Oy !
Alors cet OS, c'est un peu l'OS des premières fois...
Premier lemon yaoi que j'écris, alors j'espère qu'il sera à la hauteur !
Première song-fic. J'apprécie énormément le principe et je voulais absolument en faire une ! Donc se sera un Law/Lu surDemons de Imagine Dragons parce que j'adore cette chanson et je ne sais pas pourquoi, elle m'a fait penser à Law...
Et enfin, première fois que je fais du POV Law et ça sera sûrement pas la dernière ! J'ai adoré me mettre à sa place, les personnages complexes et torturés, c'est tout ce que j'aime o/
Bref, j'arrête tout mon blabla inutile et bonne lecture :)
(Disclaimer : One Piece ne m'appartient pas... et c'est bien dommage )
« When the days are cold ; And the cards all fold ;
And the saints we see ; Are all made of gold »
J'sens ton regard sur moi, un peu trop insistant. J'aime pas qu'on me fixe comme ça, surtout quand j'suis peinard. Mes doigts tapotent l'accoudoir du fauteuil tandis que j'observe par la baie vitrée les voitures défiler, les gens passer. Je soupire, doucement, ça me déprime la monotonie quotidienne que j'ai sous les yeux. Puis, du coin d'œil, j'te vois t'approcher, lentement. Du fait genre d'examiner ce qui t'entoures. Mais je l'sens que c'est vers moi que tu veux aller. Tu t'installes sur le siège à côté du mien, juste au bord, les poings serrés sur les genoux. Visiblement, t'es nerveux.
J'te regarde pas, je préfère t'ignorer. De toute façon, t'osera pas me parler. C'est toujours pareil, on m'observe en biais mais on vient jamais m'accoster. J'intrigue, je fais peur. Mais, honnêtement, ça m'arrange. J'aime pas qu'on vienne me faire chier. Discuter de tout et de rien comme certains disent, ça m'prend la tête. Alors, j'reste tout seul et ça me convient.
La solitude, c'est vachement salvateur quand on y pense, n'empêche.
- Sympa tes tatouages.
Je me retourne, surpris. J'accroche tes prunelles noires. Tu rougis, immédiatement, mais pourtant tu détourne pas les yeux.
- Merci.
T'as de la chance gamin, j'suis de bonne humeur aujourd'hui. Au quel cas, je t'aurais déjà envoyer chier. Je me concentre de nouveau sur l'extérieur, histoire de te faire comprendre que la discussion s'arrête là. Mais j'dois avouer que tu m'intrigues.
- Ça représente quoi ?
Je t'avise, les yeux plissés, un sourcil levé.
- On t'a jamais appris que la curiosité est un vilain défaut ?
- On dirait des sortes de smiley... C'est bizarre.
Tu te penches pour mieux regarder. T'as vraiment du culot, p'tit. T'ignores ma question et en plus tu critiques mes tatouages.
Tu relèves ton visage vers moi, j'pensais que tu allais te figer devant mon expression que je veux dure mais non, tu m'balances un immense sourire qui suffirait à faire fondre l'Arctique.
- T'es venu te faire faire tatouer, gamin ? T'es pas un peu jeune pour ça ?
Tu gonfles les joues, tu fais la moue et j'peux pas m'empêcher de penser que t'es mignon. Je secoue la tête et j'te souris, moqueur.
- Hé, j'suis pas un gamin ! J'ai dix-neuf ans ! Et puis non, j'accompagne juste, que tu m'dis en pointant ton index vers la salle de tatouage.
- Oh, la belle rouquine, c'est ta copine? Excellent choix, p'tit.
Tu rougis encore davantage que tout à l'heure, tu bafouilles. Je t'ai gêné apparemment.
- Non, c'pas ma copine, c'est ma meilleure amie.
Tu m'fais marrer. Ça fait bien longtemps que j'avais pas rigolé.
Un bruit se fait entendre au fond de la pièce. C'est ta copine qui ressort avec un pansement sur l'épaule gauche. Elle te fait un signe de tête pour que tu viennes la rejoindre. Tandis que j'me lève et me dirige tranquillement vers la petite salle, les mains dans les poches.
Je m'apprête à refermer le rideau derrière moi et j'sais pas pourquoi, mais je te jette une dernière œillade.
...
...
