Voui, je sais... Vous n'y croyez pas vos yeux... Ben si c'est bien moi =D
Salut les caribous!

Ouais, je sais, ça fait vingt mille dans que vous attendez cet épilogue... Bon en fait juste 3/4 mois, c'est pas la mort! Enfin j'espère pas! Et puis... Je vous avoue que j'avais commencé aux vacances de la Toussaint mais que rien ne me plaisait et que, avec les cours que je dois préparer, j'étais over-bookée! Mais comme j'ai tout fait en octobre (ouais je vous raconte ma vie, faut reprendre l'habitude ;)) bah en décembre ça allait! Du coup, tadaaa voici cet épilogue citronesque que je vous avais... Non, pas promis, mais presque!

Bon bref, sur ces entrefaites, je vous laisse découvrir ce dernier chapitre (sniff... Non c'est pas de la coke, je pleure!) et on se retrouve en bas =)

Bonne lectour' !

PS: Ai-je besoin de préciser que ce chapitre n'est pas, mais alors pas DU TOUT pour les n'enfants? Oui? Bon alors je le précise alors =D


Je sentis une main fébrile passer lentement dans mes cheveux et tirer légèrement dessus. Un gémissement m'échappa et je devinai le sourire stupide et satisfait qui devait étirer les lèvres plaquées sur la peau sensible de ma clavicule. Me sentant un peu trop passif, je m'écartai du mur sur lequel j'étais collé et inversai abruptement nos positions. Le bruit de son dos claquant contre la paroi résonna dans la loge où nous avions décidé de nous réfugier entre deux scènes.

« Putain ! Mais t'es cinglé ! »

« Désolé, je t'ai fait mal ? » Je fronçai les sourcils, quelque peu inquiet d'avoir gâché ce moment par excès de testostérone. Cependant, mon appréhension fut de courte durée.

« Mais non. Continue grand fou ! »

Je souris à son air aguicheur et penchai la tête vers l'avant pour faire mienne cette bouche pulpeuse qui peuplait chacune de mes nuits. Nous gémîmes de concert tandis que nos langues se rencontraient, sensuelles. Une de ses mains partit à l'aventure sous ma chemise, pendant que je me battais avec un bouton récalcitrant qui faisait obstacle entre ma paume et la chaleur de sa peau de lait. Et, alors que je parvins à insinuer mes doigts à l'intérieur du sous-vêtement à la recherche du Graal, un long gémissement me pétrifia. Car ce son, tellement érotique, ne provenait pas de cette pièce mais de derrière le mur contre lequel nous étions appuyés. Et, à vrai dire, il était bien trop grave pour provenir de la gorge de la jeune femme que je tenais entre mes bras.

« Oui..Encore...Ouiii.. »

Les yeux verts écarquillés de ma compagne me fixèrent durant quelques secondes. Je n'osais plus faire le moindre geste. Puis, Holland rejeta la tête en arrière, se cognant de ce fait contre le mur, et éclata d'un rire clair. Je tentai un semblant de sourire pour l'accompagner dans son hilarité, mais cela ressembla davantage à une grimace. Depuis que ma petite amie – enfin presque, ne parlons pas des sujets qui fâchent... – avait réussi à les caser ensemble, Dylan et Tyler ressemblaient à s'y méprendre à deux lapins en chaleur. Non, franchement, c'était humainement impossible de survivre à la dose de sexe qu'ils s'infligeaient quotidiennement.

Je repensai brièvement à la dernière fois que je les avais croisés – ce matin en fait – au détour d'un couloir, leurs mains profondément enfouies dans leurs jeans respectifs, tentant de réprimer leurs gémissements dans la bouche de l'autre. Écœurant. Pas parce qu'ils étaient deux mecs, non. Juste parce que ce genre situation se renouvelait beaucoup trop souvent à mon goût et que j'en étais venu à craindre de me promener seul dans le studio. En fait, ces mecs n'avaient aucune pudeur.

