Bonsoir.

Je vous poste cet OS qui faisait partie du recueil d'OS écrite avec d'autre auteur pour l'anniversaire de notre copine LISA !

Je ne sais pas si tout le monde avait été voir alors je vous met la mienne et vous invites à aller lire '' La liste des envies de Lisa ''

C'est une fiction faite pour elle, comme elle aime. Cette fiction à été écrite en 3h à peine, il a fallut trouver l'idée, il a fallut l'écrire et la faire corriger en expresse.

Alors désolée si c'est trop "gimauve" s'il reste des fautes ou autres... 3h c'est assez cours comme temps pour écrire, même pour une OS.

Bonne lecture.

Bise


PDV Bella

7h, me voilà prête pour une nouvelle journée de travail. Comme à mon habitude, je pris le bus, j'avais un voiture, une belle et neuve voiture mais je n'aimais pas conduire, pas en ville. Il y avait trop de monde, trop d'inconscients au volant qui coupent la route, grillent des feux ou incapable de bien se placer dans un rond point. Après on s'étonne du nombre de traumas qu'on nous apporte aux urgences !

Le trajet fut assez rapide, une petite demi-heure. Je descendis du bus pour entrer dans l'hôpital, mon environnement quotidien, le nid à microbes comme disait mon frère. Il n'était pas doté d'une grande intelligence mais il avait un cœur énorme, il menait sa vie comme bon lui semblait, il était heureux en tant que bûcheron, j'étais heureuse qu'il soit bien dans sa peau.

- Bella !

- Alice bonjour. Déjà prête ?

- Depuis 5 minutes. J'allais me chercher un café, tu en veux un ?

- Oui, un grand latté s'il te plaît. Ronron va bien ?

- Arrête d'appeler mon chat comme ça !

- Je ne sais même pas son autre nom !

- Edelweiss.

- Trop compliqué. Ronron, c'est moins chiant. Tu pouvais pas l'appeler, vanille, choupette ou max ? Non que ce soit Edel machin truc ! Ronron c'est cool et pas difficile.

- Laisse mon chat. Moi j'aime son prénom. C'est poétique. Et Ronron ça me fait penser à la chanson, tu sais… '' Il était une bergère… Et ron, Et ron petit patapon… '' Et tu sais ce qu'elle fait à son petit chat dans cette chanson ? Elle le tue ! ( n/L ah bon ? j'ai jamais dû aller jusque là alors… )

- Mais quel rapport ? Il n'y a aucun sens.

- C'est ce qui se passe dans ma tête.

- Eh bien c'est très étrange.

- Je vais chercher les cafés.

- Je vais me changer.

- On se rejoint en pédiatrie ?

- Ouais.

La pédiatrie, mon service, mes patients, mes minis humains à moi. Je devais les protéger, les soigner et faire en sorte que leur vie future, leur vie d'adulte soit belle et sans maladie. Les adultes sont trop compliqués, ils se posent trop de questions, réfléchissent trop, sont grognons et parfois méchants. Je ne savais pas m'y prendre avec les adultes alors qu'avec les enfants, je trouvais toujours la parade pour les rassurer, leur parler et les faire sourire. Il fallait bien sûr gérer les parents mais c'était assez facile. La parade ? Toujours sourire, toujours être optimiste, joyeuse et rassurante.

Je montai dans la salle des titulaires afin de me changer et d'enfiler une tenue bleue et ma blouse blanche. Je travaillais dans cet hôpital depuis mon internat, je connaissais presque tout le monde, du moins les médecins. Alice était elle aussi titulaire mais c'était moi la chef de service. Nous étions amies depuis le premier jour, rien ne nous séparerait, même pas son nouveau copain ambulancier.

- Bonjour Bella.

Je sursautai et mon cœur s'emballa. Edward Sexy Cullen. Chirurgien plastique, arrivé chez nous il y a un an. Un an de torture pour moi, dès que je le voyais je devenais toute… guimauve. Je le regardai, seigneur pourquoi était-il si beau ? Grand, les yeux verts, les cheveux cuivrés en bataille, pas trop longs mais assez pour me plaire. Il portait son incontournable bonnet noir, légèrement de travers, avec ses lunettes de soleil ray-ban arrondies sur le nez, alors qu'il n'y avait pas vraiment de soleil. Il portait un t-shirt blanc avec une chemise noire et un jean ultra moulant, je me mordis la lèvre en regardant ses fesses parfaites. Il se tourna vers moi en enlevant ses lunettes.

- Bella ? Tout va bien ?

- Hein ? Euh oui… pas réveillée. J'ai pas eu mon café encore. Bonjour Edward.

