Blabla de l'auteur : Hello tout le monde. Me revoilà avec une nouvelle fiction qui j'espère vous plaira. Comme le résumé l'indique, j'ai tout changé dans l'univers ou presque puisque Mitchie est hyper connue et pas Shane… Heureusement il reste le neveu de Brown ahah :p J'espère que ça vous plaira.
Disclaimer : Comme l'a dit Jesus (selon mon dico) Rendez à César, ce qui est à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, donc, tout ce que vous reconnaissez appartient à Disney. Evidemment ! Sauf les personnages qui s'appartiennent eux-mêmes. Le vent, la terre et le reste n'appartiennent à personne. Enfin, les mots appartiennent à tout le monde. Traduction, hormis l'idée de base, rien n'est à moi. Et encore, j'ai travaillé cette idée en collaboration avec chris87. Les corrections sont de LittleFlicka, donc merci à elle. C'est triste finalement, y a pas grand-chose à moi. Snif ! Quant aux ajouts éventuels, je mettrais en bas à qui ça appartient.
Merci à nouna pour ses commentaires et son avis toujours très précieux.
Bonne lecture à tous !
Prologue
« - But, you don't love me, chanta-t-elle.
La musique s'arrêta sur ces mots, et le public l'ovationna. La main sur le cœur, elle se mit au bord de la scène et se baissa légèrement.
« - Merci, souffla-t-elle avant de reprendre plus fort, merci à vous ! Je vous adore !
Les applaudissements reprirent de plus belle, et elle se traita d'idiote quand elle sentit une larme couler sur sa joue. Même après deux ans de carrière, se faire acclamer chaque soir l'émouvait toujours autant. Elle sourit grandement, et accepta quelques cadeaux puis prit la direction des coulisses les remerciant mille fois d'être venue.
« - C'était magnifique ce concert, sourit une jeune femme. Dommage que mon stage en maquillage s'arrête maintenant.
« - Tu l'as dit Coralie. Tu vas nous manquer ! A moi en tout cas.
« - Ma chérie, tu as été superbe ce soir.
« - Merci maman. J'aurais peut-être préféré ne pas pleurer mais bon, paraît que je suis sensible, rit-elle. En tout cas, leurs applaudissements m'ont fait chaud au cœur, incroyable ! Où est papa ?
« - Dans la voiture, soupira sa mère. Allez viens te débarbouiller. Dès demain, on commence à bosser ton prochain album, sinon on va être en retard sur le planning.
La jeune femme acquiesça. Comme chaque fois, elle avait beaucoup de mal à redescendre sur terre, après un concert, aussi elle se laissa démaquiller sans rien dire. Un léger sourire flottait sur son visage, seule preuve qu'elle avait passé une soirée inoubliable. Quand ce fut bon, elle se changea, préférant largement ses jeans aux tenues qu'elle portait sur scène, et quitta la salle de spectacle, une paire de lunettes lui mangeant la moitié du visage, sur le nez. Cependant, même entourée de ses gardes du corps, elle signa quelques autographes à ses fans leurs demandant s'ils avaient passé une bonne soirée. Si bien qu'elle entra dans sa voiture, un immense sourire aux lèvres. Le moteur démarra alors qu'elle leur faisait signe, puis quand elle ne les vit plus, elle se cala sur le siège. Elle observa ses parents et fronça les sourcils. Son père était muet et son visage complètement fermé, au contraire de sa mère qui écrivait déjà sur son ordinateur de poche. Intriguée, elle leur demanda si tout allait bien mais si Connie le lui assura en souriant, son père resta, une nouvelle fois des plus muets.
Une demi-heure plus tard, ils arrivaient chez eux, et ils entrèrent sans que son père ne desserre les mâchoires. Inquiète, elle les interrogea une nouvelle fois sans avoir aucune réponse, et prévint en soupirant qu'elle montait prendre une douche. Enfermée dans sa salle de bain, elle chercha à comprendre ce qu'avait son héros. Le jet brûlant lui fit du bien et lorsqu'elle en sortit, elle sourit en songeant qu'elle était enfin redescendue sur terre. Elle enfila son pyjama, et enroula ses cheveux dans une serviette chaude, en remerciant silencieusement, Anne qui travaillait pour eux, puis glissa ses pieds dans ses chaussons. La jeune femme mit sa sortie de lit, avant de descendre au salon. Seulement, alors qu'elle arrivait la voix de son père résonna, la faisant sursauter.
