Hey everybody! Eh ouais... Encore une nouvelle fic sur le Youtube Français...! (Que voulez vous... Ça m'inspire grandement...)
Au programme de celle ci: De l'epicness... BEAUCOUP d'epicness.
Et désolée pour les yaoistes du coin, pas de Matoine (j'suis pas fan sorry) mais il y aura bien une relation entre les deux (rien de SEXUEL ok?).
J'espère que ça ne vous empêchera pas de lire ^^
Disclaimer: Tous les youtubers et autres appartiennent à eux même sauf Diane qui est sortie de ma ch'tite tête malade.
Chapitre 1:
Il avait les intestins en boule. Il était déjà quelqu'un de stressé de nature, mais quand sa copine l'avait appelée pour lui donner rendez vous et « mettre les choses au clair entre eux », il aurait préféré qu'il lui arrive n'importe quoi plutôt qu'y aller. Mais Mathieu était là, sautillant les mains dans les poches pour essayer de se réchauffer du froid matinal de la capitale.
« Attends moi en bas, j'arrive dans cinq minutes. » Avait dit la voix de Margaux à travers l'interphone de son bâtiment.
« Mes fesses ouais… » Songea le jeune homme en s'allumant une cigarette. Un autre truc qu'elle lui reprochait d'ailleurs: La clope. En faite, ils ne s'entendaient sur rien… C'était à se demander comment ils avaient pus tenir plus de trois mois ensemble… Mais il l'aimait lui, cette nana!
-Hey. Désolée de t'avoir fait attendre. Souffla une voix dans son dos.
Il jeta son mégot au sol et l'écrasa de son talon en se retournant vers sa petite-amie. Elle était belle avec ses cheveux relevés.
-Pas grave… Tu… Je t'offre un café?
-Ce ne sera pas nécessaire, je serais très brève.
Son coeur se serra. Les conversations qui commençaient comme ça ne promettaient rien. Il passa nerveusement son poids d'un pied à l'autre en serrant les poings. Tout à coup, l'idée de se griller une autre cigarette lui faisait envie, tant pis pour ce qu'elle pourrait bien lui dire.
-Je t'écoute? Marmonna-t-il d'un air faussement assuré, le filtre entre les lèvres et priant pour que ses mains ne tremblent pas alors qu'il roulait son tabac.
-C'est finit Mathieu.
Il s'était attendu à cette réponse, mais ça lui fit tout de même l'effet d'un coup de poignard en plein dans l'estomac. Il déchira sa feuille et le tabac se répandit sur son sweat et ses baskets. Il sentait la colère monter en lui alors qu'il demandait, le plus calmement possible:
-Et puis je savoir… Les raisons qui te poussent à vouloir me quitter…?
Ce fut au tour de Margaux d'avoir l'air mal à l'aise. Elle évitait son regard et jetait des coups d'oeil aléatoires aux voitures qui passaient, aux pigeons s'envolant à l'approche de gamins allant vers l'école…
-Il y en a beaucoup… Enfin une surtout… Depuis que je suis avec toi, toute ma vie est devenue étrange. On ne pouvait pas être quelque part sans qu'ils ne se passent quelque chose de bizarre… Et puis… Tu passais de « normal » à colérique, voir paniqué, sans raison…
Il reconnaissait être très lunatique, mais de là à ce que ça puisse devenir invivable pour quelqu'un d'autre? Il en était le premier étonné.
-Alors quoi? Tu me quitterais pour des sauts d'humeur?
-Ne fais pas l'idiot! Il n'y a pas que ça et tu le sais pertinemment Mathieu!
-Ah ouais? Bah explicite, parce que je t'avoue que comme ça, j'vois pas vraiment à quoi tu fais allusion!
-T'es bizarre! Craqua la jeune femme. Quand on est tous les deux j'ai l'impression que nos vies sont toujours en danger et que tu n'y es pas pour rien! Il y a des suites d'accidents qui n'ont pas lieu d'être et… Des tas d'autres trucs!
-C'est complètement débile…
-Pense ce que tu veux! Siffla-t-elle. Mais ne cherches pas à me revoir, c'est finit.
Sur ces mots, elle tourna les talons et remonta chez elle, laissant le jeune homme seul sur le trottoir en proie à des sentiments violents prêts à exploser. Il respirait fort, un nuage s'échappant d'entre ses lèvres. Ses jointures étaient blanches tant il serrait les points et une veine gonflait sur son front. Pourquoi aucune de ses relations ne duraient jamais plus que quelques mois? Pourquoi lui reprochait on constamment d'être la cause de choses anormales?! Ses sourcils étaient froncés au maximum, ses ongles étaient à deux doigts de percer la peau de ses paumes. Alors il ne tînt plus et hurla, écartant furieusement les bras. Autour de lui, deux voitures se retournèrent comme si une vague géante venait de les balayer. Les passants se mirent à courir, paniqués.
