.L'odeur des chrysanthèmes.

Les personnages ne m'appartiennent pas je n'écris que l'histoire. J'ai eu une petite envie d'écrire une fiction Twilight basé sur les Volturi mais je dois avouer n'avoir vu que les deux premiers films donc les caractères ne seront peut-être pas très ressemblants... N'hésitez pas à me donner vos impressions ça m'aidera beaucoup pour la suite... En espérant que ça vous plaira :). J'ai quelques chapitres d'avances mais j'ai déjà une fiction en cours donc je ne sais pas quand je posterais le second chapitre.

Chapitre 1 :

L'Italie... Quel beau pays qu'est l'Italie n'est-ce pas ? Non je vous pose la question, parce que je suis en ce moment même dans un avion ayant pour destination Voltera. Voltera... Ce nom est vraiment... Bon ce nom est vraiment bidon pas la peine de prendre des gants. De toute façon je suis en train de parler toute seule, comme à mon habitude en fait. Enfin je ne parle pas, je réfléchis... Je dirai plutôt que je pense parce que réfléchir me demanderai plus de réflexions. Et voilà que je fais des jeux de mots pourris, il faut vraiment que je me ressaisisse... Là où j'ai de la chance, c'est que personne ne lit dans mes pensées. Oh le pauvre, honnêtement si quelqu'un lisait dans mes pensées je le plaindrai. Oui parce qu'il risque d'avoir une migraine avec moi, enfin avec mes pensées je devrai dire et puis... Oh des magazines. Je ne savais pas qu'il y avait des magazines dans les avions... Oui je disais donc qu'avec toutes mes pensées il risquait de... Ils sont bizarres les magazines. Ah oui ils sont en italien... Je ne comprends rien à ce qui est marqué. Bon d'accord c'est en partie logique après tout je suis française et je ne parle pas Italien, donc jusque-là c'est logique.

« Méluzine ! »
Je sortis de mes pensées, réflexions devrai-je dire quoique « pensée » m'a l'air adapté. Donc je cessai mes occupations plus que prenantes et me tournaient vers ma sœur.
« Oui Morgane ? » Lui dis-je lasse.
Elle me regarda exaspérée.

Pourquoi est-ce qu'elle était exaspérée ? Est-ce que quelque chose l'avait chiffonné où avait-elle décidé d'être mécontente ou peut-être encore avait-elle vu en moi quelque chose qui l'avait exaspéré. Mais dans ce cas-là, qu'est-ce que j'aurai bien pus faire pour qu'elle puisse être...

« Arrête ça de suite ! » Crachait ma sœur.
« Arrêté quoi ? » Lui demandai-je perdue.
Elle soufflait bruyamment avant de me répondre.
« De penser. » Dit-elle simplement.

Quand elle dit penser elle parle de manière générale où elle me dit de cesser de penser maintenant parce qu'elle souhaiterait une quelconque discussion entre nous... Où peut-être qu'elle a dit ça au hasard et finalement ne songeait qu'à engager une discussions...

« Je t'ai dit d'arrêter. » Soufflait-elle.
Elle avait l'une de ses mains sur son front et avait l'air fatigué. Je ne parle pas de fatigue physique mais de fatigue mentale. Oui elle avait l'air complètement déprimé et à bout de forces.

« D'accord. » Lui dis-je gentiment.
Pour toute réponse elle me fit un sourire. Je savais qu'il m'arrivait de partir loin dans mes pensées et Morgane était sans doute la seule personne qui arrivait à me sortir de mes propres abysses.
Je décidai donc de m'intéresser aux alentours mais je m'ennuyai vite. J'étais dans un avion avec ma sœur et nous nous rendions à Voltera pour les vacances.
Ma sœur voulait faire la fête là-bas et moi je comptai visiter les monuments.