« - Ce que j'ai, hurla-t-il. Est-ce que tu as vu les regards que les garçons posent sur notre enfant ? Sans compter tous ces adultes ! Quand je les vois, j'ai envie de leur mettre mon poing dans la figure. Elle n'est qu'un morceau de viande pour eux ! Et je ne supporte plus leurs regards lubriques sur mon bébé. Elle n'a que seize ans Connie ! Elle ne devrait plaire qu'aux garçons de son âge.
« - Steve, je t'en prie, toutes les critiques le disent, elle fait plus que son âge. C'est normal que les garçons un peu plus vieux la regardent. Et je te rappelle que c'était ton idée de la lancer si tôt, pas la mienne !
« - Et alors ? Très bien j'ai fait une erreur et si j'avais su, jamais je n'aurais signé ce contrat avec ce label. Depuis ce jour-là, tout a changé ! Je reconnais de moins en moins la petite fille que j'ai élevé ni même la maison qu'on a acheté.
« - Je t'en prie, rien n'a changé.
« - Et Anne, c'est quoi ? Une hallucination ? Et ces meubles, cette maison entière est un exemple parlant de ce dont je parle. On avait dit qu'on resterait simple, mais regarde cette villa ! On a déménagé, parce que c'était mieux, mais l'achat de cette maison était une erreur.
« - Tu es fatigué, soupira sa mère. On va demander à Georges qu'il te fasse…
« - Tu ne comprends pas, hurla-t-il à nouveau. Connie, quand as-tu fait un café, ou passer l'aspirateur dans cette maison pour la dernière fois ? Cette vie n'est pas ce que je voulais pour mon bébé. J'aurais préféré qu'elle fasse des études, qu'elle entre à Harvard ou Princeton, qu'elle sorte avec un jeune étudiant de son âge. Un petit gars simple qui conduirait une voiture d'occasion, et lui offrirait un café après une balade dans un parc écourtée à cause de la pluie ! Au lieu de ça, on vit à quatre heures de Los Angeles, Mitchie a arrêté ses études pour se consacrer à sa passion et passe le plus clair de son temps à aller d'une ville à l'autre sans prendre le temps de visiter, ni même de se reposer !
La brunette n'en écouta pas plus. Doucement, elle remonta dans sa chambre, qu'elle ferma à clé et regarda l'endroit. Elle y vivait depuis un an et demi déjà et jusqu'aujourd'hui, elle aimait cette pièce. Assez spacieuse pour contenir ses quatre guitares, son piano droit, ainsi que son imposant bureau et sa collection de cd. Récemment, elle s'était même offert une vitrine pour y ranger ses récompenses. Elle sourit en voyant son award pour le meilleur album côtoyer le cadre du diplôme de la meilleure amie. Elle s'assit sur son grand lit en soupirant. A l'étage du dessous, ses parents hurlaient de plus en plus, et elle remercia sa maison d'être à l'écart de la ville. Soupirant, elle alluma sa chaîne et enclencha son ballet préféré. Celui par qui tout avait commencé : Le lac des cygnes. Les accords de musique la touchèrent aussitôt et quelques minutes plus tard, elle se sentit un peu mieux. Se relevant, elle libéra ses cheveux et partit les démêler. Seulement lorsqu'elle fit face au miroir, elle vit la fatigue sur ses traits et soupira. Sa dernière grasse matinée remontait si loin qu'elle n'arrivait plus à se souvenir de la date exacte. Et pour la première fois depuis le début de sa carrière, elle se sentit lasse de tout. Ses amis de Madison, petite ville perdue de Géorgie, lui manquaient cruellement. Tout comme pouvoir se balader seule dans les rues, sans être entourée de garde du corps. Certes, elle aimait sa nouvelle vie. Donner le meilleur d'elle-même sur scène, faire des plateaux télé, rencontrer des artistes comme elle… Tout ça, elle aimait. Les rencontres fortuites avec des fans aussi mais ce soir, elle regrettait son ancienne vie. Secouant la tête, pour chasser les idées noires qui envahissaient son esprit, elle soupira longuement, puis se mit un peu de crème hydratante, avant de natter ses cheveux. Descendant une nouvelle fois, elle fit irruption dans le salon où les cris avaient cessé. Son père était parti se coucher. Embrassant sa mère, elle lui souhaita bonne nuit.
« - reposes-toi ma chérie. Demain, on a un tas de choses à faire!
« - Beaucoup comment, soupira-t-elle.
