pas vu Scarlett ?

- Je suis stressée et je me fais chier, c'est pour ça que je mange. Et. Euh, si. Elle est retournée chez elle pour se préparer. Elle devrait sûrement pas tarder, déclara-t-il en montant les escaliers.

- Ok, soupirais-je déçu.

- Et Rose, tu devrais te préparer, conseilla mon frère avant de retourner dans sa chambre.

Je fronçais des sourcils et m'asseyait dans les marches pour appeler Scarlett. J'approchais mon portable à mon oreille en écoutant les bruits de la sonnerie.

- Rose ?

- Bébé, tu as bientôt fini ?

- Euh. (j'entendais Scar marchait en talon). J'ai plus grand chose à faire oui. Tu viens de rentrer ?

- Oui, je suis chez moi.

- Je vais venir si tu.

- Non non ! T'inquiète pas, je vais me changer on se retrouve chez Fleur et Bill ?

- D'accord amour. Quelle heure ? Midi ?

- Parfait.

- À tout à l'heure alors amour.

- Bisou bébé.

Je raccrochais et commençais à vouloir monter dans ma chambre me préparer, quand j'entendis ma mère crier. En une faction de seconde j'étais au pied de l'escalier pour me diriger vers la cuisine.

- Mais c'est génial, rajouta ma mère.

Je ne m'approchais plus et restais dans le couloir avant la cuisine.

- Moins fort Hermione, fit mon oncle Bill.

- Excuse moi Bill, mais c'est plutôt merveilleux, répliqua Hermione.

- On le sait ça Hermi, mais on peut pas s'écrier victoire tout de suite, expliqua Ginny.

- Molly est au courant ? Demanda mon grand père Arthur.

- On l'avait tenu au courant avec Harry avant que Neville aille en Mongolie. Mais on ne savait pas pour quand est-ce qu'il reviendrait, et s'il avait trouvé ce qu'il voulait, répondit Ginny.

Ils parlaient de ma grand mère et de Neville. MERLIN ! Neville avait trouvé quelque chose pour son état de santé ?! Ma bouche s'ouvrait en grand puis j'essayais de contrôler mon sourire en me mordant la lèvre inférieure.

- On compte lui donner le remède ce midi, fit Bill.

- Je veux venir, annonça ma mère directement.

J'entendais Ginny rigoler.

- Je m'en doutais, dit-elle. Bon pas un mot aux enfants ?

- Il vaut mieux que ça reste entre nous. Pas de faux espoir avant que tout soit fini, déclara Bill.

- Je suis d'accord, accepta ma mère. Maintenant il faut que tout soit prêt avant 14h donc bougeait vous.

Plusieurs crack se firent entendre, c'était sûrement Bill et Arthur qui partaient à la Chaumière aux Coquillages. Je me décollais enfin du mur pour aller le plus vite possible dans le salon. Je n'étais pas fière d'avoir écouté aux portes. J'entendais les pas de ma tante et ma mère venir vers le salon. Avec beaucoup de concentration j'arrivais à diminuer mon sourire de mon visage.

- Rosie, tout va bien ? Demanda Ginny alors que j'allais pour monter dans ma chambre.

- Euh oui oui ! Tout va très bien, souriais-je.

Je ne savais vraiment pas mentir. C'était dingue !

- Chérie, tu devrais allée de préparer chez Bill et Fleur, conseilla ma mère. Lily doit être là bas avec Charlie. Elles pourront sûrement t'aider, et puis Ginny et moi on a des achats de dernière minuit à faire sur Londres.

Je souriais encore plus. Ma mère essayait de me mentir, elle ne me disait même pas qu'elles allaient aller à St Mangouste toute les deux.

- Ok j'y vais alors, annonçais-je avant d'aller dans ma chambre.

Après avoir prit ma robe et mon nécessaire de toilette je transplanais à la Chaumière aux Coquillages. Après quelques secondes dans le noir, je me trouvais les pieds dans le sable chaud. C'était définitivement une excellente journée. Je montais les marches en bois qui menait vers la maison.

C'était génial. Tout était parfait. Le mariage de Teddy et Victoire était magnifique, il y avait des fleurs blanches partout, Molly allait revenir, j'étais en vacances, j'étais entourée de mes amis. Tout était parfait. J'avais une vie parfaite. Je n'arrivais toujours pas retirer mon sourire de mon visage.

La peur s'installa quand même. À chaque fois c'était pareille, je réfléchissais trop et je commençais à me faire des films de vie parfaite. Et à chaque fois je me stressais. C'était vrai quoi ! Qui me certifiait que le mariage de Teddy et Victoire durerait toute leurs vies hein. Qui me dit que Molly n'allait pas rechuter. Bon sang Rose pourquoi tu étais si lunatique d'un coup ?

Je repris une respiration en me dirigeant vers la salle de bain du haut. Ce n'était pas possible, c'était une journée merveilleuse, et même si je ne connaissais absolument pas le futur je devais relativiser. Je devais respirer, sourire et profiter de la vie qui m'était offerte.

Je rentrais dans la salle de bain en refermant immédiatement la porte. Je retirais mon gilet quand j'entendis un reniflement. À travers le miroir je voyais une tête blonde sur le rebord de la baignoire. Je posais mes affaires de toilette sur levier et ma robe sur le porte manteau à croché à la porte.

- Victoire, dis-je doucement en m'accroupissant devant elle. Ça va pas ?

Mon sang ne fit qu'un tour dans ma tête. Victoire pleurait. Victoire allait mal ? Victoire voulait annulé le mariage ? Merde Rose calme toi ! Je passais une main délicate sur son bras.

- Victoire est-ce que ça va ?

- C'est. C'est le plus beau jour de ma vie, fit-elle.

Je fronçais des sourcils alors qu'elle avait toujours la tête entre ses mains. Je ne savais pas si elle était sérieuse ou si c'était du sarcasme. Vu l'état dans lequel elle était je ne savais pas très bien.

- Victoire, qu'est-ce que tu arrives ? Redemandais-je prudente.

- Je suis vraiment la fille la plus chanceuse, déclara-t-elle un peu à elle-même.

- Mais alors, pourquoi tu pleures Vic ? Tu veux que j'appelle Sam ou Domy ? Tu es triste de te marier ?

- Non ! Non du tout, s'exclama ma cousine. Je suis juste heureuse.

Victoire leva la tête vers moi avec un sourire collé à son visage. Je la regardais septique. Elle doutait peut-être pour le mariage.

- Rose, je. Je suis en-enceinte, parvenait-elle à dire en me tendant le teste de grossesse.

J'ouvrais grand les yeux puis les clignais plusieurs fois. Ce n'était pas possible, j'étais entrain de rêver.

- Que-quoi ?!

- Je suis enceinte, Rose.

- Mais ! Mais ! C'est génial, dis-je en la prenant dans mes bras. C'est génial non ?

Je le regardais du coin de l'oeil.

- Oui ! Oui, c'est génial, c'est parfait, c'est même merveilleux. J'ai 27ans, c'est mon premier enfant, et je l'ai avec l'homme que j'aime et avec qui je vais me marier. C'est parfait Rose. C'est tellement parfait.

Victoire me serra un peu plus dans ses bras. Après quelques minutes comme ça, je me décalais d'elle. J'étais si heureuse pour elle, c'était vraiment ce qu'on appelle le plus beau jour de sa vie.

- Teddy est au courant ?

- Non, fit Victoire. Ne lui dis rien d'accord, je veux d'abord savoir depuis combien de temps je suis enceinte.

- D'accord, souriais-je toujours en pleine euphorie.

- Quand je pense que Roxane se moquait de moi car je prenais du poids et que j'ai du refaire ma robe, commenta-t-elle.

- J'ai tellement hâte que tu le dises aux autres, dis-je avec un grand sourire et en tapotant dans mes mains.

Victoire me prit mes mains.

- On est d'accord, pas un mot ok ? Répéta-t-elle.

- Oui promis.

Un blanc s'installa entre elle et moi. On se regardait dans les yeux entrain de se retenir de sauter de joie.

- Félicitation ! Lançais-je sans pouvoir me retenir.

Je la reprenais dans mes bras, on sautait toute les deux sur place en s'enlaçant.

- Je vais me marier et je suis enceinte ! S'exclama-t-elle plus que ravis.

Point de vue de Alexander Londubat.

- ALEXIE ! Hurlais-je devant la salle de bain.

- C'est bon ! Siffla-t-elle en ouvrant la porte.

Alexie était en sous-vêtement devant moi. Je soupirais en me retournant.

- Quoi Alex, tu as jamais vu de fille en petite tenue ou quoi ? Tu as jamais couché avec Potter ?! Se moqua ma sœur.

- Ah ah ! Je suis mort de rire. Et pour ta gouverne ça m'éclate pas du tout de te voir comme ça.

- Tu m'as déjà vu en maillot de bain alors ça change rien, fit-elle en roulant des yeux.

- Bref, coupais-je en me retournant. On peut s'arrêter là ?

Alexie souriait arrogante avant de passer devant moi. Je poussais la porte de la salle de bain d'une main. Ma bouche s'ouvrait en grand. Je fis claquais ma langue avant de rentrer dedans.

- La prochaine fois ! Nettoie ton bordel ! Criais-je en claquant la porte.

Ma sœur rigolait depuis sa chambre. Elle m'exaspérait quand on était en vacances. Enfin... Elle était toujours tellement décontracté et tellement impassible... Tellement Alexie.

Je retirais mes vêtements rapidement. J'étais enfin seul, je fis couler l'eau de la pomme de douche. L'eau chaude glissa sur ma peau qui laissa de la vapeur s'échapper, mes muscles se détendit à se contacte, je restais comme ça pendant quelques instants avant de commencer à me savonner. Au bout d'un quart d'heure je sortais de la douche. Une nappe de valeur était présente dans la pièce. Je m'approchais des éviers et passais mon bras sur le miroir pour retirer la buée.

Je me figeais en me regardant un instant. Qu'est-ce que j'étais devenu ? Une cicatrice traversait tout le long de mon torse. Elle était un peu rosée à chaque fois que je sortais de la douche. Enfin c'était plus quatre cicatrices, une marque de griffure. Sur la totalité de mon torse j'avais aussi des légères marques, comme si on m'avait brûlé. Alors que c'était juste des traces, des traces laissées quand... quand Vicki... quand le Loup-Garou s'acharnait sur moi. Je fixais toujours mon corps dans le miroir. On voyait toujours mes cicatrices sur les avant bras, certains étaient devenu un peu plus brune que les autres.

Je repris une longue respiration avant de poser mes deux mains de chaque côtés du lavabo. En respirant plus fortement je sentais encore la morsure sur mes côtes. On remarquait bien les crocs et de la peau arrachée. Je me souvenais encore de ses crocs, de ses dents lacérées, du grognement.

Je fermais les yeux pour éviter de vomir. Ça avait beau faire 6 mois, j'avais toujours cette nausée qui remontait le long de ma trachée. Ma langue passa sur mes lèvres.

- Alex, tout va bien ? Demanda doucement Alexie derrière la porte.

Je toussotais légèrement avant de me retourner paniquer. Maladroitement je fis tomber le baume après rasage.

- Merde, soufflais-je.

- Alex, ça va ?

- Ouais, ouais, c'est bon t'inquiète Lexie. Tu m'as juste surpris, indiquais-je.

- Ok... Euh. Alex ?

- Oui.

- Si tu as besoin d'aide je suis là hein, fit ma sœur.

- Oh. Euh. D'accord, merci.

J'entendais ma sœur repartir. Elle devait sûrement avoir mit sa tenue et être prête. Je tournais la tête encore une fois vers le miroir. Il fallait que je passe à autre chose, et vite. Je vivais bien ma vie, j'allais être Auror alors pourquoi se focaliser sur un épisode minuscule de ma vie ?

Je pris mon pantalon bleu gris, puis enfilais ma chemise blanche. J'humidifiais rapidement mes cheveux pour les plaquer un peu plus en arrière. Je finissais à peine de boutonner ma chemise que je passais mes bras dans un gilet sans manche de la même couleur que mon pantalon. Deux goûtes de parfum et j'étais sortis de la salle de bain.

En allant vers ma chambre je passais devant Alexie qui était à l'embrasure de sa porte, bras croisés en me fixant.

- Quoi ? Demandais-je en fronçant légèrement des sourcils.

- Tu vas pas mettre cette cravate quand même ?!

Je roulais des yeux en rigolant.

- Qu'est-ce quelle a ma cravate au juste ? Fis-je face à ma sœur.

- Et bien elle est triste, il faut une couleur qui change un peu, déclara-t-elle en allant dans ma chambre.

- Alexie, râlais-je. Tu es chiante !

- Vu que Potter t'habille pas, et que maman non plus. Je vais le faire.

Alexie ouvrit un tiroir de mon meuble pour tomber nez à nez avec mes boîtes de cravate.

- Alexie, soupirais-je.

- Tiens celle-la, elle est pas mal, fit-elle en s'avançant vers moi.

Elle passa une cravate rouge autour de mon cou alors que je grinçais des dents.

- J'ai pas besoin que tu m'habilles, sifflais-je.

- Et pourtant tu te laisses faire, bref. Cette cravate est de couleur carmin. Tu sais ce que c'est le carmin ? Un rouge foncé et vif. Une couleur profonde...

J'avalais tout ce que me disais, j'étais très attentif à ce qu'elle pouvait me dire.

- … assez mystérieuse si tu préfères. Je te paris que tu ne connaissais pas cette couleur avant. Et puis il y a ses fins traits de jaune, un jaune plus pale. Dans cette couleur il y a beaucoup de morosité, de la tristesse. Tu as beau être discret ou bien même mystérieux Alex. Je suis ta sœur. Et je suis pas conne. On est jumeau. Tu souffres, je souffre... Alex. Pourquoi tu en parles jamais ? Pourquoi tu ne veux pas expliquer ton mal être ? Et pour l'amour de Merlin, pourquoi tu fais semblant d'aller bien ?

- C'est bon Alexie, je vais bien.

Elle soupirais brusquement apparemment mécontente.

- Bon sang, Alex ! (elle me jugea du regard). Ok ok très bien. Tu veux pas me parler, mais... (elle s'approcha de moi et finissait le nœud de cravate). Je serais là, toujours. Pour toujours, et à jamais...

Alexie me regardait droit dans les yeux en attendant que je dise quelque chose. Mais je ne voulais rien dire. Absolument rien dire, ça ne servirait à rien. Ça ne me changerait pas. Ma sœur fit un pas en arrière vers la porte de ma chambre toujours en me fixant.

- … Tu es parfait. La cravate te va très bien, finit-elle avant de partir.

- Alexie attend ! Rattrapais-je.

- Laisse tomber Alex, tu es pas prêt à en parler.

- Je suis désolé.

- T'inquiète pas, fini de te préparer, lança-t-elle avec un sourire.

Point de vue de Ginny Weasley - Potter.

- … et les bronches aussi, finissait le médicomage.

Je soupirais alors que Hermione était très attentive. Harry était parti acheter quelque chose à grignoter avec Percy. Audrey la femme de Percy était dans la salle d'attente entrain de rassurer George et Angelina au téléphone.

- Donc on fait comment ? Demandais-je impatiente.

- Et bien, comme j'essayais de vous l'expliquer le Professeur Neville a ramener une plante que nous avons tester. Nous l'avons extrais et infusé, expliqua le médicomage.

- Et ça a donné quoi ? fit Hermione.

Le personnel de l'hôpital sourit en se pinçant les lèvres. Personnellement je fronçais des sourcils, je ne comprenais jamais rien à leurs charabias.

- Attendez deux secondes, je croyais qu'il ne fallait pas que ma mère soit exposé à l'humidité. Que ça grossissait le nénuphar ? Je ne comprend pas pourquoi vous avez prit le risque de faire une infusion de cette plante, tempêtais-je.

- Ginny calme toi, essaya Hermione. C'est ce qu'il essaye de t'expliquer, l'infusion sera plus efficace que de broyer la plante de Neville et de l'appliquer comme pommade...

- Et puis si on doit appliquer la pommade sur la poitrine de votre mère, il lui faudrait plusieurs semaines pour voir si ça lui fait effet, alors que l'infusion a fait effet, se réjouissait le médicomage.

Je le stoppais en lui faisant un signe de main.

- Comment ça, ça a fait effet ? Déjà je croyais que vous deviez nous attendre ? Sifflais-je.

- Ginny, ils ont fait leur travail, me rassura Hermione d'une voix douce.

- On a eut l'accord de votre père un peu plus tôt, expliqua-t-il. Ce que j'essaye de vous dire c'est que le nénuphar se recroqueville sur lui même.

Je secouais la tête un peu perdu.

- Vous êtes sûre que ça fonctionne ? Demandais-je.

Hermione souriait en attendant la réponse du médicomage. Il fit une signe de tête avant de nous inviter à rentrer dans la chambre de ma mère. La pièce était éclairé par des lumières des deux côtés du lit d'hôpital de Molly. Ma mère était endormi sur son lit, on s'approchait tout les trois. Instinctivement je pris lui prit la main alors que Hermione restait face à elle au bout du lit. Le médicomage fit le tour de la chambre pour prendre un cadre bois sur un chariot. Il s'avança vers nous et plaça le cadre au-dessus de la poitrine de ma mère.

- Mmh. Ça sert à quoi votre truc ? Demandais-je septique.

- C'est un cadrioscopie, la vitre entre le cadre va me permettre de vous faire voir le nénuphar sans besoin d'opérer votre mère, expliqua-t-il. Regardez.

Hermione et moi nous penchions pour voir l'immense nénuphar qui était dans le poumon gauche de Molly.

- Je peux me lancer ? Demanda-t-il prudemment.

- Ça sera mieux pour elle, fit Hermione en me regardant.

Je me mordais les lèvres en les regardant chacun leur tour.

- Ok allez y, annonçais-je.

Le médicomage se retourna pour se préparer face à son chariot. Il sortit un bocal où se trouvait un liquide fluorescent à la couleur violette. Hermione fit le tour du lit pour venir à mes côtés. Je lui prit la main instinctivement.

- C'est le meilleur choix, ça va aller Ginny, me dit-elle dans l'oreille.

Je repris une longue respiration. Au fond de moi je savais que c'était la meilleure chose à faire, mais j'avais peur. Qui n'aurait pas peur de prendre une décision si importe pour une personne sur qui vous tenait plus que tout ? J'avais l'impression d'être paralysé pendant toute la procédure. J'en étais même venu à prié Merlin de faire un miracle.

Point de vue de Lorcan Scramender.

- C'est bon je suis prêt, annonçais-je en descendant les marches de l'escalier.

- Parfait, souriait ma mère. Mais ton père n'est pas vraiment prêt.

- Ah, comment ça se fait ? Demandais-je en fronçant des sourcils.

- Il était encore entrain de faire des recherches pour prouver que le Manticore peut survivre dans n'importe quelle milieu sauvage. C'est très intéressant Lorcan, tu devrais lui poser des questions à Rolf.

