Bonjour,

Voilà le dernier (court) chapitre de cette deuxième partie. Mais, n'oubliez pas, une troisième arrive ;)

RAR :

Inuko : Salut toi ! ;) C'est vrai que Draco chez les moldus, ça doit être comique, surtout sans argent :p Et nan, Lucius ne changera pas... Merci pour ta review !

Guest : Il ne pouvait pas mourir après toutes ces révélations :) Bisous

Bonne lecture à tous !

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Le visage calé entre les omoplates de son amant, Draco finissait sa nuit. Il respirait à plein nez l'odeur réconfortante de Harry et profitait de la chaleur de son dos. Il aurait pu rester toute sa journée ainsi.

Lentement, il remonta sa main qui trainait sur le drap et l'amena sur la peau du corps languissant sous lui. De la pulpe de ses doigts il caressa et apprécia la texture douce. Sans honte, sa main glissa ensuite sous le drap et vint prendre en coupe la courbure d'une fesse.

Harry grogna alors dans son sommeil. Draco sourit tout contre lui, il pinça légèrement la chair, appréciant sa fermeté. Mais son amant bougea, il tenta d'échapper à son emprise. Cela décida le blond. Il grimpa véritablement sur Harry et se cala derrière lui. Grignotant son cou et caressant doucement ses hanches, il chercha à le réveiller en douceur. Cela ne tarda pas à fonctionner. Le brun ouvrit ses paupières et tourna sa tête afin de pouvoir regarder derrière lui. Plongeant son regard encore endormi dans celui de Draco, il sourit. Sa respiration s'accéléra ensuite et son visage prit un air plus sérieux.

D'un geste vif, il releva ses bras derrière et lui et plaqua ses mains sur le bas des hanches de son amant. Tout en maintenant fermement ce dernier contre lui, il se cambra. Le regard de Harry était brûlant, excitant.

- Tu es chaud, murmura-t-il.

Draco souffla bruyamment. Le brun venait de se déhancher contre lui, l'attisant encore plus. Il se pencha alors et embrassa du mieux qu'il put la bouche entrouverte qui le narguait. Une fois leur baiser terminé, les lèvres humides du brun chuchotèrent :

- Viens...

Impatient, son amant obéit. Il prit à peine le temps de le préparer puis plongea en lui. Quelques secondes plus tard, il crispait ses mains sur les épaules de Harry afin de prendre un meilleur appui pour le pénétrer avec force.

L'instant fut court. Quelques minutes plus tard Draco se laissa retomber sur le dos de son compagnon à bout de souffle. Sous lui, le brun s'activait encore, mettant fin à son propre plaisir.

Puis, celui-ci chercha à se retourner et le blond le laissa faire, roulant sur le drap. Harry s'assit avant de tourner sa tête vers lui. Silencieux, les deux hommes s'observèrent. Finalement, ce fut le brun qui rompit leur regard. Il se pencha, embrassa délicatement son amant et fila sous la douche.

Un quart d'heure plus tard, ils se retrouvèrent devant leur petit déjeuner. Draco mangeait ses toasts tout en sirotant son thé tandis que Harry dévorait ses oeufs au bacon et buvait son grand bol de chocolat chaud. Le blond sourit en voyant la traditionnelle tache marron présente juste au dessus de la bouche de son compagnon. Ce dernier afficha alors un air interrogatif.

- Qu'il y a-t-il de drôle ?

- Rien, continua de sourire Draco en secouant la tête.

Puis, perdant son air joyeux, il poursuivit.

- On doit voir Pansy ce soir. Nous sommes invités chez elle.

- Ah oui... C'est vrai. Je dois mettre un costume trois pièces ? se moqua Harry.

Le blond rit.

- Je suis sûr que cela l'amuserait de te voir habillé comme un pingouin. Mais je pense qu'une robe de sorcier classique fera l'affaire.

- Je vois, fit simplement le brun en volant un toast dans l'assiette de son amant.

Ce dernier fronça les sourcils, souhaitant protester, mais on frappa à la porte de l'appartement. Harry se leva.

- Tu attends quelqu'un ? demanda-t-il.

- Non.

- Bon, je vais voir.

Draco le retint vivement en attrapant son bras.

- Attends.

Il l'attira à lui puis embrassa le haut de sa bouche. Une fois la tâche marron disparue, il le lâcha et lui sourit.

- C'est bon.

Le Survivant leva les yeux au ciel tout en se dirigeant vers l'entrée. De la cuisine, Draco ne vit pas qui se trouvait derrière la porte mais il sursauta en attendant Harry s'exclamer :

-Madame Malfoy !

