OUI JE SAIS PARDON DESOLEE JE SUIS LA.
Clairement ? Je n'ai aucune excuse à part que je n'ai strictement aucune inspi. Ce chapitre m'a pris une plomb à être écrit et il est nul, mais au moins il me permet de vous expliquer pourquoi je ne poste plus. Je vous ai promis que je finirai cette fiction et ce sera le cas, mais je ne peux pas aller à l'encontre de mon (manque) d'imagination.
Voilà donc désolée, j'espère que vous serez patients, pardon pardon. Ah et tant que j'y suis, JE SUIS EN TRAIN DE REP A VOS MESSAGES, ALLELUIA.
Et tant que j'y suis aussi, je serai demain à la Paris Manga. Doooonc, si vous y êtes et que vous voulez papoter un peu à un moment, retrouvez-moi en privé je serai ravie de vous voir!

Puissants poutous.


Chapitre 25

Seul le bruit de la bouilloire perçait le silence gênant qui s'était installé.
Mathieu respirait assez fort, sûrement essoufflé par sa course de son appartement jusque chez Antoine sous une pluie battante. Personne n'osait dire quelque chose, si bien que je sursautai en entendant le « clac » de l'appareil signifiant que l'eau était assez chaude.

Je tendis à Mat' une tasse de thé aux fruits rouges fumante qu'il accepta en bredouillant un « merci ». Il avait l'air frigorifié, mais plus encore, terriblement mal à l'aise.

N'en pouvant plus, je décidai de briser le silence :

-Tu es venu voir Antoine ? Parce qu'il n'est pas là, il est parti vo…
-Non, non, me coupa-t-il. Je… je sais où il est, il m'a envoyé un message. Je suis là pour toi.

Il n'osa relever les yeux qu'en m'entendant soupirer, et son regard brisa un peu plus mon cœur, mais je me devais de continuer.

-C'est pourtant toi qui a proposé que j'aille chez Antoine, non ? Alors pourquoi tu…
-Je sais, je… J'avais besoin de te parler. Pour que… que tu comprennes tu vois ? Et attendre quelques jours ne changera rien.

Il serra un peu plus fort la tasse brûlante entre ses mains pour tenter d'arrêter ses tremblements, en vain. Il paraissait si vulnérable, lui qui trouvait toujours une manière de répliquer à tout, il semblait être en conflit constant avec lui-même. Ses cheveux encore humides à cause de la pluie, ses yeux encore plus bleus que d'habitude, j'avais seulement envie de le prendre dans mes bras.
Mais les souvenirs de sa conversation avec Antoine refirent surface et me serrèrent la gorge alors que je tentai de faire taire la voix qui me disait de tout pardonner.

-Qu'est-ce que tu voulais me dire alors ?, demandai-je d'un ton accusateur, nous ramenant tous deux à la réalité. Parce que si tu veux parler de ce que j'ai entendu quand…
-Non, non !, s'écria Mathieu. Enfin si. Ecoute *Ton Prénom*, je sais que tu m'en veux mais…
-Est-ce que tu vas me couper la parole à chaque fois que je dis un truc ?, demandai-je. Laisse-moi finir avant de tirer des conclusions. Il acquiesça. Oui, je t'en veux. Mais ça ne durera pas. La stupéfaction sur son visage me poussa à continuer. Je n'ai pas le droit de t'en vouloir Mathieu, tu peux penser ce que tu veux de moi, comme tu peux… ne rien penser du tout. Tu as déjà fait assez, j'ai juste besoin de temps pour digérer parce qu'en vérité, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il n'y ait que mon physique qui « t'intéresse ».

Le jeune homme soupira et posa enfin la tasse qu'il torturait dans ses mains depuis qu'il l'avait, pour se lever et venir en face de moi.

-Je sais ce que tu penses de moi. Mais tu dois me faire confiance, tu dois me croire. Ce n'est pas du tout ce que tu crois, je sais ce que tu as entendu mais… mais ça ne voulait pas dire ce que ça disait.
-Mathieu… soupirai-je. Je t'ai cru quand je me suis retrouvée sur scène en convention avec toi et que tu as fait semblant de ne pas me connaître pour me « protéger ». Je t'ai cru quand Samantha a débarqué et que tu as promis d'arranger les choses. Je t'ai cru quand tu as dit que tout irait mieux après avoir débarqué ivre mort à l'entrée du tribunal. Je t'ai tellement cru que je t'ai tout raconté, mon passé, mes angoisses, mes peines… Je… je suis fatiguée de te faire confiance.