« On est bientôt arrivés ? » Lui demandai-je me tortillant dans mon siège, j'avais l'impression que nous avions décollée depuis plusieurs heures. Je commençai à en avoir marre, vraiment marre.
Morgane me regardait avec un regard sadique.
« Regarde par la fenêtre... »
Tandis que je tournai la tête vers l'extérieur elle reprit.
« Nous n'avons toujours pas décollé. »

Je voulus pleurer mais à un point...Pas encore décollé ? Mais comment c'était possible ? Le temps c'était peut-être arrêté où c'était une mauvaise blague. Oui ça devait être une mauvaise blague, une simple blague qui allait finir et Morgane allait me dire que nous étions en Italie. J'espérai que ce soit une blague mais la voix de ma sœur coupa court à tous mes espoirs.
« ça va être long... »

Le voyage en réalité était passé relativement vite... Enfin, j'étais allé me poser au bar et avais picolé comme un trou si vous me permettez l'expression.
Oui je sais ce n'est pas bien, d'autant plus que je suis mineure et qu'une personne mineure ne doit pas boire. Mais bon, j'avais la merveilleuse faculté de rester sobre en toutes circonstances, et ceux peu importe la quantité d'alcool que je pouvais ingurgiter. En faîte j'aimais regarder les gens boires, regarder les changements qui opéraient avec l'alcool. Leurs langages, leur gestuelle et leur attitude. De plus les gens avaient tendance à délier leurs langues avec l'alcool.

D'ailleurs ça me rappelle une fois où j'étais allé passer mon... Tiens pourquoi Morgane s'en va, elle pourrait m'attendre ou encore me dire un mot mais non, elle part comme ça tranquillement. Est-ce que j'aurai faits quelque chose qui l'a contrariée ? Après tout j'ai échangé quelques mots avec elle durant le voyage mais elle m'avait dit qu'elle préférait se reposer... Morgane à toujours était tout le contraire de moi sur ce poing. Elle adore le calme et le silence tandis que moi j'adore le calme et le silence... Ah oui merde c'est pareil. Bon on va dire que j'aime réfléchir et me prendre la tête et qu'elle préféré regarder des séries débiles et ne penser à rien... Enfin à rien c'est impossible, tout le monde pense à quelque chose, toujours c'est quelque chose de fondamentale chez l'être humain.
En faîte contrairement aux apparences, elle allait passer la journée dans un pub tandis que j'allais visiter des châteaux et des églises dans un calme olympien.
En faîte je ne réfléchissais pas tout le temps comme ça, c'est comme les règles c'est quelque chose qui est naturel et qui... Attends pourquoi je vous dis ça moi ? Bon reprenons, ça m'arrive de temps à autre sans raison apparente et sans dates fixes, c'est juste que... Et bien ça s'en va et ça reviens... Bon d'accord ce n'est pas le moment.

J'étais dans les rues de Voltera, n'empêche ce nom est vraiment nul il faudrait leur dire, oui mais pour leurs dires il faudrait que je puisse communiquer et ça... Ce n'est pas une mince affaire. En parlant d'affaires je me demandai comment j'allai réussir à retrouver l'hôtel que je venais de quitter y laissant ma valise.
Je cherchai des endroits à visiter mais ça me semblait perdu d'avance. Je ne comprenais rien à leurs langues, eux ne me comprenaient pas et la foule m'empêchait de distinguer à un mètre devant moi.
J'étais blasé et honnêtement j'allai me rendre à l'hôtel lorsque j'arrivai devant une sorte de bâtiment, d'église ou de château devant lequel était agglutiné de nombreuses personnes.
Au vu de leurs habits je penchai pour des touristes. Je me mis à rigoler doucement, les touristes restaient les mêmes... Les mêmes têtes d'abrutis qui scrutaient en troupeau des lieux magnifiques armés d'appareil photo et de chapeaux bon marché.
J'étais en train de les observer assidument tandis qu'une femme s'approchait de moi.

Je voulus pleurer tandis qu'elle me parlait. Évidemment elle me dit une phrase en Italien que je ne compris absolument pas.
Elle me scrutait quelques secondes avant de me sourire.
« You're English ? »
Je lui fis signe que non. Elle semblait intéressée et me regardait de manière... Étrange. Elle m'observait comme-ci j'étais un cheval et qu'elle songeait à m'acheter mais avant elle scrutait la marchandise pour voir si elle ferait une bonne affaire. Bon tout ça pour dire qu'elle me regardait bizarrement.
« Where you from ? » Me demandait-elle intriguée.
De l'aéroport conasse.
« France. » Lui dis-je polie et souriante.
« Un mets de choix... » Soufflait-elle doucement.
« Oh vous parlez français ? »
Elle me regardait quelques minutes avant de rigoler doucement.
« Voulez-vous faire la visite ? Elle commence dans deux minutes. » Me demandait-elle tout en souriant.
Je fis mine de réfléchir quelques secondes, oui parce que si j'avais vraiment réfléchi ça m'aurait pris beaucoup plus de temps...
« Pourquoi pas. » Souris-je calmement.
On aurait dit que c'était le plus beau jour de sa vie.
Il en faut peu pour être heureux...
« Dans ce cas, je vous laisse rejoindre les autres. Je dois aller faire quelques vérifications à l'intérieur. » Me dit-elle sans cesser de sourire avant de partir vers l'intérieur de la bâtisse.


