Bonjour :3 Ceci est ma première fic sur ce fandom - que la science fiction est belle n'est-ce pas ? J'ai écrit ce drabble pour justement un concours de drabble. Hors moi qui ai l'habitude de pas mal développer, c'était un effort suprême. Ici donc ma version de l'explication du boitement de Newt - mon personnage préféré interprété par mon acteur préféré - ou l'un de mes préférés dirons nous peut-être. Enfin bref.

Une très bonne lecture à vous, en espérant que vous me laisserez une review pour me donner votre avis !


Au delà des murs et des murs et des murs


Le soleil était couvert par les nuages qui étouffaient ses rayons. Le ciel n'était qu'une masse grisâtre, lourde et irrespirable. Et lui, il était planté là, quelque part dans ce triste univers, condamné à une errance sans fin, éternelle. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Qu'avaient-ils fait pour mériter ça ?

Ça faisait déjà quelques temps qu'il y pensait. Malgré tout ce que sa fonction représentait – l'espoir, la recherche d'une liberté, l'avenir... – ils devaient se rendre à l'évidence maintenant de la situation. Ils n'arriveraient jamais à sortir de cet enfer. Cet endroit était leur prison, et il le sera à vie. Il ne savait pas si c'était parce qu'ils avaient été des criminels, ou bien parce qu'ils étaient nés, ou qu'ils avaient été choisis au hasard peut-être – toutes les hypothèses pouvaient être la bonne réponse.

Mais Newt était fatigué. Tellement fatigué. Et tous ces tourments prendraient fin maintenant. Il balaya du regard le paysage qui l'entourait. Il espérait presque qu'un Griffeur vienne le prendre tout de suite, même si ce n'était pas l'heure. Mais il ne pouvait juste plus attendre. Il frictionna ses mains nerveusement. Elles s'étaient entaillées en escaladant le mur, ses ongles saignaient.

Newt avança d'un pas. Ne regarda pas en bas. Pas besoin. Il savait ce qu'il y avait. Depuis le temps qu'il parcourait le Labyrinthe. Puis il abandonna toute idée d'équilibre et bascula en avant.

Comme dans un petit saut inoffensif.

Il se souvint du cri muet qui s'échappa de ses lèvres à l'atterrissage. Même se donner la mort était douloureux.

Mais peut-être l'échec était encore pire que tout.


– Comment t'es-tu fait cette blessure à la jambe ? demanda Thomas.

Newt tressaillit et le fixa. Ce bleu n'avait vraiment pas peur des questions. La curiosité pourrait l'aider. Peut-être même que ça pourrait faire de lui un bon coureur.

– C'est pas important, répondit-il. Dépêche-toi, Alby nous attend.