Oh bien sûr, ils faisaient très attention à ne pas être vus lorsqu'il y avait du monde. Par contre, cela ne les dérangeait pas de copuler allègrement dans toutes les pièces du bâtiment lorsqu'ils étaient certains de ne pas être dérangés par des personnes inopportunes. Comme leurs petites amies par exemple. Car oui... il y avait de quoi en rester coi. Parce que chacun avait conservé sa copine. Mais lorsqu'ils n'y avaient que Ian et Holland dans le studio, pourquoi se seraient-ils épuisés à retenir leurs pulsions ? Ben voyons, allons-y gaiement ! Et que je te tripote pendant les répétitions, et que je m'éclipse pas franchement discrètement à chaque pause, etc etc.

Je repris pied dans la réalité lorsque je sentis les lèvres de Holland embrasser langoureusement mon torse, dénudé par ses soins.

« Euh...Je suis plus sûr de pouvoir... » tentai-je en plissant les yeux, prévoyant déjà la colère de la jeune femme. Pourtant, rien ne vint. Je baissai le regard, elle venait de s'accroupir et sa tête était à la bonne hauteur pour...enfin...et merde. Je posai une main sur sa joue, lui faisant délicatement relever le visage.

Croisant son regard interrogatif, j'insistai :

« Tu vas vite te rendre compte que je ne suis plus bon à grand chose là... »

« Comment ça ? » demanda-t-elle lentement, le ton menaçant.

« Je suis pas comme toi, moi ! » Tentai-je de me justifier tandis qu'elle se redressait, un sourcil levé, perplexe. « Entendre des mecs prendre leur pied, figure-toi que ça m'excite moyen ! »

Elle rougit légèrement, toujours un peu gênée que je connaisse son petit secret, mais se reprit assez vite. Holland posa sa bouche à l'orée de mon visage et pressa sa main sur mon entrejambe, nettement moins vigoureuse que quelques instants plus tôt. Heureusement, au bout de quelques secondes, elle s'autorisa un rire léger lorsque je lâchai un soupir de contentement, sentant le désir affluer de nouveau grâce aux bons soins de sa main experte et de ses lèvres qui suçotaient amoureusement le lobe de mon oreille. Hélas, quelqu'un devait farouchement me détester là haut car un nouveau gémissement - encore plus sonore que le précédent - nous interrompit, aussitôt suivi de tous ses petits copains. Je soupirai de désarroi et Holland se décolla de mon corps, s'adossant contre le mur. Une minute passa, durant laquelle nous n'osions plus nous regarder ni faire quoi que ce soit d'autre. Puis, elle émit un petit claquement de langue et se retourna vivement, frappant de son poing un grand coup contre la paroi blanche, la faisant trembler légèrement.

Les gémissements s'arrêtèrent net.

« C'est pas fini tout ce boucan ! » Cria-t-elle d'une voix légèrement rauque. « Y'en a qu'aimerait dormir ! ».

Nous entendîmes des paroles étouffées, puis un rire ressemblant fortement à celui de Dylan. Au bout de quelques secondes, une porte claqua et le silence revint enfin. Holland croisa de nouveau mon regard, me fit un clin d'œil et mit ses bras autour de ma nuque.

« Où en étions nous... » Ronronna-t-elle contre mes lèvres tandis que les miennes s'étiraient en un sourire entendu.

Fin POV Ian

POV Tyler

« Dylan, attends ! »

Je faillis m'affaler de tout mon long tandis qu'il tournait à l'intersection d'un couloir, tirant sur ma main pour me faire accélérer.

« Dépêche ! » répliqua-t-il, allongeant le pas encore plus.