- Oui, j'essayerais maman, dis-je avant de m'installer dans le canapé.

Luna me suivit et se retrouva face à moi. Je lui souriait alors qu'elle passait plusieurs fois les plis de sa robe.

- Maman, pourquoi tu t'es jamais marié ? Demandais-je curieux.

- Oh. Et bien c'est simple, pourquoi voudrais tu que je me marie alors que tout se passe bien avec ton père ?

Je fronçais des sourcils. Je ne voyais pas très bien où elle voulait en venir.

- Euh. En quoi le mariage changerait ça ? Fis-je septique.

- Lorcan je suis libre de partir si je veux tu comprends ?

- Mais. Maman tu veux quitter papa ?! Paniquais-je.

- Non ! Non Lorcan, je te dis juste que je suis libre et que rien ne m'oblige à rester, pas un anneau, pas un bout de papier, si je reste près de ton père c'est que j'en ai envie, c'est que j'ai trouvée mon équilibre et que je suis heureuse. Et on en a déjà parlé avec Rolf et on est très bien comme ça, tu comprends ?

- Oook, mais ça te plairait pas toi un mariage comme Victoire et Ted ? Demandais-je en m'asseyant convenablement.

- Oh bien sûre tout est très beau, les festivités sont belles mais je suis bien comme je suis. Et puis avec ton père on compte fêter nos 20ans ensemble l'an prochain alors on pourra faire une grande Garden Party, expliqua ma mère.

- D'accord, je vois. Donc tu es pas du tout déçu ?

- Certainement pas !

- Mais Cass' et moi on peut se marier ?

Luna arquait un sourcil en souriant.

- Le temps que vous ne vous mariez pas ensemble je serais très ravis, rigola-t-elle.

- Très drôle, et puis de toute façon tu as raison, le mariage ça coûte cher, annonçais-je.

- Oui c'est aussi un point important.

Ma mère regarda l'heure sur sa montre.

- Il ne faudrait pas qu'on arrive en retard, Lorcan est-ce que tu peux aller voir ce que fait Cassandra ? Demanda ma mère en se levant.

Je lui fis un signe de tête avant de me diriger vers l'escalier. Rapidement je me retrouvais devant la porte de la chambre de ma sœur. Je frappais pour ne pas surprendre ma petite sœur entrain de s'habiller.

- Cass' je peux rentrer ? Demandais-je prudent.

Il n'y avait pas de réponse, j'attendais pendant quelques secondes avant de rentrer.

- Cassandra, dis-je en regardant dans la pièce.

Personne était présent dans la pièce, pas une trace de ma sœur. Je me dirigeais vers la fenêtre ouverte pour trouver Cassandra sur le toit du perron. J'arquais un sourcil avant de passer d'abord mes jambes puis mon corps. Je m'asseyais à ses côtés sans entendre de protestation de sa part.

Je savais comment fonctionnait ma sœur, si elle avait envie de parler ou de se confier, elle le ferait de son plein grès. J'avais juste à attendre quelques instants.

Je profitais du silence pour débouter ma veste de costume. Je ne savais pas comment Alexander ou les autres garçons allaient être habillé mais en tout cas j'étais en costume crème avec l'intérieur couleur rouge groseille. Heureusement j'avais eu l'aide de Rose et Alexie. Elles avaient même opté pour une cravate et une pochette grises qui rejoignaient les deux couleur de mon costume.

Je regardais autour de nous deux, j'attendais encore que Cassandra parle. Je me fis même craquer les doigts en attendant, du coin de l'oeil je vis Cassandra sourire.

- Tu es vraiment pas patient, lança-t-elle en sortant de son silence.

- Déjà j'attendais, c'est déjà pas mal, souriais-je. Qu'est-ce qui t'arrive Cass ?

Je la voyais se mordre les lèvres, elle allait bientôt se lancer.

- Tu vois le truc c'est que je vais tous vous perde, enfin oui et non. Car au fond j'ai envie de croire ce que vous me dites. Que vous serez toujours là, qu'on se verra toujours, que je serais avec Pierre même si on est séparé pendant plus de 10 mois. Mais en même temps j'ai peur tu comprends ? Je me dis que ça se trouve vous serez tellement occupé, que vous aurez d'autre amis alors vous vous occuperez plus d'une pauvre petite fille qui a pas encore terminé ses études. Et puis Pierre ? Je devrais le priver de faire sa vie, de profiter de sa vie... Non Lorcan ce n'est pas possible, je ne veux pas être responsable de son malheur.

- Écoute moi Cass', rassurais-je en lui prenant les mains. Pierre connaît les conséquence d'une relation à distance, il sait déjà tout ça. Et pourtant tu l'as déjà vu te dire qu'il ne voudrait plus de toi l'an prochain ? (elle secoua la tête lentement), non exactement. Il sera toujours là pour toi, et ça j'en suis sûre. Et pour tes amis... Et bien on est tes amis comme tu dis, enfin moi je suis ton frère. Mais tes amis ne te laisseront pas tomber, ce n'est pas parce que tu n'es pas 24 heures sur 24 avec nous qu'on ne va pas être là pour toi. Tu sais que normalement c'est toi qui me réconforte ?

Cassandra souriait légèrement. Je passais un bras autour de son épaule.

- Allez Cass', tout va bien se passer, c'est une très belle journée. Et puis on t'a déjà tous invité à venir en vacance avec nous, et ce soir tu seras là pour ouvrir nos résultats d'A.S.P.I.C. Perso je veux ma petite sœur avec moi pour ce moment. Et je suis sûre que tout le monde veut que tu sois là. Et puis si j'échoue je serais avec toi à Poudlard.

Je lui fis un clin d'oeil avant qu'elle me fasse un coup de coude.

- Dis pas de bêtise, tu auras de bonne note. Je suis confiante, annonça-t-elle avec le sourire.

- On verra bien, allez vient Cass'. Maman attend, dis-je en me levant.

On rentrait tout les deux dans sa chambre. À peine je l'avais aidé à rentrer dans la pièce qu'elle me fit un câlin en calant parfaitement sa tête sur mon torse.

- Merci Lorcan, chuchota-t-elle.

Je lui caressais le dos en souriant.

- Je serais toujours là pour toi tu sais, la rassurais-je.

Point de vue de Louann Parkinson.

Je courais ! Moi je courais pour quelque chose qui n'était pas pour moi. Merlin qu'est-ce qui me prenait ? Je sortais du hall de l'aéroport de Londres en courant. J'avais toujours la même dégaine, je portais mon sac à bout de bras et me faufilais entre les voyageurs. Évidement je les bousculais pour la plus part. Enfin sur le parking de l'aéroport je regardais à droit à gauche pour repérer la voiture que j'avais laissée à Sawyer. Je fronçais des sourcils, rapidement je sortais mon téléphone.

Sawyer 15h03 : Je suis à ta gauche.

Je roulais des yeux avant de regarder à ma gauche. Je voyais au loin Sawyer appuyé sur la capot de ma voiture, en marchant vite j'arrivais à sa hauteur. Je plissais directement des yeux en distinguant son visage.

- Merlin ! Qu'est-ce que tu as à la mâchoire ?! M'emportais-je en laissant mon sac au sol.

J'attrapais son visage pour l'examiner, Sawyer me poussa avec un geste de main.

- C'est rien Lou, j'étais juste chez Arthur, indiqua-t-il froidement.

- Comment ça ? Putain mais tu es si stupide que tu en as l'air ou quoi ! Tranchais-je sévèrement.

Je fronçais des sourcils en le fixant. Je le laissais une semaine et il faisait le con. Il faisait ce que je lui avait interdit de faire. Quand est-ce qu'il comprendrait qu'il n'était pas seul dans l'histoire, il n'y a pas que lui sur cette terre ! Putain moi j'ai besoin de lui !

- C'est bon calme toi Parkinson, je viens te chercher déjà, tu devrais être contente, siffla Sawyer.

J'applaudissais.

- Bravo ! Merci cher Adams de me donner de ton temps alors. Sérieusement pour quoi tu es allée chez ton père ?! M'énervais-je.

- Il fallait que je prenne quelque chose c'est tout.

- Ok ok ! Alors pourquoi tu as un bleu putain !?

Sawyer me fusillait du regard. En silence on se regardait mutuellement, je perdais des minutes à lui parler mais il fallait que je sache tout. Déjà car j'étais curieuse, mais aussi car j'étais putainement inquiète pour lui.

- Quand je repartais je suis tombé sur Arthur ivre mort. On s'est échangé quelques trucs, et pour une fois je me suis pas laissé faire. Il y aura plus de soucis avec lui, annonça-t-il glacial.

J'ouvrais grand les yeux et mettais mes mains sur ses épaules.

- Sawyer... Dis moi que tu ne l'as pas tué, chuchotais-je certainement apeurée par sa possible réponse.

Il se décala en prenant mon sac au sol.

- Mais non tu es folle ! J'aurais jamais fait ça ! Je te disais que ça ne serait plus un problème car je ne le côtoierai plus jamais. J'en ai fini avec lui, déclara-t-il en mettant mon sac dans le coffre.

- Tu me le promets Adams ? Demandais-je prudente.

Il arquait un sourcil en ma direction.

- Putain mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait à New York pour que tu sois si prévenante ? Oui Lou, il est pas mort ! Et je ne le reverrais plus jamais. Maintenant monte dans cette fichu voiture, tu es déjà en retard, ordonna-t-il.

Je secouais la tête en soupirant. Je montais à l'arrière pour pouvoir me changer plus facilement pendant que Sawyer conduisait. Il mettait tout le dispositif en place pour pouvoir rouler de façon magique. Une house noir était disposée derrière le siège passager. Je l'ouvrais lentement pour voir une robe chemisier de couleur blanc cassé en soie. Je souriais en regardant les yeux de Sawyer dans le rétroviseur, il avait même pensé au dessous de la robe, ce mec était une perle. Je ne lui dirais jamais sinon il aurait la tête plus grosse qu'une citrouille.

Je retirais ma veste puis mon jogging et enfin mon haut. Les yeux de Sawyer venait régulièrement sur le rétroviseur pour me regarder me changer.

- Tu regardes encore dans ma direction je t'émascule Adams, menaçais-je.

- Pardon ! Je ne peux pas me priver d'une vue si parfaite, rigola-t-il.

- C'est pas parce que tu me fais des compliments que je te laisserais me mater. Maintenant concentre toi pour aller à mon appartement.

Une fois nue, j'enfilais avec difficulté mes sous-vêtements puis mon dessous de robe. Je regardais plusieurs fois le rétroviseur pour voir si Sawyer m'obéissait, je souriais en voyant qu'il était plus que concentré sur la route. Rapidement je mettais la robe et passais au devant de la voiture pendant qu'il conduisait à toute vitesse. Une fois devant je pouvais enfin mettre la ceinture.

- J'aurais juste besoin d'un chapeau, de bijou, de chaussures et d'une ceinture et tout sera niquel. Je pourrais enfin transplaner chez les Weasley... Enfin les autres Weasley... Enfin... (je réfléchissais). Bref ! Chez un des Weasley ! Ils sont vraiment trop nombreux ces cons.

- Faut aussi que tu te maquilles et te lisses les cheveux, commenta-t-il en souriant.

Je plissais des yeux en me retournant vers lui.

- De un ça fait très gay sorti de ta bouche et puis dis aussi que je suis moche ça serait pareil, tranchais-je.

- Tu es méga susceptible là, se moqua-t-il. J'essaye juste de t'aider.

- Ouais ouais, dis-je en m'empêchant de sourire.En fait, tu as eu où cette robe ?

- Oh. Euh. C'était à ma mère, fit Sawyer apparemment gênée.

J'ouvrais les yeux en grand. J'étais surprise, et à la fois honoré. Je ne connaissais pas sa mère évidement car elle était mort à sa naissance. Mais Daphné m'avait dit qu'elle était très élégante, qu'elle adorait faire de gigantesque repas et que c'était une excellente hôte. Et puis qu'elle était incroyablement belle. Alors porter une robe d'une personne aussi respecté et élégante c'était vraiment un compliment. Surtout si c'était Sawyer qui avait penser à moi pour cette tenue.

- Merci, elle est vraiment très jolie, murmurais-je en triturant les boutons en nacre du chemisier.

Sawyer toussota mal à l'aise.

- Euh. De rien, elle te va très bien, dit-il en faisant un petit sourire.

Je regardais la route jusqu'à ce qu'on arrive ce qui voulait dire seulement deux minutes. J'adorais définitivement la magie. Pendant que Sawyer traînait des pieds pour monter à l'appartement j'avais déjà monter les marches quatre à quatre et me trouvais dans ma chambre maintenant. Je n'avais pas vraiment le temps donc je ne me fis pas un maquillage très poussé, je me maquillais seulement de noir pour les yeux qui irait parfaitement avec le panama large blanc cassé qui me servait de chapeau. Heureusement que j'avais eu l'idée de la laver dans les toilettes de l'avion. Oui j'étais une fille assez astucieuse et intelligente héhé !

- Lou, tu as reçu ta lettre pour les A.S.P.I.C, annonça Sawyer à la porte de ma chambre.

Je vins vers lui en me mettant des boucles d'oreilles puis mes talons ouverts.

- Tu l'as pas ouvert hein ? Me rassurais-je.

- Évidement que non, on a dit minuit, fit-il en reculant pour me laisser passer.

- Donc tu nous feras l'honneur de ta présence ce soir, lançais-je en allant dans le dressing de ma mère prendre un sac à main.

- Personne ne peut se passer de moi donc forcément je serais là.

Je roulais des yeux en me retournant vers lui.

- Évidement. Limite on pourrait croire que tu es aussi indispensable que moi, déclarais-je. Bon c'est pas tout ça mais j'ai un mariage moi ! On se voit ce soir Adams.

J'allais pour transplaner que Sawyer m'attrapa le bras pour me stopper.

- Louann ? Fit-il doucement.

- Quoi ?

- Content de te revoir. Tu m'avais manqué.

Je lâchais un rire nerveux en passant un bras autour de son cou.

- Tu m'as presque manquée Adams, avouais-je dans une courte étreinte.

- Éclate toi bien avec Potter & Compagnie, se moqua Sawyer face à moi.

Je lui fis un doigt d'honneur avant de transplaner.

CRACK.

Point de vue de Charlie Crivey.

- Arrête de faire la gueule Crivey, fit une voix derrière moi.

Je me retournais pour voir Scarlett arrivait. Elle était vraiment magnifique, elle avait une robe mi-longue à dos nue avec de multitude perle marron et beige qui se suspendaient dans son dos. Elle avait une grosse tresse avec des roses blanches et des petites perles qui ornaient le tout. Ça lui tombait parfaitement sur le devant de son épaule.

- Tu es super Malfoy, lui dis-je alors qu'elle me fit une courte étreinte pour me saluer.

- Merci mais toi aussi. Tout les invités sont arrivés ? Demanda-t-elle en se servant une coupe de champagne sur un buffet.

- Non pas tout le monde heureusement encore. Rose n'est pas avec toi ?

- Elle est entrain d'aider sa mère pour les cadeaux. Tes parents sont là ?

- Non, ils vont bientôt arriver. Je suis venu avec ma sœur et James un peu plus tôt. Mon frère nous a rejoins y a pas longtemps, dis-je en regardant les invités face à nous.

- Ton frère c'est Colin c'est ça ?

- Oui, rigolais-je. C'est... (je cherchais les gens dans le jardins) … Il est à côté de Albus et Louis. Le mec avec une chemise pas vraiment repassé et un pantalon blanc aussi.

- Très décontracté quoi, souligna Scarlett. Tu es pas proche de lui ?

- Oh si ça va, mais tu sais à Poudlard je parle pas trop à ma famille, et vu que cette année j'ai passée mes vacances avec Lou. J'ai pas vraiment eu le temps d'être avec ma famille, expliquais-je.

- À traîner avec tout vos cousins, cousines, frère, sœurs, et amis d'enfance, on dirait plus secte votre truc, commenta-t-elle.

Je pris une coupe de champagne.

- C'est toi qui parle, me moquais-je. Vous traînez entre sang-pur depuis votre naissance.

- On avait pas vraiment le choix, déclara-t-elle avec le sourire.

- Casey a bien choisi elle, fis-je avec un clin d'oeil.

- Ouais bon tu as raison, fin me cherche pas trop Crivey, rigola-t-elle.

Plusieurs serveurs passaient devant nous avec des plateaux de verrine et amuse-gueule. Scarlett et moi nous laissions tenter en attendant les invités. Toute les deux commentions les robes et costumes des invités. Après une demie heure, il ne restait plus beaucoup de monde à attendre. Enfin évidement Lou n'arriverait pas avant 18h elle. Rose et Lily n'était toujours pas là d'ailleurs.

Au loin, je voyais Lucy avec Mattew Finnigan et Katarina Spinnet avec Louis. Des couples encore des couples. Est-ce qu'il fallait forcément des couples dans un mariage sérieusement ? Roxane était elle aussi accompagnée par son copain Macguire. Je voyais Fred au loin faire des avances à des amies de Victoire, des françaises de Beauxbâtons.

- Tout ces couples vont me donner la nausée, dis-je à Scarlett.

Forcément elle se moqua de moi.

- Tu es pas possible, quand c'est toi qui es avec Lou tu dis pas ça.

- Oui mais là je suis seule pour toute la journée donc j'ai droit de râler, décrétais-je.

- Oulà ! Crivey, je t'interdis de râler toute la journée, fit Alexie accompagnée de Krum. C'est une trop belle journée pour que je t'entende te plaindre toute la journée que tu es en manque de sexe.

Scarlett me fit un coup de coude et un regard complice.

- Ça va aller t'inquiète pas, me chuchota-t-elle avant d'enlacer Alexie et Krum.

Je fis de même pour les saluer.

- Vous êtes très élégants, avouais-je.

Alexie était en robe blanche évidement, avec de la dentelle sur le devant de la robe et aussi entièrement dans son dos, qui s'arrêtait juste sur sa chute de rein. Borislav lui était dans un pantalon noir avec une chemise en jeans bleu clair et un blaser marron beige.

- Je te renvois le compliment, fit simplement Krum.

J'étais un peu choquée venant de sa part, mais c'était plutôt appréciable. Rapidement Pierre, Cassandra et Lorcan nous rejoignaient. On s'échangeait plusieurs potins qu'on avait pu avoir pendant nos vacances. Chacun annoncer qu'ils n'avaient pas ouvert ses résultats des A.S.P.I.C. Après plusieurs minutes Alexander et Lily arrivaient vers nous tout comme Rose qui prit place à côté de Scarlett.

Je soupirais bruyamment pendant mes amis étaient entrain de parler.

- Arrête de soupirer comme ça, fit Lily. Parkinson va venir.

- Oui mais elle vient que ce soir, me plaignais-je.

