Chapitre 29 : L'amour est l'émotion la plus forte

Du point de vue d'Oliver :

Passer dans le bureau mais oui pourquoi pas mais que faisons-nous ? Parce que ça fait 5 minutes que nous sommes assis et seul le silence se fait entendre. Je me décide à demander ce que nous devons faire et le docteur richards me répond que je dois m'ouvrir à Felicity. Je réponds calmement que c'est déjà fait et qu'elle sait tout de moi. Je sens Felicity à mes côtés qui se repositionne nerveusement dans son siège elle ne semble pas d'accord.

Le docteur me demande de parler de mes sentiments. J'ai vraiment du mal à comprendre.

Dr Richards : « expliquez à Felicity ce que vous avez ressenti lorsque l'accident est arrivé ? »

Oliver : « ce n'était pas un accident »

Dr Richards : « très bien ! Alors allez-y dîtes nous qu'est ce qu'il s'est passé sur ce toit ? »

Oliver : « je ne l'ai pas rattrapé »

Dr Richards : « et vous pensez que c'est votre faute ? »

Oliver : « quoi ? Ok c'est stupide »

Je me retourne vers Felicity qui me regarde fixement et je lui demande si je peux lui parler seul à seul quelques minutes. Elle regarde le médecin en signe d'approbation et le Dr Richards décide de nous laisser seul.

Oliver : « je n'ai pas pris ce rendez-vous pour t'expliquer ce que je ressens mais pour aller mieux »

Felicity : « ta psy pense que tu ira mieux après m'avoir parlé »

Oliver : « je l'ai fait et tu m'as quitté »

Felicity : « je t'ai quitté ? C'est toi qui m'a dit que c'était terminé »

Oliver : « Après que tu m'ais demandé de quitter ton appartement »

Felicity : « ho parce que tu t'attendais à quoi que je me jette dans tes bras ? »

Je venais de prendre conscience, elle ne voulait pas me quitter. Elle retira son regard du mien pour regarder devant elle en croisant les bras.

Je pense que notre silence s'est fait entendre ma psy entra de nouveau. Je regardais toujours Felicity alors qu'elle avait repris place et qu'elle me demanda si je voulais en discuter maintenant.

Je regardais toujours Felicity qui était clairement contrarié et je dis « je voulais ce bébé »

Felicity tourna la tête vers moi instantanément.

Oliver : « lorsqu'on m'a dit que tu étais enceinte, j'ai eu peur très peur même et je ne savais pas si devais être heureux, il n'y avait pas vraiment d'importance, toi tu … tu n'étais pas consciente et tu ne savais pas pour le bébé. Et j'étais seul je ne savais pas quoi faire pour une fois depuis très longtemps je me suis senti impuissant. La situation m'échappait complètement. Qu'est ce que j'étais censé faire ? Puis ta fausse couche. Je n'ai pas survécu à ça et je crois qu'une part de moi est partit avec lui. C'est marrant mais je crois que dans un sens je me suis senti soulagé mais ça n'a duré qu'une seconde. Et encore là tu n'étais pas avec moi et je t'en voulais tellement pour ça. Tu m'as laissé seul au moment où j'avais le plus besoin de toi. Je savais bien que c'était contre ta volonté mais même après ton réveil même après lorsque je t'ai retrouvé quand tu étais prête à nous laisser une chance je sentais qu'en fait la part de moi qui était partit avec le bébé était l'amour que tu me portais. Tu ne m'aimais plus et d'ailleurs je pense que tu ne m'aimes plus aujourd'hui. »

J'avais parlé pendant un long moment. Une larme coulait sur le visage de Felicity et je pris mon courage à deux mains pour caresser cette joue humide. Elle ferma les yeux.

Du point de vue de Felicity :

Ses mots ont transpercé mon cœur comme jamais. Ils ne m'ont pas fait mal mais du bien. Est-ce que je l'aimais ? Oui je l'aime et de tout mon cœur. Est-ce que je lui ai prouvé ? Non pas assez. Il me manque tellement. Je lui en voulais tellement de m'obliger à rester à ses côtés, je me sentais étouffé mais pourtant je me rends compte que s'il n'est pas avec moi je perds mon âme et mon cœur. Il avait raison, on a perdu tellement suite à mon coma. Je n'ai jamais imaginé une seconde qu'il avait pu souffrir même plus que moi pendant mon absence. Je n'ai jamais voulu m'y attarder et je regrette même qu'il ait eu à faire ça devant une psy alors qu'il aurait pu m'ouvrir son cœur à n'importe quel moment. Je croyais que son cœur m'appartenait pourtant. J'aurais du le voir en peine et le rassurer comme il a fait suite à mon rêve.

Felicity : « je suis désolé »

Ma voix se complétait à mes larmes. Il se leva ne voulant plus continuer la séance pour aujourd'hui.

Je me séchais mes larmes alors qu'il prit la direction du bureau de sa psy avec elle. Pour placer un rendez-vous ? Pour payer la séance ? Aucune importance. Je pris mon sac pour sortir d'ici j'avais besoin d'air. En sortant je vis Diggle devant la limousine, il me salua surpris de me voir. Oliver arriva et lança à Diggle qu'ils pouvaient y aller, il ouvrit la porte de la portière arrière sans me regarder. Je m'avançais vers lui afin qu'il me fasse face. Il leva les yeux au ciel.

Felicity : « regarde moi je t'en prie »

Il s'exécuta.

