Hello ! Me revoilà pour la suite , j'ai beaucoup d'idées ( à mon plus grand bonheur ) pour cette fanfic. Comme vous pouvez le voir, je prends mon temps pour écrire car j'essaye d'éliminer le plus de faute. Donc malheureusement attendez vous à attendre un mois pour un chapitre. J'essayerais de sortir mes chapitres plus rapidement, promis !

J'espère que la suite va vous plaire. Bonne lecture ;).

Réponse aux reviews :

Mogusa : Déjà je tenais à te remercier chaleureusement pour tes conseils et pour ta review . J'étais vraiment heureuse ! Étant moi aussi une fan de TWD dès que j'ai vu qu'il n'y avait pas de fanfiction maze runner / zombie j'ai tout de suite sauté sur l'occasion . Certes la conjugaison fait partie de mes ennemis et j'en suis bien consciente ;) . Je n'ai pas Antidote mais j'y penserais la prochaine fois . Merci pour ta proposition en tant que Bêta ( ça m'a vraiment touchée ) mais je préfère essayé de me corriger seule désolé et puis je ne vais pas écrire pendant un moment. Mais si un jour je change d'avis je serais à qui demandé ( enfin si tu saurais toujours d'accord bien sûr ). Plus le commentaire est long mieux c'est ;) . J'espère que tu vas aimer la suite. Je te remercie encore ! Bye bye

LoLa : Merci beaucoup pour ta review ! Oui bien sûr , il y a évidemment une suite ! Tant mieux si tu as été pris dans l'histoire , c'est tout ce que je désire ;) .

lenheatliafi : Pour te dire la vérité , je n'ai pas encore jamais fait de philo x) . Mais avec une sœur qui te parle h/ 24 ( j'exagère :p ) de ses cours de philosophie , c'est comme si j'en avais fait. Je suis rassurée alors que tu trouves que le rythme est bien, pour te dire la vérité , je n'avais pas envie de faire des flash-backs. Mais je n'en dis pas plus sous risque de spoil ;) . Merci beaucoup pour ta review et bonne lecture.

LaulauNewt : Merci pour ta review ! Je suis contente que ça te plaise , j'espère que la suite va te plaire autant ! Pauvre directeur quand même :') .

( Ce chapitre est corrigé, décidément ça va devenir une habitude :') . Merci à Little-Katsu pour le signalement et je vais te répondre dans le chapitre 3 ne t'inquiète pas ;). J'espère avoir enlevé le plus de faute, mais là j'ai la tête farcie de vendre/ vendu / vendait ( vive les ' é ' ! ). Au passage, quand je corrige un chapitre c'est pour rendre votre lecture plus facile mais c'est grâce aux personnes qui me les signalent. Comme ça je prends des notes pour ne pas refaire les mêmes fautes ( que je refais à chaque fois mais bon :') ) bref merci à vous deux en tout cas ! )


Après s'être échappés de la salle, les trois lycéens arpentaient furtivement les couloirs. Les couloirs étaient silencieux, sans le moindre obstacles. Personne n'avait parlé durant la course. L'un était plongé dans ses pensées, choqué par ce qu'il avait vu il y a peu. Tandis que les deux autres réfléchissaient à l'attitude étrange de leur ami.

« Thommy, tu pourrais nous expliquer ce qui se passe. Tu agis bizarrement. Interrogea Newt en brisant le silence »

« Je sais que tu n'aimes pas la philosophie, mais à ce point ! Se moqua Minho »

Thomas s'arrêta, stoppant ses amis au passage. Il devait expliquer la situation à ses amis, leur expliquer le danger qui les guettait. Il commença à expliquer en détaillant le moment de l'attaque.

« Attend Thomas, c'est un peu gros ce que tu nous dis là, affirma sèchement Minho , tu es sûr de ce que tu as vu ? »

Il en était sûr, rien qu'en fermant les yeux, il pouvait revoir ces dents jaunes s'enfonçaient dans la chair arrachant la peau pour découvrir la trachée. Il frissonna rien qu'en y pensant. D'un sens il aurait pu ne rien faire, détourner le regard et attendre les conséquences comme les autres. Mais faire comme si rien n'était ne faisait pas partie du caractère de Thomas.

