Saluuuut bandes de gens ! Y parait que le travail c'est la santé, ._. regardez le joli travail que je vous ai pondu. Je sais pas si je me guéris de trucs horribles en faisant ça, mais voilà... Mon premier yaoii mouhahaha. J'avais prévenu qu'il sortirait bientôt mais il sort plus tôt que je ne l'avais escompté é.è c'est-y pas beau ? Ma bonté n'a pas de limites, comme ma modestie mothafucka... Il sera court, oh et c'est un Smoffy. Un poil fluffy sur les bords, même si le début, comme ça, bah on dirait pas.
Définition à chercher : Syndrome de Stockholm,
Zombie, Cranberries;
Disclaimer : Tout est à toi, Oda :)
La victoire avait un goût de cendres.
Et ces cendres avaient une odeur de chair brûlée.
Jamais Smoker n'aurait imaginé au début de cette guerre, de Marinford que tout finirait ainsi. Il s'était d'ores et déjà blindé, avait occulté le fait que nombre de ses subordonnés périraient dans les flammes, sous les armes de pirates assoiffés de leur propre justice et unis par la volonté de récupérer leur ami, Portgas D Ace.
Le chasseur blanc s'était préparé consciencieusement à toute éventualité. Et même alors qu'il avait appris la véritable identité du Prince Pirate, Gol D Ace, il n'avait pas été aussi choqué, aussi écœuré qu'à cet instant, cette seconde précise.
Sous un vent malin, des effluves cuisantes venaient se mélanger cruellement à l'odeur de poudre à canon déjà présente et emplissaient ses narines d'une odeur insupportable qui lui donnait la nausée. A plusieurs dizaines de mètres, Portgas D Ace avait le poitrail arraché par le poing de Magma d'Akainu sous les yeux effarés du jeune frère du premier, Monkey D Luffy. Leurs deux bouches se tordaient en un hurlement silencieux d'horreur et de douleur. Et si pour l'un la douleur joignait le physique et le moral, pour l'autre on n'en était plus loin. Dans cette odeur insoutenable, dans cet instant horrible et cruel, le Prince de Pirates allait mourir. Pour parachever à l'horreur, Akainu retira son poing du corps du brun qui s'effondra dans les bras tendus de son petit frère.
Du sang coulait et venait tâcher le T-shirt voyant du garçonnet qui avait connu des jours meilleurs. Mais il s'en moquait, Marco le Phénix et Vista aux Epées fleuries déjà s'interposaient pour empêcher un second assaut de la part de l'homme aux poings rougis de lave et de sang, tandis que les deux frères semblaient se murmurer leurs derniers mots.
Smoker avait lâché son cigare, stoppé son combat, il observait cet échange silencieux tandis qu'une odeur encore plus écœurante que tout ce que cette guerre lui avait fait sentir alors, s'incrustait sur sa peau. S'il avait pu nommer cette fragrance pestilentielle, elle aurait eu un nom : dégoût.
Tous savaient que Portgas D Ace allait mourir à cette exécution. Il devait mourir, mais pas ainsi. Pas de cette façon. Certains auraient trouvé cela plus juste, Portgas D Ace mourrait comme il avait vécu, en combattant, d'autres y auraient vu un manque cruel de pitié. Laisser un condamner se sacrifier pour donner à un autre le goût âcre du survécu.
…
…
Horrible.
N'était-ce pas immonde ? Tashigi à ses côtés mordait si sauvagement sa lèvre inférieure que du sang coulait jusque sur sa gorge blanche par mimétisme avec Hiken no Ace.
—Non… Non ! Ace ! Yamete !
Du haki, encore. Cette surcharge terrassa littéralement Smoker et il mit à sa grande surprise genou à terre, accablé par la puissance de la tristesse du gamin au chapeau de paille. La bouche pendante, les yeux révulsés et condensant toute son énergie à arrêter tout cela, il était stupéfiant. Arrêter cette guerre semblait être l'illusion désespérée et ingénue de ce garçon balloté comme un fétu de paille au milieu d'un cyclone implacable, figure de proue, métaphore filée de la guerre. Il avait affronté les corsaires, combattu Impel Down d'aller en retour à lui seul, mais était proprement incapable de retenir ce souffle de vie nécessaire à l'existence de son grand frère, qui, déjà se refroidissait entre ses bras impuissants.
