Voici le chapitre 3 !
Désolée de l'immense, de l'énooooorme retard ! Je m'excuse à plat ventre, vraiment, je suis impardonnable ! Mais bon, au début l'inspiration est soudainement partie, puis j'ai eu quelques petits problèmes, ce qui a engendré un grand manque de motivation (et y'a pas que l'écriture qui en a souffert, mes autres hobbys également :/), mais bwef, bwef, bwef ! Me revoilà avec un chapitre fraichement pondu ! ;D
Ps : Comme d'habitude, ne faites pas attention aux fautes d'ortho et tout et tout ! Je m'excuse si ça vous troue les yeux ! x3
Pps : Ce chapitre est un peu plat, mais il est essentiel pour la suite. Et je vous préviens que la fic va prendre un nouveau tournant à partir du prochain chapitre ! ;)
Bonne lecture !
Percussion
Sasuke faisait les cent pas dans son appartement. Il ne voulait pas y aller. Vraiment, vraiment pas. La foule et lui, c'était comme l'huile et l'eau : ça ne se mélangeait pas et ça ne se mélangerait jamais. De plus, c'était les vacances d'hiver, et qui dit vacances d'hiver, dit Noël, et qui dit Noël, dit marché, et qui dit marché, dit foule. Et comme par hasard, ledit marché se trouvait juste à côté de la fête foraine. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que l'emplacement avait été choisi par l'importante rentabilité qu'apportait tous les ans la venue des forains. Et bien sûr, comme il y aurait deux fois plus de divertissement, il y aurait deux fois plus de monde.
- Connards de commerçants profiteurs, siffla l'aveugle alors qu'il s'étalait sur son canapé.
Il souffla. Quelle heure pouvait-il bien être ? Il dirigea sa main sur sa montre. Celle-ci, spécialement conçue pour les malvoyants ou aveugles, avait à la place des aiguilles, des boules magnétiques qui évoluaient en fonction du temps qui passait. Ses doigts rencontrèrent le cadrant dénué de vitre protectrice. L'heure se lisait sur le cadrant, les minutes sur le côté de celui-ci. C'était simple à retenir et facile d'utilisation.
- Treize heures trente-cinq...
Une moue boudeuse se forma sur son visage. Les deux gugusses seraient là d'une minute à l'autre. Pris d'une soudaine lassitude, il enfonça son visage dans le coussin et ferma les yeux. Mais le bruit strident de la sonnette retentit, le faisant grogner. Il releva la tête, mais la laissa retomber aussitôt. Il ne voulait pas quitter son nid douillet, et si l'autre excité voulait s'exploser le doigt en s'acharnant sur la pauvre sonnette, et bien soit, mais il ne bougerait pas son cul.
Mais la personne derrière la porte semblait être tout aussi têtue et ne lâchait pas l'affaire. Au bout d'un certain moment, Flake se leva et gambada jusqu'à la porte. Le premier aboiement sorti, faisant sursauter son maître qui grogna d'énervement. Le deuxième suivi, mais le bruit de la sonnette riposta, retentissant plus longtemps. Putain, l'autre imbécile s'amusait clairement à faire chier le chien, et lui aussi, par la même occasion.
Sasuke se leva du canapé avec paresse mais se dirigea rapidement vers la porte. Flake se décala mais ne détacha pas les yeux de l'entrée.
Énervé au possible, l'Uchiha ouvrit la porte rageusement.
- Content de voir que tu sois pas mort !
Le ton moqueur de cette phrase l'irrita encore plus.
- Toujours autant poli à ce que je vois, sale thon.
- Et ouais, qu'est-ce que tu veux ! ria Suigetsu. Bon, tu me laisses entrer ?
Malgré l'irrépressible envie de lui claquer la porte au nez, Sasuke se décala et laissa son ami passer.
- Naruto n'est pas encore là ? demanda ledit thon en parcourant du regard l'appartement.
- Non.
Mais au moment où il s'apprêtait à refermer la porte, quelque chose l'en empêcha.
- Me voilà ! s'exclama une voix proche de son oreille, le faisant grimacer.
- Yo, Naruto ! s'écria en retour Suigetsu qui empoigna la main de son nouvel ami. La forme ?
- Toujours !
Tellement bruyants. Sasuke souffla d'agacement, attirant l'attention du blond sur lui.
- Salut, Sas'ke, ça va ?
- Hn.
Le rire rauque et tonitruant qui suivit le fit tiquer. Tellement, tellement bruyants...
- Bon, on y va ?