Au sommet d'un building, un homme observait Mathieu. Il tenait dans les mains un immense fusil longue distance dont il n'utilisait même pas le viseur, observant sa proie par dessus ses lunettes de vue. Une barbe brune de trois jours s'étalait sur ses joues et ses cheveux décoiffés dansaient dans l'air.
-Pauvre petite chose… Ricana-t-il. Ne t'en fais pas bonhomme… T'es peines de coeur ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir…
Il posa son doigt sur la détente et, au même moment, une immense créature déboula dans la rue, se mettant entre le tireur et sa cible. Un portail interdimensionnel s'ouvrit derrière le brun en même temps qu'un autre à côté de l'énorme bête. Comprenant immédiatement qu'il allait être prit dans un piège, le grand brun se jeta dans le vide et s'accrocha à l'escalier de secours du bâtiment d'en face, à quelques mètres du sol.
-DANIEL! Rugit l'animal en montrant les crocs.
-Molas. Répondit il, un large sourire étirant ses lèvres.
Mathieu regardait la situation, complètement paumé. Un grand gars aux cheveux longs l'avait poussé sur le côté avant d'ouvrir un il-ne-savait-trop-quoi et s'engouffrer dedans, se retrouvant maintenant au sommet d'un building en moins d'une demie-seconde. L'hybride qui grondait à côté de lui portait une chemise hawaïenne et un bermuda déchirés, il faisait près de deux mètres et son corps était couvert d'une épaisse fourrure brune. Ce… Truc semblait être à deux doigts d'égorger l'homme en face de lui. Ce même type l'observait, une lueur de défi brillant dans le regard, parfaitement serein alors qu'il venait de sauter du vingt-cinquième étage d'un immeuble! Nom de dieu… Mais c'était quoi ce bordel?!
-Je ne rate jamais ma cible la Bête, dit il posément à la créature, il n'aura pas toujours autant de chance. La prochaine fois, je l'aurais pile entre les deux yeux.
Un autre mec apparu à coté de lui: Grand et mince, brun également mais aux cheveux plus fins quoique tout aussi décoiffés. Du peu que Mathieu le vit, il remarqua son nez fin et son regard empli de fourberie. Il attrapa l'épaule du tireur et la seconde d'après, ils avaient tous deux disparut dans un nuage de particules lumineuses. La Bête (puisque ça semblait être son surnom), reprit une forme humaine sous le regard épouvanté de celui qu'ils venaient de sauver. L'autre gars arriva à côté de lui par le même genre de portail que précédemment.
-Ça va petit?
Ils n'obtinrent pas de réponse: Mathieu venait de s'évanouir.
OoO
Ils arrivèrent au repaire, aucun ne pipant mot. Frédéric avait le jeune homme sur une épaule, ce dernier était toujours dans les vapes. Au vu du bazars qu'ils avaient déclenchés en ville et des forces de l'ordre s'ameutant assez rapidement, ils avaient dût se résoudre à fuir par les égouts. Ce dont ils avaient, l'un comme l'autre, une sainte horreur. Au moins, c'était discret et rapide, il fallait l'admettre. À peine la porte blindée fut elle poussée qu'une furie blonde leur fonça dessus.
-Alors c'est lui qu'on avait repéré? L'Aigle était là j'imagine? Et Nyo? Vous avez des nouvelles de Nyo?
-Calme toi Diane… Souffla la Bête. Non. On n'a rien de plus sur Nyo; Oui, Daniel était là avec le Renard et oui, c'est bien le mutant que l'on avait repéré: Mathieu Sommet.
Mais elle n'écoutait plus depuis la première annonce, complètement effondrée par l'absence de nouveauté concernant le susnommé Nyo. Ce fut Victor, un jeune homme d'environ 20 ans aux cheveux noir et décoiffés, qui prit le relai:
-Du coup… C'est bien un télékinésiste?
-Ouep. Répondit Sébastien. Bien plus puissant qu'on ne le soupçonnait d'ailleurs…
Frédéric posa Mathieu sur un vieux canapé défoncé. Il gigota vaguement mais n'ouvrit pas les yeux. Le mobilier et le repaire avait grand besoin d'être retapés. Déjà que de la rouille s'écoulait du plafond métallique depuis des lustres, ils allaient commencer à avoir des problèmes avec la vieillerie des meubles.
-Si on était arrivé une seconde plus tard, il serait mort.
-Et ma soeur…? Demanda Diane depuis l'entrée. Elle était là…?
-Non plus. C'est bizarre, Laurine ne quitte jamais l'Aigle d'habitude, même si elle bosse pas vraiment pour Terre et Fin*.
La blonde acquiesça silencieusement et les rejoignit, s'asseyant sur la table basse en face de Mathieu.
-Il a conscience de ce qu'il est…?
-Non. Je ne pense pas. Il doit se douter qu'il est différent mais pas que c'est un-
-Ne dis pas ce mot. Le coupa Victor. C'est hyper dégradant et tu le sais.