J'entends frapper à la porte d'entrée. C'est bizarre, j'me demande qui ça peut être. Je reçois jamais personne d'habitude.
Mes yeux s'écarquillent. J'hallucine ou quoi ? Je me pince le bras. Non, je rêve pas.
C'est bien toi, je reconnaîtrai entre mille ces prunelles noires, ces cheveux ébouriffés et ce gigantesque sourire.
- Qu'est-ce que tu fous là, bordel ?
Tu te grattes la nuque, tu fixes tes pieds. Tu bredouilles.
- Euh... Tu te souviens de moi ? J'étais chez le tatoueur la semaine dernière et... je...
Évidemment que je me rappelle de toi. Je me demande pourquoi d'ailleurs. Je m'intéresse pas aux gens d'ordinaire mais toi... Toi, t'es différent.
- Comment t'as eu mon adresse ?
- Et bah en fait, la tatoueuse, Nojiko c'est la sœur de Nami, tu sais mon amie que t'as vu... Et du coup, je lui ai demandé ton nom et puis j'ai cherché...
Je me frottes le visage. Putain, Nojiko, tu fais chier... Va falloir que je lui dises de pas donner mon nom comme ça.
Tu te balances d'un pied à l'autre, un peu gêné.
- Entre.
Tu relèves la tête, étonné, visiblement. Tu devais pas t'attendre à ça. Et moi non plus, ça m'a échappé. Merde... Faut que je me reprenne. Tu m'fais déconner, gamin.
Tu hésites sur le pas de la porte. T'as perdu ton assurance apparemment. Je te fais un petit signe de tête pour t'encourager à rentrer. Tes lèvres s'étirent en un demi-sourire et tu pénètres à l'intérieur de l'appartement.
Je te montre le canapé et tu t'y installes.
- Pourquoi tu es venu ?
Tu baisses les yeux, tes doigts se tordent dans tout les sens.
- Je...
Je m'adosse sur le dossier du canapé, bras et jambes croisés. J'attends patiemment que tu ouvres ta jolie p'tite bouche pour me donner les raisons de ta venue.
- Je sais pas trop, en fait...
Tu te lèves et te dirige vers la porte. Et là, au fond de moi, je sais pertinemment que je dois te laisser partir. Que si tu restes, ça sera aussi bien ma perte que la tienne.
Oui, aller, ouvre cette porte et va-t'en. Oublie-moi. Fais comme si on ne s'était rencontrés et je te promets, ça sera beaucoup mieux pour deux.
Pourquoi tu hésites, gamin ? T'as la main suspendue au-dessus de la poignée. Tu bouges plus d'un pouce. Comme bloqué. Tu te retournes et le regard que tu me lances...
Putain, il me démonte le crâne. J'arrive pas à décrocher de tes prunelles noires. Tu te mords la lèvre inférieure. J'ai envie de me gifler mais j'y peux rien. J'peux pas lutter.
« Don't get too close ; It's dark inside ;
It's where my demons hide ; It's where my demons hide »
Je souffle un grand coup et me lève brusquement. Je m'approche vivement, tu n'as même pas le temps de réagir. J'attrape ton menton entre mes doigts et pose ma bouche contre la tienne. Tu clos les paupières.
Finalement, je m'étais pas trompé. C'était bien ça que tu attendais.
Tu te presses contre moi. Tes lèvres s'ouvrent légèrement et j'y engouffre ma langue. Elle trouve la tienne, joue avec, s'enroule et tu peux pas t'empêcher de gémir.
Je craque. Je te plaque violemment contre la porte qui claque sous le choc. Tu passes tes mains sous mon pull. Tu retraces les lignes de mes muscles de la pulpe de tes doigts.
Je passe le bout de ma langue sur le lob de ton oreille, le long de ta gorge, de ta clavicule. J'ôte rapidement ton tee-shirt. T'es aussi mince que je l'avais imaginé. Mince mais on distingue quand même tes abdos. T'es pas aussi faible que t'en as l'air.
T'en profites pour t'agripper à ma nuque, enfournant tes mains dans mes cheveux. Tu me mords le cou, un peu fort.
Joueur, hein ? Tu sais vraiment pas à qui t'as affaire, gamin. Je souris malgré moi.