« Dépêche, dépêche... » Grommelai-je. « Tu me fais marrer toi. Pas facile, quand ton calbut est à moitié défait... »

Il dut m'entendre car un rire me parvint aux oreilles et il ralentit quelque peu, me permettant de ranger correctement mon appareil pour que personne n'ait de soupçons. Des soupçons. N'importe quoi. Qui aurais-je pu tromper, si on avait croisé quelqu'un !? En nous voyant passer en courant comme ça, main dans la main, comme deux ados en manque s'apprêtant à se rouler dans les foins, le soupçon du « quelqu'un » en question aurait explosé. Je m'arrêtai, utilisant comme dossier le premier mur à ma portée, afin d'enfiler ma chaussure. Ouais... quelques minutes auparavant, alors que nous étions tranquillement en train de... discuter chaleureusement, nous avions été interrompus par une harpie, visiblement fâchée avec les débats... un peu animés. Dylan m'avait alors traîné hors de la pièce pour finir notre discussion ailleurs mais il ne m'avait, bien sûr, pas laissé le temps de me rhabiller correctement. Du coup, je m'étais retrouvé une chaussure à la main, le fut' ouvert et légèrement baissé, courant après un Dylan plus échevelé que jamais.

Enfin en tenue décente, je relevai la tête le cherchant du regard et soupirai lorsque je m'aperçus qu'il avait disparu. Ce mec était une plaie, vraiment. Je ne savais pas comment j'arrivais à le supporter. Je devais être maso, il n'y avait pas d'autres hypothèses. Sinon, comment expliquer qu'à chaque coup foireux qu'il me faisait, je n'hésitai que quelques heures – bon okay, peut-être encore moins – avant d'aller le retrouver. La semaine dernière encore, il m'avait fait une super « blague » : en plein milieu d'une scène de tournage, il s'était amusé à me chauffer à l'insu de tous, avant de me laisser en plan lorsqu'il s'était assuré que j'étais plus que bien « réveillé ». Un vrai enfoiré, je vous dis !

Je lissai ma chemise et me remis en route, marchant d'un pas mesuré dans l'espoir de le faire languir un peu. Je croisai alors Arden qui me lança un joyeux sourire avant de me dépasser en sautillant sur place. Bon, très bien... Cette fille était quand même super bizarre. M'enfin c'que j'en dis. Au bout de quelques secondes de marche, je sentis une main agripper le col de ma chemise et m'entraîner dans un coin sombre un peu en retrait du couloir.

Avant même que je ne puisse émettre le moindre son, des lèvres familières se collèrent contre les miennes, les caressant tendrement. Mon agacement fondit instantanément. Quelle totale injustice ! Ce mec pouvait tout me faire, il lui suffisait d'un baiser pour que j'oublie les raisons de mon irritation. Ce que j'étais faible... Je devinais son sourire victorieux contre mes lèvres et il passa une main derrière ma nuque, intensifiant notre baiser.

« T'es en retard » murmura-t-il en s'écartant légèrement. Je haussai un sourcil. C'est une blague ?

« C'est une blague ? » demandai-je, plus qu'ironique. Ses yeux se plissèrent, alors qu'il riait et je ne pus m'empêcher de sourire. Putain, ce qu'il me plaisait.

Faible... je vous disais.

Je repris ses lèvres pour étouffer ma défaite et décollai mon dos du mur, appuyant brutalement le sien contre celui d'en face. Au contraire de Dylan dont les mains commençaient à soulever mon tee-shirt, je m'aperçus assez vite que ce changement de position nous avait amenés un peu trop près de la lumière vive qui illuminait le couloir. Je le repoussai légèrement pour passer la tête dans le corridor, vérifiant que personne ne s'y trouvait. Puis, j'attrapai Dylan par la manche de sa chemise.

« Viens. Pour ce que j'ai en tête, il va nous falloir un peu plus de place qu'un recoin sombre. » lui murmurai-je avant de l'embrasser au coin des lèvres et de le tirer hors de ce-dit recoin.

