Salut tous le monde !

Ceci n'est pas une fic qui m'appartient seule. On l'a fait en collaboration Ka-Al (si vous ne la connaissez pas, vous avez dix minutes pour aller sur son profil car elle écrit super bien, si vous ne le faite pas vous irez dire bonjour à mes crochet de bouchez.) et moi, en mode cadavre exquis avec une idée très vague de l'histoire. (ouais, c'est galère mais c'est amusant d'envoyer un bout de fic par texto entre deux cours). Donc, le style n'est pas le plus beau que je n'ai jamais fait (loin de là !).

Cette fic à été imaginé avant le dernier UM, donc c'est très différent de la vrai fin. L'assistant est gentil (pour l'instant). Viktor (car on lui a donné un nom) est... vous verrez et le Commissaire est vivant.

Bonne lecture

Déponia

Coucou mes loulous !

Comme l'a dit ma chère collègue, on a écrit cette fic en s'envoyant des morceaux chacune notre tour entre les cours. Je vous laisse imaginer la tête de mes camarades quand ils lisaient par dessus mon épaule.

Et pour ceux qui ne connaissent pas Déponia, foncez ! Votre âme sera violée à jamais, mais ce sera bon !

Et pour ceux qui ne connaissent pas UM…t'as deux secondes pour aller sur Youtube voir la chaîne de InThePanda, sinon, tu finis dans ma cave, et par la Sainte Chevelure d'Antoine, je pense pas que tu as envie d'y finir.

Bref, je digresse (GRAISSE !), voici la fic, donc Enjoy o/

Ka-Al

Cet hôpital venant de fermer, cette salle à l'odeur entêtante, cet homme, …ces mots repassaient encore et encore devant ses yeux.

ça avait été un duel au sommet.

Le monstre face au justicier.

Le passionné face au rabat-joie.

2 hommes, 2 points de vue, un duel, un mort, des cauchemars.

Toutes les nuits, il revoyait la mort. Celle qu'il avait évitée, en l'infligeant à l'autre.

Toutes les nuits, la lame logée dans son genou, résultant d'un coup de poignard lors de l'affrontement, le réveillait, la douleur lui rappelant sans arrêt que sa vie était marquée par cet assassin qu'il avait poursuivi jusqu'au bout.

Les médecins avaient été très clairs.

Ils pouvaient la retirer, c'était médicalement possible.

Simplement, il avait 90% de chance de se retrouver paralysé de la jambe…si ce n'est pire.

Il avait refusé.

Il avait combattu pour que Viktor ne tue plus, il ne le laisserait pas l'empêcher d'exercer la justice même après sa mort.

Cependant, il n'était plus ni aussi fort, ni aussi résistant qu'avant et il peinait à se remettre de son combat.

La décision de ses collègues était sans appel. Tant qu'il n'était pas capable de faire abstraction de ce qu'il avait vécu avec ce monstre, il ne reprendrait pas son badge…et par extension sa vie.

6 mois étaient passés, et à l'exception des cauchemars, il avait réussi à tourner la page.

À son retour, il arracha les photos du mur d'enquête, il rangea le dossier dans un tiroir fermé à double tour, et fit jurer à son lieutenant de ne plus jamais évoquer les faits.

Il put ainsi reprendre ses fonctions. Et bien qu'il ne puisse plus agir en terrain comme autrefois, il dépensait toute son énergie pour que plus jamais le drame ne se reproduise.

Néanmoins, les affaires étaient trop simples. Un petit voleur par-ci, un arnaqueur par-là. Rien de comparable à Viktor.

Ce mec avait été un putain de génie dans ses crimes et rien n'avait eu de prise sur lui.

Famille : morte de ses mains.

Amis : descendus de ses mains.

Copine : violée de ses mains.

Connaissances : liquidées de ses mains.

Bref, un enfoiré de génie.

Oh, évidemment, des enfoirés, il y en avait d'autre, à la pelle même !

Mais tous avaient une accroche, quelque chose qui les faisait échouer.

Un être cher, l'argent, la drogue, le pouvoir. Des raisons qu'ils poursuivaient, et qui les trahissaient.

Viktor n'avait tué pour rien de tout ça.

Il avait tué pour le cinéma et le plaisir, et l'avait admis.

Fallait-il donc être dénué d'humanité pour être un tel maître du crime ?

Tout d'un coup, son lieutenant arriva essoufflé dans son bureau. Le commissaire le fixa avec envie, sa blessure l'empêchait de courir et donc il ne pouvait plus ressentir la morsure du manque d'air qui s'ensuivait d'une marche trop rapide.