- Monsieur Potter, répondit calmement cette dernière.

Le blond voulut se précipiter vers sa mère mais se rappela à temps qu'il ne portait qu'un bas de pyjama. D'un geste leste de la baguette, il s'habilla complètement puis, lentement, alla saluer Narcissa.

- Mère, fit-il lorsqu'elle apparut dans son champ de vision. Je suis étonné de vous voir ici.

La femme afficha un air crispé. Le Survivant, s'apercevant qu'elle se trouvait toujours sur le pas de porte, lui ceda la place afin qu'elle puisse entrer. Il l'emmena ensuite vers le salon, Draco les suivant. Narcissa s'assit sur un canapé, croisa ses jambes puis ses mains sur elles avant de dire :

- J'aimerais parler avec mon fils, seule.

Harry, toujours torse nu, fit, gêné.

- Bien sûr.

Il se précipita vers la chambre puis en réapparut une poignée de secondes plus tard, prêt à partir.

- Je vais aller faire quelques courses. A toute à l'heure, Draco. Mme Malfoy, ce fut un plaisir.

Quand il eut disparu, le blond s'assit enfin en face de sa mère, jeta un sort afin de faire ramener le thé de la cuisine. Narcissa ne fut pas longue avant de parler.

- Pourquoi n'étais-tu pas là pour le procès de ton père ?

- Cela va faire un mois maintenant, mère. Pourquoi venir me poser la question seulement maintenant après tout ce silence ?

La femme dédaigna le thé, préférant garder ses mains près d'elle.

- Le Manoir nous a été rendu, reprit-elle après un moment de silence. Il est bien vide à présent.

- Il ne me manque pas, affirma son fils.

Narcissa fit la grimace. Puis, d'un air désespéré, elle murmura :

- Pourquoi t'obstines-tu, Draco ? La presse n'a jamais été aussi... cruelle. Chaque matin, je me réveille seule dans notre maison qui est chargée de souvenirs de la guerre. Puis je me retrouve seule face à mon thé avec pour seule compagnie les elfes et le journal. Cela me glace à chaque fois de voir à quelle point la Gazette vous juge et vous blâme. Pourquoi ne laisses-tu pas le Survivant construire la vie que tous veulent lui voir mener ? Pourquoi ne me reviens-tu pas ?

- C'est lui que j'ai choisi, soupira Draco. Je l'aime, je suis bien avec lui.

- Mais... Tu supportes tout cela ? Jamais notre nom n'a été aussi sali qu'à présent. Entre ton père et cette histoire... Je peine à faire bonne figure en public. Je suis ridiculisée. Nous sommes ridiculisés.

Le blond serra son poing et le plaqua sur la table du salon. Il siffla :

- Je me fiche de tout cela, mère ! Je ne lis plus la Gazette et je ne remarque plus les gens qui parlent dans mon dos lorsque je sors. La seule chose qui compte pour moi, c'est ma vie avec Harry.

Une larme coula sur la joue blanche de Narcissa.

- Je n'ai donc plus de valeur à tes yeux... ?

- Vous me manquez, mère, se calma son fils. Mais c'est vous qui avez choisi de ne plus me voir.

- Je... Je...

Draco sentit son coeur se serrer en voyant à quel point sa mère était brisée. Il se leva, et changea de canapé. Délicatement, il la prit contre lui et le serra fort.

- Je ne demande qu'à vous voir, murmura-t-il.

Narcissa accepta l'étreinte quelques instants puis se dégagea. Elle se leva et se dirigea vers la sortie. De son fauteuil, Draco ne put que la regarder faire, accablé. Mais elle se tourna vers lui juste avant d'atteindre l'entrée.

- Je vais parfois m'égarer dans le nord du parc du Manoir. J'y ai fait installer une serre, les fleurs sont magnifiques.

Elle s'interrompit un instant, hésitant.

- Lucien m'a parlé de tes projets d'avenir, peut être que tu pourrais y venir afin de mieux me le raconter.

La mère de Draco sourit timidement puis s'en alla définitivement, refermant doucement la porte derrière elle. Le blond se leva alors, il se dirigea vers le coin de la pièce et déplaça un fauteuil en velours. Derrière, une pile de journaux s'y trouvait. Parfaitement pliés et pas du tout froissés, ils n'attendaient que d'être lus.

Fin

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J'espère que cela vous a plu.

Pour la troisième partie, j'essayerai de la poster la semaine prochaine, mais c'est possible que ce soit dans deux semaines ! Merci à tous pour votre soutien !

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