Non. Eux, ils y allaient, mais pas lui. Le brun commença à faire demi-tour, sous l'œil surpris du blond et blasé du blanc qui l'attrapa par le bras pour le ramener vers eux.
- Ah non, mon p'tit biquet, tu viens avec nous !
N'ayant ni la force de protester et ni l'envie de se lancer dans un débat sans queue ni tête avec l'autre blobfish, Sasuke céda.
- Laisse-moi prendre mes lunettes, alors.
- Je te les apporte !
- Sur ma table de nuit...
Il écouta son ami s'éloigner et appela son chien.
- Pas la peine.
Le brun, perplexe, tourna son regard vers Naruto.
- On sera tes guides !
Même en étant aveugle, il pouvait deviner l'immense sourire qui trônait sur le visage de son ami.
- Ouais et tes gardes du corps, aussi ! rajouta Suigetsu en attrapant brusquement un de ses bras.
L'Uchiha voulut se dégager, mais abandonna : la différence de force était trop importante.
Une personne percuta son épaule l'irritant, d'autant plus que ladite personne ne s'était même pas excusée. Lunettes sur le nez, Sasuke marmonna quelque chose d'incompréhensible dans sa barbe inexistante. Il écouta les gamins s'extasier devant leur glace, leur mère les sermonner quand ils s'en mettaient partout, les gens discuter, les forains ventant le prix de leur attraction, les personnes qui criaient alors que les wagons du Grand Huit entamaient les loopings.
C'était vraiment trop bruyant.
- C'est trop bon ! s'exclama Suigetsu alors qu'il enfournait d'un seul coup sa glace à la menthe.
- Sérieux, mec, comment tu peux aimer ça ? La vanille, c'est le bien ! protesta Naruto, qui lui, entamait la deuxième boule de ce parfum.
- Tsk. Vous n'avez aucun goût. Le café est bien meilleur, renchérit Sasuke qui dégustait sa glace.
Il entendit distinctement ses deux amis faire un « Beurk ! » dégoûté.
- Allez ! Vas-y, Naruto ! Tu peux le faire ! Tu peux le faire ! Tu peux le battre !
Sasuke plaqua une main sur son front, essayant de se faire tout petit. Putain, mais qu'ils étaient cons ! Ces deux gugusses étaient vraiment pires que des gosses ! La pêche aux canards quoi, la pêche aux canards ! Plus ridicules, tu meurs ! Il entendait encore Suigetsu encourager Naruto, qui lui, tentait de battre le score du gamin avant lui. Il avait pêcher dix canards, s'il ne se trompait pas.
- Allez, Naruto ! Attrape tes couilles, putain ! Tu vas pas me dire que tu vas faire moins que l'autre demi-portion !?
Suigetsu n'y allait pas de main morte, c'était le cas de le dire. Le brun imaginait très bien les mère de famille éviter ces deux énergumènes en leur lançant des regards noirs tout en couvrant les oreilles encore innocentes de leurs progénitures.
- Ouais ! Bravo, Naruto ! Douze poissons, douze ! Allez le vieux, donne-nous notre cadeau !
Ledit vieux lança un regard noir à ce jeune homme insolent et lui tendit l'objet gagné.
- Quoi ?! Non, mais vous vous foutez de moi ? Est-ce que j'ai une tronche de gonzesse qui joue aux polipokettes, vieux croûton ?!
- C'est pourtant ce que vous avez gagnez, monsieur, lui répondit calmement le forain dans un sourire moqueur, tenant toujours dans sa main la boîte contenant les petites barbies.
Énervé, Suigetsu tourna les talons ne prenant pas le cadeau tant voulu, suivi de près par un Naruto hilare, qui lui, se foutait bien de la récompense.
- T'as entendu ça, Sasuke !? gueula le blanc en arrivant à la hauteur du brun. T'as entendu ce que ce vieux fripé du boulon m'a dit ?!
Le ténébreux esquissa un sourire moqueur. C'était tout ce qu'il avait mérité après la honte monumentale qu'il avait ressenti en l'entendant gueuler tout à l'heure.
- Arrête de te foutre de ma gueule, connard !
Il pouvait nettement s'imaginer le regard de tueur que lui lançait son ami. Il avait envie de rire, mais ne voulant pas plus l'énerver, il ne le fit pas.
- Bon, on fait quoi maintenant ? demanda Naruto après un moment de silence.
- Et si on faisait le Grand Huit ?
Derrière ses lunettes noires, Sasuke écarquilla les yeux.
- Ah, non ! Vous aviez dit qu'on ne le ferez pas !
- Qui a dit ça ?