Il me lança un sourire en coin avant de se déshabiller. Seigneur, ayez pitié de ma pauvre âme. ( n/L et de la mienne) Les muscles de son dos se contractaient suivant ses mouvements lorsqu'il enlevait son t-shirt. Son jean tomba à ses pieds, dévoilant un boxer noir moulant. Je secouai la tête et terminai de m'habiller moi même.

- Alors ? Ton week-end s'est bien passé ?

- Oui, on ne m'a pas appelée au secours donc tout va bien. Et… toi ?

- Week-end en famille. C'était l'anniversaire de ma mère donc… Je t'offre un café ?

- Oui… oui volontiers. Merci.

Il me fit signe de passer devant lui, je sortis donc la première et un frisson me parcourut l'échine quand sa main se posa dans le creux de mes reins. Nous arrivâmes très vite à la cafétéria où de loin, j'aperçus Alice avec un café dans chaque main. Je lui fis un signe, le plus discret possible, pour qu'elle ne vienne pas vers nous. Mais Alice et les signes…

- Ah Bella je te cherchais je t'...

- Désolée d'avoir été longue… j'ai croisé Edward, il m'offre un café.

- Ah… je vois ok. Salut Edward.

- Salut Alice. Deux cafés ? C'est pas excessif ?

- Non… je ne sais jamais si je dois prendre un cappuccino ou un latté. Alors je prends les deux ! Alors ? Pas de nichons à gonfler aujourd'hui ?

- Non, pas de nichons à gonfler. Mais une lipo, ça te tente ?

- Beurk non merci.

- On le prend ce café Bella ?

- Oui. On se retrouve dans le service Alice ?

- Oui… de toute façon, j'ai deux cafés à boire, j'ai de quoi m'occuper.

Je m'en voulais, j'avais l'impression de la lâcher mais… Edward m'offrait un café ! Je me rattraperai, je me le promis. Edward commanda pour nous, deux grands lattés sans que je ne lui demande rien. Ce type m'impressionnait.

- Merci Edward.

- De rien Bella, de rien.

- Est-ce que je pourrais demander ton aide sur un cas ?

- Bien sûr.

- J'ai une ado qui a eu un cancer des os, ça a touché sa mâchoire et nous avons été obligés de lui enlever une partie de sa mâchoire droite. Tu penses qu'il y a un moyen de… je sais pas améliorer son visage ?

- Il faut que je la vois et que je regarde son dossier et ses radios. Je pourrais donner mon avis après.

- Formidable ! Tu peux passer dans la journée ?

- Oui, ce matin j'ai que des suivis, ça passera vite. Je te bip quand je suis dispo.

- Merci. Tu éclaires ma journée !

- Et si je trouve une solution pour ta patiente, ça sera quoi ?

- Je te demanderai en mariage !

Pourquoi ? Pourquoi j'avais dit ça ? Je voulais disparaître. Il me regarda surpris, un sourcil levé puis il finit par rire et boire une gorgée de son café. Heureusement pour moi, mon bipeur sonna. Les urgences. On ne m'appelait jamais, sauf en cas de catastrophe mais là, c'était plutôt calme. Je regardai mon téléphone, un message de Rosalie, médecin aux urgences, une autre amie de ma promo. En lisant le message, je paniquai.

- Bella ?

- Mon frère est aux urgences avec Rosalie, je dois y aller.

- Je t'accompagne.

Comme tu veux ! Je courus en direction des urgences et repérai vite Rosalie. Je me dirigeai vers elle et entrai dans le box. Mon frère était là, un énorme bandage à la main fait par lui certainement, sa chemise était tâchée de sang.

- Emmett ! Qu'est-ce qui se passe ?

- Rien, c'est rien. Je vais bien.

- Emmett !

Je le frappai derrière la tête pendant que Rosalie défaisait le bandage de mon frère, Edward, lui, regarda la pommette entaillée de mon frère. Qu'est-ce qu'il a encore fait ?

- Arrête de me frapper !

-Qu'est-ce qui s'est passé ? Parle ou je te frappe encore !

- Mais t'es chiante ! Je me suis battu ok ? Et ce gros naze m'a frappé avec une bouteille en verre.

- Qui ? Réponds ou je te shoote à la morphine !

- Mike ! Qui m'a donné une sœur aussi chiante ?

- Encore Mike ? Mais il faut arrêter !

- Il parlait de toi ! Il t'insultait. Je vais pas le laisser dire que t'es une pute ! Mais merde arrêtez-la, empêchez-la de me frapper !

- Bella, on va s'occuper de ton frère, je vais lui recoudre la pommette et Rosalie va s'occuper de sa main. Monte voir tes humains miniatures et je viens te voir dès que possible pour donner mon avis sur le cas de ta patiente. ok ?