Je t'entraînes jusqu'au lit. Je me débarrasse de tes vêtements devenus superflus.
Je me mords la lèvre tellement fort que j'sens un goût métallique m'envahir la bouche. Mais putain, t'es tellement désirable ! Jamais rien vu de comparable. Je te détaille de haut en bas.
Ton corps nu étendu juste sous mes yeux. Tes joues rougies par la gêne d'être totalement à ma merci. Tes pupilles dilatées par le désir. Ton membre durci par l'envie.
J'inspire une longue bouffée d'oxygène. Faut que je me calme.
Je me déshabille lentement sans te quitter des yeux. Tu rougis encore plus quand tu vois que je suis dans le même état que toi. Tu passes ta langue sur tes lèvres. T'as l'air d'apprécier la vue.
On est deux comme ça.
J'vois une de mes chemises traîner dans un coin et un sourire carnassier étire mes lèvres. On va s'amuser un peu, gamin.
Je prends le bout de tissu et à genoux au-dessus de toi, j'agrippe tes poignets et te les attache à la tête du lit.
Un éclat traverse tes yeux. Un peu de peur sûrement. Tandis qu'un frisson parcourt ton corps.
Encore une fois, tu m'étonnes. J'pensais que tu allais te débattre, flipper un dingue. Mais tu te contentes seulement de presser ton bassin contre le mien.
J'ai compris le message.
Je t'embrasse à pleine bouche, mes mains retracent les courbes fines de ton corps. Ton ventre, tes hanches, tes cuisses. Tu gémis contre mes lèvres.
Je les délaisse pour faire courir ma langue jusqu'à ton téton que je mords doucement. Je fais le tour de ton nombril. J'évite exprès ta zone sensible. J'suis sûr que tu fais la moue. J'écarte un peu tes cuisses et je lèche l'intérieur tout en remontant vers ton érection alors que je palpe ardemment tes fesses. Parfaitement rondes, si fermes.
Je remonte encore un peu plus et je taquine ton bout de la langue. La passe sur toute la longueur de ton membre dressé. Tu ondules sous moi. Je sais que tu en veux davantage. Et moi aussi, mais pour une fois j'ai vraiment envie faire durer le plaisir. Puis, je te prend entièrement en bouche, aspirant, léchant.
- Hmmm, Laaaaw !
T'entendre prononcer mon nom comme ça, ça me chauffe le corps, ça me donne des frissons, ça me détraque l'esprit. Bordel, ça m'excite plus que je ne saurais le dire !
Maintenant, il est temps de passer enfin aux choses sérieuses. J'me redresse et j'me lèche les lèvres, les yeux remplis de gourmandise.
Tu ondules de plus en plus fort, tes hanches se pressent contre les miennes.
- Impatient, hein ?
J'peux pas me retenir de te taquiner. Tu gémis pour toute réponse.
Je te fais sucer mes doigts puis te retourne brusquement et j'admire le spectacle. Ton p'tit cul dressé, prêt à se faire culbuter. Un vrai délice.
J'insère doucement un doigt dans ton intimité. Tu bronches même pas.
T'es vraiment pleins de surprise comme gamin, n'est-ce pas ? Tu dois avoir l'habitude. C'est parfait.
J'vais pas te ménager alors.
Je t'agrippe les hanches et j'te pénètre d'un coup sec. Tu cris de plaisir et j'en aurais fait de même, si je n'avais pas le contrôle de moi-même. C'est si chaud, si étroit.
Le sang pulse dans mes tempes. Tu te cambres après quelques coups de reins. Ah, j'ai touché le point sensible. Excellent.
Je t'arrache des cris de plus en plus fort tandis que j'accélère. Je me retiens plus. Ma peau claque contre la tienne. Ta respiration haletante et tes gémissements sonnent comme une douce mélodie au creux de mes oreilles.
Je passe une main de long ta colonne vertébrale tandis que l'autre se glisse plus bas et te prend en main.
J'ai jamais autant pris mon pied avec quelqu'un. J'ai peine à croire que c'est un gamin dont je connais même pas le nom qui me donne autant de plaisir.
T'en peux plus, je le sens. Ton corps tremble, tes doigts serrent avec force le drap et tu enfouies la tête dans l'oreiller.
Je donne un dernier coup bien placé et tu déverses entre mes doigts, criant mon nom.
