Chapitre 7:

PoV Roy:

Cela faisait déjà plusieurs heures qu'ils étaient en train de retourner la salle des archives, sans résultats probants.

Arrivés au soir, Hugues commençait aussi à perdre patience.

-Écoute Roy, il faut qu'on aille se reposer. En étant trop fatigués, on risque de rater des détails. Mieux vaut aller se reposer et reprendre les recherches demain matin..

-Hum… ça me fais mal de l'admettre… mais tu as raison. Répondit Mustang, dépité.

Ainsi, chacun prit la route de son domicile, laissant certains dossiers où ils étaient. Ce soir la, Mustang n'arrivait pas trouver le sommeil, se retournant sans cesse, espérant pouvoir retrouver le blond, si précieux à ses yeux.

Le lendemain, le Flame arriva très tôt aux archives et repris aussitôt les recherches, Hugues arrivant quelques minutes plus tard.

Ainsi, ils passèrent plusieurs heures à continuer de chercher une piste qui pourrait les mener au jeune homme.

En fin de journée, Mustang commença vraiment à désespérer.

-Fais chier !!!!... Cria-t-il, en jetant les dossiers qu'il avait en main.

Hugues se tourna alors vers son ami, compatissant.

-Je sais Roy, c'est long, mais pour l'instant, on a que cette piste à explorer.

Le General souffla.

-Je sais bien. Mais ça donne rien… À ce rythme, on le retrouvera jamais.

-Aller… On va y arriver Roy.

-Hhh.. Si tu le dis..

Et les deux amis se replongèrent dans les dossiers.

Quelques minutes plus tard, le téléphone sonna.

-Général de Brigade Mustang, j'écoute..

-Bonjour Général.. Quelqu'un souhaite vous voir à l'accueil, cette personne m'a juste demandé d'annoncer "Edward".

A cette dernière phrase, le Flame écarquilla les yeux. Edward ? Est-il réellement la ?

-Dite lui de ne pas bouger ! J'arrive tout de suite.!

Tout en raccrochant, Hugues, qui avait entendu une partie de la conversation, arriva près de son ami.

-Roy ?

Soudain, Mustang, sans prêter attention à Maes, se mit à courir aussi vite que possible vers l'accueil du QG, ne prenant quasiment pas le temps de respirer.

Arrivé dans le hall d'accueil, essoufflé, il regarda de tous les côtés. Et enfin, il le vit. D'un coup, il se posta devant le blond et sans retenues, se laissa tomber sur les genoux et prit le jeune homme dans ses bras.

-Ed… Mon dieu, Edward… Souffla-t-il.

Le jeune homme fut surpris d'être ainsi serré dans les bras de quelqu'un. Il se sentait mal, il devait arrêter cette embrassade.

-Co… Colonel, arrêtez s'il vous plaît… Lâchez moi. Dit-il, sur le point de craquer.

Alors, Mustang se détacha, gardant une main sur la joue du plus jeune, et le regardant dans les yeux.

-Pourquoi Edward…? Tu sais à quel point j'ai eu peur de te perdre ? J'ai eu si peur pour toi…

-Pourquoi..? Demanda l'ex Fullmetal, l'air épuisé.

Roy sourcilla.

-Pourquoi quoi ?

-Pourquoi vous avez eu peur de me perdre ? Pourquoi vous tenez tant à moi ?

-Je te l'ai déjà dit… Parce que tu es la personne la plus précieuse à mes yeux, la plus chère à mon cœur. Je ne veux plus jamais te perdre de vue. Et je ne veux plus qu'il t'arrive malheur.

Le flame n'avait pas détaché son regard de celui du blond en disant cela.

-Mais.. Je ne le mérite pas… Souffla le plus jeune en baissant les yeux.

Tout en disant ces mots, Hugues fit son apparition dans le hall.

Après le coup de téléphone et le départ précipité de son ami, il se dirigea vers l'accueil pour comprendre. Quelle ne fut pas sa surprise en arrivant.

C'était bien Edward sur cette chaise… Mais sans vraiment être lui. Le jeune homme n'avait plus rien de cet ado combatif d'il y a quelques années.

Il avait énormément maigri, et il avait l'air éteint, n'étant que l'ombre de lui même.

-Edward? Demanda Maes, tout en s'approchant.

Le jeune blond releva la tête.

-Hugues…. Ça faisait longtemps…. Répondit-il, las.

-Oui, bien trop longtemps Ed… Avoua-t-il, le cœur lourd.

Ainsi, le Général se releva, tenant toujours la main de son ancien subordonné.

-Excuse moi Maes, on va te laisser… J'emmène Ed et je prends un congé pour m'occuper de lui.. Peux-tu transmettre s'il te plaît ?