« Je vous assure, ces choses n'avaient rien d'humain. »

« Comme des zombies ? Proposa Minho »

Certes le mot zombie représentait bien ces monstres, mais ils n'étaient pas dans un film ou un livre. Ces choses étaient « malades », elles avaient perdu leur humanité ainsi que leur raison.

Thomas haussa les épaules.

« Je n'en sais rien, en tout cas, il faut fuir »

« Et après ? Demanda Newt d'une voix hésitante »

« On passe chez nous pour voir si nos familles vont bien, après on improvise »

À cette remarque Minho palissa mais avant que Thomas demande la raison, la voix de la secrétaire surgit d'un haut-parleur, accroché au mur blanc du couloir.

« À tous les élèves et personnels de l'établissement, ayant rencontré un problème au sein du lycée nous vous demandons de sortir. Chaque classe doit suivre les instructions données par les enseignants. Je répète, à tous .. »

Un bruit strident interrompit la secrétaire. Juste au moment où la pression retombait, l'assistante se mit à hurler de l'aide alors qu'une sorte de grognement résonna. Les cris étaient suppliants à vous déchirer l'âme, alors que le grognement était inhumain, presque bestial. Un craquement d'os éclata et les cris cessèrent. Le silence retomba, un silence glacé. Tous étaient terrifiés, pétrifiés, ne bougeaient pas, ne respiraient plus.

Un cri aigu, venant d'une étudiante, réveilla tout le monde. Sans même faire attention aux autres, tous se bousculèrent, hurlant pour sortir de la salle. Les plus faibles étaient poussés, piétinés. Les filles se faisaient rejeter en arrière par les cheveux, même les professeurs ne s'arrêtaient pas. Ils s'entretuaient presque. Aucune pitié ne leur venait à l'esprit seul l'instinct de survie.

Les classes se vidèrent en quelques secondes. Les couloirs se retrouvèrent bondés, tous se dirigèrent vers la sortie la plus proche. Le spectacle était terrifiant, épouvantable et inhumain.

« Faut bouger .. , ordonna Thomas »

Sa voix était aussi audible qu'un murmure.

Il se retourna pour voir ses deux amis immobiles, choqués par la scène.

« Minho ! Newt ! »

Les deux concernés sursautèrent et regardèrent Thomas avant de hocher la tête.

Leur course reprit, beaucoup plus rapide que la précédente, fuyant la horde d'étudiant en panique.

« Après l'escalier, on arrive dans le hall, ne ralentissaient pas ! Commanda Minho »

Un sourire discret se dessina sur les lèvres de Thomas, heureux de retrouver le caractère leader de son ami. Mais il disparut bien vite en repensant à ce qui se passé. Dire que tout se passait bien jusque-là. Minho s'arrêta subitement, en plein milieu du couloir, à deux trois mètres de l'escalier.

« Qu'est-ce qu'il y a Minho ? Demanda Thomas dans son dos »

Minho, les yeux exorbités, lui indiqua une direction avec son menton. Tournant la tête, Thomas comprit la réaction de son ami. À dix mètres d'eux se tenait une femme, qui en regardant de plus près ressemblait à Mme Coulter, une enseignante de Français qu'avait eu Thomas en première année de lycée.

Cette dame avait un don pour son métier, elle était toujours à l'écoute avec un merveilleux sourire et la plupart du temps ses yeux bleus pétillaient de joie.

Mais là c'était différent ses yeux étaient d'un noir profond et la pupille s'était retrouvée engloutie par cet abysse sans fond. Sa peau était grisâtre et commençait à tomber en lambeaux. Ses cheveux habituellement blonds étaient poisseux à cause du sang qui dégoulinait. Son tailleur était jonché de sang et une sorte de morsure lui avait arraché la peau montrant ses côtes. Une personne normale serait morte et ne bougerait plus mais là c'était comme si elle était indifférente.

