Résumé: Et si .. Tony Stark avait eu une soeur? Et si cette dernière avait réussit à mettre réellement en rogne le Dieu des mensonges? Et si Loki lui avait promis un retour mémorable? Une succession de "et si" qui changent la donne, pour le meilleur et pour le pire.

Disclaimer : L'univers Marvel ne nous appartient malheureusement pas, pas plus que les personnages. Seul l'OC peut à la rigueur caresser le doux espoir de sortir de nos jeunes têtes.

Pairing : Loki/OC (Comprenez ici Olivia Stark, soeur cadette de notre cher Iron Man), et d'autres à l'avenir.

Rating : M, language et comportements explicites /LEMON\!

Situation : L'histoire se déroule dans un premier temps durant le film Avengers puis ce qui en suit.

Notes : Nous n'avons pas de rythme de parution particulier, mais nous ferons le maximum pour satisfaire nos futures lectrices (lecteurs?) assidues.

Les 2/3 premiers chapitres seront un peu courts, les suivants seront bien plus longs, don't worry.

N'hésitez pas à laisser une review, tout commentaire constructif ou non est le bienvenue ! En plus, on ne mord pas, c'est pas génial? ;)

Sur ce, une très bonne lecture.

TityChacha


Chapitre 1 : Au début, il n'y avait rien.

Olivia se laissa tomber dans son fauteuil de bureau. Quelle corvée de s'occuper des dossiers les plus inintéressants de Stark Industries ! Cela faisait des années que Tony l'avait embauchée comme assistante, au même titre que Pepper (toutes les autres n'avaient, de toute façon, jamais pu le supporter, et n'avaient donc pas tenu plus de 6 mois), et jamais il ne lui avait confié un dossier important. Non, intéressant en fait. Olivia jugeait un dossier sur son côté fantasque et non pratique. Les finances, les contrats, les placements, les petits projets communs sans interêt pour satisfaire les partenaires, passaient royalement au dessus de sa tête. Tony pourrait faire un effort et lui confier des dossiers plus réjouissant ! Quelques inventions casse-têtes, des projets classés secret défense, tout ça. A croire que son propre frère ne lui faisait pas confiance !

Elle s'empara de son taille crayon électrique signé Stark Industries (comme quoi, Tony désirait étaler son business à toutes échelles) et entreprit de tailler la multitude de crayons abandonnés sur son bureau. Elle avait prit l'habitude de gribouiller sur toutes les feuilles volatiles qui passaient par là, usant jusqu'à la moëlle une quantité quasi effroyable de crayons à la semaine. Que voulez vous, l'ennui restait l'ennui.

Une fois sa besogne faite, Olivia passa ses mains derrière sa tête pour la soutenir et détendre sa nuque et ses épaules. Levant les yeux vers le plafond plus blanc que blanc (comme le cheval d'Henry IV, si si), elle attendit que le temps passe, tentant de se perdre dans ses pensées. Tony avait été appelé quelques jours plus tôt par le S.H.I.E.L.D. juste après la mise en fonction de son nouveau "bébé", le réacteur ARC alimentant la Stark Tower, son autre bébé. Coulson s'était incrusté (il faut dire ce qui est) à la petite fête très privée qui avait suivi l'évênement. Pepper et elle même avaientt encouragées Tony à se montrer presque aimable avec l'agent, ce qu'il tenta de faire avec l'arrogance et la pointe d'hypocrisie qui le caractérisaient si bien. Coulson avait, semblait-il, beaucoup, beaucoup de travail pour Tony. Pepper l'avait alors convaincu de la laisser partir pour Washington dans l'heure, campagne pour le réacteur ARC oblige, pour le laisser tramer sur son nouveau dossier, de manière relativement sexuellement explicite, ce qui n'avait pas manqué de rendre mal à l'aise Olivia et l'agent du S.H.I.E.L.D., qui se retournèrent vivement l'un vers l'autre pour entamer une conversation des plus inutiles. Et pourtant, rien ne rendait vraiment Olivia mal à l'aise, elle restait une Stark après tout.

Olivia soupira à ce souvenir. Elle commencait tout juste à s'amuser de la réussite du projet ARC, pour une fois qu'elle participait pleinement à un projet plutôt sympathique, il fallait l'avouer. Tony et Pepper partis, l'entreprise ne bougeait pas beaucoup si bien qu'elle s'ennuyait ferme. Enfin, encore plus qu'à l'habitude.

Subitement, elle se leva de son fauteuil. Elle était décidée à faire quelque chose. Oui, mais restait à savoir quoi. Elle soupira de nouveau, et finalement sortit de son bureau, une moue boudeuse aux lèvres. Il falllait qu'elle prenne l'air, et vite, ou elle allait devenir cinglée à force de tourner en rond sur son siège entre les quatre murs de son, certes immense, bureau.

Elle couru presque jusqu'à l'ascenseur, évitant au passage les sécrétaires qui, telles des groupies, se jettaient quasiment sur elle pour exiger la signature de liasses et de liasses de papier que son frère n'avait pas le courage de signer en temps et en heure et qu'il lui relèguait inévitablement. Les corvées, c'était pour Olivia, relation fraternelle oblige. Elle souffla quelques instants une fois à l'abri dans l'ascenseur, puis pressa le bouton lumineux qui indiquait le 54e étage, son étage personnel qui possèdait la plus grande terrasse de l'immeuble, mis à part celle de Tony, Tony qui était et restera toujours la plus grande exception à toutes les règles.