- Commissaire, on a un meurtre !

Un sourire malsain se peignit sur son visage.

Il s'en voulut immédiatement d'avoir été heureux de la mort d'un autre être humain…tout ça à cause de ce maudit tueur !

Ce dernier l'avait entraîné dans une chasse au trésor morbide, où les morceaux de pains étaient des cadavres. Il s'était pris au jeu, et l'avait gagné.

Mais désormais, il devait oublier. L'oublier.

Les miettes ne conduisent plus nulle part, et ne sont pas jetées par la même main.

Arrêter de jouer, et empêcher qu'une nouvelle partie commence.

- La victime ?

- Un vieil homme de 87 ans, veuf, et dont les enfants sont à l'autre bout de la France. Il a été retrouvé poignardé chez lui.

Il sentit ses tripes se serrer. Ce meurtre lui faisait penser à…Non ! Il fallait arrêter avec lui !

Viktor était mort de ses mains !

Et puis, des personnes poignardés, il y en avait pleins !

C'était un mode opératoire courant !

- L'arme du crime ?

- Un couteau.

Comme…non, oublier ! Le couteau était l'arme la plus fréquemment utilisée dans les meurtres à l'arme blanche !

- Quelque chose de particulier ?

- La victime aurait été violé après sa mort.

…Non ! Une coïncidence ! Il faut juste croire qu'il y a beaucoup de nécrophiles sous sa juridiction.

Il se leva et, en essayant de cacher la douleur à sa jambe, il se dirigea vers la sortie.

Un regard à son lieutenant lui apprit qu'il n'en faisait pas de même.

- Qu'est-ce que vous attendez ? En route !

- Mais…Commissaire…avec votre jambe ?

- Ma jambe vous emmerde ! Je ne suis pas revenu pour faire le gratte-papier ! Donc vous allez vous bouger le cul et on va aller voir ce qu'a fait ce fils de pute !

Il avança rapidement, ne voulant pas se faire dépasser par son adjoint.

Dans les couloirs, il croisait les regards de ses collègues. Il avait appris à supporter la pitié et la compassion qu'il y lisait. Pour tous, il n'était resté qu'un flic handicapé et obnubilé par un tueur fou.

Mais il allait leur prouver qu'il était bien plus.

Il allait coincer celui qui avait tuer ce vieux.

Et pas parce que ce crime lui faisait penser à Viktor !

Non, parce que la justice devait triompher ! C'était ce qu'il s'était promis !

Il monta dans la voiture, côté passager, son état l'empêchant de conduire.

Son assistant les amena sur les lieux du crime.

C'était une petite maison modeste, à la façade beige.

Une fois à l'intérieur, il gravit difficilement les escaliers, refusant l'aide de son adjoint, et se traîna jusqu'à la salle de bain où le vieil homme reposait.

Les mains ficelées dans le dos, allongé dans la baignoire, sur le ventre, il avait dû se sentir détruit par ce salaud ! La tête tourné sur le côté en témoignait, le visage dénonçant la douleur que fut les derniers instants de vie du vieillard.

- Lieutenant, retournez le corps, que je vois la blessure.

- Il vaudrait mieux attendre les…

- Lieutenant, c'est un ordre !

Son collègue mis une paire de gants en plastiques, et déplaça, cachant mal son dégoût, le cadavre de manière à ce que le torse soit visible.

À sa vue, sa gorge se serra.

Dans son esprit, des images du passé se calquèrent sur cette vision du présent.

C'était un coup net qui avait été porté, mais lentement, de façon à faire souffrir.

Et de toute évidence, il avait été attaqué par derrière.

Comme…non !

Comme…non, il faut oublier !

Mais il ne pouvait ignorer le souvenir qui lui revint.

Un jeune homme d'une vingtaine d'années, fan de cinéma, cameraman, réalisateur, acteur.

Poignardé d'un coup de couteau par derrière, puis violé.

Le premier meurtre d'une longue série.

Le premier meurtre de Viktor.

J'aime les cliffangers !

La suite est déjà prête mais comme nous sommes des salopes (principalement moi) on ne vous la postera pas tout de suite.

Postez des reviews ça m'encouragera à poster plus vite.

Je vous étripe

Déponia

Cliffanger, mon ami, que deviendrai-je sans toi ?

J'aime être une salope sadique !

Vos reviews, je les préfèrent presque à la torture, donc comblez-moi !

Je vous fait un câlin et une sodomie surprise !

Ka-Al