Bonjour! Voici ma première fic d'Harry Potter qui, à la base, devait être un OS. Finalement, je me suis dit que peut-être je pourrais en faire une fiction courte, ce qui permettra une lecture plus aisée. Je n'ai pas de bêta-lectrice, donc désolé des fautes d'orthographe présente. Il s'agit d'un léger Dark Harry, contenant du Slash possiblement, donc un Yaoi. Si vous n'aimez, passez votre chemin :)
Cette fiction contient de la violence, des scènes pouvant possiblement choquer. Le Pegi18 n'est pas là pour rien. Au Delà des Ténèbres sera donc à la fois Sombre, gore, violant, mais en même temps étant une romance, il y aura aussi de la tendresse. En espérant que vous aimerez! Les commentaires sont toujours les bienvenus tant qu'il reste polis et sans insultes 3
Le ciel gris grondait au-dessus de ma tête, le froid avait envahi Privet Drive et l'orage dehors ne présageait rien de bon. Assis sur mon lit que j'avais tiré sous la fenêtre, je regardais la pluie battre contre la fenêtre, tombant entre les barreaux qui avaient retrouvé leurs places depuis le début des vacances scolaires. Ma chouette n'était pas revenue depuis que je l'avais envoyée porté une lettre à Ron, mais l'inquiétude qui avait commencée à s'insinuer dans mon cœur s'était envolé pour laisser place à la lassitude, à l'acceptation. Mes amis m'avaient abandonné, encore et ils diraient sans doute que le vieux citronné leur avait demandé de ne pas correspondre avec moi. Mais j'étais âgé de 17 ans maintenant. Le Sauveur était majeur, mais incapable de prendre ses propres décisions sans qu'on lui répète « prudence Harry, Voldemort te cherche » et patati, patata!
Je me se laissai retomber sur son oreiller en soupirant. Voldemort par-ci, Voldemort par-là, on m'avait inculqué dès mon arrivé à Poudlard, et même avant, qu'il était quelqu'un de noir, de profondément méchant… mais que savait-on réellement de lui? On ne devient pas méchant comme ça. Moi-même pourrais devenir le prochain mage noir, bien plus puissant que l'actuel! Mais moi, je me posais la question; Qu'est-ce que cela m'apporterait; rien que je ne désire. Qu'est-ce que cela apporterait au monde magie; que plus de souffrance encore. Pour moi, je n'avais tout simplement plus envie de me battre, je n'étais pas une arme que l'on brandissait tel un crucifix pour faire fuir le Diable. J'étais humain, j'avais des sentiments comme tout le monde! Et je ne désirais pas devenir un tueur j'avais donc abandonné l'idée de chasser les horcruxes, expliquant que je n'en avais tout simplement pas envie.
Un éclaire s'abattit dans la rue et l'électricité fut coupée, mais je ne m'en préoccupai point alors que l'oncle Vermon commença à beugler, pester contre l'orage. Je roulai des yeux. Qu'est-ce que ça lui donnait d'agir ainsi? Avec ses cris de cachalot échoué il allait rameuter tout le quartier et me mettre ça sur le dos, encore. Mais soudainement, les cris de cochons de mon tuteur moldu se turent et une lueur verdâtre et lumineuse apparu durant un instant sous la porte. Lentement, je me redressais, une planche craqua avant que le bruit d'un cachalot tombant au sol ne se fasse entendre. Mon sang se figea dans mes veines lorsque je compris la source de la lueur verte.
L'Avada, le sort de mort.
Une seule personne capable de venir dans cette prison et le lancer sans craindre d'être dérangé.
Mon coeur commença à battre à la chamane dans ma poitrine, l'adrénaline à couler dans mes veines alors qu'à l'extérieur le vent se levait, criait à l'agonie face à la scène macabre qui se déroulait dans le couleur. Il était là, il était venu. Pourquoi, comment? La première question était claire, pour m'achever, la seconde, sans doute en transplanant. Je ne le voyais pas enfourchant un nimbus 2000. Sachant ce qui se passerait ensuite, je fermai les yeux, commençant à compter les seconde, entendis la voix suraiguë de ma tante appelé mon défunt oncle, son cri en apercevant le corps mort et la silhouette inhumaine à ses côtés, nouveau corps qui frappe le sol. Dudley qui sort de sa chambre, appel ses parents, court dans les escaliers avant de les débouler alors que le sort vert le frappe.