Surpris mais comprenant l'urgence de la situation, Hugues acquiesça.

Puis le Général se tourna vers son blond préféré.

-Tu viens avec moi Ed ? Demanda-t-il avec un léger sourire.

Le jeune homme semblait hésitant.

-Ne t'inquiète pas.. Viens juste avec moi s'il te plaît.

Et ainsi, Mustang emmena le blond à sa voiture. Il ouvrit la portière au plus jeune pour qu'il puisse prendre place avant de s'installer lui même.

Sur le trajet, le jeune homme ne posa aucunes questions concernant la destination. Il était trop occupé à réfléchir aux paroles de son aîné. Était-il réellement si précieux aux yeux de son aîné ? Avait-il eu raison d'écouter John a ce sujet ? Il était juste fatigué.

Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrêta, et Roy descendit pour ouvrir la portière à l'ex alchemist.

-On es arrivés Ed… Viens. Souffla-t-il.

Ainsi, le blond le suivi, toujours sans dire un mot. Mustang ouvrit la porte d'une maison assez grande et laissa entrer le plus jeune. Il se permit de prendre délicatement la valise des mains de son cadet et de la poser le long du mur de l'entrée.

Après avoir fermé la porte, il se posta devant Ed et prit le visage de celui dans ses mains, tout en le regardant.

-Tu es ici chez toi Ed… Les choses iront à ton rythme. Il n'y aura aucun jugement. Tu peux me demander tout ce dont tu a besoin, je serai là pour toi. Tu comprends ?

-... Je… Oui…

-Ed, arrête de penser que tu ne mérite rien à part la souffrance. Tu a largement droit au bonheur. Alors s'il te plaît, laisse moi essayer de te l'offrir…

Quelques larmes commencèrent à couler sur les joues du blond. Aussi, c'est tout naturellement que Mustang les recueilli du bout des doigts.

Et pour la première fois depuis trop longtemps, Edward eut envie de se blottir dans les bras de son vis à vis. Sans s'en rendre compte, son corps agit seul et joint le geste à la pensée.

D'un coup, le Flame sentit les mains du blond agripper sa veste et le corps du jeune homme se coller au sien. Alors, l'aîné passa ses bras autour du corps frêle contre le sien.

Enfin !!! Se dit-il. Enfin un pas vers la guérison de son blond.

Mais bien vite, le jeune homme mis fin à cette étreinte. Aussi, Mustang commença à lui faire visiter la maison.

À droite de l'entrée se trouvait un grand salon avec un canapé dos à l'entrée et une cheminée face au canapé. Il y avait aussi une bibliothèque très impressionnante.

En face de l'entrée, une cuisine assez spacieuse avec une table et ses chaises.

À gauche, une remise. Entre la remise et la cuisine, un escalier menait à l'étage, avec 3 chambres, une salle de bain et les commodités.

Le Flame attribua la première chambre à son cadet. Une chambre cosy avec un grand lit, un bureau et une armoire, ainsi qu'un fauteuil et une autre bibliothèque. La pièce était dans les tons pastels.

-Tu peux poser tes affaires dans cette chambre Ed, elle es à toi.

Le blond acquiesça, gêné.

-Installe toi, je vais aller préparer à manger…

Aussi, Roy se dirigea vers la cuisine, suivit de près par Edward. Le Flame se mit à préparer un repas assez consistant mais facile à manger, pour que le blond puisse en profiter un peu.

Après avoir mis la table, Mustang servi les assiettes et invita le blond à prendre place. Celui-ci s'installa sans dire un mot.

Au début, Edward ne toucha pas à son assiette et regardait son aîné manger. Roy ne dit rien, laissant le plus jeune prendre son temps. Quelques minutes plus tard, le blond prit sa fourchette et prit quelques bouchées, qui eurent toutes plus de mal à presser les unes que les autres. Après quelques minutes, Ed n'en pouvait plus et repoussa son assiette.

Mustang l'avait regardé faire, heureux que le plus jeune ait fait l'effort.

Une fois le repas fini, Edward prit l'initiative de débarrasser. Ensuite gêné, il alla à la salle de bain.

Le blond ressorti une dizaines de minutes plus tard, vêtu d'un pantalon en toile noire, un t-shirt manche longues bleu et les cheveux détachés.

Arrivé au rez-de-chaussée, il vit Roy dans le canapé. Doucement, il s'approcha de son aîné et se dirigea vers la bibliothèque à côté de celui-ci.

Regardant faire le blond, Mustang prit la parole, l'air doux:

-Sers toi, n'hésite pas Ed.

Ainsi, l'aîné Elric toucha les livres du bout des doigts et finit par en choisir un, puis s'installa au bout du canapé pour entamer sa lecture.