C'est long... Très long... Trop long... Parfois être un vampire est très ennuyeux, comme aujourd'hui.

Comme chaque jour, je me retrouve assis sur ma chaise, entouré de mes frères à attendre mon repas.
Je tournai les yeux vers mes frères. Marcus réfléchissait calmement tandis que Caïus fulminait comme à son habitude. Je soufflais de fatigue et posai les yeux sur les gardes.
Félix et Démetri ne bougeaient pas, se contentant de regarder le vide patiemment. Quant à Alec et Jane... Et bien Alec regardait Démetri en essayant d'être discret et Jane sautillait presque sur place tellement elle était pressée d'avoir de nouveaux jouets avec lesquels s'amuser.
Je souris doucement, je considère Jane et Alec comme mes propres enfants alors voir ma fille impatiente et heureuse m'emplissait de joie. Au moins j'avais une raison de sourire...

Des pas très rapides se firent entendre provoquant des regards curieux vers la porte. On toquait à la porte.
« Déjà ? » Demandait Caïus intrigué.
« Entrez. » Dis-je calmement.
L'humaine rentra dans la salle mais elle était seule. Il n'y avait aucun visiteur ni touriste avec elle.
« La visite est annulée ? » Demandait presque immédiatement Jane inquiète.
« Jane. » Soufflai-je doucement essayant de cacher au maximum mon amusement.
« Pardon Maître... »
Je ne pus m'empêcher de sourire, Jane et Alec avaient pris l'habitude de m'appeler Père et cela ne me dérangeait absolument pas mais en présence d'humains, ils m'appelaient Maître.

« J'ai autorisé une nouvelle personne à faire la visite. » Dit-elle tout en baissant la tête bien que son rythme cardiaque montrait qu'elle était impatiente et heureuse.
« Autorisé ? » Demanda Caïus froidement.
« Je l'y ai invité Maîtres. » Soufflait-elle un peu effrayée.
Elle avait de quoi être inquiète, elle n'avait pas à décider elle n'était qu'une insignifiante humaine.
« Viens. » Lui dis-je simplement.
Elle relevait les yeux vers moi et se rapprochait. Je lui tendis ma main et elle mit la sienne dans la mienne.
Je la lâchai doucement tandis qu'elle reculait calmement attendant ma réaction.
Je lançai un regard vers mes frères et souris.
« Celle-ci est à moi. » Rigolai-je doucement.
« Elle est belle ? » Demandait Marcus avec un petit sourire.
Je rigolai tout en demandant à ce que la visite commence.
« Belle et Française... »


La femme étrange revint et je ne pus m'empêcher de sourire et de soupirer de contentement.
Je n'avais pas dit un mot et me contentais d'écouter les touristes qui criaient plus que parlés... J'eus même un peu de peine pour la fille qui allait nous guider parce que je pouvais dire presque sans hésitation que c'était une belle bande de cons.
Ils avaient l'air bêtes comme leurs pieds à parler fort et rigoler comme des ânes...
Oui lorsque je ne réfléchissais pas je me contentais d'insulter les gens. J'adorais ça, ça avait comme effet de me calmer et de me mettre de bonne humeur.