Seul, j'étais le seul être vivant dans cette maison avec un meurtrier. Hors, je n'avais pas peur, ni de l'homme qui est dans la maison de ma supposée famille moldu, ni de mourir en fait. Peut-être cela serait-il plus une délivrance qu'autre chose? Le silence a envahi les lieux, seulement brisé par le chant triste du vent qui fait trembler les vitres au point où je me demande si le verre ne va pas céder. Finalement, le plancher craque, révèle l'intrus qui lui aussi était à l'écoute. Il y a un bruit de glissement, un sifflement, une voix qui parle en sifflant. Nagini est avec son maître, cet Horcruxe ambulant qui fera disparaître au moins un corps, ou non? Entrouvrant un œil, je regarde une ombre passé sous la porte de ma chambre, un frisson glacé parcourant mon échine. Je ne bouge pas d'un cheveu, cette maison je la connais et je sais que le moindre mouvement fera craquer les planches sous mes pieds. Je préfère laisser mon visiteur improbable venir à moi, jouer les endormis ne serait-ce qu'encore quelques secondes, imaginer qu'il n'y avait pas trois cadavres avadaquévrisés dans cette fichu baraque.
De nouveau j'entendis le mage noir se déplacer, légèrement comme si son corps ne pesait rien. Peut-être était-ce le cas finalement? Il était décharné, maigre, que la peau sur les os et aujourd'hui j'avais plus pitié de cet homme rongé par la magie noire que je n'en avais peur. Comment pouvait-on en arriver à cela? À n'être ni plus ni moins que sa propre ombre? Dans un sombre grincement, la poignée de porte tourna avant que la porte ne s'ouvre lentement dans un autre grincement avant qu'il y est un bruit sourd, la porte venait de sortir ses gondes. Mon regard vert se porta sur celle-ci et je ne pus me retenir un petit rire sans joie, mais plutôt fataliste. Cette porte, elle montrait à elle seule ma vie. Utilisée sans cesse, jamais entretenue… Relevant les yeux, je sentis mon cœur manquer un battement.
Celui qui se tenait devant moi n'était pas le Mage Noir comme je le connaissais. Habillé d'une robe noire, un voile entourait sa tête et cachait le bas de son visage et de son cou. On ne voyait que les deux iris sanglants qui servaient d'yeux à Celui-dont-il-ne faut-pas-dire-le-nom. Aucune trace de Folie ne brillait dans ses yeux qui, à cet instant, était si magnifique. Il se dégageait de mon Némésis une aura de mystère, de puissance, mais en même temps de faiblesse. Le regard de sang de l'intrus se posa sur la porte déchu avant de se reposer sur moi, emplit d'incompréhension.
- « Voldemort…. » nom simplement soufflé du bout des lèvres, mais qui ne firent que frémir mon homologue et lentement le dernier Potter que j'étais s'avança vers ce qui serait sans doute ma mort prochaine. « Les gondes étaient rouillées, mon oncle refusait de les huilés… Tu es venu me tuer? » demandais-je directement, m'arrêtant qu'à quelques centimètre du plus puissant Sorcier Noir de mon monde sans ressentir la moindre peur, sans avoir la moindre once de défit dans le regard, simple acceptation.
- « Et toi, veux-tu me tuer? » demanda une voix légèrement sifflante alors qu'une main blanche vint baiser le voile pour révéler un nez absent, deux fentes servant de narines et des lèvres inexistantes. Un visage d'horreur, une question répondant à une autre, mais qui me firent sourire.
