Note de l'auteur : Coucou !
Voici un tout nouveau chapitre tout chaud et appétissant de cette nouvelle histoire du cycle Erreur. J'attend avec impatience vos avis et commentaires. Si avez des questions n'hésiter pas je vous répondrai :)
P.S : Pour répondre à ta question Dana. C'est bien cela, bientôt, très bientôt... (rire diabolique)
Bonne lecture !
Rappel : je ne possède pas TMNT
La vérité qui était caché de leurs esprits
Suite à la folie dut à leurs empoisonnements, Donatello essaye de se reconstruire et de faire à nouveau confiance à ses frères. Mais quand un vieil ennemi revient s'emparer d'eux, les choses dégénèrent pour la tortue au masque violet qui sombre dans les méandres de la folie quand il découvre les réelles séquelles sur son corps. La vérité cachée de tous même de son porteur sera révélée dans la douleur et le sang.
Expiration…. Inspiration…. Expiration…. Inspiration….
Inspiration…. Oxygène…. Purification….
Expiration…. Dioxyde de carbone…. Souillure….
Inspiration…. Purifier mon esprit, mon corps….
Expiration…. La souillure quitte mon esprit, mon corps….
J'ouvre lentement les yeux à contrecœur pour sortir de ma méditation qui à durer des heures.
Je fais cet exercice depuis plus de 2 semaines maintenant… Depuis que je n'arrive plus à dormir. Les effets sont très apaisants. Mais quand je sors de la méditation et que je reviens à la réalité, ils s'estompent rapidement. Je me lève avec raideur du sol de la chambre, je dois descendre à la salle de bain en profiter tant que personne ne peux venir me déranger. Je vérifie l'heure avant de sortir, il est bien 5h 45. À cette heure, Léonardo est plongé dans sa méditation avec Splinter et mes deux autres frères dorment profondément. Je sors doucement et me dirige vers la salle de bain.
Une fois la porte fermée et le verrou tiré, je retire les bandages et les pansements avec prudence.
La première fois que j'ai pu m'occuper de mes blessures, j'ai vomi à cause des souvenirs qui resurgir.
C'était une vraie catastrophe.
Heureusement, j'étais seul ayant réussi à convaincre Splinter que je pouvais me débrouiller sans son aide et j'ai pu tout nettoyer avant qu'il découvre mon malaise.
L'état des plaies est… Inchangé… C'est bizarre, certaines ont guéri plutôt bien comme celles aux bras et de mon épaule. Mais les morsures à la naissance de mon cou et à l'intérieur de ma cuisse n'ont pas évolués, je me demande si c'est à cause de la salive… J'ai lu une fois que les bactéries dans la salive pouvaient infectées et nécrosées une plaie. Je devrai faire des recherches pour savoir si c'est à cause de ça que j'ai encore de la fièvre et des douleurs musculaires.
Je me glisse sous la douche et ouvre l'eau chaude. Depuis que je peux me déplacer en faisant avec mon mal de ventre, je prends plaisir à me laver plusieurs fois par jour. J'en ai vraiment besoin pour me détendre et oublier, même si c'est pour un court instant.
Quand je fini de me sécher, je me regarde dans le miroir de la salle de bain et grimace. Les bleus que j'ai au visage, autour du cou et des épaules commencent enfin à s'estomper et à virer dans des teintes moins noires, passant lentement à prune. Bientôt, je n'aurais plus besoin de les dissimuler sous des bandages. La cicatrise sur ma joue droite qui remonte jusqu'à mon arcade sourcilière est maintenant fermée depuis une semaine, il en reste qu'une mince ligne qui sera bientôt invisible.
J'applique l'antiseptique sur la morsure encore suintante dans le pli droit de mon cou. Après j'y mets un pansement ainsi que sur les dernières croûtes de mes coudes pour ne pas les arracher quand je mets mes coudières. Les entailles et les bleus des chaînes sur mes poignets sont encore très net, j'ai toujours les doigts gourds et sans sensation quand je touche quelque chose, me rendant maladroit dans certain mouvement.
Je baisse alors les yeux sur mes jambes et ressent la nausée familière qui monte dans ma gorge. Je me précipite au lavabo et me rince la bouche à l'eau glacée après avoir vomit.