- Est-ce que vous pouvez vous asseoir, demanda poliment Dominique en posant une main sur mon épaule et une autre sur Lily.

Mes amis et moi hochions la tête avant de se diriger vers les chaises qui étaient mise en place devant l'autel. Alexie et Krum s'asseyaient les premiers vers la quatrième rangée.

- On se met à quelle place? Demanda Cassandra. Je veux dire on est aussi proche du marié que de la mariée donc gauche ou droit ?

Pierre se grattait la tête, personne ne savait quoi choisir. Automatiquement Lily, Alexander, Lorcan, Pierre et Cassandra allaient du côté de Teddy alors que Scarlett, Rose et moi-même nous asseyons du côté de Victoire face à Krum et Alexie.

Devant nous Roxane et Macguire étaient entrain de s'embrasser. Je baissais les yeux pour regarder mes pieds.

- Et Charlie ne fait pas cette tête, tu la verras ce soir, essaya Rose à mes côtés.

- Elle me manque tu sais... et je ne voulais pas passer ma journée toute seule.

Rose me fit une petite moue désolée. Scarlett regardait derrière moi puis me fit un large sourire avant d'ajouter :

- Apparemment ça ne sera pas aujourd'hui que tu seras seule.

Je fronçais des sourcils en me retournant, mes yeux s'ouvraient en grand.

- J'ai rien loupée ?! Demanda Lou essoufflée. J'ai courue avec des talons pour venir là ! J'ai transplanée sur cette putain de plage à la con, puis j'ai vu l'heure ! Et Malfoy m'avait dit que la cérémonie commençait à 14 heure donc quand j'ai vu 15h30 je me suis dis que c'était fichu... (elle reprenait sa respiration) ... Mais non, j'ai entendu quelqu'un hurler que ça allait commencer du coup je me suis grouillée ! Et j'ai courue avec mes talons. Dans du sable. J'ai courue avec mes escarpins Prada dans du sable ! Ça choque personne ?! Breeeef ! Je suis là. Dites moi qu'ils ont pas encore dis oui ou bien non ?

J'avais les yeux encore grand ouvert. Scarlett rigolait tout comme Roxane et Macguire qui s'étaient retournés pour l'écouter.

- Tu es là, murmurais-je à moi même en la regardant.

- Évidement que je suis là Crivey, fit-elle en arquant un sourcil.

Je lâchais un petit rire nerveux.

- Tu es vraiment là, dis-je à mi-voix. Tu m'as manquée.

Lou souriait à présent.

- Oui je suis là, chuchota Lou en s'approchant de moi.

Je passais une main lentement sur sa nuque pour l'approcher de moi.

- Merci. Je t'aime tu sais, susurrais-je.

Ses lèvres virent enfin se coller au mienne. Wow. L'effet de malade que ça me faisait. Tout s'arrêtait. Tout le manque qui m'avait envahi depuis une semaine se dissipait. Le baiser dura je ne savais combien de temps. Mais chaque second était appréciable. Lou se décala de moi par manque d'air, puis posa son front sur le mien.

- Je t'aime aussi mon cœur, chuchota Lou.

- Enfin ! Ça fait déjà une heure que Crivey est pire que casse pied. Tu sais que ta copine est pire que toi ? Déclara Scarlett.

Lou se décala de moi mais joignait nos doigts ensemble. Je ne voulais plus être séparer d'elle. J'avais trop longtemps attendu ce moment. D'ailleurs je ne comprenais toujours pas pourquoi elle était là.

- Je t'ai toujours dis que ce n'étais pas moi la pire des chieuses, se vanta Lou.

- Comment ça se fait que tu es là ? Demandais-je à Lou en passant outre sa remarque.

- Tu m'avais demandée de venir. Alors je suis partie après notre coup de fil, avoua-t-elle. Tu es contente au moins ?

- Évidement ! Me précipitais-je en lui volant un baiser.

L'orchestre commençait à jouer, et la musique retentissait. Tout le monde se tut et regardait dans l'allée. Cette allée était envahi de pétale blanche et beige de fleure en tout genre. En face nous se trouvait un autel fait de rosier blanc. Teddy était déjà debout face à l'autel, avec ses trois témoins : Tom Ring un ami, Fred, et James. Sam, Domy et Molly étaient du côté de la mariée entrain d'attendre Victoire. Ma sœur lançait plusieurs regard à James, forcément James ne pouvait pas s'empêcher de sourire ou de hausser les sourcils joueur.

On voyait Ted retenir son souffle quand Victoire commença à marcher dans l'allée accompagnée par son père Bill. Bill avait un élégant costume beige blanc alors que sa fille avait une longue robe blanche. Elle était en tulle brodé avec la traîne, elle avait un décolleté en cœur sans bretelle. Victoire n'avait pas voulu de voile et elle avait bien raison. Ses cheveux blonds tombaient sur ses épaules, elle avait même opté pour une couronne de fleur blanche. Elle était magnifique.

Ted se retenait apparemment de verser sa larme. Fleur elle était déjà avec son mouchoir tout comme ma mère. Même Rose était émue, bon fallait avouer que je n'étais pas insensible. Lou était attentive, je me demandais comment c'était comparait au mariage de sa mère cette année.

Bill laissa sa fille devant l'autel face à Ted et à côté de ses témoins. Il s'installa près de sa femme. Victoire et Teddy avaient voulu que ça soit l'un de leurs amis qui prononce le discours. Il me semblait qu'il s'appelait Gordon Thomas. Il remontait ses lunettes avant de faire un petit sourire à Victoire et Ted.

- Nous sommes réunis dans ces lieux où règne l'amour et la joie afin de sceller l'amour de Ted Lupin et Victoire Weasley dans le sacrement du mariage. Je me souviens que quand j'étais en dernier année à Poudlard Teddy n'arrêtait pas de me parler de Victoire. Il relatait tout les faits qu'elle pouvait faire, toute les choses qu'elle pouvait dire, ou même ne pas dire. J'en suis même venu à prier pour que Teddy soit préfet en chef et ne dorme plus avec moi. Un jour quand il enfin eu le courage de l'inviter à sortir avec elle, je suis venu vers lui et lui ai demandé : ''Tu es sûre de toi ? Que tu ne te faisais pas des films sur sa beauté et son intelligence ?''. Et là Ted m'a répondu ''Non, j'étais même loin du compte, Vic est exceptionnelle. C'est un ange, c'est Aphrodite ou bien même une étoile. C'est l'ange de ma vie''.

Gordon fit une pause en souriant à l'assemblé. Il était très convaincant dans son rôle.

- Je crois en l'amour éternel, je crois aux âmes sœur, je crois même que les gens peuvent se trouvaient par hasard. Je crois que l'amour est plus fort que tout, mais ça ne veut pas dire qu'il est facile, que tout sera simple, que les couples ne vont pas se défaire pour se remettre après, qu'il n'y aura jamais de tristesse ou de souffrance, il y en a toujours dans la vie. Mais quand on trouve la personne qui nous fait perdre pied et quand plus tout l'amour qu'on porte à cette personne est réciproque, alors la vie devient plus simple tout à coup. Il y a 12 ans Ted m'a dit qu'il voulait que Victoire devient son ange à lui. Alors c'est ici qu'on se retrouve et que nous assistons tous ensemble à ce rêve devenu bientôt réalité... Maintenant je laisse la parole à mes deux chers amis.

Gordon finissait en regardant avec insistance Ted.

- Je suppose que c'est à moi, fit Teddy apparemment nerveux. Victoire, je pourrais te promettre de t'aimer et de te chérir. Je pourrais te promettre d'être la dans le bonheur et dans le malheur, de t'être fidèle jusqu'à ce que la mort nous sépare ; mais je ne le ferai pas. Je n'ai pas besoin de te le promettre car je suis sur de moi. Je suis certain. Je sais. Je suis un homme de cœur. Alors voila ce dont je suis sur : tu es ma partenaire, mon amour, ma meilleure amie, tu es mon tout, tu es la femme de ma vie. Mon cœur, mon cœur bat pour toi et en ce jour, le jour de notre mariage, je te dis ceci : tu as mon cœur, tu as mon cœur entre tes mains. Je suis à toi. Je t'appartiens, car je sais que si je ne t'appartenais plus alors ma vie ne servirait à rien, simplement car je ne suis rien sans toi. Tu es mon âme-sœur, et dans quelques minutes tu seras ma femme. Je veux que tu saches que je t'aime plus que tout. Le reste n'a aucune importance pour moi. Lorsque que je te regarde dans les yeux Victoire, je contemple tout mon avenir. Et je te vois à mes côtés pour le restant de mes jours... Veux tu m'épouser ?

Tom Ring donnait l'alliance à Ted. Rose pleurait à présent, alors Lou me serrait la main. Elle devait elle aussi émue par le discours de Ted. Victoire hocha la tête en versant sa larme.

- Oui je le veux, fit la mariée alors que Ted passait un anneau à son annulaire.

- Merci, chuchota Teddy en souriant de toute ses dents.

- Ok donc je me lance, souriait d'impatience Victoire avant de reprendre une respiration. Je t'ai aimée la première fois que je t'ai vue. Enfin, là où je t'ai vraiment vu. Je crois que j'avais 12 ans. Ça m'a pris trois ans pour trouver le courage de te parler, pour te dire que tu me plaisais... Et j'avais tellement peur de ce que je ressentais, tu sais. Je n'étais pas très familiarisé avec l'amour. Quoique tu en dises, j'avais peur de la réaction de nos parents à l'époque, de notre avenir, et de comment on allait faire après nos études. Quand on s'est mis ensemble, tout ça a disparu, parce que... Tu étais la seule personne qui pouvait ruiner ma vie. Car juste ton avis comptais pour moi, et ça sera toujours le tiens qui comptera pour moi. J'avais toujours peur que tu m'abandonnes mais j'ai bien l'impression que tu as réussi le job. Tu as réussi à être là, à me prouver que tu serais toujours là, que jamais tu n'oserais m'abandonner.J'ai compris qu'avec le temps tu étais la chose la plus importante à mes yeux, et que tu étais mon soleil. Que tout tournait autour de toi, et que tu illuminais ma vie Teddy. Je t'aime ! Je t'aime tellement, ça me tue. Je t'aime comme une dingue, et ça pour l'éternité. Donc oui dans la joie comme dans la peine. Dans la richesse et dans la pauvreté. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de t'aimer et de te chérir. Et je promets que... je ne laisserai rien ni personne nous séparer. Je fais cette promesse pour l'éternité. Je me lie à toi pour toujours jusqu'à la fin des temps. Et je resterai à tes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je suis à toi Teddy. Je suis à toi pour toujours et à jamais... Veux-tu me faire l'honneur d'être ta femme ?

Domy donna l'alliance à Victoire.

- Oui je le veux, accepta Ted pendant que Victoire passait l'anneau en or de son mari.

La plus part d'entre nous se retenait pour ne pas pleurer de joie ou bien d'applaudir. Gordon Thomas toujours le maître de cérémonie hocha la tête satisfait.

- Alors je pense qu'avec ses échanges de vœux, je peux annoncer que Victoire Gabrielle Weasley est enfin la femme de Ted Remus Lupin. J'imagine que c'est le moment d'embrasser la mariée Lupin, allez lance toi, annonça Gordon en rigolant.

Teddy s'approchait de Victoire et passait une main dans son dos pour la faire se cambrer. Ted se pencha puis posa finalement ses lèvres sur celle de Vic pour celer leur union. Tout le monde se mit debout pour applaudir.

- Plutôt réussi comme mariage, me chuchota Lou. Faut qu'on prenne des notes.

- Oulà ! Tu es déjà rendu au mariage alors qu'on vie même pas ensemble, me moquais-je.

- Bah vu comment je te manquais pendant une semaine faut peut être qu'on vive ensemble pour que tu sois moins casse couille avec nos amis, provoqua Lou.

- Très drôle, dis-je avec un coup de coude pendant que j'applaudissais toujours.

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On était tous assit pour manger. Bon on était un peu en plein milieu de l'après midi mais ça ne changeait pas le fait qu'on mourrait de faim. Les serveurs venaient de nous servir à l'instant. On pouvait dire que Ted et Victoire avait bien choisi, ils nous avaient placé avec tout nos amis sur une table ronde. Et le must du must mes parents étaient à l'opposé de moi avec les Potter, Scramender, Londubat et les parents de Rose.

- C'est vraiment un plaisir de te revoir Louann, déclara Cassandra.

Ma copine arqua un sourcil.

- Euh. Ouais. Merci, se força à dire Lou.

- Toujours aussi polie, fit Alexie. C'était comment New York ?

- Bien ! Et toi tu es allée à Belfast avec Sawyer ? Demanda Lou.

Alexie devint soudainement mal à l'aise, et s'étrangla presque avec sa nourriture en regardant Lorcan. Scarlett et Lou échangèrent un regard alors que je fronçais des sourcils.

- Je vais voir. Euh. Fin, essaya Lorcan en se mettant debout.

- Reste assit Scramender, ordonna Krum sévèrement.

- C'est quoi le délire là ? Demanda Scarlett en les regardant chacun leurs tours.

Lorcan se rasseyait à côté d'Alexander et Rose.

- Alexie ? Demanda sévèrement Krum.

- Et ! Tu te calmes tu lui parles sur un autre ton, fit Alexander.

Ok ! Je n'avais jamais vu Alexander aussi à cran. Je voyais Lou sourire en coin, les disputes la faisait toujours sourire. Surtout quand c'était elle qui avait foutu le bordel.

- Londubat essaye de pas partir en live ok ? Lança Scarlett pour calmer le jeu. Alexie pourquoi tu réponds pas ?

- Ok ok ! C'est juste que... (elle se retournait vers son copain). Je suis allée à Belfast cette semaine avec Sawyer et Lorcan. Tu sais vu qu'on est dans la même université. On est allé visiter l'école, et les alentours, les pubs, les activités à faire.

- Abrège, coupa Lou.

- Laisse moi raconter ce que je veux, trancha Alexie à ma copine. Bref on était tout les trois là bas. On parlait de l'an prochain comment se loger, les sous qu'on aurait et... enfin. Lorcan et moi on est tombé d'accord sur le fait que...

- On avait pas des masses d'argents, finissait Lorcan en passant une main dans ses cheveux.

- Ok et donc ? Fit Krum peiné.

- Tu es con ou quoi ? En gros ils te disent qu'ils vont faire une colocation c'est ça ? Siffla Lou.

Je posais une main sur son bras pour qu'elle se calme et les laisse régler leurs comptes. Lou soupira en me regardant et s'enfonça dans son siège.

- Attend Boris, fit Alexie prévenante. C'est juste que comme je t'ai dit on se baladait tout les trois et on a vu une maison pas trop loin de l'école et... Elle est vraiment chouette, y a des trucs à refaire, mais le plus gros est fait. Et y a trois grande chambre du coup avec Lorcan et Sawyer on a décidé de la prendre. Surtout que Sawyer est assez riche donc il pourrait nous aider avec Lorcan. La maison est vraiment super Boris.

Alexie le regardait avec des yeux attendrissant, Krum passait une main sur sa barbe de trois jours. Il zyeuta plusieurs fois Lorcan du coin de l'oeil.

- Krum, je t'assure que j'ai aucune arrière pensée, fit Lorcan. Je voulais juste un endroit où loger plutôt qu'une chambre de bonne.

Il y eut un silence particulièrement gênant. Lou méprisait moitié la réaction de Krum, et les autres regardait toujours les trois concernés. Au bout d'un moment Rose reprit la parole :

- Je suis contente pour toi Alexie... Et Lorcan. C'est une super nouvelle, et en plus comme ça vous pourrez nous inviter tous ensemble. Hein Borislav ?

Krum retourna sa tête vers Rose puis hocha la tête.

- Oui. Oui on pourra vous rendre visite, fit-t-il un peu perdu dans ses pensées.

Je voyais Alexie prendre la main de son copain, et lui murmurer un merci dans son oreille avant de lui laisser un baiser dans le cou.

- Hallelujah ! Souffla Louann avant que Scarlett lui fit un coup de coude.

Rose la regardait avec des gros yeux.

- Et sinon elle ressemble à quoi votre maison ? Demanda-t-elle à Lorcan.

Instinctivement Lorcan sortit son téléphone et fit voir à tout le monde chaque pièce de leur maison. Lou se pencha vers moi pour m'embrasser.

- Définitivement les colocations ça fout le bordel, dit-elle à mes lèvres.

- Tu verras que la mienne sera terrible, me vantais-je.

- Tu seras avec Potter donc je pense pas être trop jalouse, me taquina-t-elle.

- Je suis sûre que la Team Pottinson te manquera.

Lou recula un peu et arquait un sourcil.

- Pottinson ?

- Ouais Potter et Parkinson, fis-je fièrement. Vous étiez souvent ensemble pendant des épreuves et pour la plus parts vous gériez bien. Un bon travail d'équipe.

Je lui fis un clin d'oeil en rigolant.

- Wow ! Prend pas tes rêves pour la réalité Crivey. Je ne veux pas être associé avec Potter. Never !

Je secouais la tête en souriant pendant que Lou retournait vers les autres. Le reste du repas se passa sans tension. Alexie et Lorcan nous parlaient de Belfast, de leur maison. Alexie parlait de toute la décoration. Krum était un peu sur la réserve mais souriait quand sa copine parlait. Alexander parlait avec Pierre du bureau des Aurors, alors que Rose était trop occupé à faire la conversation avec Cassandra sur son rôle à Poudlard l'an prochain, si elle voulait être préfet ou pas. Rose lui parlait même Quidditch ! Un exploit. Scarlett, Louann, Lily et moi parlions surtout de nos vacances aux États-Unis. Forcément Lily et Lou se battaient pour chaque activité qu'on pourrait faire, sur ce que Taissa avait pu dire à chacune. Scarlett et moi roulions souvent des yeux pendant leurs échanges. Je n'avais pas vraiment l'impression d'avoir quitté Poudlard finalement.

Pendant le repas les témoins firent chacun des discours plus émouvant chacun que les autres. Fleur n'avait même pas pu finir son discours tellement elle pleurait. C'était Ginny qui avait dû lire la fin. À la fin du repas les tables se dégageaient d'elles mêmes par magie pour laisser place à une piste de danse. Mais avant que les mariés dansent leur slow, Victoire voulait lancer le bouquet. Évidement chaque filles étaient invités à venir sur la piste de danse pour attraper le bouquet de la marié.

Rose emmena Scarlett en la tirant par le bras, alors que Lou et moi traînions des pieds.

- Tu as pas intérêt de l'attraper, fit Lou.

- Je te préviens qu'après l'échange de vœux c'était toi qui voulait te marier, taquinais-je.

- Ouais. Bon ok. Bref.

J'adorais quand elle était en manque d'argument, Lou essayait de rester digne et fière mais s'enfoncer souvent. C'était assez drôle. Ma sœur se joignit à moi accompagnée par Roxane.