Sébastien soupira, passablement agacé. Bien sûr que c'était dégradant d'être assimilé à un tel mot… Mais y avait il autre chose pour définir ce qu'ils étaient? Non.
-Bref… Et Kriss? Quelqu'un l'a vu depuis hier soir? Questionna le décoiffé.
Frédéric répondit d'un mouvement de tête négatif. À vrai dire, pour eux, c'était la merde. Plus les jours passaient et moins ils étaient nombreux. Entre Alexis qui avait décidé de partir pour trouver un moyen de pirater le QG de Terre et Fin, Nyo qui avait disparu du jour au lendemain (ils commençaient à croire que Daniel et ses acolytes n'y étaient pas pour rien) et Kriss partit en reconnaissance retrouver Bob, lui-même à la recherche de Fanta (pour ce dernier, ils étaient sûrs à 100% que Terre et Fin étaient derrière son enlèvement)… Plus rien n'allait. Il ne restait plus qu'eux, François et Slimane. Mais aucun de ces deux-là n'était très présent puisqu'ils bossaient ensemble sur un nouveau prototype d'Androïde. Même si l'idée était louable et même bonne (les robots peuvent être une arme très efficace), pas le moindre de leur modèle n'avait dépassé l'étape de démarrage, s'auto-détruisant dès qu'ils comprenaient être des automates.
Un cri terrorisé sortit la Bête de ses pensées: la nouveau venait de se réveiller.
-Vous êtes qui?! Qu'est-ce que je fous ici?! Bordel de- NE ME TOUCHEZ PAS!
-Calme toi. Ordonna la seule fille de l'endroit, très calmement. Je m'appelle Diane. Tu es Mathieu Sommet n'est-ce pas? Fred et Seb t'ont sauvé tout à l'heure, tu te souviens?
Ayant bondit sur ses pieds dès son réveil, le jeune homme s'était retrouvé debout sur les canapé, agrippé fermement au dossier. Son regard passa sur chacune des personnes présentes dans la pièce avant qu'il ne commence à se calmer légèrement, voyant qu'ils n'avaient pas l'intention de le frapper ou quoi que ce soit d'autre.
-Vous êtes qui? Répéta-t-il. Non… Vous êtes quoi…?
Le terme semblait plus approprié au vu du spectacle qu'on lui avait offert quelques heures plus tôt.
-Frédéric Molas. Je suis, comme tu as pu le constater, un hybride. D'où le pseudo « La Bête ».
S'il était en train de boire du café, Mathieu aurait déjà tout recraché sur la table -ou la fille en face de lui-. Il n'avait donc pas rêvé.
-Sébastien Rassiat, on m'appelle le Passeur et j'ouvre des portails interdimentionnels.
« Ça explique pourquoi il s'est téléporté tout à- MAIS ÇA EXPLIQUE RIEN! Nom de dieu dans quoi j'ai atterrit?! Ils sont tous cinglés ! » Songea le jeune homme sans pour autant laisser paraître quoi que ce soit de sa peur grandissante.
-Moi c'est Victor Bonnefoy m'enfin je préfère que ce soit juste Vic'. J'suis Elektrokinésiste.
-Contrôle de l'électricité, précisa Diane, et moi je suis dans la même « famille » de pouvoir: Pyrokinésiste. Contrôle du feu.
Il avait envie d'éclater de rire. Sérieux… Ils ne pouvaient pas vraiment croire qu'ils étaient des sortes de… Super-Héros avec des super-pouvoirs et sans doute plein d'autres trucs super! Ce serait du délire! … Maintenant qu'il y réfléchissait, il était clair que ce qu'il avait vécu ces dernières heures n'avait strictement rien de normal… Mais quand même… Et puis lui? Il faisait vraiment parti de cette bande de tarés? Peut-être que l'onde de choc qu'il avait provoqué n'était que le fruit de son imagination… Ou qu'un autre de ces types bizarres l'avait lancé à sa place. Il espérait que ce soit le cas, mais Diane brisa ses espoirs assez rapidement:
-Et toi tu es un télékinésiste Mathieu.
Il ne sût pas vraiment comment réagir… Sauter de joie? Fondre en larmes? Ricaner en leur disant qu'ils avaient peut-être trop forcés sur le drogue? Fuir…? Dans tous les cas, il ne fit rien de tout ça, se contentant de se rasseoir sur le canapé, se prendre la tête entre les mains et couiner -assez pitoyablement il fallait l'admettre-:
-Tu m'étonnes que Margaux m'est quitté…
* Essayez de lire Terre et Fin à haute voix. Si vous comprenez toujours pas le jeu de mot (mauvais je vous l'accorde) avec le nom de cette mystérieuse agence: Terre et Fin = TF1. Voilà. La subtilité c'est pour les tapettes comme dirait JDG!
À la prochaine! :D
