Titre: Comment annoncer sa grossesse, par Riza Hawkeye !

Genre: Général/Romance

Rating: Tout public. (K+)

Personnages: Tous

Résumé: Mille et une façons d'annoncer sa grossesse au Colonel Roy Mustang par le Lieutenant Riza Hawkeye ! (Enfin façon de parler XD)

Disclamer: Fma ne m'appartient pas T.T

Spoiler: Aucun

Note : Encore une fois, je change certaines choses ou non en fonction des OS. Bisous à tous et bonne lecture !

Lorsque Riza s'éveilla ce matin-là, elle resta un moment étendue, un sentiment délicieux s'épanouissant en elle. Aujourd'hui, elle n'avait rien à faire. Rien de particulier, elle pouvait lire, se balader avec Black Hayate. Elle se prit même à se dire qu'elle préparait un bon plat pour le soir avec un dessert, oui. Un gateau peut-être ou alors une tarte ? Il adorait les gâteaux au chocolat. En somme il n'était pas compliqué.

En même temps, il faisait chaud et un temps radieux, un gateau au chocolat n'était peut-être pas le plus approprié. Elle verrait, rien n'était pressé. Elle se leva et passa une petite robe blanche. Dans le salon, son fidèle compagnon l'accueillit et elle réalise alors qu'il était déjà 9 heures et demi. Il était parti, étrange de sa part. Depuis quand le Colonel, euh pardon, le Général Roy Mustang arrivait à l'heure à son travail ? Ce qu'elle ne savait pas bien évidemment, c'est qu'il était bien resté une heure à la contempler. Lorsqu'elle avait remué, début de son réveil, il était parti sur la pointe des pieds. Riza sortit le jus d'orange, se servit un verre, le porta à ses lèvres et sitôt l'odeur des oranges pressées senties, elle lâcha le verre et se précipita dans la salle de bain. La jeune femme revint quelques instants plus tard, une main posée sur son ventre, et constata les dégâts. Le liquide orangé coulait sur le sol auparavant propre de la cuisine. Elle sortit la toile et la passa rapidement sous le regard inquiet de Black Hayate.

"Tout va bien", rassura-t-elle en flattant le chien.

Elle lui sourit tendrement et s'assit sur un tabouret. Le simple fait de penser à de la nourriture lui donnait de nouveau envie de vomir. Elle chercha longuement ce qu'elle pourrait manger et finalement se dit qu'un verre d'eau, c'était mieux que rien. La jeune femme finit de se préparer et contrairement à d'habitude, elle passa du temps devant le miroir, caressant d'une main distraite son ventre plat. Puis elle chaussa des sandales et sortit, prenant la direction du quartier général, Black Hayate sur les talons. Oui, elle était décidée. Elle lui annoncerait aujourd'hui. Perdue dans ses pensées, un sourire béat sur le visage, elle entra dans le hall et salua la secrétaire.

"Bonjour Mathilde ! lança-t-elle, rayonnante.

- Bonjour Lieutenant Ha... mais vous ne travaillez pas aujourd'hui", rappela la secrétaire en levant la tête.

Elle écarquilla alors les yeux. Si elle avait bien remarqué le changement d'attitude du Lieutenant l'amenant à être moins froide, et à paraître beaucoup plus humaine, elle ne l'aurait jamais imaginé venir au Quartier général dans une tenue civile et surtout aussi adorable. Oui c'était le mot. Dans sa petite robe blanche, ample, encadrée par ses longs cheveux blonds tombant en cascade dans son dos, son visage radieux, Riza était adorable.

"Vous voulez peut-être savoir où se trouve le Général ? proposa Mathilde avec un sourire complice.

- Oui, s'il vous plait, sourit son interlocutrice.

- Il est en réunion actuellement, dans la salle habituelle.

- Merci, Mathilde."

Puis Riza s'éloigna, sautillant presque. Elle croisa Maria et Denny. Ils allaient certainement à la réunion et étaient en retard. C'est en tout cas ce qu'elle supposa en les voyant la dépasser à bout de souffle.

"Riza ?!" reconnut Maria.

Elle s'arrêta et serra son amie dans ses bras.

"Tu n'es pas en congé aujourd'hui ? interrogea-t-elle.

- Si, mais j'ai... je..."

Riza se prit à rougir et begailler. Dennis et Maria se regardèrent, interloqués. Était-ce possible ?

"Riza ? Est-ce que ça va ?"

La jeune femme qui s'emmêlait dans ses idées, la regarda perdue. Bien sûr qu'elle allait bien, elle n'était jamais allée aussi bien.

"Oui, oui, je vais très bien", assura Riza en riant.

Sa joie fut contagieuse et Maria ria avec elle, la serrant à nouveau dans ses bras.

"Bon alors nous, on est en retard. On se voit plus tard ? proposa la jeune femme.

- Je vous suis de toute façon, sourit Riza.

- Ah ah ! Qu'est ce qui se passe ?! Dis moi ! supplia presque Maria. Si tu nous suis, tu vas voir le Général, alors, pourquoi ?

