Orgueil et déductions
Bonjour à tous ! Voici le septième chapitre et ça y est, un nouveau personnage va faire son entrée. Quelques mystères sur le passé de Sherlock vont être levés !
Réponses aux reviews :
Aliena Wyvern : Et oui ! Et notre cher Anderson n'aura pas fini de faire parler de lui !
BlueAlice9 : Oui, j'ai eu peur que ce lapsus soit trop OC mais bon il n'est pas non plus trop niais et j'espère l'avoir bien amené ! Et Molly saura sûrement très bien rebondir face à la soudaine "affection" de son cousin ^^ Bientôt, bientôt ! Elle va d'ailleurs le sauver d'un moment bien embarrassant dans ce chapitre !
kis38 : Welcome to my world ! J'espère que ma fic assouvira tes envies sherlolliennes ^^ Oui, je ne cautionne pas du tout les propos que peuvent ou pourraient avoir certains hommes dans ma fic, même s'ils me font bien rire et je pense que comme moi, ça te plaira de lire Molly ou Mary leur donner une bonne leçon d'humilité ! ^^
Diclaimer : Sherlock/ Orgueil et Préjugés ne m'appartiennent pas !
Comme à chaque fois, bonne lecture !
Chapitre 7 : De réceptions en déceptions...
Les deux maisonnées se rencontrèrent bientôt lors de la soirée que donna le capitaine Moran. Depuis son arrivée, Mr Anderson faisait ouvertement la cour à sa cousine Molly et lui avait même demandé de lui accorder la première danse. Celle-ci, très gênée, accepta sous les regards insistants de sa mère et les gloussements de ses sœurs.
Il fallait dire que Mr Anderson était un homme peu agréable à regarder et que son esprit ne volait pas non plus bien haut, un défaut que Molly réprouvait, encore plus que son apparence. Bien qu'il soit passé maître dans l'art de l'éloge, il n'utilisait cette qualité que pour se faire bien voir par ses supérieurs et au delà de ses phrases grandiloquentes préparées à l'avance, il n'avait aucune personnalité.
Il était en outre homme d'Église et Molly, en toute bonne scientifique, se posait parfois quelques questions sur la vérité des paroles religieuses.
Tout cela pour dire que Mr Anderson n'était pas du tout du goût de Molly et qu'elle aurait sans doute mille fois préféré avoir Mr Holmes comme cavalier (que Dieu ou tout autre chose, l'en garde!).
Mais ce fut donc au bras de Mr Anderson qu'elle dut faire son entrée chez le capitaine Moran. Celui-ci faisait partie du régiment qui venait de s'installer à Meryton et avait préféré le confort d'une maison aux tentes de ses officiers. Cependant, bon prince, il les avait eux-aussi invités et les deux plus jeunes filles Hooper purent s'extasier devant leurs beaux uniformes rouges.
Molly réussit tant bien que mal à échapper à son cousin, en lui présentant son amie Sally Donovan qui échangea joyeusement avec lui et elle partit errer sans but mais en toute liberté.
Elle se heurta à un jeune homme brun.
Son uniforme rouge neuf le présenta comme un officier nouvellement nommé.
- Oh, pardonnez-moi, s'excusa-t-elle, confuse.
- Aucunement car tous les blâmes me reviennent, répondit-il joyeusement. Je ne regardais pas où je mettais les pieds. Excusez-moi, Miss !
Molly leva timidement les yeux et son regard croisa celui de son interlocuteur qui l'accueillit chaleureusement.
- Permettez-moi de me présentez. Mr Richard Brook. Et à qui ai-je l'honneur ?
- Miss Molly Hooper !
- Et bien ravi de vous rencontrez Miss Hooper ! Et pardonnez moi encore une nouvelle fois pour mon comportement distrait.
Mr Brook posa ensuite une nouvelle question à Molly et de fils en aiguilles, ils firent plus ample connaissance.
Mais ils eurent à peine le temps d'échanger quelques civilités avant qu'une ombre ne s'approche d'eux et que Mr Holmes ne les séparent.