Elle n'avait plus rien d'humain.

À l'entente de la voix de Thomas, son regard abyssal se posa sur le garçon et ses dents se mirent à se cogner violemment. Un grognement s'échappa de sa gorge et elle commença à s'avancer lentement vers eux, les bras ballants.

La panique emporta les trois lycéens.

Que faire ? Se mettre à courir vers les escaliers ? Oui mais s'il y avait d'autres de ces maudites choses dans le hall. Retourner en arrière ? Avec la foule qui les approchaient , c'était peine perdue.

Le cerveau de Thomas était en ébullition, cherchant vainement une sortie.

Une seule solution était possible. Sans se dire un mot, les trois amis se dirigèrent vers l'escalier en courant aussi vite que leur permettaient leurs jambes. C'était leur seule solution !

À leur réaction, l'enseignante se mit à trottiner, rapprochant leur rencontre.

Minho fut le premier à s'engouffrer dans l'escalier, suivi de près par Newt. Quand ce fut le tour de Thomas, l'institutrice frôla de ses doigts déchiquetaient le tee-shirt du lycéen, avant de s'étaler de tout son long sur le sol froid.

Après avoir dévalé l'escalier, ils furent surpris de constater que le hall était vide.

« C'est ce qui s'appelle de justesse. Ria doucement Minho en désignant les quelques traces de sang que lui avait laissées Mme Coulter sur son tee-shirt »

La blague de Minho détendit l'atmosphère avant de replonger par un cri venant du palier au-dessus. L'institutrice venait sans aucun doute de plonger vers la foule, dévorant tout sur son passage. Les trois amis s'échangèrent un regard et quittèrent avec empressement le hall, poussant les portes battantes.

La vue de dehors était plus chaotique que celle à l'intérieur.

Des fumées étaient visibles au loin. Des hurlements s'échappèrent de partout. La grille du lycée était ouverte en grand d'où les étudiants sortaient en courant poursuivi par les monstres, ils étaient partout et dévoraient tout ce qui bougeait. Aucuns ne firent attention aux nouveaux arrivants, trop occupés à tout déchiqueter. Du sang et des morceaux de chair étalaient le sol. Une odeur de moisi, à vous soulever le ventre, recouvrait la cour.

Seul le ciel bleu et les arbres dansants égaillaient le paysage.

Les trois amis restèrent choqués face à cette scène, arrêtant même leur respiration.

Un cri rauque, enroué venant de derrière fit sursauter les trois lycéens.

« Thomas!»

Le concerné se retourna pour trouver une jeune fille avec de longs cheveux châtains et des yeux noirs. Elle était accompagnée d'un garçon avec un visage typé hispanique, souriant à la vue de Thomas. Ils étaient tous les deux essoufflés mais leur uniforme était propre, et aucun signe de morsure sautait aux yeux.

« Brenda ! Jorge ! »

La jeune fille sauta dans les bras de Thomas, les larmes aux yeux en murmurant des phrases incompréhensibles. Le garçon resserra doucement l'étreinte cherchant à la réconforter.

Thomas connaissait Brenda depuis seulement cette année, lors d'un match où elle encourageait l'équipe en tant que pom pom girl. Il avait compris qu'il ne laissait pas la jeune fille indifférente. Mais il n'a jamais eu le courage de lui dire son hésitation sexuelle, de peur de lui faire de la peine. C'était sans doute de la pitié, mais s'il osait lui dire, tout le lycée aurait été au courant. Car oui, Brenda faisait partie des filles qui ne savaient pas garder des secrets, au plus grand malheur de certains.

Jorge, lui, il l'avait connu grâce à Brenda. Ces derniers étaient amis depuis le jardin d'enfants. Brenda ne pouvait que lui parlait de Thomas. Et le jeune homme avait été surpris d'apprécier Thomas même si avec Minho c'était la guerre. Jorge ne pouvait pas le supporter, il était trop leader à son goût alors que lui détestait être dominé. Alors quand deux caractères similaires se rencontrent, ce n'est forcément pas une bonne chose.