- « Je ne veux pas te tuer, Voldemort, je n'en ai aucune envie » murmurais-je, levant lentement la main et caressant avec douceur la joue creuse sous le voile devant l'incompréhension de l'autre homme dont les muscles se relâchèrent légèrement
- « Je l'espère bien »
Un léger sourire naquit sur mes lèvres quand je compris que le Mage essayait de se sauver la face, ma réponse l'ayant plus que surprit, désemparée. Je laisse pourtant mes doigts glisser sur le cou du Lord, descendre sur le torse maigre avant que ma main ne retombe à côté de mon corps.
- « Que viens-tu faire dans mon cachot personnel si tu n'es pas là pour me tuer? » Un mouvement à ma droite, le gros serpent de Tom qui pénètre dans ma chambre après avoir dévorer le chat que Dudley à « gentiment » adopter. « Tu ne devrais pas laisser Nagini dévorer n'importe quoi, ce chat avec des puces et des tiques…. »
Lord Voldemort pose son regard sur son serpent qui explore ma maigre chambre d'adolescent, semblant chercher un certain volatil pour le désert, malheureusement la chouette n'est pas encore rentrée.
- « Peut-être venais-je simplement te rendre visite » réplique-t-il, encrant son regard dans mes yeux d'émeraude et je rigole, amusé
- « Pas de ça avec moi Tom. Tu sais aussi bien que moi que tu ne te déplacerais pas seulement pour me tenir compagnie et parler avec moi. Avoues tout, tu étais venu pour me tuer… Pourquoi tourner autour du pot? Ne pas achever ton plan? » Un doux soupire sort de mes lèvres. « Je suis fatigué Tom, de me battre, de servir d'Arme, que l'on m'enferme et que l'on m'affame, que l'on tente de m'endoctriner ou de m'envoyer à l'abattoir. Ce monde je te le laisse, moi je ne me battrais pas pour des êtres qui n'attendent que de moi ma mort et que je t'emmène avec moi en enfer » Doucement je secoue légèrement la tête, mes épaules s'affaissent et mes boucles ondulent doucement avant qu'encore un soupire de lassitude ne franchissent mes lèvres qui s'entrouvrent pour reprendre paroles, mais un doigt osseux se pose sur elles.
- « Tu me laisserais te tuer, mettre en échec Dumbledore et…. Mettre le monde sorcier à ma botte sans lever le petit doigt? » dubitatif, le Seigneur des ténèbres hausse un sourcil invisible, intrigué.
- « Je viens de te le dire Voldemort, je ne veux plus combattre pour des gens qui ne lèveraient pas leur baguette pour me défendre. À part Neville, je ne sais pas qui le ferait réellement. Sans doute Luna, mais personne d'autre »
Nous deux Némésis nous nous regardâmes, en silence, jugeant les paroles de l'autre. J'étais serein, m'amusant de la perplexité de mon ennemi de toujours et lève les yeux au ciel.
- « Qu'on en finisse Tom, l'un de nous deux devras mourir, tu sais ce que disais la prophétie »
- « Mais mourir à plusieurs sans, pas toujours le littéral… »
C'est à mon tour d'hausser un sourcil alors qu'un sourire carnassier peint les traits de mon homologue, sourire que finalement j'adopte, comprenant où veut en venir le sombre sorcier.
Le vieux sorcier marchait frénétiquement dans son bureau, lissant avec précaution sa longue barbe, une lettre à la main. Comment cela avait-il pu arriver? Comment était la question qu'il ne cessait de se murmurer à lui-même sous le regard amusé du phénix rougeoyant qui penchait parfois la tête sous l'incompréhension de certaines paroles du centenaire. Finalement, Dumbledore se laissa tomber dans son fauteuil, ses lunettes en demi-lune tombèrent sur le bout de son nez alors que ses yeux gris relisaient les mots comme milles sentences.
Les Dursley étaient tous morts, Harry comprit…
À côté de lui, sur le bord de son bureau, la Gazette du Sorcier pleurait dans ses textes leur héros, mort assassiné par un vampire. On avait trouvé une certaine quantité de sang humain qui appartenait au griffon ainsi que ses lunettes brisées. Une véritable scène macabre s'était jouer dans cette maison. Débité, le directeur déballa un bonbon au citron qu'il mit dans sa bouche. Sa meilleure arme contre Tom était morte, plus personne ne pourrait venir à bout du sombre sorcier, à moins que lui, Dumbledore, ne manipule la prophétie et les faits pour faire d'un autre garçon l'Élu. Neville, voilà ça nouvelle arme. Bon, le garçon était pitoyable, mais Harry avait fait le plus grand bout de chemin avec lui, il ne restait plus qu'à manipuler ce nouveau élu jusqu'à en faire sa nouvelle marionnette.