« - Eh bien, il va falloir voir pour trouver de nouvelles idées pour tes textes, faire le bilan avec le groupe de musiciens et les danseurs, pour la tournée qui vient de s'achever, et également voir pour un léger relooking ! Après tout, tu as seize ans maintenant, tu peux t'habiller autrement. J'en ai déjà parlé avec Jessie, on a rendez-vous demain à quatorze heures au petit café pour une après-midi shopping. Les réunions seront au matin.
« - On pourrait pas tout reporter d'une journée, souffla-t-elle. J'aimerais avoir une grasse matinée. Une journée juste pour moi, s'il te plait !
« - Je suis désolée ma chérie, pour demain c'est impossible, mais je vais t'arranger ça dans la semaine. Allez va te coucher maintenant, t'as fait un concert génial mais tu ne tiens plus debout !
« - Très bien. Bonne nuit maman.
Sur ces mots, elle quitta la pièce et monta à l'étage. Elle s'arrêta cependant dans la chambre de ses parents et frappa. Son père dormait déjà et elle eut un pincement au cœur. S'approchant, elle embrassa sa joue, et chuchota à son oreille:
« - Bonne nuit papa. Je t'aime !
Ressortant sans bruit, elle ferma la porte et gagna son lit. Allongée dans le noir, elle eut beaucoup de mal à trouver le sommeil, si bien que lorsque sa mère la réveilla à sept heures, elle avait de grosses cernes sous les yeux. Elle prit une douche froide pour se réveiller, puis mit un jeans blanc, un débardeur et une chemise bûcheron, avant de se coiffer simplement puis descendit dans la salle à manger. Un grand sourire au visage, elle salua ses parents, en les embrassant et fit même un câlin à son père puis s'assit avant de remercier Georges de lui avoir fait son petit-déjeuner.
« - Bon, on a rendez-vous à neuf heures au label ma puce, pour les deux réunions mais on va simplement faire une synthèse de la tournée, on fera dans le détail plus tard, ensuite on file au petit café où on retrouve Jessie après le déjeuner, et on file te trouver une nouvelle garde-robe !
« - Celle-là est très bien, opposa-t-elle. Je rentre encore dedans, tu sais.
« - Je sais, mais c'est la saison passée, faut te renouveler. Et puis tu peux les garder pour ici, mais pour les sorties, il te faut de nouveaux vêtements. D'ailleurs demain, tu es invitée à l'anniversaire de TJ Tyler !
« - Je la connais à peine, s'étonna-t-elle. Et je vais lui offrir quoi ?
« - Un peu de pub ma chérie ! Tu es l'étoile montante de la musique pop-rock, c'est normal qu'elle t'invite.
« - Non mais regarde ta fille ! Elle est fatiguée, soupira son père. Ce qu'il lui faut, ce n'est pas aller à un anniversaire officiel, mais une journée de repos, où elle pourrait jouer du piano tout son comptant.
« - Je le sais et j'y travaille, grimaça Connie, mais avec tout ce que l'on a à faire, ça risque d'être dur !
La conversation s'envenima rapidement et la brunette se fit toute petite se sentant fautive de cette ambiance. Ayant fini de manger, elle quitta la pièce le plus discrètement possible, puis monta dans sa chambre. Son lit avait déjà été fait, ainsi que sa salle de bain, et elle soupira. N'ayant rien pour se calmer, elle ouvrit sa fenêtre, s'assit sur sa petite terrasse, sa guitare à la main et commença à composer. Elle avait toujours de l'inspiration, puisqu'elle s'imprégnait de ce qu'elle ressentait, faisant passer ses joies comme ses peines dans ses morceaux. Son premier morceau, Who will I be, parlait de ses doutes sur son avenir. Il avait remporté un franc succès, la plaçant rapidement dans le top trois des meilleures ventes. La sortie de son album avait été la consécration d'un rêve, et elle s'était imposée dans le monde de la musique grâce à Don't forget, son troisième single. Depuis, tout s'était enchaîné très vite. En trois mois, elle avait quitté sa junior high school*, ses amis et sa ville, pour venir vivre à Yuma, en Arizona.
« - Prête Mitchie, demanda sa mère en faisant irruption.
« - Disons que je suis sortable, avec une paire de lunette, soupira-t-elle.
Sur ces mots, elle rangea sa guitare, et descendit son portable à la main. Elle prit son sac salua son père qui était devant la télé et l'envia quelques secondes. Enfilant sa paire de sandales à lanières multiples, elle mit ses lunettes et la porte s'ouvrit.
