Auteur : petit-loup-noir

Titre : l'amour que l'on ma donné

Note : M

Genre : Romance, Action, Drame

Couple : Harry P. / Voldemort

Spoilers : AU (Univers Alternatif donc pas vraiment de spoilers)

Note de l'auteur a lire ABSOLUMENT : Avant de lire, je voudrai vous dire désolé du long temps que j'ai pris pour poster la suite, ensuite je vous recommande de relire les autre chapitres (les premier qui était déjà posté) car quelque petit changement ( vraiment petit mais bon quand même quoi !) on était fait. Voila ! Bonne lecture et si vous avez des questions n'hésitaient pas à me les poser )

Prologue : L'abandon, la souffrance et l'espoir

POV

« Dans la vie on n'a pas toujours ce qu'on veut. »

J'ai entendu cette phrase déjà plus d'un million de fois. J'ai étais considéré comme : anormal, bizarre, stupide, bon à rien, débile, retardé mentale, catin, mainte et mainte fois. Et maintenant j'erre sans but dans ces ruelles, froides et obscures, sans espoir ni regret. Je n'ai ni famille ni amis. Comme tout le monde je crains la chaleur et le froid, je crois que je crains plus les coups et les insultes. Je suis petit, faible, sans force réel et mince mes repas étant volé par les plus grands. Remarque, ça ne me dérange pas plus que ça, vu que je n'aime pas tellement manger. Et puis de toute façon, je suis battu pour un simple refus ou même sans aucune raison, donc je ne me plains pas.

Je suis un orphelin de 11 ans, abandonné à 4 ans par ses propres parents, et qui n'a aucune chance de se faire adopter. Il faut dire que personne n'a jamais vraiment cherché à retrouver mes parents. Et tout ce dont je me souviens d'eux, ce sont des insultes me traitant de monstre et des coups qui m'étaient portés. Alors si « dans la vie on n'a pas toujours ce qu'on veut », moi je n'ai pas vraiment été gâté niveau des choses que j'ai reçu….

Bon je crois que je ferais mieux d'aller au point de rendez-vous. Je regarde ma montre à gousset en argent, seul objet que j'ai réussis à conserver et à ne pas me faire voler. J'ai d'ailleurs l'étrange impression que jamais personne à part moi ne la voie, mais cela doit être mon imagination. Cette montre en argent était la seule chose que j'avais sur moi lorsque j'ai été abandonné, et même avant, j'ai le souvenir de toujours l'avoir gardée sur moi. Sur cette montre, quelques mots d'une langue qui n'existe pas sont finement ciselés à la main, gracieusement, dans une écriture si belle que je ne saurais sans doute jamais d'où elle provient.

Je relève le nez de ma montre et aperçu au loin le groupe de Billy, le « chef de l'orphelinat ». C'est le plus grand de tous, aussi mesquin et violent que laid et stupide. Je rangeai rapidement ma montre avant qu'ils ne la voient. D'autres groupes arrivèrent et enfin notre surveillant nous rassembla pour nous ramener à l'orphelinat, en tirant sur les oreilles ou réprimandant fortement ceux qui cherchaient à s'enfuir. Arrivé à l'orphelinat, la plupart des autres enfants décidèrent de rentrer à l'intérieur, jugeant l'air trop frais pour sortir dans la cour-jardin extérieur. Moi je préfère rester ici. Les moments de tranquillités et de silences sont tellement rares que même le froid ne pourrait me faire décamper de mon arbre. Et, comme je n'aime pas ne rien faire, je pris mon carnet de dessin dont personne n'avait conscience de l'existence.

FIN POV

Les heures passaient et la nuit commença doucement à tomber. L'adolescent était tellement absorbé par son croquis qu'il ne vit pas Chest, le plus horrible et le plus violent de tous les surveillants, s'approcher de lui, sans que celui-ci ne puisse pour autant voir ce que le jeune garçon faisait.

- Snowy puis-je savoir ce que vous faite dehors alors qu'il est déjà l'heure de souper ?

Le dénommé Snowy sursauta brutalement, parce qu'il n'avait pas entendu l'arrivée furtive de l'horrible surveillant. Il se retourna lentement vers celui-ci, essayant de cacher au maximum son carnet.

-Je… je suis désolé Monsieur Chest… je crois que je me suis endormi.

-Endormi ? Eh bien, je vais vous donner une bonne raison de dormir plus longtemps. Enlevez votre chemise, jeune homme.

Snowy savait ce qui l'attendait malgré la peur qui le tenaillait. Il obéit, enlevant sa chemise déchirée à plusieurs endroits, ne le protégeant plus vraiment du froid. L'horrible surveillant déboucla sa ceinture et commença à le fouetter doucement, lui laissant de simples entailles. Puis les coups devinrent de plus en plus forts et rapides, lui laissant de grande lacération. Son dos ruisselait de sang d'un sang écarlate qui semblait tellement pur... L'air se refroidissait anormalement, devenant encore plus froid que les températures prévues pour ce jour-là. On pouvait voir son sang, ce liquide si chaud, devenir petit à petit du verglas.

L'horrible homme fit tomber le jeune garçon à 4 pattes en lui shootant dans l'intérieur des genoux, et lui baissa brutalement le pantalon. Snowy commença à paniquer. Ses yeux remplis de larmes et la fatigue d'avoir autant hurlé rendaient sa vue trouble. Malheureusement pour lui, il parvint à distinguer la bande du terrible Billy. Il paniqua de plus en plus, se débattant malgré la douleur et la peur, le froid devenant glacé, la givre devenant verglas. Snowy se débattait comme un diable malgré ses forces inexistantes. Il mettait des coups là où il pouvait. Lorsqu'il réussit à voir que ses bourreaux avaient eux aussi leurs pantalons baissés, il voulut crier, hurler encore plus fort, mais il était trop faible. Ses larmes ne voulaient cesser de couler.

Puis soudain il sentit quelque chose se presser entre ses fesses. Dans un dernier recourt d'espoir, il rassembla toute ses forces. Il sentit une chaleur envahir son corps et hurla comme jamais il ne l'avait fait dans sa vie. Son cri de désespoir avait sans doute été entendu. Et il attendit, attendit, attendit, attendit, attendit… Il attendait quelque chose qui ne venait pas. Il ouvrit ses yeux, qu'il avait fermés sous le coup de l'effort et de la douleur, et fut surpris et effrayés de ce qu'il vit devant lui.

Ses bourreaux, les arbres, les voitures dans la rue, et même tout l'orphelinat étaient gelés. Snowy recula prudemment et douloureusement à cause de son dos meurtri. Il se recroquevilla sur lui-même, les larmes dévalant ses joues silencieusement et son petit corps secoué de spammes. Dans ce froid presque extrême, quelques flocons de neige commencèrent à tomber. Mais Snowy resta là, allongé, presque nu, dans le froid, comme le jour où il a été abandonné par ses parents devant l'orphelinat. C'était en décembre. Ce jour-là, il sut qu'il serait définitivement seul, et que son seul ami serait ce froid et ce vide qui l'enveloppait.

To be continued….

Cylyase