Se redressant, le directeur avança jusqu'à la fenêtre de son bureau, admirant le lac et les montagnes. Son inquiétude était toujours présente, il avait tellement misé sur le jeune Potter, tellement travaillé pour faire en sorte que le jeune homme déteste l'ancien Serpentard, lui avait offert deux amis qui sauraient le manipuler aussi bien que lui-même. Et Dumbledore avait tellement espéré avoir fait le bon choix! Mais malheureusement il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Se mordant le bout de la langue, l'ancien Lion pris une grande respiration avant de sortir de son bureau pour déambuler dans les couloirs. Il devait aller voir Severus et s'assurer que Voldemort n'était pas derrière cette attaque. Sinon, cela ne pourrait que dire que le potioniste était un traître et il serait dommage de se débarrasser de lui. Mais le directeur de Poudlard n'aurait aucun scrupule à le faire si l'espion était devenu inutile.
Au bout de quelques minutes, Dumbledore arriva dans les cachots. Après l'annonce de la mort de Potter, l'ex-serpentard était venu se réfugier ici, dans ses cachots. Sans doute pour se noyer dans le travail, oublier qu'il avait été incapable de protéger l'enfant de celle qu'il avait aimé. Le directeur de l'école s'arrêta devant la porte de chêne noir. Il provenait de la pièce une odeur âcre de fer, rappelant le sang, mais en même temps sucré comme un beignet au miel. Frappant la porte du poing, le vieil homme attendit patiemment que son espion à la langue de vipère vienne lui ouvrir.
La porte s'ouvrit sur un Severus amaigrie, de grands cernes noirs barraient ses yeux plus sombres qu'à l'habitude, ses cheveux n'avaient jamais été aussi gras et l'enseignant semblait presque comateux. Clairement, il n'avait pas connu une nuit de sommeil réparatrice depuis un long moment….
- « Bonjour Severus. Je vois que tu es déjà levé et au travail… »
Pas besoin de d'autres mots pour que l'enseignant laisse entrer son supérieur, son sauveur. Le vieil homme rentre dans les appartements de la Chauve-souris, pose son regard sur la cheminée éteinte, puis avance jusqu'à prendre place sur un fauteuil sans y avoir été invité. Son regard de glacier transperce le propriétaire des lieux qui se tient droit, défiant presque l'aîné des yeux.
- « Allons Severus, ne me regarde pas comme ça. Parles-moi de Tom, est-ce lui qui a orchestré cette attaque contre Harry? » demande-t-il, question fataliste qui scellera le destin déjà tracé de cet homme à qui le destin n'a jamais souris, comme s'il ne le méritait pas.
- « Je n'en sais rien, Albus, depuis quelques temps le Seigneur des Ténèbres s'est renfermé, il ne confit plus rien à personne et agit de lui-même. Il n'est pas dans son état normal » confie le potioniste, alors qu'un soupire franchit les lèvres de son homologue.
- « À quoi peux-tu me servir, si tu es incapable de me donner une simple réponse? Tom n'est pas du genre à agir ainsi, il préfère envoyer ses deatheaters Severus…. Tu me déçois, tu ne m'es plus d'aucune utilité… »
Des mots comme des couteaux dans le cœur de l'espion qui en recule sous le choc, la porte de ses appartements s'ouvrant à la voler alors que la silhouette d'un rouquin la traverse ainsi que celle de son plus jeune fils.
- « Il est à vous Weasley, ne le laissez pas s'échapper… ni vivre quand vous aurez fini de jouer » siffle le vieil homme alors qu'un premier sort est lancé pendant qu'il garde immobile le potioniste d'un impero