- Ça va les filles ? Demanda Roxane.

- Parfaitement bien, souriais-je.

- Charlie tu devrais laisser ta sœur avoir le bouquet, peut être qu'elle ne finirait pas vieille fille avec James, se moqua Roxane.

Lou à mes côtés riait à sa remarque.

- Je te permets pas de dire ça, rigolait Sam faussement outrée.

- UN, DEUX, TROIS, cria Victoire en jetant son bouquet.

On voyait le bouquet de rose blanche volait au-dessus de nous. J'avais l'impression d'être dans un film, que tout était au ralentis. Il s'avança vers moi encore et encore et à la dernière demi-seconde se retrouva dans entre les mains de Sam. Je souriais de toute mes dents alors que Roxane applaudissait puis lui tapait dans le dos.

- Je l'ai ! S'étonna Sam.

- En espérant que James soit plus doué dans le domaine du mariage que Potter, vanna Lou.

Je souriais en lui donnant un coup de coude.

- Quoi ?! C'est vrai, tu vas pas me dire le contraire, fit-t-elle fièrement.

- Bref, concluais-je en me retournant vers notre table pour prendre une coupe de champagne.

Rapidement le slow des mariés commençait. Tout les invités formaient un cercle autour de Victoire et Ted. Lou se retira pour aller voir Alexie et Krum. Colin vint vers moi et s'appuyait sur la table en regardant la danse. Plusieurs invités se joignirent à eux avant de voir Ron invitait Hermione. Du coin de l'oeil je voyais Rose et Scarlett sourire.

- Tu ne vas pas danser ? Demanda mon frère.

- Faudrait déjà que quelqu'un m'invite, dis-je simplement. Et toi ? Les amies de Victoire ne te tentent pas ?

- Elle est où ta cavalière ? Non j'aime bien être seule pour le moment.

- Avec nos amis.

Colin se retourna vers moi avec le sourire.

- Est-ce que ma petite sœur voudrait bien m'accorder cette danse ?

- Avec plaisir, acceptais-je en lui prenant la main.

Colin et moi partions vers la piste de danse pour commencer le slow. Je n'avais pas vraiment apprit les règles du slow et lui non plus. Mais on se débrouillait comme on pouvait. Colin regardait souvent derrière mon épaule.

- Dis moi Charlie, est-ce que je peux te demander quelque chose ?

Je levais ma tête pour le regarder dans ses yeux.

- Euh oui, vas y.

- Est-ce que tu es heureuse ? Demanda-t-il.

- Oui. Enfin je pense pourquoi ? Tu penses que je le suis pas ?

- Si ! Fin' je crois ce que tu me dis mais... (il marqua une pause puis me sourit prudent) … Je n'arrive pas à oublier ce que Nott a pu te faire. Et je pense être le seul à ne pas faire semblant avec toi sur ce sujet. Je sais que tu avances, et c'est très bien hein ! Vraiment, je suis fière de toi. Mais, tu ne nous mens pas en nous disant que tout va bien ?... Tu sais je m'en veux vraiment de ne pas avoir pu faire quelque chose pour toi, de ne pas avoir pu réagir comme la fait ta copine.

- Colin...

- Non vraiment. J'aurais dû être un meilleur grand frère pour toi, et te protéger. À l'avenir je serais vraiment là quand tu auras besoin. Même quand tu en auras pas besoin. Juste là, fit-t-il sérieusement.

Je souriais timidement.

- Colin, tout va bien. Je ne te dis pas que je n'y pense jamais, que ça ne me fait pas souffrir parfois. Mais j'ai quelque chose qui ne peut pas être oublier. Je suis vraiment bien entourée, par des gens qui m'aiment, par des amis, par ma petite amie, et aussi par ma famille. Et je te promets que j'essayerais de te dire à l'avenir quand j'irais moins bien... Pour que tu puisses jouer ton rôle de super grand frère. Rassuré ?

- Tu es géniale, annonça-t-il en souriant.

- On me le dit souvent, me vantais-je en rigolant.

On continuait à danser tout les deux ensemble jusqu'à ce que Lou demande gentiment à mon frère si elle pouvait le remplacer. Non mais j'étais sérieuse ! Lou avait vraiment demandée gentiment. Bon elle avait sûrement dû faire des shoots d'alcool avec Krum pour être plus polie mais quand même le geste était appréciable. J'en revenais pas, j'étais avec ma copine avec toute ma famille et amis de la famille, et à un mariage. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. J'étais avec une sang-pur, une Parkinson, dans un mariage Weasley ! C'était quand même assez exceptionnelle pour être souligné, et puis en plus ma copine était polie et agréable !

- Pourquoi tu souris ? Demanda Lou à mes lèvres avant de m'embrasser.

- Je suis juste bien, dis-je en me collant plus à elle.

Point de vue de Hermione Granger – Weasley.

Sur mon visage on pouvait facilement distinguer que j'étais heureuse. Que j'étais bien. C'était des moments comme ceux-la qu'on pouvait se dire qu'on avait plus ou moins réussi nos vies. C'était quand on était bien à un moment donné, qu'on pouvait tout relâcher et faire un point sur nos vies.

Ron m'avait invité à danser, j'étais appuyée sur lui alors qu'il avait une main protectrice dans mon dos. Un vrai gentleman, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça. Mon mari me regardait amoureusement tout en me souriant. Il devait être fière de lui, sûrement car il ne m'avait pas encore marché sur les pieds.

Ses yeux bleus étaient plantés dans les miens, je souriais encore plus. Ron avait changé, il était toujours aussi grand, toujours aussi imposant. Mais son visage était plus marqué, des rides fines s'étaient installés sur son front alors qu'il commençait à avoir des pattes d'oie aux coins des yeux. J'aimais voir qu'il vieillissait avec moi. Je me sentais moins seule et puis je le trouvais plus beau, plus élégant. Bien sûre il était toujours entrain de blaguer ou prendre tout à la rigolade, cependant avec le temps il était devenu plus sage, surtout avec moi.

Ron était mon canaliseur, il me calmait et grâce à lui j'arrivais à prendre quelques fois plus de recule, j'arrivais à me déstresser. Il relativisait quasiment toujours depuis la chute de Voldemort, comme si rien n'était grave. Et ça dans n'importe quelle situation, pendant notre mariage, pendant la naissance de nos enfants, pendant nos emménagements ou quand il n'avait plus de boulot. Ron ne s'inquiétait jamais de rien, enfin quasiment tout le temps. C'était déconcertant.

- Tu vas bien ? Murmura-t-il.

- Oui oui, je me rappelais juste quelques souvenirs.

- Oh, lesquels ?

- Là ? À notre première emménagement ensemble, répondis-je.

Ron souriait en hochant la tête.

- Ah oui, l'appartement au Chemin de Traverse. C'était vraiment une bonne époque.

Je lâchais un petit rire nerveux en le regardant un peu a moqueuse. Une bonne époque ?

- Aaaaah ! Enfin à la maison ! Souffla Ron en posant les derniers cartons.

Je tournais sur moi-même pour regarder la totalité de l'appartement. Mon regard s'arrêta sur plusieurs points, les murs fissurés, l'évier de la cuisine qui gouttait, les carreaux de la fenêtre qui étaient tachés ou bien même le parquet qui n'était pas de niveau. Je soupirais, pour un premier logement c'était toujours mieux que rien.

Je me retournais vers mon copain pour le voir être déjà assit sur un fauteuil qui était en plein milieu de la pièce à vivre. Ron me regardait en me souriant alors que j'avançais vers lui avec une petite moue.

- Qu'est-ce qu'il y a Hermi ? Demanda-t-il.

- Rien, fin... Il est quand même en piteux état cet appartement. Tu as vu l'état de la salle de bain au moins et puis les luminaires sont prêts à s'effondrer sur nous ?

Ron souriait toujours et me fit un signe tête pour que je m'approche de lui. Je traînais des pieds jusqu'à ce qu'il me prenne les mains pour me faire basculer sur ses genoux.

- Faut que tu arrêtes de râler Hermione. C'est notre chez nous, et ça rien qu'à nous. Puis ça nous évitera d'être au Terrier avec tout le monde, fit Ronald. Surtout que Percy et Audrey font construire donc on aurait été encore plus serré.

- Oui je sais, tu as raison, me résignais-je en calant ma tête au creux de son cou.

- Tu doutes encore du fait que j'ai toujours raison ? Rigola Ron.

- Ne te la raconte pas trop Ronald, j'ai juste mentionnée une fois que tu avais raison.

Ron rigola en laissant tombé sa tête en arrière. Je passais doucement une main sur son torse en dessinant des cercles imaginaires.

- Et puis il fallait qu'on parte de chez mes parents. Déjà car j'en avais marre d'avoir ma mère sur le dos, et puis j'aime bien mes neveux et nièces mais depuis que Fred arrive à courir j'ai l'impression que ça criait de partout. Non mais sérieusement Hermione ! Comment un gosse peut courir avant de savoir marcher ? C'est pas possible ! Puis des gosses sorciers partout dans la maison c'est vraiment n'importe quoi. Tu savais que Molly dès qu'elle est contrarié fait disparaître certains objets à ses parents. Rah ! J'espère vraiment que les notre seront moins pénible.

Je relevais la tête pour le regarder en arquant un sourcil. J'étais un peu surprise qu'il engage la conversation des enfants aussi rapidement. On venait juste de s'installer ensemble ! Enfin ok ça faisait déjà 5ans qu'on était ensemble mais quand même.

- Nos enfants ? Demandais-je prudente.

- Bah oui, fin. Un jour hein. Pas maintenant. Fin... Tu en veux maintenant ?

- Euh non ! Fin je viens juste d'être mutée au Département de contrôle et régulation des créatures magiques. Et tu sais que le elfes de maison me prennent beaucoup de temps. Et puis je ne suis pas certain que ça serait bon d'avoir des enfants dans un lieu aussi insalubre qu'est notre appartement, expliquais-je toujours dans ses bras.

- Tu l'aimes vraiment pas cette appartement ? Rigola Ron.

- J'ai pas dit ça ! Dis-je outrée.

- C'est pareille Mione, taquina-t-il.

Je roulais des yeux en me remettant debout. Directement sur mes deux pieds je le tirais en lui prenant ses deux mains.

- Allez aide moi à faire la cuisine, lançais-je.

Ron râla quelques instants avant de se lever, et de passer lentement ses mains de mon dos à mon ventre. Il resta derrière moi pendant que je m'occupais de la cuisine. Ron en profita quelques fois pour me faire des baisers dans le cou. En attendant que tout cuise, je me retournais et m'appuyais légèrement sur le plan de travail pour lui faire face. Je passais mes bras autour de son cou et lui laissais un baiser.

- Tu penses à quoi ? Demandais-je.

- Que j'espère qu'on aura deux enfants, souriait-il avec un sourire niais.

- Ah oui pourquoi ? Rigolais-je.

- Un pour toi et un pour moi, dit-il simplement.

- Tu es bête, me moquais-je. Tu sais très bien qu'ils ne seront qu'à moi.

- Hey ! Je m'oppose complètement à ça, proclama Ron. J'espère qu'il y en aura un qui me ressemblera. Que je puisse jouer avec lui.

- Tu joues déjà bien assez Ronald.

- Tu es vraiment pas drôle. Pour la peine je te laisse avec la nourriture pendant que je vais me laver dans notre salle de bain trop petite, trop moche et trop sale.

Je souriais de plus belle en roulant des yeux.

- J'ai jamais dit ça ! Tu exagères tout ! M'exclamais-je alors qu'il partait vers la salle bain.

- Oui mais tu le penses, ton haussement de sourcil veut tout dire bébé.

Je lui jetais le gant de cuisine pendant qu'il fermait la porte en rigolant. Il m'énervait ! Je n'arrivais même pas à le bouder. Il me faisait plus rire qu'autre chose.

- Hermione ?

Je secouais la tête légèrement.

- Euh oui ? Dis-je en reprenant mes esprits.

- Et bien, je te demandais si tu pensais que c'était une bonne époque au Chemin de Traverse ?

- Oui, souriais-je. J'aimais bien cet appartement.

- C'était quand même là bas que je t'ai demandé en mariage. Je remercie d'ailleurs Ginny de m'avoir aidé à organiser cette Saint Valentin.

Ron et moi continuions toujours à danser pendant qu'on se remémorait plusieurs étapes de notre vie. J'avais beau avoir 47ans, me rappeler de tout ça me rajouter facilement 20 ans de plus.

- Pourquoi tu avais voulu faire notre mariage rapidement ? Demanda Ron. Fin deux mois après on était marié, c'était étonnant venant de toi, étant donné qu'il faut toujours que tout soit organisé des années à l'avance.

- Tu exagères, dis-je en roulant des yeux. Je ne suis pas comme ça... Bon ok un peu mais, si j'ai voulu qu'on se mari vite c'est simplement car ta sœur était déjà enceinte de James, et elle voulait être présentable. Ginny ne voulait pas être grosse sur les photos.

- Juste pour ça ?!

- Oui, rien de plus, mentis-je.

Si j'avais voulu me marier vite c'était pour ça mais surtout car je me serait sûrement désistée avec le temps. Même à notre mariage j'avais faillit tout plaqué, mais ça jamais Ron devrait le savoir.

Je respirais et expirais bruyamment depuis maintenant plus de 5minutes. J'étais seule devant mon miroir dans une annexe du manoir qu'on avait loué pour l'occasion. Je portais ma robe de mariée. La porte s'ouvrit lentement et je me retournais d'un geste vers la personne qui rentrait dans la pièce.

- Harry ! M'exclamais-je.

- Hermione, ça va ? Fit-il en fronçant des sourcils.

- Oui oui évidement que ça va ! C'est le plus beau jour de ma vie non ?

- Ok, tu paniques là non ?

- Finement observé ! Sifflais-je en descendant du tabouret où j'étais.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demanda Harry.

- Rien. Tout ? Qu'est-ce que j'en sais. Il faut que j'aille voir Ron, il faut que je lui dise que je peux pas faire ça.

Harry s'avança vers moi et me coupa dans ma lancée.

- Et tu vas lui dire quoi Hermione ? C'est toi la plus rationnelle de nous tous, tu peux pas d'un coup tout plaquer sur un coup de tête sans réfléchir. Tu ferais quoi ? Tu vas faire quoi si tu le plaques ? Si tu stoppes tout ? Essaya mon meilleur ami.

- Je lui rendrais la vie plus simple. Il pourra faire ce qu'il veut comme ça, je ne serais pas là pour lui dire quoi faire, et il pourra se lancer dans la carrière qu'il veut, où il veut. Il pourra même continuer avec George dans sa boutique. Il pourra avoir des enfants quand il veut. Il pourra rigoler tout le temps, s'amuser ou bien regarder le Quidditch. Il pourra salir tout ce qu'il veut. Harry, on est trop différent tout les deux. Je suis minutieuse, il est gauche et maladroit. Sans vouloir me vanter je suis quand même plus intelligente et réfléchie que lui. Je suis perfectionniste, je veux toujours plus, je suis obstinée et je ne sais pas s'il a comprit que je mettrais toujours un point important sur ma carrière. Je vais le détruire Harry, et je pense même que je vais me détruire avec.

- Hermione tu as droit d'avoir peur d'accord, c'est le moment d'avoir peur. Mais dès que tu seras face à lui tu ne diras plus ça ok ? Sérieusement Mione, je te connais depuis que tu as 11ans. On a tout vécu ensemble, et y a bien quelque chose dont je suis sûre.

Je le regardais septique. J'avais arrêtée de paniquer et étais beaucoup plus attentive à ce que Harry disait qu'autre chose.

- Et c'est quoi ? Demandais-je légèrement méprisante.

- Depuis que je te connais tu as jamais été aussi heureuse qu'avec Ron. Ok parfois il est lourd et chiant. Mais grande nouvelle Hermione tu es aussi chiante, taquina Harry avec un coup de coupe. Vous avez vécu des hauts et des bas, et c'est pas prêt de se terminer. Mais je sais que tu as trouvée la bonne personne. Ron sera toujours là pour toi Hermione, il a beau être un peu à côté de la plaque quand tu lui parles de ton travail ou bien quand tu lui parles de projet. Tu sais très bien qu'il te soutiendra toujours. Dis moi que c'est faux ce que je te dis et je te laisse passer pour mettre fin à votre histoire.

Je le regardais et repris une longue respiration. Sans le vouloir je fis grincer mes dents puis me retournais vers le miroir. Harry me regardait derrière l'épaule en souriant fière de lui. Je roulais des yeux en croisant les bras.

- Arrête de sourire comme ça, râlais-je.

Mon meilleur ami passa devant moi et délicatement me décroisa les bras. Harry me prit les mains.

- Tout va bien se passer Hermione, tu l'aimes, il t'aime. Il y a rien qui peut gâcher ça. Donc respire et va lui dire oui, rassura-t-il.

Je me mordais la lèvre avant de passer mes bras autour de son cou pour lui faire un câlin.

- Merci, murmurais-je.

Je me collais plus à Ron pendant qu'on dansait. J'avais bien vu qu'il savait mieux danser, et je ne pouvais qu'en être heureuse. Derrière son épaule je voyais Rose danser avec Scarlett, et Hugo danser avec Alexie Londubat. Je ne pouvais pas être plus heureuse que là. Mes enfants étaient parfait, comme avait dit Ron, ils nous ressemblaient beaucoup à leur façon. Rose me ressemblait, et Hugo à Ronald.

Clairement là j'avais vraiment prit 20ans de plus, je regardais mes enfants comme si j'étais déjà arrière grand-mère. Je pense que chaque mère se disait cela, mais ils resteront toujours mes bébés à moi. Ils resteront des enfants à mes yeux.

- Tu étais en retard à la garderie, ils m'ont appelés pour que j'y aille, siffla Ron alors que je venais à peine de mettre un pied dans la maison.

- C'est bon Ronald, j'ai eu une journée super longue, tu vas pas commencer, répliquais-je d'un ton froid.

- Je te préviens que moi aussi j'ai des responsabilités, le métier d'Auror est épuisant.

- Pourtant Harry y arrive très bien sans se plaindre, taclais-je en posant mes dossiers sur le plan de travail.

Du coin de l'oeil, je voyais Ron serrer des dents. Il détestait que je le compare à Harry, mais il m'énervait à insinuer que j'étais absente pour nos enfants. Je me retournais pour lui faire face, je savais très bien que la soirée état loin d'être terminé. La tension dans notre couple était encore plus palpable.

- Il n'y a pas que ta carrière Hermione ! S'exclama mon mari. Je suis là aussi, nos enfants aussi sont là ! Ta fille et ton fils veulent te voir tu sais.

- Merlin ! Ron ! Je suis là. Je ne suis pas partie, je suis juste en retard. Ça t'emmerde tant que ça simplement car au lieu d'aller prendre un bière avec Harry et George, tu as dû aller récupérer les enfants.