Le brun retint un sourire mauvais. La vengeance était un plat qui se mangeait froid, hein ? Mais n'abandonnant pas pour autant, il tourna la tête vers Naruto, espérant, que lui au moins, ne lui ferait pas faux bond.
- Pas moi ! déclara ce dernier.
Son visage se ferma. Sale blond aux neurones inexistants. Sale traître ! Il entendit Suigetsu se mettre en marche, mais quand l'Uzumaki voulut en faire de même, il l'attrapa par la manche.
- J'espère que tu supportes bien l'odeur du vomi ? lâcha-t-il d'une voix railleuse, sachant parfaitement que le visage du blond avait directement viré au blanc pâle après ces mots.
Il prit son bras et avança, obligeant Naruto à sortir de son état léthargique.
Une boule se formait dans son estomac au fur et à mesure que la machine montait. Il ne voyait rien, mes ses autres sens étaient à l'affût, lui permettant d'imaginer sans mal à quelle hauteur il devait être. A ses côtés, il y avait Naruto et derrière Suigetsu. Ils riaient mais ils arrêtèrent bien vite quand l'engin commença à descendre, d'abord dans une lenteur énervante, puis gagnant de plus en plus de vitesse. Sasuke déglutit et ferma fortement les yeux.
Il savait qu'il n'aurait pas dû manger de glace, il le savait...
Sasuke tira la chasse d'eau, content de ne pas voir l'horrible mélange que devait faire sa glace mélangeait avec son repas de midi, mais rien que l'odeur lui laissait nettement le plaisir de deviner à quoi cela pouvait bien ressembler. Il sortit de la cabine et se lava les mains, pensif.
Une fois sortit du manège, il avait sentit que quelque chose n'allait pas. Il avait eu le tournis, mais ce sont ses douleurs à l'estomac l'ont alerté, lui rappelant que trop bien l'année dernière, où il avait tenté de faire ce même manège et qu'il avait fini la tête dans les chiottes, en train de régurgiter le hamburger qu'il avait avalé un peu plus tôt.
- Ça va mieux ?
La voix soucieuse du blond le ramena à la réalité. C'était lui qui l'avait tiré de force ici après l'avoir vu se tenant le ventre, le visage plus blanc qu'un mort.
- Hn. Heureusement que les chiottes sont juste à côté.
Naruto ne releva pas. Il attrapa machinalement le bras du brun et ils sortirent des toilettes.
- Ça va, Sa-su-ke
Celui-ci ne dit rien, se contentant de lancer un « Tsk. » énervé, ce qui fit rire le blanc.
- Ta gueule.
- Que de violence dans tes paroles, Sasuke. Tu me brises le cœur ! répondit l'autre en faisant semblant de pleurer.
- Crois-moi, si tu continues, y'aura pas que ton cœur qui sera brisé. Et je m'arrangerai de frapper suffisamment fort pour que tu ne puisses plus bander, c'est assez clair ou le mollusque au cerveau surgelé que tu es n'a bien enregistré ?!
Suigetsu se tut, tenant à ses bijoux de famille, mais lança tout de même un regard noir au blond qui se foutait royalement de sa gueule.
- La ramène pas, toi.
- Sinon, quoi ? répondit le blond, provocateur.
Le brun leva les yeux au ciel. Et dire qu'ils étaient ses aînés, Suigetsu ayant vingt ans et Naruto dix-huit.
Exaspéré, il lâcha le bras de Naruto est s'éloigna d'eux. Il entendit quelqu'un hurler son prénom. Il s'arrêta. Pourquoi Naruto gueulait-il comme ça ? Soudainement, il entendit le bruit d'un klaxon, suivi d'un bruissement de pneu. Il ne se rendit alors compte que trop tard qu'il était sur la chaussée. Et quelques secondes plus tard, il heurta durement le capot d'une voiture, sentant ses lunettes partir sous le coup du choc, et se retrouva à terre. Il entendit des personnes crier, affolées.
Puis ce fut le trou noir.
Sasu : Mais t'es pas morte, toi ? =.=
Moi : Eh non ! Content, hein ? :D
Sasu : On n'a pas la même définition du mot "content" tous les deux, apparemment...
Moi : T'es tellement méchant avec moi ! T.T
Sasu : Tu le cherches bien aussi ! U.U
Naru : Pourquoi Sasu a eu un accident ? T.T
Moi : Parce que c'est la vie, tout simplement. U.U
Sasu *me frappant avec une poêle* : :D
Moi : Pourquoi tu m'as frappée ? X.x
Sasu : Parce que c'est la vie, tout simplement ! :D
Moi : *Poker face*
Sasu : *Troll face*