Putain, c'est vraiment trop bon. Ça m'achève. J'me libère en toi.
J'en profites encore un peu. Tu grimaces quand je me retire. Ton cœur bat si vite que j'peux l'entendre.
Je m'allonge à tes côtés. Tu plantes ton regard dans le mien. Des larmes perlent au coin de tes yeux. Je souris intérieurement. T'as pris autant de plaisir que moi à c'que vois.
Tu m'offres ton immense sourire. Bordel de merde, j'peux pas résister à ça. Je défie quiconque d'essayer.
- Au fait, gamin, j'sais même pas comment tu t'appelles...
Tu te hisses sur ton coude, ton visage dans le creux de ta paume. Et tu m'réponds, fièrement.
- Monkey D. Luffy !
Je cligne des yeux. Plusieurs fois. Mon sourire se fane et j'crois que ça t'échappes pas. Est-ce que c'est vraiment c'que pense ? Si, c'est ça, j'suis vraiment qu'un putain d'aimant à emmerdes !
- Monkey D. comme Monkey D. Garp, le Colonel de la Gendarmerie ?
- Ouais, c'est mon grand-père. Tu le connais ?
- Juste sa réputation.
J'élude. Désolé, gamin, j'peux pas te dire la vérité.
J'attends que tu t'en ailles mais visiblement t'en as décidé autrement. Tu poses ta tête contre mon torse, prêt à pioncer.
Je dégage toujours mes conquêtes dès qu'on a fini notre affaire. J'suis pas du genre câlin après l'amour. Tu respire profondément, déjà endormi. Je soupire, j'crois que je vais faire une exception pour cette fois.
Je contemple nos doigts entrelacés sur l'oreiller et la seule chose que j'me demande, c'est comment ?
Comment on a pu en arriver là toi et moi ?
« I want to hide the truth I want to shelter you
But with the beast inside There's nowhere we can hide »
...
T'es revenu. Trois fois. J'ai pas voulu t'ouvrir, j't'ai dit de partir. De me laisser tranquille. Que notre histoire, c'était que le coup d'un soir. Mais t'as insisté, frappant et sonnant pendant des heures. Tu voulais savoir pourquoi je t'envoyais chier, pourquoi j'voulais pas qu'on remette ça.
On sonne à la porte. Je mettrai ma main à couper que c'est toi.
Bingo ! J'vois ta p'tite bouille au judas. Et mon cœur se serre. Putain !
'Spèce de gamin trop obstiné pour son propre bien.
Je réfléchis quelques minutes et finalement je cède. J'suis plus le même quand il s'agit de toi et j'aime pas ça. Tu me rends faible, vulnérable.
J'pensais que tu allais m'en vouloir pour toutes les fois où je t'ai laissé en plan mais non, tu me lances ton putain de grand sourire. T'es vraiment pas net.
- Qu'est-ce que tu veux, bordel ?! J'ai pas été assez clair ?
- J'peux rentrer ?
- Non ! Faut que je te le dise en quelle langue, gamin ?
- Mais, je veux juste te parler cinq minutes.
Je soupire, passe une main dans mes cheveux. Bon, ça va pas me tuer de t'accorder cinq minutes. Je croise les bras sur ma poitrine et m'adosse au battant de la porte. Pas question de te faire rentrer par contre, parce que j'suis certain de comment ça va se terminer sinon.
- Vas-y, je t'écoute.
- Pourquoi tu veux plus me voir ? J'ai fait quelque chose de mal ?
T'as l'air d'un gamin qui a fait une connerie. J'ai l'impression de me liquéfier devant ton expression de chien battu. Je me pince l'arrête du nez.
- Non. Écoute, toi et moi, c'était bien mais ça se reproduira pas. Les gens avec qui je baise, je les revois plus après. Et toi, tu feras pas exception. Alors pourquoi tu t'obstine comme ça, hein ?
Tu baisses la tête et tu me réponds à voix basse.
- Je veux seulement apprendre à te connaître, qu'on devienne ami...
- J'ai pas d'amis, je préfère être tout seul.
- Ça c'est ce que tu penses mais au fond, personne ne veux être seul. On pourrait...
Je t'attrape par le bras et te fait rentrer, refermant brusquement la porte derrière moi.