- Et est ce que ça te regarde, se moqua Riza.

- Roh ! Tu es méchante, lança Maria en croisant les bras, faisant mine de bouder.

- C'est ça."

Ils se rendirent donc tous les trois à la réunion. Elle n'avait apparament pas commencé et tous étaient en train de discuter, buvant un café et piochant allègrement dans une corbeille de viennoiseries. Riza crut un moment qu'elle allait vomir, mais sa nausée passa heureusement.

"Et bien Lieutenant ? Vous ne pouvez plus vous passer de nous ?" questionna Havoc, le premier en vérité à la reconnaître.

En disant cela, il avait glissé un regard vers le Général. Elle lui sourit en guise de réponse et salua son équipe.

Avec eux se trouvaient les frères Elric et le commandant Armstrong. Ils saluèrent Riza et enfin, Roy s'avança surpris de la voir ici. Il se retint de la tutoyer si bien que sa première phrase fut tout en begaillement.

"Que faites-vous ici Lieutenant ?" demanda-t-il, tendant une main vers elle.

Il la retint au dernier moment, sous les regards amusés de tous. Roy devient bien être le dernier encore à croire que leur secret était préservé.

"Je viens demander une faveur mon général", sourit la jeune femme, d'un air mutin qui le fit douter.

Il haussa un sourcil.

"J'aimerais un congé, l'éclaira Riza, attendant sa réaction.

- Un congé ? Vous avez besoin de vacances Lieutenant ?"

Les autres tendirent l'oreille l'air de rien, continuant de vaines conversations.

"Oui, pour un petit moment, avoua Riza malicieuse.

- Bien, concéda finalement Roy. Combien de temps ?

- Oh, mais rassurez-vous, ce n'est pas pour maintenant. Peut-être dans six, sept mois et après, je prendrais, je pense au moins cinq mois.

- Cinq mois ?!"

Cette fois-ci, tous se tournèrent vivement vers Riza. Depuis quand une femme aussi attachée à son travail, prenait cinq mois de vacances.

"C'est énorme Lieutenant, se reprit le Général. Il va me falloir des raisons.

- Bien sûr, approuva la jeune femme.

- Cinq mois, c'est presque un abandon Lieutenant", ajouta Havoc.

Il se demandait ce que l'équipe allait bien pouvoir devenir sans Riza.

"Oh, non, loin de là. Je vais même avoir énormément besoin de vous, sourit Riza.

Ce fut à ce moment que Maria, après nombres de calculs et de réflexions, comprit. Un sourire illumina son visage et elle ne pût s'empêcher de pousser une exclamation du joie.

"Oui !" s'écria-t-elle en sautant au cou de son amie.

Elles s'étreignirent un long moment, riantes.

"Féliciations !" Lança Maria, les larmes aux yeux.

Riza fut surprise d'entendre sa voix trembler en lui répondant. Elle réalisa qu'elle pleurait en essuyant une larme et étouffa un rire.

"Bah on n'a pas fini, ironisa Maria, faisant ici référence à la sensiblité accrue des femmes enceintes.

- Vous pouvez nous expliquer ?" demanda Dennis en s'approchant avec prudence.

Elles se tournèrent simultanément vers lui, si bien qu'il recula. Alors que Riza allait lui répondre, le Commandant Armstrong s'avança vers elle, des millions d'étoiles tournoyant à ses côtés. Ses yeux brillaient comme jamais et tous se rendirent compte qu'il pleurait.

"Oh, excusez moi... snif... ce genre de nouvelle m'a toujours ému au plus haut point et..."

Il fut obligé d'interrompre son discours pour se moucher bruyamment et parler d'une certaine sensibilité ancestrale que personne ne comprit. Deux secondes plus tard, il serrait doucement le Lieutenant dans ses bras pour la plus grande surprise de tous, Riza la première.

"Je vous souhaite beaucoup de bonheur, Riza", félicita Armstrong toujours avec calme.

Riza en fut boulversée. L'espace d'un instant, elle réalisa pleinement qu'elle allait être maman, avoir un enfant. Elle allait donner la vie. La guerre d'Ishbal se rappela à elle et elle mît deux mains sur son visage, retenant ses pleurs. Oui, cette vie ne rendrait pas celles qu'elle avait pris. Ce qu'elle avait fait ne pouvait s'effacer, même en essayant de créer un monde meilleur, celui qu'ils réussissait peu à peu à instaurer. Elle allait donner la vie. Cette phrase se répèta dans sa tête et ses épaules furent bientôt secouées de sanglots.

Maria posa une main sur son épaule.

"Riza, murmura-t-elle. Tout va bien ?

- Elle réalise", l'informa le Commandant Armstrong.