Maintenant que ça c'est fait, je peux m'occuper des plaies sans crainte de me vomir dessus. Les bleus sont noirs, violets et gris, ils recouvrent presque toute la surface de mes cuisses de l'intérieur à l'extérieur et remontent jusque sur mes fesses. La morsure à l'intérieur de ma cuisse gauche est très douloureuse, auréolé d'une ecchymose teintée de différents noirs. À croire que le monstre avait injecté toute sa rage en me la faisant.
Je ferme les yeux et applique le désinfectant en me mordant la lèvre. Quand c'est fait, je termine en mettant un pansement sur la morsure et inspecte les coupures de katanas qui partent de dessous le genou pour remonter jusqu'à l'intérieur de mes cuisses. Elles ont eu du mal à se refermer mais ça commence à être en bonne voie de guérison, elles ne laisseront peut-être qu'une trace ténu. C'est ce que j'espère vainement en sachant très bien qu'elles resteront visibles quoi que je fasse. Tel un rappel permanent à ma famille que c'est l'œuvre de Léonardo comme celle de mon épaule droite est dû à Raphaël. J'aimerai tellement qu'elles disparaissent pour ne pas les accabler davantage… Tout ce que je peux faire pour l'instant et de les gardés dissimuler.
Je bande mes genoux et remonte jusqu'à mes hanches pour cacher les bleus qui sont trop révélateur et qui pourraient éveiller des soupçons ou des questions. Je jette un coup d'œil dans le miroir sur ma queue dorsale que je dois garder immobile tant elle me fait mal. Je ne peux mettre aucun bandage dessus tant c'est douloureux mais elle est en bonne voie de guérison. Je vérifie que les bandes sont bien appliqués derrière et ne bougeront pas de la journée.
J'enfile enfin mon pull préféré du moment d'un noir foncé délavé. Il tombe assez bas pour cacher mes cuisses et mes mains. Mais surtout ma perte de poids plutôt conséquente qui inquiéter les autres inutilement. Je meurs d'envie de mettre d'autres vêtements pour cacher complétement mon corps, mais trop de questions seraient posées. Heureusement, les pulls que je mets sont assez larges pour me rassurer. J'enfile mes protections de genoux et je sors de la salle de bain.
Il est 6h 20 et mes frères ne vont pas tardés à se réveiller. Léonardo sort du dojo accompagné de Maître Splinter.
« Bonjour Sensei, bonjour Léo. »
Mon frère me regarde en souriant, son plâtre a été retiré il n'y a pas longtemps. Il a très bien guérit et ne lui reste que de fine cicatrice de ses blessures comme pour mes autres frères.
Pour moi, c'est différent. Je n'arrête pas d'être malade et fiévreux, ralentissant ma guérison.
Cela fait maintenant un mois et demi depuis cet accident.
Les premières nuits qui suivirent furent horribles pour tout le monde.
La première fois que je me suis réveillé de mon long sommeil à l'infirmerie ce fut en pleine nuit, hurlant à cause d'un cauchemar. Mes frères essayèrent de me consoler, mais en les voyant j'eu peur et me débattis. Quand ils ont compris que j'étais effrayé par eux, ils ont étés très choqué. Splinter les a mis dehors et s'est occupé de moi jusqu'à ce que je réalise que j'avais fait un cauchemar et que mes frères étaient à nouveau eux-mêmes.
Suite à ça, la tension a été palpable pendant des jours.
Je sursautai et paniquer au moindre geste brusque de mes frères ou à tous sons inhabituels de leur part.
J'étais tellement malade, terrassé par la douleur dans mon ventre et dans mon corps que je me suis retrouvé à dépendre de mes frères pour certains de mes besoins et déplacement comme manger, aller à la salle de bain.
C'est un véritable supplice de sentir leurs mains sur moi !
Je sais qu'ils sont à nouveau eux-mêmes mais ça me rend malade !
Heureusement, j'ai pu à nouveau me déplacer par moi-même en faisant avec la douleur au bout d'une semaine et de traitement aux herbes de Splinter.
Le plus dur fut d'agir normalement en passant dans le salon. Encore plus où cela avait eu lieu dans la pièce…. Je ne peux pas regarder la zone qui me semble souillé et maléfique de peur de faire un malaise. Le nouveau salon est organisé de tel façon que je peux faire un détour pour éviter cette zone avec autant de naturel possible et quand personne ne m'observe, le salon dès que je peux.