Une demi-heure plus tard, elle arriva dans la succursale de son label, et salua le staff qui l'avait suivi durant sa tournée. Elle prit son bloc-notes qui la suivait partout en s'asseyant, et commença à écrire une chanson pour son prochain album. Elle n'avait qu'un mois pour le faire si elle voulait tenir les délais et comme elle détestait être en retard, elle se promit de travailler sur ses textes dès qu'elle aurait un moment de libre. Aussi durant la réunion, elle n'écouta pas grand-chose, préférant écrire, sachant que sa mère lui ferait un résumé plus tard. Seulement lorsque celle-ci s'acheva, elle relut le texte et grimaça. « C'est carrément déprimant, songea-t-elle. A me lire, on pourrait penser que je déteste ce que je vis ! Bon ok, ce n'est pas l'éclate à la maison mais bon, ce n'est pas si terrible, non plus ! » Le rangeant, elle se promit de s'y remettre plus tard et suivit sa mère qui prenait la direction du petit café, sa brasserie préférée. Mitchie préférait aller au Baltimore, où la clientèle était plus hétéroclite. La classe affaire côtoyait des artistes bohèmes dans l'âme et des ouvriers. « Tout le contraire du petit café, songea-t-elle à regret. L'endroit où il faut être vu si tu veux qu'on parle de toi ! » S'asseyant, elle reprit son bloc alors que sa mère téléphonait. Faisant abstraction du bruit, elle tenta de replonger dans son texte pour voir ce qu'elle pouvait changer afin qu'il fasse moins déprimé, mais quoi qu'elle fasse, et malgré ses nombreux changements, l'idée de base restait la même. Son repas arriva, sans qu'elle l'ait commandé et elle remercia sa mère, en retenant une grimace. Depuis quelques mois, Connie était devenue végétarienne et entraînait sa famille dans son nouveau mode de vie.
Jessie arriva avec une demi-heure d'avance et elles partirent aussitôt pour une après-midi de shopping, au grand damne de la brunette. Certes, elle adorait faire du lèche-vitrine, essayer un tas de vêtements sans forcément acheter, mais l'après-midi qui s'annonçait ne serait pas aussi agréable qu'une sortie avec ses amies. Jessie et Connie s'étaient mises d'accord sur son nouveau style et elle passa la plupart de son temps à refuser les vêtements qu'on lui proposait. C'était peut-être à la mode mais en aucun cas, elle ne mettrait quelque chose qu'elle n'aimait pas. Si bien que lorsqu'elles rentrèrent aux alentours de vingt-deux heures puisqu'elles avaient mangé dehors, elles n'avaient que quelques paquets, dont une tenue, pour la soirée du lendemain. Anniversaire auquel elle ne voulait pas assister. Elle ne connaissait que très peu la chanteuse, mais surtout elle préférait travailler sur son album avec son père. Depuis toujours c'était lui qui l'aidait quand elle avait du mal avec ses textes. Malheureusement, il n'était pas là.
« - Monsieur m'a dit de vous prévenir qu'il passait la soirée chez Jack et Henri et de ne pas attendre son retour.
« - Très bien, merci Georges. Bon priions qu'il soit de meilleure humeur lorsqu'il rentrera, sourit sa mère.
« - Si tu le dis… Je monte, je suis fatiguée.
« - T'as reçu des lettres de fans, tu ne veux pas les lire ?
« - Je suis fatiguée maman La seule chose à laquelle j'aspire c'est de plonger dans mon lit tout agréable et faire le tour du cadran ! Bonne nuit ! Embrasse papa pour moi quand il rentrera.
Elle partit aussitôt mais contrairement à ce qu'elle avait dit à sa mère, elle ne se coucha pas tout de suite. Assise dans son lit, elle cherchait encore à améliorer son texte, cherchant à comprendre pourquoi il lui paraissait si déprimant. Elle n'eut la réponse qu'aux alentours de minuit.
« - J'ai besoin de faire une pause! De m'éloigner de l'ambiance de cette maison, dit-elle doucement.
Le penser ou le chuchoter était une chose, mais le dire à voix haute rendrait la chose plus réelle à laquelle elle n'était pas sûre de croire. Posant son bloc, elle éteignit, et se coucha, dos à la porte.
…
* : L'équivalent de notre collège français.
Et voilà, pour ce soir, c'est tout. Pour infos, le titre Don't forget est sur le premier album de Demi Lovato, qui s'appelle également Don't forget. J'espère que ce prologue vous a plu ? Moi j'avoue oui, un peu déprimant, mais bon, ça colle parfaitement, je trouve. A la semaine prochaine pour la suite. Du moins, si vous la voulez ?
Miss Tagada (L)