- Miss Hooper, je crois que votre sœur Mary vous cherche !
Surprise, Molly n'insista pas pour rester en compagnie de Mr Brook, le regard glacial que lui lança Sherlock Holmes suffit à la faire fuir.
Quand elle se fut éloignée, le détective se tourna vers l'homme en habit écarlate :
- Mr Moriarty ? Que nous vaut le plaisir de votre visite à Meryton ? S'enquit-t-il sèchement.
- Mr Holmes ? Je ne m'attendais pas à vous voir ici !
Le dénommé Brook-Moriarty semblait vraiment surpris.
- Je viens d'obtenir un brevet d'officier, répondit-il. Et tout récemment j'ai rencontré la charmante Miss Hooper ! Elle pourrait très bien prendre la place qu'avait votre jolie sœur dans mon cœur, sourit-il sournoisement.
Son visage avait perdu toute la douceur qu'il avait affiché pour parler à Molly et un rictus démoniaque l'avait désormais remplacé.
Le détective fit tout pour rester serein et faire comme si de rien n'était.
Face à un tel affront, il avait bien du mal à ne pas s'empêcher de défigurer et d'éventrer sur place ce goujat au sourire malsain, cet assassin contre qui, malheureusement, il ne pouvait rien...
Pour détourner les intentions de Moriarty sur Molly Hooper, Sherlock tenta de jouer finement :
- Molly Hooper ? Une bien jolie personne. Sa jeune sœur, Janine, a cependant bien plus de charmes et c'est une danseuse enthousiaste !
- Ah bon ? Oh, intéressant ! Je pensais pourtant que vous aviez des vues sur Molly, à voir la façon dont vous avez eu de la « sauver de mes griffes » tel un preux chevalier ?
- Et bien, je l'aurai fait pour n'importe quelle femme ici présente, vous savez très bien ce que je pense de vous.
Sherlock prit un air menaçant :
- Et à la moindre incartade, je n'hésiterai pas à vous abattre !
- Ouuuh, vous me faîtes très peur, Mr Holmes ! Ricana Moriarty et il reprit plus sérieusement :
- Même si quelque chose d'étrange se produisait... Vous ne trouverez jamais aucune preuve contre moi... A ce propos, quel dommage que l'assassin de votre frère court toujours ! A votre place, je le retrouverai pour lui faire la peau...
Avant que Sherlock n'ait pu réalisé ce qu'il venait de dire, Mr Moriarty avait disparu.
Sherlock essaya de se reprendre. Mais la colère l'aveuglait. Il savait pertinemment qui était le sauvage qui avait tué son frère, Mycroft, lors d'un duel. Malheureusement, il ne pouvait rien faire pour le condamner et il ne pouvait décemment pas se faire justice lui-même sans être soupçonné.
Comment Moriarty osait-il parader dans son uniforme flambant neuf alors que Mycroft gisait six pieds sous terre ?
Sherlock bouillait intérieurement et au moment où n'y tenant plus, il se décida à poursuivre Moriarty, John le rejoint et l'empêcha de commettre un geste irréparable.
Le médecin vit tout de suite que le détective n'était pas dans son état normal, les points serrés et les yeux fixés sur un mur, l'esprit agité. John l'éloigna rapidement dans une alcove, loin des oreilles indiscrètes et là, derrière un rideau, Sherlock lui raconta la scène en détail.
John fut estomaqué lorsqu'il réalisa la présence du criminel et de l'audace qu'il avait eu de se mesurer à Sherlock.
Pour éviter tout scandale, Watson décida d'écourter leur visite et de rentrer au plus vite à Bakerfield, au grand damne d'Irène qui avait jeté son dévolu sur un jeune officier blond.
Moriarty put ainsi librement se rapprocher des jeunes filles Hooper, ignorant totalement les menaces de Sherlock.
Il montra une attention particulière envers Molly, ce qui ne la laissa pas indifférente.