Le ton commençait à montait clairement entre nous.

- Tu n'es pas juste en retard ! Tu es toujours occupée, ok tu as eu ta promotion au Département de la justice magique. C'est génial mais tu as pas le temps pour Rosie et Hugo. Même le samedi tu es dans tes papiers Hermione ! Trancha Ron.

- Tu étais bien content que je travail et que j'ai une augmentation pour financer la maison. Et arrête de dire que je suis une mauvaise mère, m'énervais-je en posant mon poing sur l'îlot de la cuisine.

- Remet toi en question aussi Hermione, l'argent ne donnera pas l'amour que nos enfants ont besoin !

- Mais je n'ai jamais dit ça ! Tu dis n'importe quoi c'est fou. Si tu me penses ça de moi on a peut être rien à faire dans la même maison !

- C'est peut être la meil.

- Maman !

Je tournais la tête pour voir Rose arriver en courant vers moi. Ma petite fille venait de couper la énième dispute qu'on avait avec Ron. Je prenais ma fille dans le bras alors qu'elle me disait bonjour à sa façon. Ce qui voulait dire d'abord un bisou papillon, un bisou esquimau et un bisou sur la joue. Le visage dur que j'avais depuis le début de mon échange avec Ron avait disparu.

Ron se forçait à sourire en me regardant avec Rose.

- Tu es encore debout ? Fis-je gentiment à ma fille.

- Oui, papa a dit que je pouvais t'attendre. Je lisais une histoire à Hugo, Le Sorcier et la Marmite sauteuse. Mais il dort maintenant. J'ai même pas eu le temps de finir, bouda Rose.

Je souriais en lui touchant le bout du nez avec le mien.

- Ce n'est pas grave au moins, il est dans son monde maintenant, dis-je simplement. Va dire bonne nuit à papa.

Je reposais Rose au sol pour qu'elle aille vers son père. Ron se baissa pour lui faire un énorme câlin avant que ma fille passe devant moi pour remonter à l'étage. Je la suivais au pas en laissant Ron derrière moi dans la cuisine. Rose étant encore petite avait du mal monter les marches parfaitement, alors je lui tenais la main pour l'aider. Une fois dans sa chambre je la bordais et m'asseyais sur le bord de son lit.

- Maman, fit Rose calmement.

- Oui chérie.

- Est-ce que tu aimes moins Hugo et moi ?

Rose me regardait dans les yeux en se triturant les doigts. Je posais une main sur ses mains et passais mon autre main sur sa joue.

- Non Rosie, je t'aime même un peu plus chaque jour. Tout comme ton frère. Jamais je ne t'aimerais moins Rosie. Tu es mon petit cœur à moi. Je suis désolée que tu doutes de ça chérie.

- Je voulais juste savoir maman, mais alors ce n'est pas de notre faute si tu te disputes avec papa ?

- Non c'est juste des problèmes de grande personne chérie, essayais-je.

- Vous vous aimez toujours ? Car les autres à la garderie disent que quand papa et maman se dispute c'est qu'ils ne s'aiment plus.

Je soupirais lentement puis lui souriais timidement.

- Parfois quand tu aimes quelqu'un un peu trop fort tu te disputes avec, simplement car tu l'aimes trop et que son avis compte même quand on est pas sur la même longueur d'onde. Et tu as peur que cette personne parte à cause de tes erreurs, et ta seule défense c'est de lui trouver des erreurs à elle aussi, expliquais-je. Tu comprends ?

Rose fronçait des sourcils puis hocha la tête.

- Je pense oui, fit ma fille.

- On s'aime ton papa et moi, je ne te mentirais pas sur ça. Maintenant dort Rosie, bonne nuit.

- Je t'aime maman, baya Rose en me faisant un câlin.

- Je t'aime Rose.

Je me levais après avoir éteint sa lampe de chevet. Délicatement je déposais un baiser sur son front et me retournais pour sortir de sa chambre. Je me figeais quelques instants en voyant Ron appuyé à l'embrasure de la porte. Il m'avait sûrement entendu. Lentement je passais devant lui, il me regarda embêté. Je refermais la porte de la chambre de notre fille.

- Hermione, fit Ron à mi-voix en m'attrapant le poignet.

- Vient juste dormir Ron, dis-je lassée de toute ses tensions.

Mon mari m'attira vers lui et m'embrassa tendrement avant de poser son front sur le mien.

- On va se reprendre d'accord ? Chuchota-t-il.

- On va essayé.

Je me décalais un peu de son corps pour pouvoir le regarder dans ses yeux.

- Tu trouves pas qu'on a bien réussi finalement ? Demanda Ron en me faisant tourner sur moi même.

Je souriais avant de retourner en position initiale.

- Je pense qu'on a bien réussi oui, affirmais-je. Je pense que c'était le plus beau spectacle de ma vie de voir grandir nos enfants, de voir comment on a évolués toi et moi.

- Un spectacle qui t'as mit dans tout tes états quand même.

- Comment ça ? Demandais-je.

- Tu te souviens pas quand Hugo est rentré en première année à Poudlard, fit-il avec un clin d'oeil.

- Ok ok je vois, dis-je boudeuse.

- Non mais Mione, tu avais pleuré pendant deux semaines, se moqua Ron.

- En même temps c'était un coup dur, et tu étais pareil je te rappel.

- J'étais pas au point de pleurer, précisa Ron.

Je roulais des yeux. Il était pas possible.

Ron connaissait les pas des slows par cœur, ça faisait déjà dix bonne minutes qu'on dansait tout les deux et il n'avait pas regardé ses pieds, ni même écrasé les miens. L'orchestre s'arrêta et Ron et moi nous décalions pour applaudir les musiciens. Mon mari s'approcha de moi et me laissa un baiser sur la joue avant de me dire quelque chose :

- Je vais nous chercher à boire.

Je hochais la tête en lui rattrapant la main.

- Tu remercieras Scarlett, dis-je avec un clin d'oeil.

Ron fronça des sourcils.

- Pourquoi ? Fit-il.

- Pour la danse, souriais-je.

Ron devint légèrement rouge et puis souriait avant de partir vers le buffet. On pouvait toujours distinguer que j'étais heureuse, je passais vraiment une agréable journée avec une excellente compagnie, entouré par ma merveilleuse famille.

Point de vue de Rose Weasley.

J'étais assise sur un rocher pas très loin du lieu de la cérémonie. Au loin je voyais Alexander et Lily rigolaient tout les deux pendant que Alex faisait goûter à ma cousine un fruit. Non loin de là, il y avait mon père et ma mère entrain d'aider ma grand mère. Molly était arrivé il y a seulement trente minute. Évidement c'était la surprise générale, comment on pouvait se douter que Oncle Bill serait parti la chercher à St Mangouste ? Et comment ça se faisait qu'elle était là en pleine forme ? Enfin en pleine forme était peut être un peu fort, mais quand même ça faisait des mois qu'elle était à l'hôpital.

C'était une fin d'année scolaire parfaite, tout était parfait. Molly était là, elle avait besoin d'une canne et de grand père Arthur pour l'aider à marcher, mais elle était venue pour le mariage de Ted et Victoire. Victoire avait clairement le plus beau jour de sa vie.

Vous voyez quand un poids s'enlève de votre cœur ? Quand il partait d'un seul coup. Ça vous faisait forcément un bien fou. Et puis rapidement on se demandait pourquoi moi ? Pourquoi j'avais autant de chance, est-ce que je le méritais vraiment. Évidement que j'étais une fille très angoissée, mais je me demandais bien pourquoi j'avais autant de bonheur autour de moi. J'avais une famille extraordinaire, ok évidement il y avait des jours sans, mais en règle général tout allait bien. J'avais aussi des amis en or, qui s'entendait quasiment tous bien. Et pour combler le tout un petite amie merveilleuse.

J'avais beaucoup trop de chance dans la vie. Qui pouvait se vanter d'avoir tout ça à la fois ?

Mais voilà ! Je ne serais pas Rose Weasley si toute cette situation ne me stressait pas. Sérieusement même si grâce à Scarlett, je stressais beaucoup moins je ne pouvais pas m'arrêter de réfléchir tout le temps sur tout. Jusqu'à m'en donner la nausée parfois. Est-ce que j'étais dingue de me torturer comme ça ? Simplement car j'avais peur ?

Il ne fallait pas se méprendre, j'étais heureuse, je ne m'apitoyais pas sur mon sort. Mais j'étais plutôt inquiète pour l'avenir. Ce n'était pas possible d'avoir autant de chance dans la vie ? Que tout soit comme dans un livre, et qu'il y est une Happy End à la fin ? En tout cas je ne croyais pas ça, et en plus de ça mon avenir me faisait peur.

Déjà car je serais loin de ma famille. Je ne savais même pas comment mes parents allaient réagir quand je le dirais que je recherche un appartement sur Londres. Et puis je serais loin de mes amis, je me demandais bien s'ils allaient m'oublier, s'ils seraient plus heureux sans moi. Et la chose qui n'était certainement pas négligeable, je serais loin de Scarlett. J'avais déjà vu cette semaine le changement d'humeur de Charlie face au manque que Lou lui procurait. Et je ne voulais pas finir comme ça, fin je ne voulais pas que le manque de Scarlett me détruise de l'intérieur. Et pourtant... L'amour c'était en partie ça.

Je soupirais, j'en avais vraiment marre de moi-même. Pourquoi diable j'étais obligée de me faire des films comme ça ?! À chaque fois que je pensais à l'an prochain, je pensais au fait que Scarlett pouvait rencontrer plein d'autre fille, qu'elle pouvait m'oublier au profil de sa carrière ou de ses nouveaux amis.

- Je peux m'asseoir ?

Je me retournais précipitamment pour voir qui arrivait. Un petit sourire s'installa sur mon visage quand je voyais Scarlett s'asseoir à mes côtés. Elle passa soigneusement ses mains sous sa robe avant de s'asseoir.

- Tu penses toujours à la même chose ? Demanda gentiment Scarlett.

J'arquais un sourcil intriguée.

- De quoi tu parles ? Fis-je étonnée.

- Tu crois que je n'ai pas remarquée quand tu partais quelques minutes seule ? Quand tu étais tête en l'air entrain de réfléchir ? Amour, je te connais je pense. Dis moi que tu te questionnes pas sur notre avenir ? À l'an prochain ?

Je détournais mon regard pour regarder les invités. Elle avait raison. Sans le vouloir j'étais entrain de jouer avec mes doigts, je faisais souvent ça quand j'étais nerveuse, quand un sujet de conversation me tracassait. Scarlett posa doucement ses mains sur les miennes pour que je me stoppe. Je me retournais lentement vers elle en me mordillant la lèvre inférieure.

- Amour, arrête de stresser. Déjà car on va passer des vacances de malade toute les deux. Et... car je t'ai déjà promis des millions de fois que jamais de ma vie je te laisserais tomber, jamais de ma vie je n'aimerais quelqu'un plus que je peux t'aimer. Tu sais Rose, c'est impossible pour moi de laisser tomber quelqu'un, surtout quand je tiens à cette personne. Et Merlin sait que je tiens à toi, me rassura Scarlett.

J'ouvris ma bouche légèrement puis laissais place à un petit sourire. Je passais mes mains sur son visage avant de l'embrasser.

- C'est réciproque, chuchotais-je. J'ai juste peur de ce futur.

- J'espère bien que c'est réciproque, taquina-t-elle. Tu sais je ne fais pas ma maline non plus, je stresse un peu aussi. Mais je suis en partie confiante. Et puis tu as droit d'avoir peur, mais sache que c'est mon rôle de te rassurer, de te prouver que je serais toujours là pour toi.

- Comment tu fais pour être si parfaite ? Demandais-je en souriant.

- Oh ! J'ai simplement eu un excellent modèle cette année, fit Scarlett en bougeant son sourcil.

Je lâchais un petit rire en la regardant amoureusement. Scarlett m'apaisait, elle m'apportait tellement. Ses mains vinrent sur mes hanches pour m'attirer vers elle. Elle approcha son visage du mien pour caresser avec le bout de son nez ma joue. Avec sa bouche elle effleura la mienne doucement avant de venir caresser de sa langue mes lèvres. Puis ses lèvres furent plus appuyés, j'en voulais un peu plus. Timidement je passais ma main sur sa nuque pour l'attirer à moi. Elle glissait sa langue contre la mienne et une valse de plaisir se fit sentir à l'intérieur de mon ventre. Puis elle se sépara de moi, et un grognement de frustration m'échappa.

- Allez vient, rigola Scarlett. Les autres ont ouvert les bouteilles de liqueur.

- Oh, cool, dis-je en me levant après Scar.

- Quand je pense que tu buvais jamais avant d'être avec moi. Je suis vraiment une personne de mauvaise fréquentation, se moqua ma copine.

Je me collais à elle alors qu'on marchait vers nos amis.

- Tu es la meilleure fréquentation de ma vie, chuchotais-je dans son oreille en lui laissant un baiser sur la joue.

Scarlett rougissait légèrement en se mordant la lèvre. Elle était vraiment trop adorable quand elle faisait ça. Je me rapprochais d'elle et lui volais un baiser beaucoup plus appuyé. Scarlett avait raison, je devais me focaliser plus sur mes vacances qu'à notre futur.

Point de vue de Borislav Krum.

- Bon les sangsues vous vous lâchez, s'exaspéra Parkinson.

- Je te préviens que tu es pareille, fit Alexie.

- Certainement pas, je suis pas collée à la bouche d'une chose miniature comme le Hobbit.

Les autres rigolait à la réplique de Louann, alors que Scarlett roulait des yeux en s'asseyant sur le banc blanc où se trouvait Macmillan et Cassandra. Weasley la rejoignait rapidement en se collant à elle. Alexander avait fini de boire sa gorgée d'alcool et fit passer la bouteille à Scramender.

Je plissais de yeux. Je ne savais pas quoi penser de ce mec, soit c'était un excellent ami pour Alexie comme Poil de Carotte, soit ça allait être un profiteur. Le genre de mec qui tournerait autour de ma meuf en attente d'une de nos engueulades ou un de mes faux-pas pour sauter sur Lexie. Car pour moi sa relation avec Hestia n'était très sérieuse, fin ok ils sortaient ensemble mais bon déjà il ne l'avait pas convié au mariage. Je pense que ça voulait tout dire quoi.

Et puis pour combler le tout, ce crétin allait être en colocation avec ma Lexie. J'en revenais toujours pas. Ok Sawyer serait avec eux mais quand même. Et là forcément tout le monde se demande pourquoi je n'étais pas jaloux de Sawyer, et bien simplement car j'avais confiance en lui. Et puis Sawyer me respectait beaucoup trop pour me faire ça.

Lorcan. Il avait pas intérêt de faire un seul pas vers ma copine, car même à 3253 kilomètre de distance (oui j'avais calculé), je viendrais lui défoncer la gueule.

- Boris ? Tu en veux ou pas ? Demanda Alexie en me tendant la bouteille.

- Euh oui, dis-je en sortant de mes pensées.

Je buvais plusieurs gorgées au goulot avant de le passer à Pierre en face de moi.

- Il reste combien de temps avant d'ouvrir les lettres ? Demanda Potter.

Tout ceux qui avait des sacs à main ou des poches sortaient leurs portables pour regarder l'heure. Mais Pierre fut le plus rapide avec sa montre :

- Il est 22h05, donc un peu moins de deux heures.

- Les autres viennent ? Demanda Crivey.

- Tu veux dire Sawyer, Alice et Scorpius ? Fit Alexie.

Dès que le prénom de Scorpius fut cité Alexander se crispa. Forcément ce n'était pas au goût de Londubat qu'on mentionne Scorpius. Alexander avait toujours beaucoup beaucoup que dis-je extrêmement de mal avec Malfoy. Vu qu'il avait embrassé Potter, c'était toujours tendu. Mais bon fallait comprendre le Londubat, même bourré il ne fallait pas embrasser la copine d'un pote. Bon j'étais pas le mieux placé pour dire ça, mais j'avais changé. J'avais changé pour Lexie.

- Ils arrivent à minuit sur la plage, dit Scarlett.

- Vous avez tous vos lettres ? Demandais-je en sortant la mienne.

- Yep, fit Pierre en secouant la sienne alors qu'il sortait la sienne de sa poche intérieure.

Chacun la sortait soit de son sac à main soit de sa poche pour montrer que personne ne l'avait oublié.

- Rose tu as pas regardée hein ? Se moqua Scramender.

- Hey ! Non ! Je suis pas comme ça, fit Rose. On a dit qu'on s'attendait donc on attend c'est tout. Bon je vais pas vous cacher que je suis pressé de voir mes notes.

- Tu vas pas pleurer si tu as que Effort Exceptionnelle ? Taquina Crivey.

- Ah ah très drôle ! Et je ne pleurais pas, mais je devrais changer d'école dans ce cas, expliqua Rose.

- En tout cas moi je suis pas pressée, lança Potter. Le temps qu'on ne la pas ouvert, ça veut dire qu'on est toujours des élèves de Poudlard.

- Tu es déjà nostalgique Lily ? Fit Pierre.

- Légèrement oui. Je ne pourrais pu botter le cul au Serdaigle, Poufsouffle ou encore mieux Serpentard, se vanta Potter.

- C'est arrivait que deux fois dans l'histoire, grognais-je.

- C'est juste grâce à notre équipe de folie et de Hugo, déclara Crivey fièrement.

Alexie souriait en ma direction. Seule Alexie savait que j'avais laissé gagner Hugo le dernier match. Je soupirais en roulant des yeux. On ne pouvait pas dire que les Gryffondors était très humble. Alexie me prenait la main alors que Pierre essayait de calmer les Gryffondors de leur euphorie ici présent.

- Techniquement chaque couple sera séparé l'an prochain, remarqua Cassandra.

- Vous saviez que les relations à distance ça ne dure jamais longtemps, y a une statistique qui montre que ça dure à peine 3 mois, nous expliqua Potter.

Tout le monde se retournait vers elle, évidement Parkinson ne pouvait pas s'empêcher d'applaudir.

- Potter Potter Potter, fit Lou d'une voix lasse. Tu peux aller faire chier quelqu'un d'autre avec tes statistique de merde ?

- La ferme Parkinson, je disais simplement ça comme ça. Ça se trouve que ça dura plus longtemps ! Ou bien même que ça nous arrivera pas, fit Potter qui se voulait rassurante.

- Lily a raison, et puis souvent les gens rompent dès la fin de leur secondaire et leur rentrée au supérieur, annonça Cassfolasse.

- Bon c'est bon vous avez fini vous deux ? Sifflais-je. Si vous voulez arrêter avec vos copains c'est votre problème, mais nous racontez pas des trucs aussi con à nous.

- Calme toi Krum, s'énerva Alexander.

- Non mais sérieusement, pourquoi ça serait à moi de me taire alors que ta copine se fait peur toute seule ?! M'exclamais-je en me levant.