- Ne l'anesthésiez pas ! Il comprendra peut-être.

- Docteur Swan !

- Ok, ça va, je m'en vais. On en reparlera Emmett.

- Ouais.

Je ne comprenais pas pourquoi Emmett avait ce besoin de me défendre à chaque fois. Je n'avais vu ce Mike qu'une fois, il m'avait draguée et je l'avais repoussé. Rien de plus. Emmett était du genre nerveux, il s'était fait virer de 3 lycées.

Énervée par la bêtise de mon frère, j'arpentai les couloirs en direction de mon service afin de commencer mes visites. Là c'était une petite blessure, ce n'était rien mais ça pouvait vraiment mal finir. J'avais été obligée de me calmer pour pouvoir parler aux enfants et aux parents. Aujourd'hui était une bonne journée, 5 départs, 10 parents soulagés qui n'arrêtaient pas de me remercier. J'avais l'impression d'être importante dans ces moments-là, j'aimais ça.

La matinée avança vite, je savais grâce à Rosalie qu'Emmett allait bien, qu'il partirait cet après-midi. J'avais fini mes visites post-op, j'étais en train de remplir un dossier quand une main passa le long de mon dos. Je tournai la tête, c'était Edward. Vas-y continue, je ne dirai rien, mais alors rien du tout ! Au contraire.

- Ton frère va bien. Je ne te pensais pas si agressive.

- Il le cherche, il est idiot de se mettre en danger pour si peu.

- Si l'autre t'insultait alors je ne peux que plaider la cause de ton frère. J'aurais fait la même chose.

- Et bien, je te frapperais aussi. Tiens, le dossier de ma patiente, les radios sont récentes, le scan aussi.

- Ok. Réserve ton déjeuner pour moi, on en discutera.

- Ok, ça marche.

Il me surprit en embrassant ma joue avant de partir de mon service. Alice arriva en sautillant.

- Qui est-ce qui va bientôt coucher avec le docteur Cullen ?

- J'ai vu Jasper en bas. Je m'étonne que tu n'y sois pas.

- Oulà, je fonce !

Menteuse ! Jasper n'a jamais été là ! Au moins, j'avais la paix ! J'avais cinq minutes et décidai d'aller voir mon frère avant qu'il ne parte. J'avais honte, Emmett me faisait honte. Il était allongé sur son brancard, ses écouteurs dans les oreilles et il chantait. Mal, très mal mais il était à fond dans sa chanson… le pire c'est qu'il nous chantait '' Best song Ever'' des One Direction. Emmett… j'arrachai ses écouteurs.

- Hey !

- C'est affreux et tout le monde t'entend.

- Et alors ?

- Il y a des gens qui ont besoin de repos Emmett. S'il te plaît.

- Ok.

- Comment ça va ?

- La belle Rosalie m'a bien soigné.

- Et Edward ?

- Il a dit que j'allais rester aussi beau qu'avant.

- Il est trop gentil. Tu veux pas qu'il t'améliore au contraire ?

- T'es trop méchante avec moi. Dis, Rosalie, elle est avec quelqu'un ?

- Non. Pourquoi ?

- Elle est belle ! Gentille… je crois que je suis amoureux.

- Encore ?

- Ouais. Je peux tenter ma chance ?

- Vas-y. Si elle te donne son numéro, c'est très bon signe, sinon c'est mort.

- Ok.

- Je retourne travailler. Prends soin de toi Emmett.

- Promis. Arrête de t'en faire.

- Impossible. Je t'appelle ce soir.

Il me fit un clin d'œil, remit ses écouteurs et se remit à fredonner. Sans espoir. L'heure de déjeuner arriva pour moi, je retrouvai Edward qui décida de nous isoler. Nous nous retrouvions dans une salle de repos. J'ai chaud !

- Alors ?

- J'ai lu une étude, j'ai vu quelques vidéos sur des reconstructions du visage grâce aux imprimantes 3D.

- On en a une ici.

- Oui. Je pense qu'on pourrait essayer. Elle n'a qu'une partie à remplacer. Son cancer est en rémission ?

- Oui. Tu l'a vue ?

- Pas encore mais les radios sont très nettes.

- Je les ai fait faire ce matin.

- Bien. Je peux faire des moulages, d'autres radios plus précises. Je pense pouvoir recréer et placer la partie manquante de sa mâchoire. On y verra que du feu.

- On peut vraiment lancer ça ?

- Bien sûr. Avec l'autorisation du chef, du conseil, des parents et de ta patiente et on y va.

- Ce genre de reconstruction a déjà été faite ?