Au retour, ses sœurs ne purent s'empêcher de la railler sur le fait que deux jeunes hommes semblaient être à ses pieds et Mary fit semblant de la jalouser, elle n'ayant seulement que l'attention de John Watson.
Tout cela fit rougir Molly qui ne manqua pas de penser qu'elle se passerait bien de la compagnie de son cousin.
Au cours des jours qui suivirent, la vie à Bakerfield se calma.
Molly essayait de trouver le plus possible des moments de tranquillité mais sa mère lui imposait souvent le devoir de tenir occupé Mr Anderson. Elle ne manquait pas de l'emmener marcher en compagnie de ses sœurs et une fois, elles avaient même réussi à le semer et à le perdre dans la campagne.
Mais elles ne prirent pas le risque de recommencer, après le sermon que leur avait fait leur mère, même si Mr Hooper, lui, avait franchement rigolé en voyant le pasteur rentrer à la tombée de la nuit, la mine déconfite et les chausses crottées.
Heureusement pour Molly, les officiers leur rendirent quelques visites, ce qui lui permit de revoir Mr Brook avec qui elle avait d'agréables conversations.
Un matin, vint une invitation de Bakerfield. Le bal qu'avait tant réclamé Janine et Kitty Hooper allait enfin avoir lieu et il devint le principal sujet de conversation de tout le voisinage.
On s'attendait à un événement de grande importance, vu la fortune et la propriété de Mr Watson et ce genre de bal ne se produisait pas tous les ans.
Les jeunes filles trépignèrent encore plus d'impatience quand elles surent que les officiers avaient eux-aussi été invités.
Le soir de ce bal, Mary retrouva joyeusement John, à l'entrée de la salle et tous deux partirent, comme à leur habitude, dans de longues conversations.
Molly, elle, cherchait partout Mr Moriarty. Le jeune homme avait attiré toute son attention et selon ses sœurs, cela avait été réciproque. Mais son cousin la suivait toujours comme un petit chien et cela la mettait hors d'elle.
Et malheureusement pour la jeune fille, il lui demanda :
- Cet homme, là-bas, ne se nomme-t-il pas Mr Holmes ?
Mr Anderson n'avait pas eu l'occasion de le rencontrer, étant donné le départ précipité du détective et de la maisonnée de Bakerfield.
- Si, le connaissez vous ? Demanda poliment Molly tout en scrutant la foule et priant pour éviter la présence du détective aux cheveux bouclés.
- Oh ? Seulement de portait. Ma chère patronne, Lady Smallwood est sa tante. Il ne m'est pas encore arrivé de le rencontrer mais il vient souvent lui rendre visite. Peut-être serait-il heureux d'avoir de ses nouvelles ? Je m'en vais de ce pas les lui transmettre !
- Oh Monsieur, ne préfériez-vous pas vous entretenir avec Mr Watson ? Il envisage de relater les aventures de Mr Holmes sous forme de romans, il pourra sans doute vous raconter des anecdotes très intéressantes !
Mais son cousin ne l'écouta pas et continua son chemin.
- Non, ne le faites pas ! Supplia silencieusement Molly.
Mais c'était déjà trop tard. Mr Anderson tapota l'épaule de Sherlock Holmes, qui surpris, se retourna en bousculant légèrement avec son coude l'homme d'Eglise.
- Mr Holmes ? Permettez-moi de me présenter : Mr Anderson, pasteur au service de Dieu et de votre tante, la grande Lady Smallwood ! Elle m'a beaucoup parlé de vous et de vos incroyables enquêtes ! On ne peut être qu'en admiration devant de tels exploits ! Lady Smallwood est tellement fière de vous avoir dans sa famille ! Je viens d'ailleurs vous donner de ses nouvelles et vous informer que sa Grandeur se portait très bien jusqu'à la semaine dernière où je l'ai quitté pour venir dans la région.
Sur le visage de Sherlock Holmes, on pouvait lire du sarcasme tandis qu'il détaillait le petit homme aux manières grandiloquentes. Il était vrai que Mr Holmes était plus grand que la plupart des hommes mais la différence de taille était encore plus flagrante entre lui et Mr Anderson, qui paraissait alors insignifiant.