Il se laissa faire et je l'emmenai sur le plateau de la chambre de Stiles, endroit où j'étais certain de ne pas être dérangé étant donné que la seule scène qu'il restait à tourner aujourd'hui se déroulait au loft de Derek et que, ni lui ni moi, n'étions concernés. Lorsque nous arrivâmes, je pris soin de refermer la porte à clef avant, moment durant lequel Dylan vint nicher sa tête contre mon épaule et enlacer étroitement mon torse.

« J'ai tellement envie de toi Ty... » chuchota-t-il, me faisant frissonner. « Depuis... putain, ça fait trop longtemps qu'on l'a pas fait... » Il embrassa mon cou et je penchai la tête en arrière pour lui laisser le champ libre tout en réfléchissant à ce qu'il venait de dire.

Longtemps ? Vraiment ? Je cherchai dans mes souvenirs et me rappelai la scène au bout d'une longue minute – pour ma défense, la main de Dylan massait délicieusement ma queue.

C'était trois jours auparavant – oui, Dylan avait une conception du temps qui m'étonnait toujours. On venait de tourner une scène au Mexique et le voir couvert de sueur et de poussière m'avait... intéressé. Suffisamment pour que je le chope à la sortie d'une de ses sessions d'enregistrement afin de l'entraîner loin des sens des autres personnes présentes. Et je l'avoue, j'avais eu très peu de fierté ce jour-là, au point de le supplier à grand renfort de gémissements plutôt aigus d'aller plus vite, plus fort, plus loin. Et je me souvenais parfaitement du moment où il était venu en moi, une seconde avant que quelqu'un ne l'appelle au loin. Et ce connard, au lieu d'aller jusqu'au bout de nos ébats, s'était resapé et m'avait laissé là, la queue plus dure que jamais. Oh, bien sûr, il s'était quelque peu fait pardonner le lendemain en me suçant minutieusement à chaque pause, mais rien n'y changeait ! C'était un connard. Sexy, beau et bandant, mais un connard tout de même.

Je pouvais le sentir se frotter allègrement contre mon postérieur tandis qu'une de ses mains avait passé outre la barrière de mon jean et s'affairait à me branler assez fort pour que j'en oublie mon nom... Non Tyler, tu ne le laisseras pas gagner la guerre ! Même si, admettons-le, tu es plus que partant... Je me dégageai difficilement de son étreinte pour lui faire face et croisai son regard coquin tandis que sa bouche s'étirait en un sourire ravageur, me promettant toute sorte de choses salaces et perverses. Je ne fléchis pas et lui rendis son sourire au centuple, ce qui lui fit froncer quelque peu les sourcils.

« Et si on passait aux choses sérieuses ? » lui demandai-je en posant ma paume sur sa nuque et en serrant un peu.

Je sentis dans son regard qu'il venait de comprendre ce que je comptais faire. Et ouais mon pote, changement de programme.

Fin POV Tyler

POV Dylan

Il me retourna abruptement contre le mur et, d'un seul geste, baissa mon jean au niveau de mes genoux. Ses paumes vinrent se poser sur le bas de mon dos et il me força à me cambrer, de sorte qu'il fallut que je pose mes avants-bras contre le mur pour ne pas m'écraser le visage dessus. Je sentis son souffle balayer ma nuque.

« Pas bouger. » siffla-t-il tout contre mon oreille. « À mon tour de jouer. »

Ma bite, déjà dure, tressauta d'impatience à l'écoute du ton sévère qu'il avait pris. Ce que je pouvais aimer ce côté autoritaire qu'il avait parfois. Rien se pouvait m'exciter davantage. Il colla ses cuisses contre les miennes, appuyant avec enthousiasme son érection encore emprisonnée dans son jean contre mon cul dénudé – j'avais peut-être oublié de remettre mes sous-vêtements la dernière fois que nous nous étions retrouver à discuter ainsi. Mais à vrai dire, vu le son excité qui sortit des lèvres de Tyler à ce contact, je ne le regrettais pas. Il s'écarta légèrement de moi et une de ses mains quitta mes hanches. J'allais pour protester mais, lorsque son corps chaud revint se presser contre le mien, lui non plus ne portait plus rien en bas, et son gland vint se faufiler entre mes fesses pour appuyer d'une façon douloureusement géniale contre mon entrée. Un gémissement m'échappa alors qu'il commençait à bouger, faisant de petits cercles sans jamais avancer.