Alexie me retenait en me tenant la main, et Alexander s'était lui aussi levé pour me faire face.

- C'était juste des statistiques, se justifia Potter derrière Londubat.

- Ok mais elles ne veulent rien dire. Quelle était la chance pour qu'on soit tous amis à la fin de l'année ? Que Malfoy sorte avec Weasley ? Que Crivey soit lesbienne ? Ou bien que tu n'épouses pas ton copain ? Ou même que vous gagnez la coupe de Quidditch ? Bref ce ne sont que des chiffres qui non aucune signification. Alors ça ne sert à rien de les lancer n'importe comment, m'énervais-je.

- Krum tu devrais allé prendre l'air, me prévenait Scarlett doucement en posant une main sur mon épaule.

Je la regardais droit dans les yeux avant de les regarder tous, ils étaient choqués par mes propos ? Ou bien ils étaient choqué que je les considère comme mes potes ? Ou simplement que je leurs disais la vérité ?

- Tu sais que j'ai raison, murmurais-je à Scarlett.

Elle me fit un signe de tête avec un petit sourire. Je fermais le yeux un instant en contractant la mâchoire. Je me décalais de Scarlett pendant qu'Alexie se mettait debout.

- Je vais me rafraîchir, annonçais-je en partant vers la maison des Weasley.

Je marchais rapidement pour rentrer dans le cottage de Fleur et Bill. Derrière moi, j'entendais quelqu'un me suivre, il ne fallait pas être stupide pour savoir que c'était Alexie. J'entrais dans la cuisine et me passais de l'eau sur le visage en remettant mes cheveux en arrière.

- Chéri, ça va ?

- Oui ça va, c'est juste que cette conversation m'énerve plus que tout, décrétais-je en me retournant vers elle.

Alexie s'était assise sur la table de la cuisine et me regardait. Je m'appuyais nonchalamment sur le rebord de l'évier.

- Je comprend, mais tu ne peux pas nier que Lily n'a pas tort. Ce sont les probabilités qui veulent ça, elle ne dit pas que c'est ce qu'elle pense, essaya Lexie.

- Mais c'est complètement con, car sinon on pourrait faire des statistiques de tout et de rien... On serait jamais restés ensemble si on se fiait à ça.

- Boris...

- … Et bien même ! Je me fiche de ça, j'emmerde totalement les probabilités, concluais-je.

Lexie souriait, elle tendait ses mains pour que je les attrape. Après les avoir prit je me rapprochais d'elle pour être collé à ma copine. Elle croisa ses jambes autour des miennes alors que j'étais debout.

- Je t'aime Boris, mais c'est pas ce que Lily a dit qui me fait peur, c'est surtout car on a plus de 3200 kilomètre de distance.

- 3253, corrigeais-je dans un souffle.

- Ça va être super dur tu es au courant ? Comment tu vas faire ? Je veux dire... Tu sais... Fin, essaya Alexie gênée.

- Je te tromperais pas Alexie. Jamais de la vie, j'ai réalisé ça super tard et je m'en excuserais toujours mais je te tromperais pas même à l'autre bout de l'Europe, confiais-je sur de moi.

Elle se mordillait les lèvres avant de m'embrasser.

- Qu'est-ce qui va se passer après les vacances ? Demanda Alexie. On se verra plus ? Enfin pas avant les prochaines vacances et encore si on a pas trop de boulot à rendre. On fera comment Boris ? Tu viendras à Belfast et t'énervas sur mes colocataires ou je viendrais à Vratsa et ne comprendrais strictement rien de la langue ? Tu es au courant qu'on va souffrir ? Et minimum 4 ans, et puis qui nous dit qu'après ces 4 ans je viendrais te rejoindre en Bulgarie ?

- Lexie arrête, on sait pas ce qu'il va se passer et alors ? C'est pas la mort, et si on laissait simplement tout couler. On tente notre chance et on voit non ? Je t'aime, et tu m'aimes. Et, qu'importe ce qui arrive, je m'en moque, je ne veux pas savoir. Voilà ce qu'on va faire : plus de questions d'avenir, plus de famille qui nous foutent des doutes. Et toi et moi on fera beaucoup d'amour, on va profiter de cet été. Peut-être qu'on va s'éloigner car les relations à distance ça foire souvent, peut-être pas. Peut-être qu'on se séparera à la rentré, peut-être pas. La probabilité pour que tu sois envoyée à Serpentard était minime, la probabilité pour qu'on sorte ensemble aussi vu que je devais aller à Dumstrang. Mais, emmerde les probabilités, emmerde ce que les gens disent. Contentons-nous de vivre. Qu'arrive ce qu'il doit arriver... Pour ma part je veux juste être avec toi et te voir sourire Alexie. Juste ça.

Ma copine souriait et je la voyais s'essuyer quelques larmes qui coulaient. Elle se jeta dans mes bras et m'embrassa plusieurs fois, je passais une main derrière sa nuque pour l'attirer à moi. Délicatement je passais ma langue entre ses lèvres, elle me mordilla la lèvre inférieur. Je ne pouvais contrôler un gémissement. Le baiser était long et langoureux. Par manque d'air Alexie se décala et colla son front au mien.

- Tu es la personne que je préfère dans ce monde Boris, et je me rends compte encore plus maintenant que je ne pourrais jamais vivre sans toi, sans mon véritable amour. Je t'aime, et je suis entièrement d'accord avec toi, confia Alexie émue.

Je souriais et lui laissais un baiser sur le front.

- Est-ce que ça veut dire qu'on pourra se marier ? Demandais-je.

Alexie recula choquée.

- Pardon ? Fit-elle bouche bée.

- Attend, enfin. Je ne te dis pas ça car je veux me marier tout de suite. Mais on est à un mariage, je vois mes parents qui sont complètement heureux, comme les tiens d'ailleurs. Je vois aussi que tout les deux on est sur la même longueur d'onde, donc je me demandais ça. Est-ce que si un jour je te pose cette question tu accepterais ?

- Euh. Et bien. Enfin oui je suppose, mais pourquoi me demander ça maintenant ?

- Je voulais juste être sûre de moi Lexie, je veux vivre avec toi toute ma vie, donc je voulais simplement savoir un jour si tu seras réellement ma femme.

- Tu... enfin c'est un pré-demande en mariage ? Fit Alexie en rigolant.

- En quelque sorte, quelque chose avant les fiançailles, annonçais-je en souriant.

- D'accord, je dirais oui quand le jour arrivera dans ce cas, souriait Alexie.

- Parfait, murmurais-je avant de l'embrasser.

- Tu es vraiment trop romantique quand tu t'y mets, se moqua-t-elle.

- Chut, chuchotais-je en la faisant basculer sur la table à manger.

C'était intense, chaque baiser qu'elle me laissait recevoir. Je me penchais pour avoir accès son épaules, je lui mordillais délicatement sa peau nue ce qui lui procurait un gémissement. Elle ne mit pas beaucoup de temps à retirer ma veste de costume et déboutonner ma chemise en jeans. Mes mains se baladaient sur son dos tout en essayant de dézipper sa robe. Très vite je me retrouvais torse nue et elle en sous-vêtement. Son ensemble était blanc en dentelle.

- On devrait pas faire ça... On va se faire prendre, haleta Alexie.

Je lui laissais plusieurs baiser dans le cou quand je l'entendais gémir. Je n'avais pas besoin de plus pour savoir qu'elle n'allait pas me redemander d'arrêter. D'un coup de baguette je fermais les portes à clés et tirais les rideaux. Elle souriait en se mordant les lèvres, Alexie se releva sur ses coude et déboutonna mon pantalon. Je la prenais par la taille pour la plaquer encore une fois sur la table de la cuisine. Je glissais mes doigts sur ses cotes en massant le bas de sa poitrine par mes pouces, elle se mordilla les lèvres et ferma les yeux pour retenir un gémissement. Je lui retirais son soutiens-gorge et me penchais pour l'embrasser. Elle me griffait le dos quand je commençais à lui caresser ses seins, ils étaient doux et pointu. Elle adorait pardessus tout quand je m'occupais de sa poitrine. Je me penchais vers elle une nouvelle fois en longeant son corps.

Après avoir laisser plusieurs baisers, je commençais à lui sucer et lui lécher son téton droit, ce qui la fait frémir. Alexie jouait avec son genou contre mon entre-jambe déjà bien durci. Je me remontais tout en baissant mon caleçon. Alexie retira elle aussi sous dernier tissu avant d'enrouler ses jambes autour de ma taille. Je la surélevais quelque peu pour rentrer délicatement en elle.

On s'échangea un long baiser langoureux. Ses lèvres étaient douces et savoureuses. Je glissais rapidement ma langue dans sa bouche, ce qui me lui fit échapper un grognement. Je faisais des petits mouvement de bassin avant de la replaquer sur la table de la cuisine. Mes hanches bougeaient pendant quelques instant me gratifiant de plusieurs grognement, et quelques cries aigus de sa part. J'accélérais le mouvement pendant un mouvement, en essayant de faire durer le plus possible le plaisir qui montait.

Alexie s'agrippa avec difficulté au bois de la table pendant que je continuais mes vas-et-viens, j'étais penché sur elle entrain de lui lancer des baisers et morsures dans le cou, sur ses seins ou son ventre. Et là sans m'y attendre après des petits coups de bassin plus rapide et profond je me sentais clairement en apesanteur. Je refis un dernier coup alors que je voyais Alexie reposer sa tête en arrière entrain de se mordre les lèvres. Elle aussi était satisfaite, je souriais essoufflé.

Alexie ouvrit un œil et me prit ma main pour que je me colle à elle. Je me penchais doucement pour l'embrasser.

C'était clairement un super mariage. On disait pas d'ailleurs qu'il y avait toujours du cul pendant les mariages entre les invités ? En connaissant mes amis je ne serais sûrement pas le dernier à profiter des festivités pour assouvir mes désirs.

Point de vue de Louann Parkinson.

- Ton mec n'est pas avec toi ? Fit Scar en avançant à mes côtés.

Casey Zabini se retournait vers nous avec le sourire aux lèvres. Elle nous enlaça toute les deux un petit moment.

- Al' est avec Colin et Louis, sûrement entrain de boire ou je ne sais quoi. Il me semble que George voulait sortir un feu d'artifice, expliqua Casey.

Scarlett hocha la tête comme simple réponse.

- Oh ! Je dois vous féliciter ! S'exclama notre amie.

- Euh, pourquoi ? Demanda Scarlett.

- Je suis pas encore tout à fait célèbre Casey, donc attend un peu, dis-je avec un sourire arrogant.

- Et bien il me semble que c'était pas gagné pour que vous sortiez toute les deux de votre sphère infernale, lança Casey passant autre ma remarque.

Je plissais des yeux alors que Scar fronçais des sourcils.

- De quoi tu parles ? Fit Scar.

- Et bien, il y avait d'avoir vos familles respectives, commença-t-elle en comptant sur ses doigts. Vos tendances à tout foutre en l'air...

Je regardais Scarlett en levant les yeux au ciel.

- … Ou bien même de profiter des gens, surtout des garçons. Ou de mettre la merde dans les histoires des autres. Y avait l'alcool et parfois même la drogue, vos peines de cœur hein Lou, continua Casey.

Scarlett me donnait un coup de coude amusée.

- Et aussi votre dernière année plutôt désastreuse entre bagarres, duels, rencontres explosives sur le terrain de Quidditch, Loup-garou, Salem, Nott, vos fêtes à répétition ! Ou simplement vous deux entrain de vous faire la misère. Mais finalement vous êtes là, sortie de Poudlard, ensemble, unies, et toujours aussi loyale l'une envers l'autre. Et ça m'étonnerait même pas que tu es tes A.S.P.I.C Lou, rigolait Casey. Sérieusement je vous revois encore à vous torturer l'esprit avec ''est-ce qu'elle m'aime ?''.

Je roulais des yeux face au mime de Zabini.

- Je croyais vraiment que vous arriveriez à tout foutre en l'air avant la fin de l'année, par je ne sais quelle moyen mais vous auriez pu très bien réussir ce coup là, fit-elle. Mais non, pour une fois dans vos vies vous avez enfin dit merde aux autres personnes néfastes pour vous, quitte à souffrir et pourquoi ? Tout ça pour être heureuse. Donc ouais Malfoy et Parkinson, je suis plutôt fière de vous. Je suis quasiment comme votre grande sœur, je peux me permettre de vous dire que je suis fière de ce que vous êtes venues.

Scarlett souriait à présent et il fallait avouer que je n'arrivais pas à contrôler ce rictus qui se dessinait sur mon visage.

- On doit sortir les violons ? Demandais-je en essayant d'être impassible.

- La ferme Parkinson, répliquaient-elles ensemble.

Elles rigolaient toute les deux suivit bientôt par moi. Ça devait être sûrement l'alcool qui me rendait si gentille comme ça, mais je les prenais dans les bras toutes les deux. Ça faisait un bien fou, je ne me souvenais plus quand est-ce que j'avais eu Casey et Scarlett avec moi pour la dernière fois.

On restait un bon moment toute les trois à parler de tout et de rien. Scar parlait des vacances alors que Casey dériva vite sur nos deux copines. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire dès qu'on mentionnait leurs prénoms. On aurait dit une imbécile heureuse en ce moment mais bon. Malfoy parfait de sa relation à distance avec le nain, puis Casey changea la conversation sur ma relation :

- Et toi Lou ? Tu vas faire comment avec Crivey ?

- J'essayerais de la voir quand je peux, déclarais-je une coupe de champagne au bord des lèvres.

- Oui fin tu vas quand même beaucoup plus voyager que Scarlett, donc tu verras moins Crivey non ? Demanda Zabini.

Je fronçais des sourcils et ouvrais la bouche légèrement. Scarlett m'étudiait en silence. Je soupirais en haussant des épaules.

- Au pire je refuserais des contrats, confessais-je.

Casey semblait surprise.

- Attend tu serais prête à sacrifier ta carrière ?! S'exclama Casey.

- Et bien j'ai plus d'argent qu'il me faut, et si je vois que ça met plus en péril mon couple qu'autre chose, clairement je préfère tout arrêter pour elle, avouais-je en regardant Charlie en loin.

Casey ouvrait la bouche étonnée. Scarlett souriait, elle avait déjà comprit ça toute seule depuis quelques temps.

- Mais... essaya Casey. Wow, j'aurais jamais crue.

- Je l'ai dans la peau, dis-je toujours les yeux fixés vers Charlie. Tu comprends ?

Casey souriait à présent, Scarlett lui chuchota quelque chose dans l'oreille mais je n'y prêtais pas attention. Je la sentais venir vers moi, Scar posa une main sur mon épaule et s'approcha de mon corps.

- Va la voir Lou au lieu de te faire chier à parler avec nous, murmura Scarlett à mon oreille avant de me laisser un baiser sur la joue. Allez dégage de là.

Elle accompagnait sa parole par une tape sur les fesses.

- Mmh, j'aime ça, provoquais-je en me retournant vers Scarlett.

- La ferme Parkinson, et vas y, rigola Scarlett en me poussant.

Je me retournais une dernière fois pour voir mes deux amies entrain de me regarder partir vers ma copine. Charlie était avec sa sœur, James et Potter. Tout le monde s'appelait Potter ou Weasley ici c'était vraiment agaçant.

En arrivant derrière Charlie je passais une main dans son dos pour lui montrer ma présence. Elle me sourit alors que je me positionnais à ses côtés. Rapidement elle coupa court à la conversation qu'elle avait pour me prendre la main et m'emmener plus loin. Je la regardais avec un sourire lubrique.

- Tu veux déjà passer aux choses sérieuse ? Demandais-je en remuant les sourcils.

- Ah ah ! Très drôle, non pas que ça ne me tente pas, mais je voulais t'épargner la conversation sur l'appartement que James avait il y a deux ans.

- Oh je vois, donc je dois te remercier comme il faut, susurrais-je en avançant lentement vers elle.

Charlie se lécha la lèvre inférieure avant de se la mordiller. J'étais toujours autant obnubilée par ses lèvres légèrement pulpeuses. Mes yeux faisaient des allés et retours entre ses yeux et ses lèvres. Je fis un pas vers elle et collais mes lèvres aux siennes. Le baiser fut long et vraiment une délivrance. La langue de Charlie se fit baladeuse à mon plus grand plaisir, je ne restais pas insensible au mouvement de langue qu'elle faisait avec la mienne. Je suçais délicatement sa lèvre inférieure avant de me décaler d'elle à contre cœur.

Charlie fronça légèrement des sourcils en se mordant sa lèvre. J'avalais ma salive en contractant ma mâchoire. Doucement je lui prenais la main, sans protester elle me suivait. On passait la porte d'entrée de la maison, puis montait les escaliers. Je lui laissais quelques baisers tout en montant.

Arrivé devant la porte d'une chambre, je ne posais pas vraiment de question et rentrais dedans avec Charlie à mes pas. Je me retournais pour fermer la porte et commençais à embrasser ma copine. Ce n'était pas violent, c'était doux, c'était lent. Je n'avais jamais ressentis ça. J'avais l'impression d'être dans un cocon. J'avais l'impression que tout autour de moi n'existait pas. Mes mains caressaient doucement son ventre puis ses côtes. Charlie avait trouvé le chemin de mon cou, elle ne me mordait pas comme à son habitude. Elle me laissait seulement une multitude de baiser dans le cou, tous plus humide les uns que les autres, tous plus sensuel.

Je fermais les yeux pour apprécier encore plus le moment, machinalement je humais son odeur en me mordillant les lèvres. C'était juste parfait. Délicatement je fis un pas vers elle, tout en la tenant je la fis s'asseoir sur le lit de la chambre. Charlie me regardait avec désir pendant que je retirais ma robe lentement. Ma copine ne se permettait seulement de me regarder. J'humidifiais mes lèvres avant de me pencher vers elle pour l'embrasser une nouvelle fois.

J'avais beau avoir envie d'elle sur le champs, avoir envie de la déshabiller, de lui arracher sa robe et de combler mon désir de sexe. Je ne voulais pas le faire, du moins pas comme ça. Je voulais faire l'amour à ma copine et pas une partie de jambe en l'air.

- Tu m'as manquée, avouais-je à en la regardant dans ses yeux verts.

- Toi aussi, tu m'as tellement manquée, fit-elle en caressant mon dos nu de sa main.

D'un geste léger de sa part, je me retrouvais collait à son corps. Très lentement, je commençais à l'embrasser, puis à lui lécher son lobe d'oreille. Je la sentis frémir au contacte de ma langue. Je souriais tout en lui laissant une nouvelle fois des baisers dans le cou puis sur son décolletée.

Charlie se rassit sur le lit et je la suivais, tout en me regardant elle retira elle aussi sa robe en dentelle blanche. Je l'aidais à la retirer et la posa sur le bout du lit. Charlie me sourit comme elle avait l'habitude de faire en se mordant la langue. Du bout des doigts je lui caressais ses abdos, doucement elle s'allongea sur le dos. Mes doigts explorèrent la totalité de sa peau, je mordillais la lèvre inférieure regardant le chemin que mes doigts faisaient.