Molly vit tout de suite que Sherlock, ayant été interrompu lors d'une conversation, s'apprêtait à rabrouer son cousin d'une manière indigne d'un gentleman. Pour éviter une humiliation publique à son cousin devant le petit comité qui écoutait avec admiration le détective, Molly se décida malgré elle à intervenir :
- Mr Holmes !
Le dénommé se tourna vers elle et un peu déstabilisé d'avoir été de nouveau sollicité et coupé avant même d'avoir commencé à parler, la salua d'un maladroit hochement de tête.
Découvrant la jeune femme dans une robe jaune qui lui allait à ravir (et qu'elle avait choisi avec Jane pour plaire à Mr Brook), il ne put s'empêcher de la trouver vraiment jolie. Silence ! S'ordonna-t-il.
- Miss Hooper ! C'est un plaisir de vous voir, dit-il poliment.
- Moi de même, fit ironiquement la jeune fille. Je vois que vous avez fait la rencontre de notre cousin, Mr Anderson ? Il est invité chez nous pour quelques jours avant de retrouver sa paroisse de Rosings la semaine prochaine.
Mr Anderson hocha complaisamment la tête pour accompagner les mots de la jeune fille et s'apprêtait à poser une question quand il fut coup2 par Sherlock.
- Comment va votre famille, Miss Hooper ?
C'était la seule phrase qui lui était venu à l'esprit pour combler tout silence gênant potentiel.
- Très bien, merci !
- Votre père n'est pas venu, remarqua-t-il. Est-il souffrant ?
- Non, il n'aime pas beaucoup les réceptions mondaines, il a préféré décliné. Il profite sans doute d'un bon livre au coin du feu en toute tranquillité.
- En effet, il a bien raison, sourit Sherlock Holmes mais Molly, essayant d'apercevoir Mr Moriarty et d'éviter le regard perçant du détective, ne vit pas cette expression si inhabituelle chez le gentleman.
Le regard perdu dans la foule de Molly n'échappa pas à Mr Holmes.
La réponse à la question d'un tel comportement le frappa très vite. Il se renfrogna immédiatement et essaya de rassembler ses idées pour trouver une solution à son problème.
Il mit au point un plan :
- Miss Hooper, m'accorderiez-vous la prochaine danse ?
Mr Anderson essaya d'objecter que c'était à lui que sa jeune cousine devait une danse mais il fut parfaitement ignoré par les deux protagonistes.
Molly, sidérée par une telle demande, mit quelques instants avant de pouvoir répondre :
- Bien sûr.
Elle n'avait pas du tout réfléchi, hypnotisée par le regard bleu acier du jeune homme.
Comment ai-je pu dire une chose pareille, moi qui m'était toujours interdite de danser avec ce grossier personnage ?
Cependant, elle ne regretta pas longtemps sa décision puisqu'il s'avéra très vite que Sherlock Holmes était un excellent danseur.
Face au silence de marbre qui s'était installé entre eux, Molly se sentit obligée de parler. Mais avant qu'elle ne put faire un commentaire sur la danse ou sur la décoration de la salle, le détective s'empressa de prendre la parole :
- Miss Hooper, je veux profiter de cette danse pour vous mettre en garde contre ce Mr Brook, quelque soit le nom qu'il se donne et les manières agréables qu'il affiche. Ne le cherchez pas ce soir, sa présence a été considérée comme indésirable. Vous vous porterez très bien sans sa compagnie, il est indigne de votre confiance
Médusée par ce discours, Molly rata un pas mais la main de Sherlock la guida, l'empêchant de perdre trop longtemps le rythme de la danse.
Elle réussit à reprendre contenance et l'esprit chargé d'un millier de question, elle en trouva une qu'elle prononça du bout des lèvres :
- Et pourquoi devrais-je vous faire confiance, à vous ?
Sa question le surprit.