« Ty... Tyler... » Je lançai une main à l'aveuglette derrière moi pour le toucher mais seul un rire gémissant me répondit tandis qu'il frappait d'un petit coup sec mon poignet. « Putain, Tyler ! »

Mon exclamation ne fit rien d'autre que me desservir – enfin... si on veut – car il attrapa mes avant-bras pour les réunir et les bloquer dans mon dos à l'aide d'une de ses mains.

« J'ai dit, pas bouger ! »

Malgré son ton plus que cassant, je sentis sa main libre se promener le long de mon flan avant de se poser délicatement sur mes fesses. Puis, sa verge quitta sa position et je le sentis s'accroupir de façon à ce que sa tête se retrouve à la hauteur de mon intimité, sur laquelle il souffla doucement. Je gémis pitoyablement et écartai le plus possible les jambes, forçant sur mon pantalon qui bloquait toujours mes mouvements. Au bout de quelques secondes de cette douce torture, je commençai à gigoter, en voulant plus. Tyler compris immédiatement mon envie car je sentis deux de ses doigts glisser entre mes fesses pour aller appuyer contre mon entrée. Il les laissa cependant à cette place, me faisant gémir de dépit.

« Tyler... » soufflai-je en m'étirant vers lui, tentant de m'empaler sur sa main. Mais bien sûr, il recula au moment où j'en faisais de même, me frustrant encore plus. « Tyler ! » Geignis-je en essayant de me dégager de sa poigne qui me tenait toujours prisonnier. Mais rien n'y fit.

« Dis-moi Dylan... » L'entendis-je susurrer tandis qu'il mordillait une de mes fesses. « Tu te rappelles de la dernière fois que tu m'as baisé ? Au Mexique... » Je fronçai les sourcils et tournai la tête, tentant de croiser son regard. Malheureusement, je n'y arrivai pas et dus me résoudre à lui répondre en regardant le mur.

« Oui... et quoi ? »

« Et tu te souviens quand tu m'as branlé durant une scène avec Ian et Posey ? » continua-t-il, comme si je n'avais rien dit.

« Oui. » Je fis une pause de quelques secondes pour lui laisser la possibilité de continuer mais rien ne vint. Je soupirai. « Tyler, je comprends pas où tu veux en v- oh ! »

« Oui, oh. »

Ouais, je m'en souvenais... Et malgré l'excitation du souvenir, je me rappelais surtout de ce qu'il m'avait dit après ces deux moments. « La vengeance est un plat qui se mange bien froid. » Hmm. Okay. Pas cool.

« Et... » commençai-je, toujours les yeux rivés au mur, sentant ses doigts dessiner des arabesques sur la peau de mes fesses et tentant de ne pas frissonner sous la caresse. « Tu comptes pas... faire... euh... »

« Relax » l'entendis-je dire à travers un petit rire tandis qu'il déposait un léger baiser sur mon cul. « Je suis pas sadique. » La tension qui crispait mon corps depuis quelques secondes s'évacua d'un coup et je m'autorisai un petit sourire. Sourire qui s'élargit lorsqu'il murmura : « Tu vas juste devoir me supplier. » C'est ce qu'on va voir.

Il se releva d'un coup et recolla ses cuisses contre les miennes tandis qu'une de ses mains saisissait ma verge qui n'attendait que ça. Je gémis lorsqu'il effectua quelques allers-retours sur mon membre palpitant et faillis crier quand sa queue s'enfonça brusquement en moi sans préparation. Pas de beaucoup, à peine plus que son gland. Suffisamment pour me tendre de douleur sous l'intrusion, pas assez pour être rempli de façon satisfaisante. Et, comme si cela ne suffisait pas, sa main arrêta tout mouvement et resta serrée à la base de ma verge. Je serrai les dents pour ignorer la sensation dérangeante qu'il m'infligeait. Il voulait jouer, on allait jouer.