Felicity : « il faut qu'on parle Oliver »

Oliver : « j'ai plein de choses à faire, je dois y aller Felicity »

Il me força presque à me décaler et il entra dans la voiture. Diggle m'observa, il semblait triste pour nous.

Je ne pouvais pas laisser la situation dans cet état, il fallait qu'on en parle, il fallait qu'il s'ouvre plus à moi, il fallait que je m'ouvre complètement à lui et que je lui offre ce qu'il mérite.

Je savais parfaitement où le trouver. Je me rendis dans l'entrepôt abandonné dans les Glades. Une porte à code bien-sûr. J'allais frapper mais c'est une idée stupide comme si il allait me répondre. Je mis mon dos contre la porte et fis glisser mon corps jusqu'au sol. Les yeux clos j'essayais de me souvenir de mes moments passer avec lui. Mes moments passer avec lui mais oublier. Comment j'ai pu l'oublier ce n'était pas concevable une seule seconde dans ma tête, dans mon corps et dans mon cœur. Il m'a dit que j'avais rejoins sa croisade, alors j'étais déjà venu ici. Felicity souviens toi je t'en supplie. Ça faisait plusieurs minutes que j'étais assise sur le sol, essayant de me souvenir de tout, c'était la chose la plus dur de ma vie. Je commençais à ressentir des douleurs dans le dos. J'avais mal à la tête, je ne savais pas si c'était à cause des larmes que j'avais lâché ou alors à cause de mon cerveau en pleine recherche du passé. « Tu peux encore faire demi-tour » cette phrase revenait dans ma tête, la voix d'Oliver. Je prenais une nouvelle inspiration. « Oliver ouvre cette porte » j'avais prononcé cette phrase en même temps qu'elle me venait en tête. Le code je m'en souviens, je me levais d'un bond. « 2257 » revenait me hanter. Je tremblais face à la porte. Et si je me souvenais du mauvais code ? Et si ce n'était pas le code de cette porte que va-t-il se passer ? Est-ce que les lieux sont piégés ? Si quelqu'un essaie d'entrer est-ce que je vais me recevoir une flèche ? Je regardais autour de moi rien. C'est peut-être le code de sa carte bancaire. Si c'est le cas c'est une information intéressante. Non Felicity reste concentré c'est stupide c'est forcément le code de cette porte. Je pris une grande inspiration pour taper le code. La porte s'ouvrit, j'étais heureuse de l'avoir ouverte.

Oliver : « que penses-tu trouver en dessous ? »

Je fis demi-tour et Oliver était là. Je mis mon regard une nouvelle fois sur la porte ouverte.

Felicity : « je croyais que tu … »

Oliver : « étais en bas ? » me coupa-t-il. « Je l'étais. Mais j'ai des caméras de surveillance et je t'ai vu assise ici alors je suis sortie »

Felicity : « par où ? »

Oliver : « qu'est ce que tu fais ici ? »

Felicity : « il faut qu'on parle »

Oliver : « je crois que tu as été assez claire ton je suis désolé m'a donné toute les réponses à mes questions. Enfin ma seule question est-ce que tu m'aimes. La réponse est de tout évidence non »

Felicity : « quoi ? Non Oliver je ne t'ai pas dit que j'étais désolé pour cela mais parce que »

Pourquoi je suis incapable de trouver les mots pour finir ma phrase ?

Oliver : « parce que quoi ? »

Felicity : « parce que je t'ai fait du mal. »

Ok j'aurais pas pu faire pire comme réponse.

Felicity : « non en faite. Ce que je veux dire c'est que je t'aime »

Il me regarda. Ok j'ai son attention.

Felicity : « et je me suis excusé parce que je n'ai jamais essayé de te protéger comme tu l'as fait »

Oliver : « je ne te l'ai pas demandé »

Felicity : « tu n'avais pas à la faire » Je fis un pas vers lui il ne bougeait pas. « J'aurais pu m'apercevoir que tu souffrais aussi. Je n'ai pas, je n'ai même pas essayé. Me rendre compte pourtant que tu as surement vécu les semaines les plus durs de ta vie lorsque je n'étais pas là était une évidence. Mais je ne l'ai pas vu. Et je suis désolé »

Oliver : « tout ce que je voulais c'était que tu reprennes une vie normale et que tu sois de nouveau heureuse. »

Felicity : « je sais et tu n'as pas la moindre idée de ce que je peux t'aimer pour ça. Et là ici contre cette porte la chose qui m'a permit de me souvenir c'est toi. Tu es mon remède Oliver. Mon héro. Et penser aux moments que nous avons vécu ensemble c'est ce qu'il va me permettre d'être heureuse. Parce que je serais avec l'homme de ma vie. L'homme à qui j'ai offert mon cœur dès le premier jour où mes yeux se sont posés sur lui dans cette boîte de nuit »

Oliver : « tu t'en souviens ? »

Felicity : « il me suffit de penser à toi. De te regarder et d'observer l'amour en face pour savoir. L'amour est le plus puissant des émotions »

Oliver : « on m'a dit ça une fois sur l'île »

Je m'approchais encore plus de lui, il ne reculait pas. Je mis mes mains autour de son cou, il posa ses mains sur le bas de mon dos.

Felicity : « tu es ma plus puissante émotion, mon souvenir et mon avenir »

Il me fit un sourire avant de poser ses lèvres sur les miennes. Il ne m'en fallut pas plus pour me repasser mes instants à ses côtés.