J'suis en rogne parce que je sais au fond de moi que t'as raison. Bien joué, t'as réussi à me faire perdre mon calme olympien.
J'aimerais avoir quelqu'un avec qui partager ma vie, à qui me confier quand ça irait mal. De qui je pourrais prendre soin. Et tu sais même pas à quel point j'aimerais que ce quelqu'un ce soit toi mais ça, c'est pas possible...
Tu me fixes, les yeux écarquillés qui te bouffent la moitié du visage. Enfin une réaction normale, j'vois un peu de peur traverser tes prunelles noires.
- Très bien, j'vais plus te mentir, gamin. Tu penses que j'suis quelqu'un bien mais tu te trompes sur toute la ligne. J'suis une pourriture, un putain de salaud et j'ai pas envie de t'entraîner avec moi là-dedans !
- Je te crois pas, que tu murmures.
Putain de merde. J'vais devoir tout te déballer pour que tu comprennes enfin.
- Ah ouais ? Hé ben écoutes ça. J'suis un dealer, un meurtrier. J'ai vendu mes potes pour éviter la taule. J'ai buté plus de mecs que je ne saurais le dire. À ton avis, pourquoi j'ai bloqué quand tu m'as dit ton nom, hein ? Ça va faire un an que ton grand-père me traque, j'suis un criminel recherché. Je pourrai te coller une balle entre les deux yeux, si l'envie m'en prenait. T'assimile maintenant ou faut que j'te fasse un dessin ?
« No matter what we breed ; We still are made of greed ;
This is my kingdom come ; This is my kingdom come »
Tu dis plus rien, tu m'regardes la bouche à moitié ouverte. Ça t'en bouche un coin, non ? Dans dix secondes, tu prendras tes jambes à ton cou et je pourrais enfin essayer d'arrêter de penser à toi.
- Je m'en fiches...
- Pardon ?
Attends, je rêve là ou quoi ?
- Je m'en fiches de ce que tu as fait, que tu répètes un peu plus fort. Tu devais avoir tes raisons et je suis sûr que tu me feras jamais de mal. Et je te promets de jamais parler de toi à qui que ce soit. On pourrait se voir en secret ! Et...
- Putain ! Mais t'as le cerveau gelé ou quoi, gamin. Tu dérailles sévère là. Barre-toi maintenant.
- Non.
Tu te plantes devant moi, les bras croisés sur la poitrine. Les yeux remplis de détermination.
- Et ça t'es pas venu à l'esprit que tu m'intéressais pas tout simplement ?
- Non. Je vois comment tu me regardes. J'suis peut-être un gamin comme tu dis si bien mais je suis pas totalement con. Je remarque quand on s'intéresse à moi.
Tu doutes de rien, toi dis donc. Tu me souris, passes tes bras autour de la nuque et m'embrasse avec passion. Je rends les armes, je ne peux pas te résister.
Je sais parfaitement que je suis en train de faire une connerie. Sûrement la plus grosse que j'ai jamais faite. Parce qu'au fond de moi, je sais très bien que ça se terminera mal.
Que tu sera en danger à un moment ou un autre à cause de mon mode de vie, ou alors que je finirai en taule.
Tôt ou tard, ça arrivera. Irréfutablement.
Tandis que je caresse ton corps chaud qui se colle contre moi, une voix intérieure me hurle d'arrêter. Mais c'est tout bonnement impossible.
J'fais taire ma putain de conscience. Après tout, même moi, j'ai bien le droit à un peu de bonheur, non ?
Pas vraiment, en fait mais j'suis incapable de t'échapper alors peu importe le temps que ça durera, je continuerai à profiter de toi.
Parce que quand je suis avec toi, les démons qui obscurcissent mes journées disparaissent.
Parce qu'avec toi, je peux enfin revoir la lumière.
« Your eyes, they shine so bright ; I want to save their light ;
I can't escape this now ; Unless you show me how »
Comme je disais plus haut, j'ai vraiment adoré faire OS, tellement que quand j'y ai mis le point final, j'ai eu envie de faire une fiction à chapitre à partir de cet OS.
Qu'est-ce que vous en pensez ? Suite, pas suite...
Enfin bref, j'espère que ça vous a plu, hésitez pas à me laisser un p'tit mot, ça fait toujours plaisir :)