Le bruit caractéristique de l'ascenseur retentit et, se jettant presque en dehors, Olivia se précipita dans l'appartement et ouvrit la grande baie vitrée qui la séparait de la délivrance : l'air frais new-yorkais du début d'après midi. Elle s'approcha de la rambarde, ferma les yeux, et écouta la ville en effervescence. Un sourire se dessina sur son visage. C'était le meilleur moment de sa journée (notons que, de toute manière, il n'y en avait pas vraiment eu d'autres).

Olivia lâcha un petit soupir de satisfaction. L'entreprise tournait toujours au ralenti en l'abscence de Tony et surtout de son PDG, Pepper, alors pourquoi se prendre la tête à essayer de relancer la machine quand ses principaux dirigeants s'amusaient ailleurs, et, surtout, sans elle? Olivia décida de consacrer le reste de l'après midi à l'une de ses activités favorites : manger des Poptarts et des bonbons devant des Disney en se faisant les ongles. Olivia était une grande enfant à sa manière (comme son frère en fait, comme quoi, c'était sûrement de famille).

Gonflée à bloc et d'un pas décidé, elle se dirigea vers la cuisine pour préparer le matériel nécessaire à son après midi en tête à tête avec l'amour de sa vie, la dénommée télévision. Non pas qu'elle soit réellement son grand amour au sens concret, quoique, mais quand on travaille chez Stark, on n'a pas beaucoup de temps pour les relations externes, comprenez les amis, les amours (comprenez, une nouvelle fois, le sexe), et la famille (dans son cas, aucun problème, elle côtoyait beaucoup trop Tony pour que sa santé mentale ne soit pas atteinte), c'est pourquoi s'attacher à de l'immatériel était un bon compromis. Tout de même, ça ne crie pas, ça n'éprouve pas grand chose mais ça vous écoute quand même, c'est toujours à l'heure, ça obéit à vos moindres désirs, c'est réparable, bref l'immatériel est un compagnon idéal pour toute âme solitaire plus ou moins involontaire et avide de tranquilité sous sa forme la plus complète. En outre, Jarvis répondait à ses critères et était en plus doté de la parole, c'est pourquoi Olivia l'appréciait grandement, presque autant que la télé. Et aussi parce que Jarvis possèdait tout le répertoire de Disney sur son serveur. Mais quelle merveille.

"- Jarvis, une suggestion?

- Vous n'avez regardé Rox et Rouky que 4 fois depuis votre arrivée ici, Mademoiselle Stark, permettez moi de vous le conseiller.

- Jarvis, je te l'ai déjà dit, trop de larmes, pas assez de chansons.

- Mes programmes en prennent notes, Mademoiselle. Dois-je vous proposer une nouvelle fois La Reine des Neiges?

- Tu saisis le truc Jarvis, j'aime cet état d'esprit. Lance le film, s'il te plaît."

Les pots de vernis de toutes les couleurs possibles et inimaginables alignés sur la table basse du salon devant la télé, Olivia saisit son pinceau de précision et commenca sa manucure Iron Man, qui fera bien rire Tony en prime, sur l'air du Renouveau. Quelle ironie. Du renouveau, ellle en rêvait.

Le film se mit brusquement en pause sur une expression faciale peu flatteuse d'Anna et la voix de Jarvis résonna dans la grande pièce :

"- Mademoiselle, une grossière agitation secoue les premiers étages de la tour. Mes caméras ont été littéralement grillées. Quelqu'un ou quelque chose s'amuse à provoquer la panique et je ne peux y rémedier sans visuel.

- Non mais c'est pas vrai !"

Dans les faits, Olivia était aussi blasée qu'amusée. D'un côté, elle passait un agréable moment en compagnie de ses gourmandises, et son vernis tout frais n'étais pas tout à fait sec, horreur malheur et désolation, de l'autre, il se passait enfin quelque chose d'inattendu dans cette fichue tour, quelque chose capable de griller Jarvis, et cela l'intriguait profondement.

Elle hyperventila son vernis dans l'espoir de ne pas ruiner sa manucure en tentant désespérement de remettre ses chaussures à talons, scène relativement comique à observer et que Jarvis ne manqua pas de filmer pour la montrer à son créateur une fois celui-ci revenu (l'IA était un fourbe dans les tréfonds de son âme robotique).

Une fois sur échasses, la jeune femme sauta littéralement dans l'ascenseur qui l'attendait déjà et appuya sur le 2e étage. L'IA étant incapable de lui donner plus d'informations, elle irait les chercher elle-même sur place.

La descente fut relativement longue, l'excitation d'Olivia vis à vis de la situation y était sans doute pour quelque chose. L'ascenceur ralentit enfin tandis qu'Olivia passait en revue tous les scénarios qu'elle avait imaginés. Mais, lorsque les portes s'ouvrirent, jamais la jeune femme ne s'était attendue à avoir devant elle un véritable dieu tout en armure et en cuir dont le visage se fendit d'un sourire quasi malsain lorsqu'il l'aperçut, seule, dans l'espace clot qu'offrait l'ascenceur de la Stark Tower.