Je me penchais et lui laissais des baisers sur le ventre, puis entre ses seins et finalement sur sa bouche.

- Tu es magnifique, dis-je en étudiant sa réaction.

Ses pommettes rougirent rapidement puis elle me laissa un baiser sur la joue avant de remonter ses mains dans mon dos. D'un claquement de doigt elle arriva à enlever le fermoir de mon soutien-gorge. Je l'enlevais et le déposais plus loin de nous. Je collais finalement mon corps au sien, en prenant soin de bouger lentement mon bassin sur elle tout en lui laissant des baisers dans le cou.

Je revenais à ses lèvres et Charlie me caressait le visage en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Charlie se remit sur ses coudes alors qu'on s'embrassait, j'en profitais pour retirer son soutien-gorge. Nos seins frottaient quelques secondes ensemble pendant que je l'embrassais. Puis je descendais ma bouche pour lécher et sucer un de ses mamelons. C'était l'extase pour moi. Et vu les petits sons que lâchait Charlie elle devait être dans le même état que moi.

La respiration de Charlie était saccadée pendant que je lui léchais ses tétons durcis alors que je lui malaxais lentement l'autre. Prudemment ma copine commença à caresser les miens pour mon grand plaisir. Je pouvais m'empêcher de soupirer de plaisir à ce contacte. Je commençais à descendre vers son bas-ventre tout en continuant mes baisers. Charlie frémissait sous chaque baiser, elle gémissait quand ça devenait beaucoup trop bas. Je retirais le dernier bout de tissu qui lui restait, tout comme le mien.

Charlie me reprit les mains et colla nos corps nus ensemble. Je continuais à l'embrassais alors que je passais mon genou entre son entre-jambe. Elle savoura se contacte en fermant les yeux et basculant sa tête en arrière. Elle était déjà très excitée vu l'état de son sexe, je pense facilement que je pouvais en dire autant pour moi.

Je regardais toujours Charlie, et elle se mordait les lèvres. Elle attendait toujours que je fasse quelque chose et me fit un signe de tête suppliant, je passais donc délicatement ma main vers son centre. Dès que je pus enfin le toucher Charlie se cambra, alors qu'une vague de chaleur paradisiaque m'envahissait les tempes. J'entendais Charlie murmurer mon prénom alors que je lui caressais délicatement son sexe humide.

- Je t'aime, haletait-elle.

Je me penchais vers elle pour l'embrasser.

- Je t'aime plus que tout Charlie, vraiment plus que tout, susurrais-je en revenant à ses lèvres.

Pendant notre baiser, deux doigts se mirent à faire des cercles sur son point sensible. Charlie était déjà humide et particulièrement excité. Je savais que je n'allais pas avoir de mal à la faire venir. Pourtant je voulais qu'on prenne notre temps. On se mouvait en parfaite harmonie. Finalement j'entrais en elle, je lui laissais un nouveau baiser en rentrant un autre doigt. Charlie se cambra en respirant plus bruyamment.

Elle lâcha mes lèvres et me regarda un instant avant de laisser sa tête en arrière et profiter. Je m'évadais dans sa contemplation alors que je commençais de lent va-et-viens en elle. Je me mouvais avec elle provoquant des pénétrations beaucoup plus profonde, plus sensuelle, plus intense. Un grognement rauque s'échappa de ses lèvres quand je trouvais comme à mon habitude son point plus sensible. Je continuais mes vas-et-viens, puis je sentais finalement le sexe de ma copine se contracter. Ses jambes étaient tremblante mais je continuais toujours lentement pour nourrir son orgasme. Charlie tenait fermement les draps entre ses mains en susurrant mon prénom. Je me péchais délicatement sur elle avec toujours mes doigts en elle. J'embrassais chacun de ses seins et laissais des petits coups de langue au passage. Charlie avait la respiration rauque et je sentais qu'elle se cambrait, sans hésitation j'enfonçais mes doigts plus profondément. Elle lâcha un petit crie avant de se reposer sur le lit. Je retirais lentement mes doigts d'elle et me m'allongeais à ses côtés.

Je la voyais se mordre les lèvres tout en essayant de reprendre sa respiration. Elle était tellement magnifique quand elle avait un voile de sueur après l'amour. Je me permettais même de caresser son ventre. Charlie ouvrit ses yeux puis lâchais un petit rire.

- Je t'aime... Oh oui je t'aime tellement Lou, fit-elle en reprenant sa respiration.

Je rougissais, oui oui moi Louann rougissais. J'embrassais son épaule en souriant. Après quelques minutes collées toute les deux. Charlie se relevais et commençais à ramper sur moi pour embrasser chaque partie de mon corps. Je fermais simplement les yeux pour profiter du moment qui m'était accordé.

Charlie commençais à m'embrasser le sexe, plusieurs fois de suite. Quand elle passait sa langue, j'étais déjà pleine de sueur. Charlie me maintenait les jambes pendant qu'elle me faisait de nombreux coups de langue qui se voulait brusque, ou en forme de cercle, d'autre était accentué, doux, ou bien même quand elle suçait mon clitoris. Charlie se mettais même de mordiller certain endroit plus humide pendant que je me perdais dans ses gémissement.

J'allais sombrer dans un plaisir fou, je ne contrôlais rien et je ne voulais vraiment rien contrôler à ce moment précis. Ma respiration n'était que rauque et haletante. Je lâchais des soupires, des gémissement et... Soudain tout vint enfin, Charlie continua ses mouvements de langue et de lèvre alors que ma vue se brouillait, ma respiration se stoppait et que je n'entendis plus rien sauf mon cœur battre et je sentais mes tempes bourdonnaient de bonheur. Je sombrais complètement dans un moment de pur plaisir.

Point de vue de Scarlett Malfoy.

La mer était plutôt calme, je m'étais un peu éclipsée de la soirée. Rose était partie sous les ordres de sa mère lui parler quelques minutes, enfin elle était toujours pas revenue. Et puis Lou était sans le moindre doute entrain de faire l'amour quelque part dans la maison de Bill et Fleur Weasley. Casey était avec Albus entrain de danser sur une musique qui bougeait pas mal, mais bon je n'étais pas d'humeur à danser sans Rose ou Lou. Et puis je voulais me calmer sur l'alcool, ou sinon je n'allais plus être assez sobre pour l'ouverture de nos lettres.

Nos lettres. Notre futur. J'avais beau ne pas être inquiète pour mon couple, je ne pouvais pas mentir sur le fait que j'étais inquiète pour mon propre avenir. Comment j'allais faire ? J'avais Cissy et Lucius encore, mais comment j'allais faire l'an prochain. Je serais encore plus livrée à moi même. Je ne serais pas avec mes amis, ni avec ma copine. Je ne savais même pas encore j'allais pouvoir gérer mon frère, comment j'étais supposée penser pour deux maintenant ? Et il y avait Alice. Et Sawyer, et même Lou.

Je soupirais en mettant la tête sur mes genoux. J'avais enfoncée mes pieds dans le sable encore chaud de la plage.

Comment ça se faisait que 5 gamins comme nous se retrouvaient sans famille ? Encore Alice était épargnée, enfin pour l'instant. Ses parents n'avaient pas encore comprit tout ce qui se passait. Mais vu que Scorpius était allé voir Drago et Astoria ce matin ça ne saurait tarder. Les parents d'Alice allaient soit la jeter dehors, soit la forcer à se marier avec un garçon de bonne famille, sûrement un garçon de l'Est. C'était quand même dingue ! On vivait aux 21éme siècles, et ses parents étaient toujours focalisés sur les traditions, sur le fait que la femme n'était simplement et purement rien. Et ne servait qu'à l'homme. Même Drago n'était pas aussi radical, enfin je le pense.

Dans l'hypothèse où mon frère arrive à se débrouiller tout seule à Montrose. Comment moi j'allais faire toute seule à Holyhead ? Ok j'exagérais, je serais souvent avec l'équipe, mais quand même. Lou allait terriblement me manquer, d'ailleurs ça aussi je ne savais pas comment on allait le gérer. Dès qu'elle aurait du temps libre, elle le passerait avec Crivey... C'était évidement. En gros quand Lou serait dans la même ville que moi, je ne la verrais pas. C'est génial tout ça...

Pour combler le tout, je n'avais toujours pas trouvé de logement. Je voulais d'avoir avoir ma lettre des A.S.P.I.C avant de chercher, mais je n'avais pas penser qu'on partait dans une semaine pour les États-Unis. Alors prévoir des visites d'appartement quelques jours avant était galère. Ça me saoulait rien que d'y penser, puis faudra aussi prévoir ce que j'emm.

- Tiens.

Un voix me coupa dans mes pensées. Je tournais la tête et voyais une flûte de champagne à la hauteur de mes yeux. Mes yeux montèrent et facilement je remarquais que c'était Lily qui était là à mes côtés.

- C'est pour toi, réessaya-t-elle en bougeant la flûte.

Je la pris un peu hésitante, Potter s'asseyait à mes côtés et approchait son verre pour trinquer. Je fis tinter nos verres ensemble avant de prendre une gorgée.

- Ça va ? Demanda-t-elle.

- Super, dis-je froidement. Et toi ?

- Qu'est-ce que tu as ?

Je restais de marbre mais me retournais quand même vers elle.

- Sérieux Malfoy, je suis pas conne même si tu le penses... mais tu serais pas aller toute seule sur la plage si tu allais ''parfaitement' bien, fit Potter en mima les guillemets.

Je roulais des yeux.

- Ouais bon ok, c'est juste que... (je la regardais). Je sais pas pourquoi je me confie à toi mais bon on va dire que c'est le champagne, dis-je.

- Oui on va dire ça, s'amusa Lily.

- Je pensais juste à l'an prochain, à comment j'allais faire avec mon frère, avec mes amis et l'équipe. Rien d'extraordinaire.

- Avec l'équipe c'est simple, tu connais Charlie, tu me connais moi. Et le reste c'est pas forcément important. Enfin pour l'instant. Tes amis, sérieusement vu comment tout à évolué entre nous tous je me pose pas trop de question. Ça va sûrement bien se passer. Et puis... Ok je ne peux pas juger de ta vie ou bien de ta famille...

- Encore heureux, coupais-je.

- … Bref en gros, de ce que je vois je me dis que tu attendais d'être libre, de ne pas être associé à ta famille. Et je pense que tu as enfin cette chance maintenant non ? Et puis même si ton frère a fait de la merde pendant looooooooongtemps, ça ne veut pas dire qu'il va tout gâcher maintenant.

Je secouais la tête légèrement.

- Ok. Tu as peut être raison, mais t'excite pas hein ça veut pas dire que je suis toujours d'accord avec toi, lançais-je.

Lily rigolait quand même.

- Tu vas habiter où l'an prochain ? Demanda-t-elle. Dans une chambre étudiante ?

- Jamais de ma vie ! Non mais j'ai toujours vécue dans un manoir ou une immense demeure. Une chambre de grand max neuf mètres carré ne me suffira pas. Ne serais-ce que pour ma penderie.

Potter arquait un sourcil en penchant la tête pour me regarder.

- Ça fait très enfant pourrie gâté hein ? Questionnais-je en réfléchissant à ce que je venais de dire.

- Oui très, fit Lily en hochant la tête. Mais ça ne te dérange pas d'être toute seule ?

- Je t'aurais dit non y a un an, maintenant je ne me vois pas vivre sans quelqu'un. C'est ça d'avoir goûté à Lou et Rose à Poudlard. Et puis j'étais aussi chez Lou avec Sawyer pendant les vacances donc finalement je me vois plus entourée.

- C'est problématique, murmura Lily. Tu vas faire comment ?

Je buvais une gorgée de champagne avant de répondre :

- Et bien je serais toute seule, j'ai pas vraiment d'amis qui sera là bas.

- Merci, fit Lily en arquant un sourcil.

- Enfin. Je veux dire qu'on est pas non plus super pote toi et moi, ok j'adore Crivey mais... je me stoppais) Depuis quand tu es déçu quand je te dis qu'on est pas amies ? Demandais-je étonnée.

- Bah je sais pas, tout le monde fait des speechs sur le fait qu'on est tous amis et patati et patata (je souriais). Et toi tu me sors qu'on est même pas potes.

- Tu veux un câlin, déconnais-je.

Potter me mit un coup de coude, alors que je rigolais encore plus.

- Ok tu es moins chiante que j'ai crue pendant tant d'année. Mais c'est pas pour autant qu'on est des besta hein (Lily rigolait). Je suis pas débile tu sais, je sais très bien que je t'ai fait beaucoup souffrir. Mais par le biais de Rose tu m'as fais aussi du mal. Si tu préfères je pense qu'on s'est rapproché au bon moment Lily. C'est tout.

Elle souriait en me regardant, je baissais la tête pour jouer avec le sable.

- Je suis vraiment contente que tu sois poursuiveuse aux Harpies, avouais-je. Tu es l'une qui me ressemble le plus dans le style de jeu. Et... Je serais vraiment contente de pouvoir jouer à tes côtés.

- C'est gentil Scarlett, fit Lily à mi-voix. Moi aussi je suis contente de jouer avec la plus douée des poursuiveuses Poudlard.

Je lui souriais en me tournant vers elle.

- Tu ne mérites pas d'être seule l'an prochain. Personne ne mérite d'être seule, déclara-t-elle pendant que je la regardais intriguée. Viens avec nous, enfin fais une colocation avec Charlie et moi.

- Quoi ?!

- Charlie voulait déjà de toi depuis le début. On a pas encore trouvé d'appartement, donc vient avec nous, continua Lily.

- Mais...

- Si on est toute le trois ensemble il y aura une meilleure cohésion dans l'équipe, et puis on pourra avoir un appartement avec plus de place...

- Tu es vraiment sérieuse en plus ? Coupais-je complètement sur le cul.

- … On pourra économiser de l'argent aussi, je sais que tu es assez riche. Mais nos parents ne nous ont jamais fait rouler sur l'or. Sérieusement Scarlett, c'est une idée vraiment intéressante, finit-elle. Tu en penses quoi alors ?

Un blanc s'installa entre nous. Je regardais plusieurs points sur son visage. Potter attendait ma réponse, tout ce qu'elle disait n'était pas faux c'était vrai, mais de là à vivre 24heures sur 24 avec elle.

- Je vais y réfléchir, lançais-je.

- Allez Malfoy !

Lily se mit debout et me tira vers elle pour me lever. Je me mettais à sa hauteur et repassais les plis de ma robe.

- C'est moi ou tu veux trop que je sois avec toi ? Répliquais-je en haussant un sourcil.

- Peut-être, fit-elle avec un clin d'oeil.

J'ouvrais grand les yeux alors que Lily rigolait de ma réaction en remontant vers la maison. Elle avait peut être la solution à mes problèmes avec sa colocation.

- Attend moi ! M'exclamais-je en courant après elle alors qu'elle partait.

Point de vue de Charlie Crivey.

Lou était entrain de finir de se rhabiller pendant que je l'attendais à l'embrasure de la porte de chambre. Je regardais ses jambes fines, et remontais lentement sur ses cuisses lisses, puis à son arrière-train sculpté et bombé comme il faut. Je remontais encore mon regard vers son dos légèrement musclé. Instinctivement je me mordillais la lèvres en examinant attentivement ses seins.

- Quoi ? Fit-elle en remettant ses talons.

- Rien, dis-je en revenant à mes esprits.

- Tu me mâtais ? Rigola Lou en s'approchant de moi.

- Au pire si c'était le cas, je pourrais le faire vu que tu es pas copine, me justifiais-je.

Lou passa une main dans mon cou pour m'embrasser.

- J'ai jamais dis que c'était mal, je trouve ça plus excitant qu'autre chose, murmura-t-elle à mes lèvres.

Je me léchais là où les lèvres de Lou étaient passés avant de la suivre dans le couloir. On descendait toute les deux silencieusement. Arrivé en bas on se dirigeait vers la porte de dehors, quand Lou m'arrêta brusquement.

- Quoi ? Demandais-je.

- Chut, chuchota-t-elle. Je pense que Weasley est de l'autre coté.

Elle montrait la porte de la cuisine, c'était là que j'entendais distinctement Rose et sa mère entrain de discuter. Je fis les gros yeux à Lou. Ok j'étais curieuse, mais je ne voulais pas écouter les conversations de mes amis. Ça restait quand même quelque chose de privé.

- Lou allez vient, chuchotais-je en lui prenant la main.

Ma copine me mit un doigt sur la bouche pour que je me taise.

- … tu seras seule. Rosie, je ne suis pas rassurée au fait que tu partes toute seule pour un si grande ville, fit Hermione.

- Mais maman, c'est Londres, on y va souvent. Ça ne sera pas comme si je ne connaissais rien. Et puis n'importe où j'irais je serais obligée d'être seule. Mes amis sont tous dans des universités différentes de celles de ma liste, déclara Rose.

On entendait des bruits de pas, ça devait sûrement être Hermione qui s'approchait de Rose ou l'inverse. J'essayais de tirer Lou vers la sortie mais elle me résista encore et s'approcha vers le mur pour mieux écouter.

- Il y a tellement d'habitant là bas chérie, comment tu vas faire toute seule ? Demanda Hermione.

- Mais maman Alexander y va seul, et ses parents ne disent rien. Et puis toi aussi tu as vécue à Londres, tu sais que ce n'est pas invivable. Alors s'il te plaît est-ce que tu peux me croire quand je te dis que tu peux avoir confiance, essaya Rose timidement.

- Je ne veux pas que tu ailles dans une grande ville comme Londres, et que tu ne te sentes pas en sécurité, je ne voudrais pas qu'il t'arrive malheur. Comment tu ferais si un moldue t'attaquait ? Si un garçon t'agressait dans la rue ? En revenant des cours ? S'inquiéta sa mère.

Je baissais la tête et regardais mes pieds. Ça serait mentir si je disais que je m'inquiétais pas pour Rose. Évidement c'était une sorcière très intelligente, évidement c'était sûrement la personne la plus douée que je connaisse. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter pour elle. Sans magie, elle était sûrement la moins forte d'entre nous.

Je fis signe à Lou de partir d'ici, mais forcément elle refusa de plus belle en me faisant un signe de main.

- Lou, vient maintenant ! ordonnais-je le moins fort possible.

- Je sais que tu as peur maman que je parte et je comprend. Je pars loin de la maison et surtout de toi et papa. Mais ça veut pas dire que je ne vous reverrais plus jamais et que je vous aime plus. Et puis pour ma sécurité... Maman je vais à Londres, tout les garçons ne vont pas m'agresser, rassura Rose.

Je tirais Lou vers moi brutalement et l'entraînais dehors avec moi. Je l'entendais râler évidement. Mais bon c'était la vie de Rose et de sa famille, je n'allais pas la laisser avoir des informations croustillantes pour en rigoler après. Non pas que j'étais sûre que Lou face ça, mais c'était un des risques.