Je tendis le cul vers l'arrière et me resserrai doucement sur l'extrémité de son sexe, riant tout bas lorsque je l'entendis prendre une courte inspiration. La main qui tenait mes poignets en otage se desserra pour venir appuyer lentement sur ma cuisse, le faisant s'enfoncer d'un petit centimètre supplémentaire. Enfin « petit » c'était vite dit. Devais-je préciser que mon amant était gaulé comme un dieu ? Je gémis à nouveau, de concert avec Tyler, et tendis une seconde fois le bras vers l'arrière, ayant terriblement besoin de sentir sa peau contre la mienne. Cette fois-ci, il saisit la main qui cherchait dans le vide et j'en profitai pour le tirer vers moi et enrouler son bras contre mon torse. Il embrassa le haut de mon dos sensuellement et se mit à bouger légèrement en moi, faisant de minuscules va-et-vient qui m'excitèrent autant qu'ils me frustraient. Putain, ce mec savait très bien comment se venger, je regrettais presque les fois où je l'avais énervé... Presque. Tyler était tellement plus bandant lorsqu'il était légèrement en rogne... Masochisme quand tu nous tiens !

« Tyler... s'il te plaît... » commençai-je d'une voix tremblante. « Je... » Ma langue vint lécher mes lèvres tandis que son rythme s'accélérait, sans que l'amplitude de ses mouvements ne change. « Je te jure... »

« Tu me jures quoi ? » répondit la voix rauque et légèrement essoufflée de Tyler. « Que tu ne le referas plus ? Je te crois pas... »

« Bien sûr que non » parvins-je à riposter, ma voix partant dans les aigus quand il s'enfonça à nouveau un petit peu entre mes fesses à l'écoute de mes mots. « Je te jure que... que... hmm tu le payeras. »

Il grogna et, sans prévenir, me décolla de la porte pour me jeter à plat ventre sur le sol de la pièce, le cul en l'air, dans une posture de totale soumission. Et ma bite adora ça. Hélas, dans le mouvement, sa queue s'était séparée de mon corps et je ressentis un léger manque. Mais comme Stiles déteignait sur moi et que je m'interdisais tout signe de faiblesse, je ne pus m'empêcher de l'ouvrir à nouveau, même si je sentais que j'allais le regretter.

« Putain Tyler, tu vas me foutre la gerbe à force de me retourner comme une crêpe toutes les cinq minutes ! » Bon ok, j'exagérais peut-être un peu. En fait, carrément. Je bandais toujours dur lorsqu'il me coinçait contre un mur ou tout autre surface. Heureusement que Jeff avait décidé de ne plus faire autant de sterek qu'au début de la série, sinon notre secret aurait vite été mis à nu en me voyant frotter ma queue contre Tyler à chaque fois que Derek se serait énervé contre Stiles. Ça l'aurait fait moyen.

Tyler gronda de nouveau et appuya sa main sur ma nuque, enfonçant de ce fait mon visage dans le tapis de la chambre de Stiles. Non mais franchement, on était dans une chambre, avec un lit, et il me baisait à même le sol. Quel sauvage ! Que j'aimais ça...

Puis, sans crier gare il s'enfonça entièrement en moi d'un coup sec et puissant.