Après quelques secondes, Thomas repoussa gentiment Brenda et se tourna vers Jorge.

« Partons vite d'ici »

Thomas se retourna et à son grand soulagement, les monstres n'avaient toujours pas remarqué leur présence. Ils se dirigèrent vers la grille à pas lents pour avertir le moins possible leur position. Il n'était qu'à quelques mètres de la grille quand une ombre apparut, cachée jusque là par le mur de gauche. Ils reconnurent sans mal le surveillant. Sa peau, ses yeux étaient exactement comme ceux de Mme Coulter.

Brenda ne put s'empêcher de pousser un cri aigu en voyant le trou dans sa gorge. À ce son, il posa ses yeux sur elle et la plupart des monstres, occupés jusque là à dévorer leurs camarades, tournèrent leurs têtes vers eux. Leurs dents s'entrechoquèrent et des grognements s'échappèrent de leur gorge. La panique, l'angoisse et la peur traversèrent le groupe.

« Courez ! »

La voix de Minho fut le signal, tous couraient aussi vite qu'ils pouvaient, ils évitèrent le surveillant en tournant à droite. Les monstres les suivaient en marchant ou en rampant pour certains. Après être passé par la grille, ils s'engouffrèrent dans une ruelle vide. Thomas, courant devant avec Minho, savait exactement où ils étaient. Cette ruelle faisait partie du chemin qu'il faisait avec Minho pour aller au lycée. Connaissant son ami, il allait sans doute se diriger vers sa maison. Mais pourquoi était la question.

La course était exténuante mais après cinq minutes à déambuler dans les rues, les monstres étaient hors de vue. Chaque rue était vide, sans vie, c'était à la fois rassurant et inquiétant. Ils s'arrêtèrent, pour reprendre leur souffle et Thomas en profita pour demander la raison de l'inquiétude qui planait sur son ami depuis qu'il avait parlé de rejoindre leur famille. D'une voix haletante, son ami lui répondit que sa petite sœur, Yuna, était tombée malade depuis quelques jours. Et en raison d'un voyage d'affaires, ses parents, les avaient laissés seuls. Yuna était donc resté chez eux, seule, pour se reposer.

L'inquiétude s'empara de Thomas, priant que les montres ne s'étaient pas déjà attaqué à la jeune fille.

Yuna était comme son grand frère physiquement et moralement , une leadeuse brune dans l'âme qui ne dépassait pas les treize ans. Elle avait une énorme complicité avec son frère et tenait énormément à lui. Ce qui gêné presque Minho.

Après une minute de pause, ils reprirent leur course. Tourner à gauche, longer la ruelle pendant quatre cents mètres, braquer à gauche, passer devant quatre maisons et la demeure de Minho était de vue. Le chemin était tout tracé dans la tête de Thomas. Alors qu'ils s'orientaient pour la deuxième fois à gauche, voyant l'état de la rue, ils s'arrêtèrent brusquement. Elle était calme comme ses congénères mais des véhicules étaient renversés et des traces de sang marquaient le sol. Des cris se firent entendre dans la ruelle d'à côté. Sans crier gare, Minho courra soudainement vers sa maison, le cœur battant. Il ne prit même pas la peine de regarder derrière lui pour voir si le groupe le suivait. Arrivé devant son portail en fer, un fait lui sauta aux yeux. Son portail et sa porte étaient, tous les deux, ouverts.


La minute de kiina : J'espère que vous avez aimé ce chapitre :) .

Heureusement que j'ai pris mon temps, si vous lirez ce que j'avais écrit avant.. vous partirez en courant :') .

Je ne préfère rien dire sur le prochain chapitre sinon je risque de casser ce grand suspense ( je suis quand même méchante d'arrêter le chapitre là :p )

Encore un grand merci à tous ceux qui me suive, me laisse des reviews ou même qui me lise !

Sûr ce !