Nouvelle charge de Haki. Le haki des rois dans toute sa puissance et plus il criait, plus celui-ci semblait gagner en ampleur à la surprise générale. Chaque octet libérait un peu plus de puissance et tandis qu'il se déchirait la gorge à appeler un secours qui ne viendrait pas, les gens tombaient assommés par cette force qu'il dégageait.
Chapeau de paille était puissant.
Monstrueusement puissant. Cette constatation déplut, autant qu'interloqua Smoker qui peinait à se relever, écrasé par cette pression malvenue.
—Assez !
Deux mains séparèrent alors petit et grand frère, l'un mourant l'autre prêt à mourir. Sengoku. Il agissait. Smoker n'y tenait plus.
—Sauvez-le ! Mon frère ! SAUVEZ ACE !
Fallait-il ne plus avoir rien à perdre pour implorer de la sorte ses ennemis ? Le gamin avait le front posé en sol en soumission totale, quémandant de l'aide de la part de l'Amiral en Chef, stoïque tenant Portgas D Ace au bord de la mort qui gargouillait son sang pour refuser tant d'aide de son frère, tant de sottise.
—Ace ! beugla Monkey D Garp imité par bon nombre de pirates.
— Rendez-le-moi ! Donnez-moi mon frère si vous ne le sauvez pas ! Je serais capable de faire n'importe quoi pour le sauver ! Rendez-le moi !
La complainte du Mugiwara se muait en beuglement sourd et désarticulé tandis que Sengoku présentait en poupée de chiffon le Prince des Pirates au dessus de sa tête de sorte que le cadet ne puisse l'atteindre facilement.
—Faire tout ce que nous voulons dis-tu ? Tu ne mesures pas la portée de tes actes, enfant pirate.
—Si ! Rendez moi mon frère !
Les derniers sursauts de vie semblaient s'échapper de la bouche d'Ace dans un gargouillis de douleur.
—Es-tu prêt à tout faire pour le sauver lui ? En abnégation totale ?
—Pas de gros mots ! Je veux juste sauver mon frère ! Je ferais tout pour ça ! RENDEZ MOI ACE !
—Même à nous rejoindre ? Je te fais une proposition Gamin Pirate. Et ce, rapidement. Rejoins-nous et nous le soignerons. Nous le sauverons et il sera notre otage. Travaille pour nous comme il aurait dû en être depuis ta naissance Monkey D Luffy… Deviens Marine dans la soumission la plus totale de nos lois, nos droits, nos hiérarchies.
Dire que la bouche des gens présents était un sol était un joyeux euphémisme. Ils auraient pu prévoir tout, sauf ça. Et c'était certain. Barbe Blanche, le plus à même d'intervenir combattait Barbe Noire, Smoker le voyait. Et même plus loin un certain sous-marin jaune observait cela. Mugiwara, lui ne prit même pas la peine de réfléchir et lança la première chose qui lui vint à l'esprit pour sauver son frère.
—Okay ça marche ! Sauvez-le maintenant ! Il va mourir !
La main tendue et ensanglantée du plus jeune tentait depuis le sol où il était d'atteindre son frangin. Mais avant qu'il n'ai pu y parvenir, on avait retiré le corps mourant d'Ace qui n'était plus conscient pour réagir. On allait le soigner.
Deux marines sommés aux soins par Sengoku soulevaient Portgas D Ace et au biais du fruit du démon de l'un, l'état du blessé sembla gelé dans l'aberration totale. Et quiconque tentait d'intervenir était aussitôt repoussé par un Aokiji soucieux de ce qu'il se passait. Un pli froncé barrait alors le front de l'homme de glace au feu aux fesses, comme s'il tentait de comprendre. Le tout ne prit que quelques minuscules secondes. Luffy leva la tête, heureux, ses larmes coulèrent jusqu'à sa mâchoire et dans cette posture, il tomba en arrière, inconscient.
Mugiwara était vaincu.