J'en eus le souffle coupé durant quelques secondes. Putain de m... Il n'y eut aucun mouvement dans la pièce durant un bon moment, jusqu'à ce que Tyler ne relâche sa respiration et se penche vers moi pour articuler difficilement un « Tu vas bien ? », la voix hésitant entre l'inquiétude et l'extase. J'extirpai ma main de sous mon ventre et levai mon pouce. Ouais, tranquille. Tu viens de me déchirer le cul, mais tout va bien. Tyler marmonna une excuse – pas très honnête si vous voulez mon avis – et mordilla mon épaule tendrement avant de poser son front dessus, attendant sans doute que la sensation cuisante qui irradiait dans la partie basse de mon corps disparaisse. Il se doutait qu'il m'avait pas épargné, là, le salopard. Je sentis sa main glisser de ma hanche à ma verge et caresser doucement mes bourses douloureusement pleines avant d'englober ma queue légèrement moins vivace que quelques secondes auparavant. Ouais, j'aimais le sexe violent, mais là il y était allé un peu fort. Ne me voyant toujours pas réagir, il posa son menton sur mon dos et pencha légèrement la tête.

« Je t'ai cassé ? » murmura-t-il, un petit sourire dans la voix.

« Connard. » soufflai-je en redressant et tournant la tête pour le fixer d'un regard noir. Il me sourit et s'enfonça encore un peu – putain mais comment c'était possible ? – gloussant lorsque je fermai les yeux, hésitant entre gémir de douleur ou de plaisir. Je choisis de faire les deux.

« C'est pour ça que tu m'aimes. » affirma-t-il en commençant, doucement mais sûrement, à mouvoir ses hanches contre les miennes.

« Ce n'est... ce n'est-han ! Pas la question... »

Durant les minutes qui suivirent, plus aucun mot ne sortit de ma bouche, bien trop encombrée par les gémissements et les cris d'extase que Tyler réussissait à m'arracher, balançant sa hampe de plus en plus vite en moi. À chaque coup de rein, le bruit de mes fesses claquant contre ses cuisses envoyait des décharges de plaisir au niveau de ma queue, dont Tyler avait fini par prendre grand soin. Et lorsqu'il trouva ma prostate, il s'assura de la toucher constamment, me faisant voir de plus en plus trouble.

« Dylan.. » fit la voix de Tyler, me forçant difficilement à sortir de ma transe de plaisir.

« Oui... »

« Dylan... » Son ton se faisait de plus en plus pressant, signe de sa venue imminente. « Je.. je veux.. je veux... ? »

Sa phrase se termina comme s'il me posait une question mais, à vrai dire, je ne pouvais pas franchement réfléchir à ce qu'il voulait dire tant j'étais proche de ma délivrance. Je ne fis qu'approuver – oui, tout ce qu'il voudra – en balançant mes reins en arrière pour lui permettre d'accéder plus profondément à mon intimité. Il m'en fallait toujours plus, j'allais crever si j'en avais pas plus. Malgré mes prières, il se retira brusquement et s'allongea brutalement à côté de moi, chopant mes hanches au passage pour me faire m'asseoir sur son bas-ventre, lui faisant face. Lorsque je m'empalai sur sa hampe dressée et luisante, je priai pour que personne ne soit à moins de vingt mètres de nous, car mon gémissement résonna de façon puissante contre les murs de la pièce, alors que ma tête se projetait brutalement en arrière tant la sensation de cette pénétration avait été cette fois délicieuse. Il me fallut au moins une dizaine de secondes pour réaliser que Tyler était en train de me parler. Je ne savais pas comment il faisait pour être si bavard. Personnellement, dès que j'essayais de faire une phrase construite dans une telle situation, cela finissait en charabia agrémenté de grognements.