Le regard de Splinter et de mes frères, veillant sans cesse sur moi, à finit par me mettre les nerfs à vifs. Pour que tout redevienne comme avant j'ai commencé à faire des exercices de relaxation et de méditation dans ma chambre pour recentrer mon esprit et essayer de dormir. Je prends régulièrement des médicaments pour calmer la douleur de mes muscles endoloris et la fièvre que j'ai en permanence.
Je veux que mon père arrête de me regarder avec tant de tristesse, je veux que mes frères retrouvent le sourire et ne s'inquiètent plus pour moi.
« Sensei est-ce que je peux participer à la formation de ce matin ? »
Léonardo se figea à la demande de son petit frère et se tourna vers Splinter, attendant sa décision avec intérêt.
Leur père s'approcha de Donatello et lui toucha le front. « Tu es encore en voie de guérison, tu as toujours de la fièvre, il vaut mieux attendre qu'elle tombe avant que tu puisses reprendre la formation… »
« J'en ai marre de rester en retrait ! Vous m'interdisez même de venir voir l'entrainement ! Si ça continue comme ça, je vais réellement avoir un retard dans ma formation par rapport à mes frères ! » S'écria Donatello furieux.
« Woahou ! Il se passe quoi ici ? » Demanda Michelangelo qui entra dans la cuisine suivit par Raphaël quelques pas derrière lui.
Tout le monde regarda Donatello qui sentit ses joues brûlées par la gêne et la colère. « Je demande tout simplement à Splinter si je peux reprendre la formation avec vous. Mais apparemment j'aurai trop de fièvre selon lui ! Alors que j'ai déjà fait des formations avec plus de fièvre que ça ! Je peux au moins participer aux exercices de base ! Je ne demande pas grand-chose ! »
Raph siffla son étonnement. « Et ben ! Si tu t'énerves ainsi contre l'avis de Splinter, c'est que tu as une chose que tu veux te prouver. »
Donatello se figea et baissa les yeux en murmurant avec tristesse. « Je veux simplement que tout redevienne comme avant. »
Un silence mal à l'aise s'installa avant que Léonardo se tourne vers son père. « S'il vous plaît Sensei, si Don se sent prêt à remonter sur le tatami pourquoi ne pas le laisser faire ? »
Splinter fixa ses fils qui le regarder tous de manière suppliante, il soupira. « D'accord, tu peux assister à la formation de base et au reste du cours. Mais tu ne feras pas de combat, ni certains exercices. »
Donatello sourit et hocha la tête reconnaissant. Ils déjeunèrent en famille et l'adolescent pu manger à peu près autant que ses frères sans se sentir malade, réconforter par le faites que les choses allaient s'arranger.
plus tard
La formation de base commença lentement, Splinter voulant s'assurer que Donatello pouvait réellement suivre l'exercice des katas sans que ça soit dû à son seul entêtement. Voyant que son fils suivait sans trop de mal, il décida de prendre une cadence modéré. Il leur fit faire ensuite des exercices en duo comme ils étaient en nombre pair pour une fois.
Donatello se retrouva avec Raphaël pour des soulevés de poids en se servant du corps du partenaire, il souleva Raph quelques secondes avant de le laisser retomber en soufflant bruyamment. Son frère l'observa inquiet. « Tu devrais faire une pause peut-être ? »
Le génie secoua la tête, plié en deux les mains sur les genoux pour souffler. « Je le ferais après les exercices de base en vous regardant trimer. »
Raph ricana et attrapa son frère par la taille sans le prévenir pour le soulever. Surpris, Donatello poussa un cri en s'agitant violemment dans la prise, déstabilisant Raphaël. Ils tombèrent tous les deux lourdement en avant. Le plus jeune se retrouva coincé sous le plus vieux et tous deux restèrent figé horreur mais pour des raisons différentes.
La tortue vert olive revoyait le monstre qui posséder Raphaël être de retour, l'immobilisant sous lui de tout son poids en grimaçant dans un sourire sauvage, promesse de douleur.
La tortue vert émeraude voyait Donatello dans un flash assourdissant, le visage tordu de douleur, en sang et pleurant. Un goût de cuivre lui monta dans la bouche et sentit que l'on s'agitait sous lui.
Raphaël revient soudainement à la réalité en voyant la terreur dans les yeux de son petit frère qui réussit à s'extirper de sous lui en se traînant et se mit hors de portée en tremblant. La chaude tête regarda autour de lui et vit ses frères les fixer avec inquiétude, alors que son père lui jeta un regard bizarre.