Elle parlait en Italien mais de temps à autre se tournait vers moi et me réexpliquait en français. A chaque fois je souriais poliment mais honnêtement je n'avais qu'une envie, qu'elle se taise. Je me demandai si quelqu'un lui avait déjà dit qu'elle parlait trop...
Pendant que nous étions dans une salle, elle s'approchait de moi laissant les autres observer tranquillement l'intérieur de la salle.
« Tu vois la porte là-bas ? »
Je hochai la tête.
« Je vais les y emmener, tu peux attendre quelques minutes avant de nous rejoindre ? »
Je la regardai intriguée et curieuse.
« Tu peux ? » Elle avait un petit sourire qui me disait que ça aller mal finir d'une manière ou d'une autre...
« Je peux... Mais je me demande juste pourquoi... »
Elle rigola doucement et me sourit de manière presque tendre. Je crût même déceler une pointe de tristesse au fond de ses yeux.
« Une surprise... » Dit-elle énigmatique.
Je souris doucement, j'adorai les surprises, enfin les bonnes surprises pas les mauvaises...
En même temps, qui aime les mauvaises surprises ? En tout cas pas moi...

Je regardais donc le groupe s'éloigner calmement, enfin calmement... Ils braillaient toujours.
Je profitais du calme que j'avais en ma possession pour observer le lieu. C'était joli je dois avouer, en faîte c'était magique, un peu froid mais magnifique.
Je me surpris même à sourire en regardant un tableau sur lequel étaient peints trois hommes. Apparemment il datait de 1872 d'après la griffe sur le bas du tableau. Le tableau représentait un homme blond l'air froid, un homme brun aux cheveux longs quelque peu bouclés et le troisième... et bien c'était quelqu'un avec les cheveux longs et noir mais après, impossible pour moi de dire si c'était une fille ou un garçon.
Il faudrait que je demande...
Je sursautai en entendant des hurlements de terreur venant de la salle dans laquelle ils étaient partis.
Je m'approchai de la salle et me demandai pourquoi ils avaient hurlé comme des forcenés. Plus aucun bruit ne se faisait entendre.
Tout était calme, enfin j'entendais comme des chuchotements venant de l'intérieur, puis des pas se rapprochant de la porte.
« Tu peux venir. » Me dit la guide de tout à l'heure avec un immense sourire.
Elle se décalait pour me laisser passer.

Je pénétrai donc dans la pièce sans la lâcher des yeux.
Lorsque je me retournai, je me bloquai immédiatement.
C'était une grande salle assez sombre mais je percevais bien l'intérieur de celle-ci.
Il y avait trois sièges en face, un peu en hauteur avec trois hommes dedans et bizarrement j'eus l'impression de les avoir déjà vus.
Il y avait également d'autres personnes qui me regardaient étrangement. Bon il faut dire que je les regardait aussi de manière étrange... Ils avaient des habits qui semblaient venir d'un autre temps et des yeux rouges magnifiques.
Je frissonnai en voyant les touristes sur le sol, sans vie.

Je fis ce que je savais faire le mieux, je me mis à réfléchir. Il fallait que je me décide, sois je restais dans cette pièce ne sachant pas ce qui allait se passer où je tentais de partir... Je devais également prendre en compte le fait que je ne réussirai pas à retrouver la sortie sauf avec beaucoup de chances.
Je restai donc là sans bouger, je ne savais pas trop quoi faire. Personne ne bougeait, ils semblaient attendre quelque chose.
Je relevai les yeux vers les hommes qui était placé dans les sièges.
Je laissai sortir un hochet de surprise, les hommes qui étaient assis dans les fauteuils étaient les mêmes que ceux sur la peinture.

« Oui ? » Me demanda l'homme au centre.
« Rien. » Répondis-je un peu trop vite à mon goût.
Il rigolait doucement il semblait limite attendrie.
« Viens. » Me dit-il gentiment tout en tendant sa main vers moi.
« Pourquoi ? » Lui demandai-je immédiatement.
Plusieurs murmures se firent entendre. Une fille blonde avec un chignon me lançait un regard pas très sympathique.
« Laissez-moi m'amuser avec elle maître. » Crachait-elle.


« Laissez-moi m'amuser avec elle maître. »
Jane était vraiment trop susceptible. Cette jeune humaine était attendrissante. Elle n'avait pas spécialement peur, elle avait plutôt l'air mal-à-l'aise.
Elle eût une tête vraiment amusante. Elle regardait Jane à la fois choquée et mal-à-l'aise.
Elle relevait rapidement les yeux vers moi et semblait me supplier de la sortir de là, réaction qui me fit intérieurement rire.

« C'est... C'est très flatteur et vous êtes une très jolie femme... Mais je ne suis pas de ce bord-là... » Elle semblait chercher ses mots.