- Oui. Sur des cas beaucoup plus complexes, en France.

- Alors on y va !

- Je vais préparer les documents et en parler au chef. Je te donnerai les études concernant l'opération.

- Merci Edward… merci !

- Et ?

- Et… ah oui ! Épouse-moi !

- Oui !

Quoi ? Non mais c'était une plaisanterie. Tel un félin, il se jeta sur moi, me plaquant contre le mur de la salle de repos. Ses mains empoignèrent mes fesses, ses lèvres se collèrent aux miennes. Son baiser était urgent, brutal mais tellement bon ! Je lui répondis immédiatement, je ne voulais pas manquer cette chance.

Il me déshabilla, vite, j'en fis autant et il m'allongea sur un des lits de la pièce. Edward se plaça au-dessus de moi, il m'embrassa sur les lèvres puis descendit le long de ma mâchoire, ma gorge, mes seins… Sa langue goûta ma peau sur mon ventre et plongea dans mon nombril, puis il remonta jusqu'à ma poitrine. ( n/L pfiou tu vas me faire flamber à cette heure là… ) ( ndla sorry… or not )

Ses mains étaient partout sur moi, mes hanches, mes seins, mon ventre, mes fesses. Lentement, l'une de ses mains se faufila jusqu'à mon intimité et je poussai un cri quand il enfonça deux doigts en moi en pressant sa paume contre mon clitoris, me faisant encore plus crier.

Brutalement, il retira ses doigts, me laissant vide de lui. Il me manquait. Il se redressa, prit mes jambes qu'il posa sur ses épaules après avoir embrassé mes chevilles. Il positionna ensuite son gland à l'entrée de mon sexe et poussa brutalement en moi.

Ses mouvements étaient lents, il entrait et sortait de moi avec une lenteur à la fois exquise et frustrante. Je n'arrêtais pas de geindre, c'était trop bon. J'ouvris alors les yeux, il me sourit et accéléra un peu, tout doucement. Mes hanches venaient vers lui, d'abord timidement mais plus il accélérait plus, je devenais audacieuse moi-même.

Il fini par adopter un rythme acharné, impitoyable, ne me laissant aucun moment de répit. J'essayais de suivre la cadence, je crois que j'y arrivais plutôt bien. Toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus loin en moi.

Je commençais à me raidir, j'avais chaud, j'avais froid, ma tête tournait, je n'avais aucune pensée cohérente. Je frémis, mon corps se cambra, la sueur m'inondait alors qu'il me pilonnait sans trêve. Il n'y avait que la sensation, que ce bien-être, que cette union entre nos deux corps, que lui… que moi. Je l'aimais. Il se pencha pour me chuchoter quelques mots à l'oreille.

- Je t'aime Bella. Depuis le premier jour où je t'ai vue. Je t'aime Isabella ! Je t'aimerai à jamais !

Je jouis à ses mots, mon corps explosa en mille morceaux. Je me rendis à peine compte qu'il jouissait à son tour en prononçant mon prénom. Puis il s'immobilisa et s'allongea à mes côtés. Il caressa mes cheveux et embrassa mon visage.

- Je t'aime Bella…

- Je t'aime aussi. Tu m'as manqué hier soir…

- Toi aussi. Chérie, tu ne crois pas qu'on devrait annoncer que nous sommes mariés ? Tu es le docteur Isabella Cullen depuis 3 mois maintenant. J'en ai assez de me cacher.

- Moi aussi. Viens, on va voir Hunt !

- Maintenant ?

- Oui et s'il le prend mal… on enchaîne sur le projet de la reconstruction du visage de ma patiente.

- Ok. Un dernier bisou !

- Tu es d'une exigence incroyable Cullen !

- C'est pour ça que tu m'aimes.

- Oui, oui. Allez, on y va ! On fera la fête ce soir.

- J'ai hâte ! Tu sais, Emmett a dragué Rosalie à mort.

- Et ?

- Elle lui a donné son numéro.

- Et voilà… il est pas possible. Allez, on y va.

Il m'embrassa et j'allai m'habiller. Entre lui et moi, ça avait été le coup de foudre, les choses étaient allées très vite et nous nous aimions à la folie. Notre mariage avait été très secret, nous, notre famille proche et Alice. Mais il avait raison, il était temps de redescendre de notre nuage et de l'annoncer à notre chef. Je n'avais pas peur, même si les relations entre collègues n'étaient pas bien vues, rien ni personne ne pourrait me séparer de l'homme que j'aime.


Cet OS n'est pas fermé,

Si une transformation en fiction intéresse ça pourrait être possible, même si ce n'est pas ma priorité.

dite moi tout.

A très vite biz

Lexi