- Faut qu'on y retourne ! S'exclama Lou.

- Non, c'est pas nos affaires, elles parlent entre elles, déclarais-je.

- Mais je veux savoir ce que sa mère répond ! Je veux pas qu'elle aille à Londres.

- Oui je sais tu veux pas la voir, mais c'est son rêve d'aller dans cette école, expliquais-je face à Lou.

- C'est pas pour pas l'avoir dans les pattes que je dis ça, c'est simplement car sa mère à raison. C'est pas une ville pour Rose, elle est pas prête ! C'est juste une enfant. Fin' elle est trop gentille et vulnérable pour aller dans une ville si grande, si attractive, si dangereuse. Elle va se faire bouffer, et je ne veux pas qu'elle se fasse kidnapper ou je ne sais quoi. Ouais Charlie... J'ai peur pour elle comme sa mère peut avoir peur, comme Scar peut avoir peur ou bien même temps. Ça serait vraiment trop risquée de la laisser seule alors que c'est une personne beaucoup trop douce et prévenante pour une aventure comme ça, avoua Lou avec la voix qui baissa au fur et à mesure de sa déclaration.

Je la regardais émue et touchée par ce qu'elle venait de dire. Je me doutais bien que Lou aimait beaucoup Rose même si elle ne le disait jamais, et je n'aurais pas crue que c'était possible qu'elle le dise à haute voix. Je lui prenais les mains et lui laissais un baiser sur la joue sans qu'elle ne conteste.

- Tu seras sur Londres, tout comme Alexander. Je suis sûre que tout va bien se passer, rassurais-je. Je sais que tu as dis que tu ne voulais pas la voir , mais une fois que tu seras à Londres je suis sûre qu'elle va te manquer... Peut-être que c'est toi qui la protégera.

- Charlie, je n'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Ça me tuerait de savoir que quelqu'un d'autre à qui je tiens souffre, confia-t-elle.

J'ouvris la bouche puis la refermais. Je pensais la même chose qu'elle évidement, mais c'était déconcertant de l'entendre de sa bouche. Louann soupira et entremêla nos doigts ensemble.

- Il est bientôt l'heure, faut rejoindre les autres, concluait-elle à contre cœur.

- Lou, ne te prend pas la tête pour Rose, ou du moins pas maintenant, essayais-je.

- Oui... Je verrais ça plus tard, fit-elle à mi-voix en avançant vers les autres.

Notre groupe d'amis attendaient tout le monde pour descendre vers la plage.

Point de vue de Rose Weasley.

Je venais de laisser ma mère avec mon père. On venait d'avoir une longue conversation sur si je devais aller à Londres ou non. J'étais majeure que ça soit dans le monde sorcier ou moldue, et je n'avais pas besoin de l'autorisation de mes parents pour faire ce que je veux. Mais je ne voulais pourtant pas les froisser, ils méritaient que je sois juste avec eux avec tout ce qu'ils avaient pu faire pour moi.

Et puis au pire des cas, si ma mère avait vraiment trop peur. Il y avait toujours Alexander, j'étais sûre qu'il serait d'accord que je reste dans son appartement pendant quelques jours si j'avais peur de la grande ville. Puis même ma mère s'inquiétait pour rien, tout aller bien se passer. Je reprenais une respiration pour me détendre un peu.

Au loin je voyais Scarlett entrain de sourire, elle m'attendait avec les autres avant de descendre vers la plage. J'arrivais à la hauteur de mes amis, ma copine passa une main dans le dos. J'aimais quand elle faisait de petit geste d'affection comme ça. Je lui souriais avant de laisser un baiser sur sa joue.

- On y va ? Fit Lily à côté de Scarlett.

- Tout le monde a bien son enveloppe ? Redemanda Borislav.

- Mais oui, soupira Louann. Allez hop ! Les autres doivent nous attendre.

Louann poussa Krum et Alexie pour qui marche plus vite. Borislav râla alors que sa copine enroulait son bras autour de celui de Krum. On marchait tous en fil indienne pour descendre les marches en bois du petit chemin. Les marches étaient recouvert de sable, et c'était assez dur de descendre en talon. Au milieu du chemin, toute les filles avaient retirées leurs chaussures préférant marcher pied nu.

On arrivait sur la plage et un peu plus en contre-bas on voyait distinctement trois silhouette. Je voyais avec étonnement un feu au milieu de plusieurs tronc d'arbre mort et séché. Ça devait être Sawyer et Scorpius qui avaient disposés tout ça.

Arrivé à leur hauteur, Alexie se jeta dans les bras de Alice. Sawyer arriva prêt de Louann et Scarlett puis les enlaça rapidement. Scorpius et Borislav se tapa plusieurs fois dans la main pour se saluer. Timidement, je m'avançais vers Sawyer, il me souriait et me fit un rapide câlin avant d'aller saluer les autres. Je le voyais s'attarder plus spécialement sur Alexie et Lorcan sûrement car ça serait ses futurs colocataires.

Alice et Scorpius s'avança vers moi et me saluèrent plus chaleureusement que dans leurs habitudes. Je voyais que Scorpius était mal à l'aise, mais personnellement ça me faisait chaud au cœur de les voir comme ça.

Sans concertation, on se retrouva à être en cercle autour du feu, certains s'échangeait des brefs conversations pendant que d'autre était content de se retrouver comme Alexie et Alice. Je savais que ça ne faisait pas longtemps qu'elles s'étaient quitté, mais comparait à Poudlard, être séparé d'une personne dans la vie de tout les jours semblait une éternité.

Scarlett parlait quelques instants avec son frère, je les voyais même sourire et rire à plusieurs reprise. C'était assez rare pour être souligner. Puis Scarlett vint finalement vers moi, elle souriait. Je me sentais niaise car quand elle souriait j'avais envie de sourire moi aussi, alors je lui rendais toujours.

- On y va ? Demanda Pierre.

- Ok, répondit Lorcan en sortant sa lettre.

Tout le monde se tue et sortait silencieusement sa lettre de sa poche ou de son sac à main. D'un rapide coup d'oeil je voyais que personne n'avait encore ouvert son enveloppe.

- Faudrait peut être qu'on se lance non ? Questionna Sawyer.

- Perso je suis pas obligée, j'ai déjà ma carrière, se vanta Lou.

La plus part roulait des yeux à son intervention avant de se concentrer sur le bout de papier qui tenait dans leurs mains. Je retournais mon enveloppe et triturais les rebord à l'aide de mes pouces.

- Bon j'y vais moi, lança Alexander le premier.

Il ouvrit son courrier d'un coup et lisait en diagonale ce qu'il contenait. Je remarquais que plus il lisait et plus son sourire grandissait sur son visage. Il avait réussi, Alexander était brillant et ce n'était pas une nouvelle qu'il réussisse haut la main ses A.S.P.I.C.

- Je les ai, fit Alexander abasourdit. J'ai 4 Effort Exceptionnelle et 5 Optimal.

Précipitamment, chacun se retourna vers son enveloppe. Un long cri de bonheur s'échappa de Lorcan et Sawyer qui avaient ouvert leurs courriers quasiment simultanément. Ils s'en tapaient-cinq avant de se faire une étreinte assez brutalement. De vrais mec.

- J'y crois pas, rigola Charlie. Ils ont réussi à me mettre Effort Exceptionnelle pour la Divination.

- Ah moi aussi, fit Louann à ses côtés. Attend j'ai eu Désolant pour Histoire de la Magie. Des vrais fils de pute.

- J'ai eu Acceptable en Botanique et toi Effort Exceptionnelle ! C'est quand même un sketch vu que tu as copiée sur moi, s'amusa Charlie en comparant ses notes avec Lou.

Scarlett s'approcha de moi alors que je voyais au loin Cassandra sautait de joie face à résultat de son copain.

- Tu l'ouvres pas ? Fit-elle.

- Si j'ai pas 80 % de réussite je ne serais pas accepté dans mon école, finalement ça me stresse plus que je le croyais, avouais-je.

Scarlett souriait avant de me prendre mon enveloppe des mains.

- Je vais te l'ouvrir, tu es d'accord ? Demanda-t-elle alors que je hochais la tête en la regardant dans ses yeux bleus. Voilà, maintenant regarde.

Ma copine me souriait en me tendant ma lettre. Je la prenais timidement entre mes doigts puis posais mon regard sur celle-ci.

ACCUMULATION DE SORCELLERIE PARTICULIÈREMENT INTENSIVE ET CONTRAIGNANTE

Le candidat est admis

s'il obtient l'une des notes suivantes :

Optimal (O)

Effort Exceptionnelle (E)

Acceptable (A)

Le candidat est recalé

s'il obtient l'une des notes suivantes :

Piètre (P)

Désolant (D)

Troll (T)

ROSE GINERVA WEASLEY A OBTENUE :

Soins aux Créatures Magiques : O

Sortilèges :E

Études des Runes : O

Histoire de la Magie : O

Métamorphose : O

Arithmancie : O

Défense Contre les Forces du Mal : O

Astronomie : E

Potions : O

Botanique : O

- J'ai 80 % de réussite, murmurais-je après la lecture de ma lettre. Scarlett j'ai réussie. J'ai réussie !

Je sautais dans les bras de ma copine complètement euphorique. J'avais mes A.S.P.I.C ! J'avais non seulement mes A.S.P.I.C mais en plus je pouvais rentrer dans mon école à Londres. J'embrassais la totalité du visage de ma copine avant de la serrer une nouvelle fois dans mes bras. Je me décalais un après un long moment.

- Et toi ? Tu as réussi ?! Demandais-je précipitamment.

- Oui Rose, rigola Scarlett. J'ai eu E en Sortilèges et en Études des Runes, sinon j'ai que des Optimal.

- C'est parfait, souriais-je en l'embrassant tendrement.

Je me décalais juste d'elle que Charlie et Lily venaient nous féliciter. Chacun notre tour on s'enlaçait ou criait de joie. En tout cas c'était la première fois que je voyais la totalité de mes amis avec un sourire sur le visage. Scorpius s'approcha de Scarlett pour la prendre dans ses bras, ils échangèrent leurs courriers pour voir leurs notes.

Lorcan s'était assit au côté de Alexander, Sawyer et Pierre sur un tronc d'arbre. Ils rigolaient tout les trois en mimant les souvenirs d'épreuves qu'ils avaient passé. Alexie et Alice les regardaient en commentant à leurs manières le récit des garçons. Louann avec l'aide de Scorpius et Charlie sortaient les flûtes de champagne que Alice et Scorpius avaient ramener. Tout le monde s'approchait d'où était les garçons, sur le tronc d'arbre près du feu.

- Alors Rose, tu as tout éclatée ? Demanda Lorcan tout sourire.

- Évidement ! Sinon ça ne serait pas Rose, répondit Alexander à ma place.

- Félicitation en tout cas, fit Alexie en me regardant.

- Merci, toi aussi, dis-je simplement en faisant passer une flûte de champagne que Lou venait de me donner.

Il y eut un blanc après que tout le monde fut servis en champagne. On se regardait tous en souriant. C'était vraiment étrange de se retrouver là, sur la plage hors Poudlard et tous ensemble, sans que personne ne nous avait forcé à être ici. Alexie était dans les bras de Borislav en fixant son frère qui tenait la main de Lily. Cassandra s'était assise sur les genoux de Pierre, comme d'habitude. Scorpius avait mit un bras protecteur autour du cou de Alice qui d'ailleurs jouait avec la main de son copain. Lorcan était toujours assis nonchalamment au côté de Sawyer. Du coin de l'oeil je voyais Charlie laisser un baiser dans le cou de Lou.

- Donc c'est fini ? Annonçais-je en sentant Scarlett me caresser le dos.

- Arrête donc ! On a encore les vacances, et puis je vais devoir sûrement te supporter l'an prochain, répliqua Lou moqueuse.

- Comment ça ? Interrogeais-je surprise.

- Laisse tomber, fit Louann avec un signe de main.

Scarlett la regardais étonnée tout comme Charlie.

- On est quand même tous ensemble, déclara Alice.

- Ouais. C'est étrange, avoua Pierre.

- On est tous ensemble et pour une fois ça se passe bien donc profitons en, non ? Un toast ? Proposa Scorpius en levant son verre.

- Je vote pour ! S'exclama Alexie qui suivait son geste.

- Moi aussi, assura Sawyer.

Tout le monde tenait son verre à la main et le levait à hauteur de sa propre bouche.

- Qui aurait cru qu'il y a un an nous les baltringues traîneraient avec vous, lança Charlie joueuse aux ex-Serpentard.

- Avoue que tu es trop heureuse d'avoir l'opportunité d'être avec nous, fit Scarlett en remuant ses sourcils.

- Évidement, cela va de soi, rigola Charlie.

- Moi en tout cas je suis contente d'être avec vous, confia Cassandra toujours aussi joyeuse.

- On est tous content que tu sois là, rassura Lorcan en posant une main sur le bras de sa sœur.

- Bon je sais que les bulles de champagne ne s'évaporent pas mais on peut peut-être boire maintenant ? Demanda Borislav.

- Tu es vraiment pas patient, fit Lily.

- Oh non s'il vous plaît pas un autre drama à deux Mornilles, lança Louann.

- Je suis plutôt d'accord avec Louann, rajouta Alexander.

- Bref, fit Scarlett. À nos années à Poudlard.

- Et surtout à cette dernière année riche en émotion, continua Lily.

- Avec beaucoup trop de drame, ajouta Louann.

- On peut aussi porter ce toaste à nos futur vacances du coup, fit Sawyer.

- Vu comment c'est partie on va lever nos verres pour tout et n'importe quoi, râla Alice.

- Attend faut le boire cul sec ou pas ? Demanda Cassandra.

Tout le monde rigolait, Pierre lui expliqua et puis finalement on pouvait enfin boire notre verre tous ensemble sans entendre un de nous dire une connerie ou faire une réclamation. Lorcan et Sawyer nous resservaient un autre verre pour finir les bouteilles. Une fois nos verres vide il y avait toujours ce blanc qui s'installa rapidement. Comment mettre fin à quelque chose comme ça ? Et est-ce qu'il fallait forcément mettre fin à ce regroupement ?

- On fait quoi maintenant ? Demandais-je.

- Je veux simplement plus vous entendre pendant au moins un mois ! S'exclama Lou. Et vous avez pas intérêt de me coller pour avoir des autographes. Ok je suis célèbre maintenant, mais pas besoin de me coller comme une sangsue. Avec le temps peut être que je reconnaîtrais vos visages mais ça seulement si vous pouvez m'apporter quelque chose. (la plus part roulait des yeux). Et puis à partir de maintenant j'ai un planning très serré avec Charlie à respecter à la lettre... Un planning sexuelle pour les gens qui seraient trop prude autour de moi. (Louann me regardait avec insistance). Alors Londubat femelle, essaye de ne plus organiser de soirée chez moi sans me prévenir minimum 24 heures avant. Et puis même je veux un mois de silence, pas de drame, pas de pleure, ni de déclaration guimauve, ni même de testostérone ou des gonzesses en chaleur, et puis je ne veux pas non plus que vous.

- LA FERME PARKINSON ! Nous exclamions en cœur.

- Mais ! Essaya d'objecter Louann avant que Charlie ne lui mette une mains sur la bouche.

Je ne faisais plus vraiment attention à ce que les gens disaient. Je voyais seulement Sawyer courir après Louann autour du feu. Borislav et Alice étaient entrain de rigoler face à la scène. ''Sans le faire exprès'' Louann jeta du sable sur Alexie qui se joignait à la course poursuite. Rapidement Alexander et Pierre remontaient leurs bas de pantalon pour aller aider les autres à attraper Lou. Lorcan et Cassandra commentaient le spectacle en rigolant. Lily s'asseyait à côté d'eux, et se moquait sans gêne de son copain qui était tombé dans le sable. Scarlett et Scorpius étaient partis aider Louann, enfin je suppose car Pierre avait prit Scarlett comme un sac à patate.

Je souriais. En faits j'avais l'impression de ne pas avoir pu m'empêcher de sourire de la journée. J'étais bien, j'étais heureuse, on était le premier jours de l'été. Et j'étais entouré par des gens que j'aimais. Ils me rendaient tous heureuse à leurs façon.

La famille avait toujours été pour moi un endroit où tout le monde vous aime, peu importe comment vous êtes, ils vous acceptent pour qui vous êtes, ils sont là pour qui vous êtes réellement dans les bons comme mauvais moments. Et mes amis ici présent. Eux tous qui était autour de moi sur cette plage, c'était ma famille. C'était notre famille.


THE END.

Ma plus grande question est : est-ce que vous avez aimé cette fiction et si elle vous convient ?

Je veux tout savoir ? Si vous avez aimé la déclaration de Borislav, que pensez vous de la relation de Lou/Charlie, ou bien des échanges de voeux de Teddy et Victoire ? Est-ce Lou vous a surprit avec son comportement ? Pour la relation entre Scor/Scar je sais qu'il y a sûrement des déçus, mais je vais rectifier le tire avec mes autres fictions. Ah oui ! Le lemon entre Lou et Charlie ? Ceux qui aime la première fois de Rose et Scar devrait sûrement apprécié celui là non ? ;)

BREF en gros je veux tout savoir ! Je ne veux pas que me quittiez comme ça!

On m'a demandé un Happy End, je pense en avoir mis un. Bon on ne sait pas vraiment ce qu'ils vont devenir mais ça vous le saurez dans une prochaine fiction. Elle s'appellera simplement ''Road Trip''. x) Et elle racontera leurs vacances à la Nouvelle Orléans. Dite vous, quelle sera un peu du même style. Il y aura aussi de nouvelle intrigue, et on retrouvera des anciens perso comme Taissa, Vicky ou les autres tarés. ^^

Je voulais remercier mes lecteurs, et ceux qui ont suivit tout depuis le debout, qui sont venu en court de route ou bien même ceux qui se sont arrêtés (merci à Lise, Léa, Lili, Chahinez ou bien LeyMan) . Je voulais vous remercier aussi pour les reviews, et pour les fav. Je remercie ceux qui on essayait d'être mes betas comme Aerann (même si le taf était quand même immense). J'ai fait de superbe rencontre sur ce site, grâce à cette fiction, Emma-Austen, Rommie, qffan, L.I.E et Vluk, Mynock, ticlo ou encore Natsu'eichi (ma première lectrice officielle ! ;) ). Je pense sincèrement que même si j'aimais écrire c'est vous qui m'avez donné envie de continuer, et donc je vous remercie, car grâce à ça j'ai rencontrée une personne exceptionnelle, Atlasan.

Bon j'ai l'impression de faire un discours un peu trop long et pathétique donc je vais m'arrêter là. ;)

J'espère qu'on se retrouvera tous pour la suite de leurs aventures. ;)

Merci encore, Cottigny.