Barbe Blanche poussa un hurlement sourd dans la mêlée quand une lame de Barbe Noire le transperça mais aussi submergé par la culpabilité. Il aurait pu stopper ce combat, une seconde et arracher aisément son fils des mains de ses bourreaux, mais à cet instant les bourreaux étaient les sauveurs.
—Sauvez Mugiwara! s'exclama Jimbei. Ne le laissez pas entre les mains de la Marine !
—Assez, tonna Sengoku sèchement. Ce contrat, ne vous intéresse aucunement, Pirates. Si vous prenez Mugiwara, nous tuerons Poings Ardents, sa vie, contre la sienne.
—Quel est l'intérêt de la marine à faire, cela ! tonna une voix dans la mêlée. Vous vouliez tuer Ace et aujourd'hui vous proposez de le sauver ? Z'êtes fous ?
…
On aurait presque pu voir une étincelle de sagacité traverser le regard noir de l'Amiral en Chef. Mais dominant les gens alentours par la situation dans laquelle ils le mettait tous, il sourit.
—Pragmatique. Aucun mal ne leur sera fait. Cette guerre est close.
Akainu cracha. Et curieusement plusieurs pirates ne tardèrent pas à l'imiter. Une guerre ? N''était-ce pas plutôt un ramassis de morts pour une cause idiote ? Repartir ou s'arrêter maintenant signifiait n'arriver à aucune finalité.
—Nous n'abandonnerons pas Ace ! tonna Marco. Père !
Sans résultat. La main tendue, ensanglantée, empalé par une épée, l'Homme le plus fort du monde était mort en tendant son regard et son corps vers l'endroit où avait disparu le fils de Roger, non, son fils. Il était mort debout.
Comme s'il n'avait jamais vécu à genoux. A ce constat, Marco pleura. Ses mains cherchaient elles aussi dans le vide, Ace désespéré, il était désespéré. Son père était mort et cet état stupéfiant de la part de l'homme le plus fort du monde le laissait seul dirigeant. Que fallait-il faire ? Ace n'était plus là, Père non plus, il était blessé, ses nakamas tout autant.
N'était-ce pas pathétique ?
La marine s'emparait du corps de Mugiwara no Luffy pour le faire glisser vers la bouche béante que représentait la permanence souterraine de Marinford. Ou ce qu'il en restait.
Si absorbé par ce spectacle, le blanc ne sentit pas le feu attaquer la lisière de ses deux cigares pour brûlouiller ses lèvres fermées en une ligne mince, il en ressentit ensuite la brûlure et cracha son mégot barbouillé de dépôts suaves et brûlants tandis que s'enfuyaient les pirates en quête de revanche sûre et certaine.
La victoire avait un réel goût de cendres se dit Smoker.
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.
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Plus tard, au quartier général de la marine :
Tout le monde était parti. Disparus. Tous. La marine se soignait, les pirates pleuraient loin dans leurs pénates. L'arrivée inopinée de Shanks Le Roux avait permis la récupération du corps de Barbe Blanche et avait fait cesser les coups de feu de Barbe Noire et de son équipage. Il ne restait plus que le silence. Un long, lent et âpre silence au goût de chair phagocytée.
A cela près que c'était un silence auquel Sengoku n'avait semblait-il pas le droit de goûter.
—Vous… A quoi pensiez-vous ! Engagez un pirate… ce pirate ! Vous êtes devenus fou Sengoku, fondit vers lui Akainu plein de rancœurs.
Non cette paix, il ne l'aurait pas. Il aurait aimé rester ici encore quelques temps à profiter du calme bénit et heureux en caressant sa chèvre d'un geste bien trop nonchalant pour qu'il paraisse naturel et surtout reposé par toutes ces horreurs vues aujourd'hui. Le plus âgé leva alors ses yeux vers son cadet.
—Je nous ai tous sauvés.
—Foutaises ! Un pirate, le fils de ce chien de Dragon, et vous sauvez Ace aux poings Ardent. Vous avez perdu la raison aussi sûrement que Smoker est cancéreux par tout le tabac qu'il consomme.
—Eh bien… Pour le dernier je ne parierais pas forcément là-dessus, quant à Mugiwara No Luffy, ne pensez-vous pas que j'y ai réfléchi Akainu ? Cette insubordination est de trop. Cessez.