Riza se retrouva en moins de deux secondes prisonnière des bras du Général. Ce dernier fusilla du regard les deux qu'ils jugeaient responsables, ne comprenant pas la raison de ses pleurs alors que la jeune femme empoignait fermement sa chemise. Il la sentait tressauter contre lui. Le général changea alors totalement de visage. De l'homme charmeur et déterminé qu'il était habituellement, il ne resta plus rien. Roy fit glisser ses mains sur le dos de Riza et la caressa avec douceur pour la réconforter. Il la couva d'un regard inquiet et la laissa reprendre son souffle, continuant de la serrer contre lui. Il posa son menton sur ses cheveux blonds, lui murmurant de douces paroles. Tous se sentirent de trop.

S'ils savaient que ces deux là s'aimaient depuis toujours et qu'ils avaient à présent une relation, ils ne le montraient pas en public et ils étaient rares de les voir dans les bras l'un de l'autre. Seul Havoc, les avait surpris un jour. Alors que le bureau était désert en raison de l'heure avancée, il était revenu prendre un dossier et les avait vu en sortant du bâtiment. Ils étaient passés devant lui sans le voir, souriants et sans coup de semonce, Riza avait enlacé Roy. Cette scène avait durer peut-être une seconde puisque juste après, ils avaient repris leur route, main dans la main, mais elle avait marqué le Sous-lieutenant. C'est d'ailleurs comme ça que leur secret avait pu être découvert, mais ça restait la plus grande preuve de ce qu'ils avançaient. À présent, ils en étaient tous sûr et certain.

Un silence de plomb accueillit leur soudaine gêne et on n'entendit plus que les pleurs de Riza. Celle-ci commença à se calmer, essayant de dire quelques mots, mais personne ne la comprit. Roy l'écarta de lui avec tendresse et releva son menton. Il lui fit un sourire encourageant, face auquel Riza ne pût s'empêcher de sourire à son tour. Ses larmes auparavant de compréhension ou de nervosité devinrent des larmes de joie et continuèrent de couler.

Roy s'en rendit compte et la reprit dans ses bras. Elle n'était pas blessée, ni rien. D'ailleurs elle ne tarda pas à la repousser un peu et alors que Riza plongeait ses yeux une nouvelle fois dans ceux de Roy, elle s'arrêta, contemplant tout l'amour qui brillait dans son regard. Lui, attendait qu'elle parle, et il pouvait y passer la journée s'il le fallait, il ne bougerait pas. Toujours, il serait toujours là. Riza sentit soudain son cœur s'accélérer. Elle avait à présent totalement oublié la présence des autres et se jeta sur les lèvres de Roy qui devait également avoir oublié où ils étaient puisqu'il lui répondit et même approfondit leur baiser, la retenant d'une main sur la nuque. L'autre se trouvait juste dans le bas du dos de Riza. Elle n'était pas en reste et glissait une main dans ses cheveux d'ébènes tandis que l'autre appuyée sur son épaule la maintenait près de lui.

Un raclement se fit entendre et ils se séparèrent de quelques centimètres. Malgré leur gène et la présence de membres de l'armée, ils restèrent dans les bras l'un de l'autre. Finalement Riza inspira et fixa son regard dans celui si envoûtant de son supérieur, se retenant de l'embrasser.

"Je suis enceinte", murmura-t-elle.

Néanmoins, tous l'entendirent et Roy le premier. Il eut un temps de réaction, temps pendant lequel Riza imagina toutes ses scènes possibles. Elle se mordit la lèvre d'appréhension ne le quittant pas des yeux. Enfin, elle se sentit soulevée dans les airs et éclata de rire alors qu'il la faisait tournoyer dans les airs. Il la reposa pour l'embrasser avec passion, lui laissant à peine le temps de reprendre son souffle.

"Roy !" s'écria Riza alors qu'il l'embrassait à nouveau.

Elle se libéra de son étreinte en riant et devint son haussement de sourcils faussement interrogateur, elle revint contre lui et remit son col avec tendresse.

"On peut fêter ça ce soir, si tu veux, susurra-t-elle à son oreille, ce qui le fit frissonner, mais pour l'instant, Général, je crois que vous avez une réunion qui vous attend, reprit-elle avec sérieux.

Néanmoins, elle ponctua sa phrase d'un clin d'œil suggestif, appela Hayate et se dirigea vers la porte.

"Excusez moi pour le dérangement", sourit-elle avec un petit air coupable qui les fit fondre.

Elle sortit et Havoc fut le premier à réagir.

"Félicitations Lieutenant !" s'écria-t-il en ré-ouvrant la porte.

Il lui sourit sincèrement et elle fit de même. Aussitôt, les autres apparurent par l'entre-bâillement de la porte.

"Félicitations ! s'exclamèrent de telle façon que parmi toutes leurs remarques, ce fut tout ce qu'elle comprit.

- Merci, lança-t-elle avant de s'éloigner ravie.

- Et moi ?!" se plaignît Roy les mains sur sa taille.

Il entendit Riza rire à l'autre bout du couloir et comme si c'était tout ce qu'il attendait, retourna dans la salle. Les autres le suivirent et il fut à son tour assaillit de félicitations. Cependant, celle qu'il préféra fut celle de Riza.

J'attends vos reviews. La suivante est presque terminée, je publierais en fonction de vos avis. Bisous !