Les mots peinaient à sortir de ma bouche, et chaque syllabe semblait tirait un peu plus mes cordes vocales, si bien que le dernier mot de ma tirade se termina en une sorte de gémissement aigu.

Mais celle-ci ne sembla pas affecter que moi. Mathieu paraissait prendre conscience au fur et à mesure de tous les épisodes qui avaient suivi notre rencontre, et son visage se tordit, comme s'il venait de recevoir un coup de poing. En voyant la douleur dans ses yeux, je me radoucis un peu :

« Tu sais, je ne dis pas qu'il n'y a eu que des mauvais moments où la situation t'a échappé. Seulement… j'essaie de comprendre. Pourquoi tu m'as tant aidé, je veux dire au point de changer totalement ma vie, pourquoi tu as décidé soudainement de me protéger alors qu'on avait échangé trois mots. Parce qu'on ne peut pas sauver la vie de quelqu'un " par attirance physique ".»

Au fond de moi, j'espérais qu'il le dise. Qu'il me regarde droit dans les yeux et qu'il avoue qu'il tenait à moi. J'avais encore cette petite lueur d'espoir alors que son regard remontait lentement vers mon visage.

Mais il s'arrêta avant de croiser le mien, et le jeune homme tourna les talons.

« Bon tu viens ? dit-il simplement. On rentre à l'appart', je vais dire à Antoine que je te ramène. »

Il commença à s'affairer pour retrouver mes affaires sans même chercher à avoir mon approbation. Il déconne là.
Il rangea la tasse de thé dans le lave-vaisselle, pris mon manteau pour le déposer près de l'entrer, commença à monter l'escalier pour prendre ma valise…

« Non Mathieu. »

Il redescendit avec la valise dans les bras, commença à repartir pour aller chercher…

« Mathieu, stop ! »

Enfin, il s'arrêta, stupéfait.

-Quoi, stop ?
-Je ne viendrai pas, répondis-je.

Il parut mécontent.

-Et pourquoi ?, demanda-t-il en se postant devant moi, tentant de paraître supérieur (en faisant 1 mètre 60, oui).
-Parce que Mat'. Tu ne peux pas débarquer ici avec ta gueule d'ange sans donner aucune explication et exiger que je revienne.
-Mais que veux-tu que je te dise ?, s'écria-t-il, visiblement en colère.
-Que tu m'expliques !, dis-je sur le même ton. Ce n'est pas ce que tu étais venu faire ?
-Si ! Si… mais… Il semblait perdu. Mais c'est toi, tu me fous toujours la pression ! Tu me rends dingue !

Au fond, je savais déjà que quelque chose allait déraper dans cette conversation.

« Je t'ai tout expliqué à propos de Samantha ! De notre relation, tout ça parce que tu avais vu un stupide rouge à lèvres ! J'ai arrangé le coup avec la juge, j'ai rattrapé tes conneries. Et toujours, toujours tu exiges de tout savoir ! Est-ce que j'ai insisté moi, pour savoir ce que tu foutais avec Tony hier ? Je ne t'ai pas demandé si t'étais redevenue sa pute à ce que je sache ! »

Il s'arrêta net.
Le mot de trop.

-Je… c'est pas ce que je…, bredouilla-t-il.
-Ah oui ?, demandai-je en serrant les dents.
-*Ton Prénom*… je suis désolé.

Il tenta de se rapprocher de moi mais je reculai d'un pas instinctivement. Il baissa la tête.

« Je… pardon. C'était irréfléchi, et idiot et… »

Sa voix mourut lorsqu'il me vit enfouir mon visage dans mes mains. Il n'avait pas le droit. Pas le droit de dire ça. Je tentai vainement de retenir mes larmes.

« S'il te plaît ne sois pas triste *Ton Prénom*… Je… Je devrais rentrer. »

En entendant ces mots, je me levai d'un pas déterminé afin de ne pas montrer mon trouble, et m'empressai d'aller lui ouvrir la porte. Désolée Mat', tu n'es plus le bienvenue.

Seulement un problème se posa rapidement. Encore.
L'orage grondait terriblement fort, il pleuvait à torrent. En bref, même si je n'étais pas prête de pardonner à Mathieu, je ne me voyais pas non plus l'envoyer au Royaume des Pneumonies.

Il tourna la tête vers moi et je fis de même.

D'un accord muet, il rentra à l'intérieur.

La soirée va être longue.


OUI PARDON C'EST NUL
JE VOUS AIME ET J'ESPERE QUE VOUS M'AIMEZ QUAND MÊME, LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOVE
Et peut-être à demain pour certains! 3