Akainu se retint de cracher sa chique tandis qu'il ravalait lippe et rage dans un grand effort et dans une patience étonnement rare provenant de lui.
—Je me suis assuré que le Rejeton de Gol D Roger meure, il ne pourra pas en être autrement. Cette décision, cette folie que vous avez prise Sengoku est de trop. Une telle politique n'est pas acceptable. La Marine a une image, une Justice Absolue que vous entartrez en y laissant Mugiwara y faire son nid. Ce pirate est comme un rat dans la calle d'un navire. Il faut le tuer avant qu'il ne détruise tout et nous coule tous. Les civils ne peuvent l'accepter et encore moins les marines. Votre décision est un taulé effroyable, on ne parle plus que de ça. Le Conseil des Cinq étoiles ne l'acceptera pas non plus… C'est impensable…. Si vous vous refusez à tuer ce rat, livrez-le à un chat. Je serais le matou qui écrasera ce rat des champs aux veines souillées.
Sengoku éclata de rire. Un rire étranglé et fatigué qui réussi à donner au comble de son Akuma no mi, des sueurs froides à Akainu. La même étincelle d'intelligence brilla dans les yeux de celui qui avait lancé la mode de l'afro et de la barbe tressée.
—Notre vision doit alors différer grandement Sakazuki. Et c'est en cela que votre Justice bourrine et implacable ne peut s'assurer les faveurs du gouvernement et de la population. Vous ne comprenez pas ? Vous vous êtes assuré que Poings Ardents trépasse, et il trépassera. Peut-on honnêtement vivre le poitrail arraché ? Qui le peut ? Même avec l'aide de Trafalgar Law, ceci apparaît impossible à l'heure actuelle.
—J'ai peur de ne pas vous suivre.
Sengoku lâcha sa chèvre , remit sa veste dont le beau Justice Absolue avait été entaché de sang et observa la mer calme comme dans l'œil d'un cyclone augmentant la frustration du Chien Rouge.
Il pianota sur ses bras pour se retenir d'un uppercut magmatique en plein dans le visage vieilli et tiré de son supérieur. Cela l'aurait défoulé, l'aurait arrangé, mais l'aurait envoyé quelques semaines en prison. La prison ne lui semblait pourtant pas si désagréable en comparaison de l'aberration qu'était le recrutement de ce pirate parmi les rangs honorables des Marines.
—Nous pouvons le maintenir en vie, Sakazuki, mais pas le sauver. Et aussi longtemps qu'il en sera ainsi, nous tiendrons Mugiwara no Luffy. Il ne partira jamais, il est trop sot pour cela. Les pirates n'oseront rien tenter tant qu'ils ne sont pas certains de l'état de Poings Ardents, nous les tenons tous. Certains le veulent mort, d'autres, assurément vivant, et il ne sera ni l'un ni l'autre tant que nos machines fonctionneront. Le jeune Monkey D est notre prisonnier et quoi de mieux pour garder un prisonnier que de le contaminer par le syndrome de Stockholm ? Il est naïf, il rentrera dans nos rangs.
Le Chien trouvait le Bouddha plus naïf encore et il feula :
—Et en rongera les bases comme le petit mulot qu'il est…
—Je lui laisse le bénéfice du doute. Il suffit de trouver la bonne personne pour le maintenir, tout lui apprendre, un mentor qu'il n'osera jamais quitter. Une personne proche...
Agacé à cette simple idée, Akainu ne se cacha pas pour cracher sa chique et Sengoku en leva un sourcil tout autant irrité.
—Garp, n'est-ce pas ? grogna le Rouge.
—Oh non… Trop de mauvais souvenirs les lient et je n'ai qu'une confiance limitée en Garp dès qu'il s'agit de sa famille… rien qu'à voir tout les ennuis que ses descendants ou ceux qu'il a simplement élevés nous ont causés. Non, je pensais à un tout autre personnage Sakazuki. Il trouvera de quoi attiser une flamme de Justice Absolue dans ce garçon naïf pour être un de ceux à l'avoir le plus côtoyé… et comme on dit, il n'y a pas de fumée sans feu…
Voilà, le prologue, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire à votre adorable narratrice ;)
Love,
La chauve souris requin transgénique des mers des caraïbes !