« Don ? »
Raphaël appela doucement son frère qui se releva brusquement en étouffant un gémissement de peur, une main devant sa bouche, en hoquetant. Il fuit le dojo rapidement, laissant la tortue portant le rouge figé, se demandant ce qu'il avait vu.
Êtes-ce un souvenir de ce qu'il avait fait à Donatello ?
Il repensa à son visage dans la douleur et au goût cuivré du sang dans sa bouche.
Qu'est-ce qu'il avait fait à son petit frère !
Il frappa le sol avec rage.
Ce n'était qu'une simple bride de souvenir ! Alors qu'est-ce que ça devait être quand on s'en rappeler entièrement !? Par l'enfer, qu'est-ce qu'avait vécu Don !?
Il revit le regard effrayé de son frère, c'était de la terreur pure ! Comme celui des premiers jours où il s'était éveillé. Fou furieux, Raphaël frappa le sol plusieurs fois de son poing qui saigna, une main lui saisit le poignet pour l'arrêter. Il leva les yeux vers Léonardo qui lui tenait fermement le bras et le questionna. « Qu'est-ce qui s'est passé ? »
Raphaël dû avaler sa salive afin de pouvoir parler. « Je crois que j'ai entrevu quelque chose… Que j'ai pu faire à Don… Il avait si mal… Il pleurait et me suppliait que j'arrête de lui faire mal… Oh, ce regard ! Qu'est-ce que je lui ai fait !? » Il pleura.
Léonardo surprit par l'attitude de son frère resta gelé un moment avant d'essayer de le consoler. Il leva les yeux pour regarder autour de lui et vit que seul rester Michelangelo. « Où est Splinter ? »
« Il est tout de suite parti après Donny. » Lui répondit ce dernier en haussant des épaules.
Léo se demanda pourquoi les choses étaient devenues aussi étranges et si elles allaient enfin revenir à la normale. Il se concentra sur Raph qui rester prostré à sangloter désespérément, il le cajola avec Mikey du mieux qu'ils pouvaient se demandant comment aller Don.
Il ne vit pas leur père qui les espionner de derrière la porte du dojo.
Ça ne s'arrêtait pas, il avait beau essayer, il n'y arrivait pas.
En sanglotant, il vomit encore en espérant que c'était la dernière fois. Des hauts le cœur le secouèrent violemment quand son estomac fut vide et qu'il n'avait plus rien à rendre. Donatello sentit un linge humide sur sa nuque, il releva la tête pour croiser le regard de son père. « Je suis désolé… » Murmura-t-il à Splinter en étouffant ses sanglots.
Son père secoua la tête, son regard devint triste et lointain. « Je n'aurais pas dû te laisser… »
Donatello lui repoussa la main et sanglota. « Ce n'est pas ça… C'est juste que pendant un instant… J'ai cru qu'il savait… Que le monstre n'était pas complétement mort et qu'il était revenu… Je… Veux pouvoir vivre avec eux sans avoir peur… Je n'en peux plus de tout ça… »
Splinter lui donna le linge humide pour qu'il puisse s'essuyer la bouche et l'aida à se relever. Sans un mot, il fit couler un bain et laissa Donatello seul un instant.
La jeune tortue regarda l'eau couler et se laissa bercer par sa douce mélodie qui apaisa ses sens. Son père fut de nouveau près de lui, il versa des herbes dans l'eau et lui dit. « Déshabille-toi Donatello. »
L'adolescent sursauta en sortant de sa torpeur et regarda son père scandalisé en rougissant furieusement tout en s'agrippant à son pull. « Vous n'allez tout de même pas me laver !? »
Splinter secoua doucement la tête, en excisant un sourire à sa réaction puérile, il lui dit. « Je voudrai que tu prennes un bain avec ces herbes. C'est un bon relaxant musculaire. Je repasserai plus tard pour te donner autre chose pour t'aider à dormir. »
Le jeune mutant grimaça en comprenant qu'il avait été percé à jour sur son insomnie et pu seulement hocher de la tête en accord avec son père. Il se débarrassa de son pull et de ses bandages, dont Splinter s'occupa de plier, pendant que son fils se glisser dans la douce eau chaude qui dégager des senteurs apaisantes. Il ferma les yeux pour mieux inspirer et essayer de deviner quelques herbes et épices sentaient comme ça déjà.
à suivre...