« Je veux... je voulais te voir. » Il fit une pause pour reprendre son souffle et je posai mes paumes sur son torse pour m'aider à monter et descendre sur sa queue. « Je... Embrasse moi. »

Son ton était à mi-chemin entre la supplique et l'ordre et je souris en me penchant par à-coups pour répondre à sa demande. Nos langues se rencontrèrent avec brusquerie et je me coupai même la lèvre avec l'une de ses dents vengeresses. Cependant, rien ne pouvait être meilleur que son goût dans ma bouche et j'intensifiai notre baiser tandis qu'il reprenait en main mon membre, merveilleusement emprisonné entre nos deux corps luisants de sueur. Dans cette position, et avec sa langue glissant langoureusement contre la mienne, il ne me fallut que quelques coups de rein supplémentaires pour que je sente la boule de plaisir, présente dans mon bas ventre exploser, assombrissant partiellement ma vue tandis des filets de sperme venaient arroser la main de Tyler. Celui-ci gémit de la façon la plus érotique qui soit en étalant ma semence le long de ma queue et suréleva les hanches tout en accélérant le rythme. Au bout de quelques secondes, il jouit à son tour dans un cri rauque tandis que je resserrai mes chairs autour de lui pour sentir sa verge pulser. Puis, tout son corps se décrispa d'un coup et il s'effondra sur le sol, ses bras entourés autour de moi m'entraînant à sa suite.

Le silence revint subitement dans la chambre de Stiles, seulement rompu brièvement par la respiration difficile de Tyler – la mienne étant étouffée contre son téton que je suçais distraitement. Quand avions-nous enlevé nos hauts, cela resterait un mystère. Au bout d'une minute ou deux, je me décidai à prendre la parole.

« Je n'ai pas supplié » dis-je d'un ton taquin en mordillant le petit morceau de chair à ma portée. Je souris en entendant Tyler rire tout bas. Il posa sa main sur le bas de mon dos et caressa tendrement la peau douce qui s'y trouvait.

« Hm... Je ne suis pas sûr... les « han, plus vite, Tyleeeer, haaan, encooore » que j'ai entendu tout à l'heure y ressemblaient quand même fortement. »

« J'ai jamais dit ça ! » m'exclamai-je faussement outré. Je croisai son regard sceptique et sa moue moqueuse et éclatai de rire. « Bon, ok, peut-être, mais la prochaine fois, c'est moi qui gagne. »

« Mais oui, mais oui... » souffla-t-il en souriant et en embrassant amoureusement mes lèvres. « Tout ce que tu veux. »

Le silence prit à nouveau sa place dans la pièce et je regardai le visage de Tyler se détendre tandis qu'il fermait les yeux, repu. Ma main vint d'elle-même caresser la joue légèrement râpeuse de « mon homme » - ça me faisait toujours bizarre de penser des trucs de ce genre- et je souris lorsqu'il pencha la tête pour accentuer le geste tendre, comme le ferait un gros chat. Je soupirai de contentement et reposai la tête contre son torse, fermant les yeux à mon tour.

« Je t'aime », fut la seule phrase prononcée avant que nous ne plongions dans les limbes du sommeil.

Fin ! (cette fois-ci c'est vrai!)


... Alooors, qu'avez-vous pensé de ce cadeau de fin d'année? Bonnes fêtes =DD

Je suis sûre que vous y avez cru à mon début Ialland qui s'est fait passer pour un Dyler alors qu'en fait c'était bien un Ialland. Ahahahaha je suis diaboliquement diabolique ! =D

Sinon, ouais, vous avez vu, c'est violent entre eux, mais toujours agrémenté de petites phrases débiles pour détendre l'atmosphère, c'est comme ça que j'imagine le sexe Dyler. Et puis la fin est plutôt guimauve, ça compense =) Au fait je vous laisse deviner qui a prononcé le mot de la fin!

Bon, à part ça. Je sais que j'ai déçu beaucoup d'entre vous en ne postant pas la suite de Back in Time et j'en suis désolée. Juste que... J'ai écrit la moitié du chapitre 2 et je trouve ça tellement gniangnian que je suis bloked. Du coup, je suis franchement pas sûre de poster quoi que ce soit sur cette histoire. Mais qui sait, peut-être aurez vous une surprise comme celle-ci un jour!

Aller les caribous, je vous laisse, et vous fait de grosses papouilles en vous disant peut-être à bientôt!

Biz biz!

Daelys