- Et bien... Il chercha ses mots, semblant vouloir lui révéler quelque chose mais il se renferma :
- J'ai mes raisons !
Malheureusement pour lui, les musiciens terminèrent leur morceau et devant son silence, Molly, n'y tenant plus, prit congé :
- Puisque vous ne semblez pas avoir de réponses valables, je pense que nous n'avons plus rien à nous dire, monsieur !
Et elle retourna auprès de Mary.
Sherlock, surpris par sa réaction, la regarda partir, sa silhouette fine au chignon élégant se perdant dans la foule.
Il se renfrogna.
Tant pis pour elle si son cœur venait à être brisé, cela ne le regarderait plus. Ferme dans ses résolutions, le détective se tint loin de la jeune fille pour le reste de la soirée.
Le surlendemain du bal, on apprit que Mr Holmes et Mr Watson avaient été appelés pour une affaire pressante à Londres. Mrs Hooper s'indigna fortement de leur comportement :
- Partir sans un « au-revoir » en bonne et due forme... c'est indigne d'un gentleman comme Mr Watson ! Son ami Holmes a du le persuader de partir sans prévenir aucun de ses voisins. J'espère qu'ils seront bientôt de retour à Bakerfield pour s'excuser de leur comportement et pour s'en repentir.
Mais ses espoirs ne furent pas entendus car peu de temps après, un matin de pluie, un pli adressé à Mary arriva. Il venait de Bakerfield.
Sous l'injonction de sa mère qui s'attendait à ce qu'il annonce le retour de Mr Watson, Mary décacheta l'enveloppe.
Mais au fur et à mesure de sa lecture, Molly vit sa sœur devenir blanche comme un linge. Lorsqu'elle l'eut finit, elle détourna le regard de la lettre et sans un mot, la tendit à sa mère. Elle se précipita hors de la pièce. Molly l'entendit courir dans les escaliers et claquer la porte de leur chambre en réprimant un gémissement. Elle tourna le regard vers Mrs Hooper. Celle-ci, tenait toujours dans ses mains tremblantes le message. Molly se plaça derrière l'épaule de sa mère et lut avec elle :
Ma très chère amie,
Comme je regrette de devoir vous l'annoncer mais comme il faudra bien que quelqu'un vous l'apprenne, je préfère le faire moi-même. Ma sœur, son mari et moi-même sommes aujourd'hui partis pour Londres dans le but de rejoindre Mr Holmes et mon frère.
Il est désormais certain que l'enquête sur laquelle ils travaillent leur prendra du temps. Nous y resterons donc pour un durée indéterminée et il ne serait pas faux de dire que nous ne reviendrons sûrement pas à Bakerfield.
Nous ne regretterons pas grand chose de la région, hormis vous-même et votre agréable société. Si vous passez à Londres, n'hésitez pas à nous contacter,
Sincèrement vôtre,
Miss Irène Watson
Interdites, Molly et sa mère se regardèrent avec stupeur. Puis, la jeune fille se précipita à l'étage. Entrant dans la chambre qu'elle partageait avec son aînée, elle la vit allongée sur son lit. Le dos tourné, Mary pleurait à chaudes larmes.
Cette vision brisa le cœur de la brunette et la colère l'envahit. Elle en voulait à Mr Watson, à ses sœurs et sûrement beaucoup à Mr Holmes aussi.
Elle ne comprenait pas la raison de leur départ soudain mais il était sûr que John Watson n'était pas parti uniquement de son plein gré.
Elle s'allongea elle aussi sur le lit et se lova contre le dos de sa sœur, posant un bras rassurant sur son épaule. Mais Mary ne se calma pas :
- Il est parti. Il ne reviendra pas. C'est sûr et certain, murmura-t-elle dans un souffle.
Et elle fondit de nouveau en sanglot.
A suivre !
Alors ? Je sais ! Pas taper, pas taper ! Suite, bientôt, bientôt, bientôt !
Laissez une review et gros bisous à tous ! A la prochaine !
