Le passé nous entraîne
Salut tout le monde, je suis super contente de vous retrouver pour cette nouvelle fiction Harry Potter ! Elle sera plus longue que toutes celles que j'ai pu écrite alors je suis toute excitée de publier le premier chapitre. Bon, c'est juste un début, pour mettre en place l'histoire. J'espère vraiment que ça va vous plaire. N'hésitez pas à poster une petite review pour dire ce que vous en pensez ! Il faut savoir que cette fiction sera principalement du point de vue de Rose Weasley mais certains chapitres ( comme le suivant ) seront du point de vue de Scorpius Malefoy.
Bonne Lecture
PS : Bien sûr, le monde d'Harry Potter ne m'appartient pas mais certains personnages secondaires sortent de mon imagination.
Chapitre 1: Le trio de nouveau réunis
Musique : Arms - Christina Perri
POV: Scorpuis
"Je crois qu'on a plus rien à se dire, Scorpius !".
Je me réveille, ces paroles résonnent encore dans ma tête, à tel point que j'en ai la migraine. Ce sont les derniers mots qu'a prononcé Rose Weasley à mon intention il y a deux mois de cela, peu de temps avant le début des vacances d'été. Je passe ma main dans mes cheveux blonds et je soupire. Je sais bien que ces paroles étaient justifiées. C'est ce que toute fille dit à son meilleur ami lorsque celui-ci insulte son petit-ami, non ? Bien sûr depuis ce jour, je n'ai aucune nouvelle. Même Albus a évité le sujet dans ses lettres cet été. Je n'ai pas non plus osé demander, je ne suis pas prêt à aborder le sujet où même à la revoir. C'est pourquoi j'ai hésité quand Albus m'a proposé de passer les deux dernières semaines des vacances au Terrier, chez ses grands-parents. Mais, j'ai fini par accepter parce qu'il me manque et que j'ai besoin de lui. J'attends avec impatience de retourner à Poudlard pour ma dernière année même si ça signifie croiser Rose dans les couloirs.
- Scorpius, réveille-toi ! s'écrie la voix de mon père dans le couloir
Comme je ne réponds pas, mon père entre et m'observe. Je suis toujours allongé sur mon lit, les yeux grands ouvert, fixant le plafond.
Il s'assoit doucement sur le lit, je croise ses yeux gris, ceux dont j'ai hérité. Il me sourit tristement.
- Ma parole, cette Rose Weasley te rends dingue
Je ne réponds rien parce que je sais qu'il a raison. C'est ma meilleure amie et deux mois sans lui parler, lui écrire ou la voir est une vraie torture. Surtout quand je sais qu'elle m'en veux à mort.
Je me relève en position assise sur mon lit et je demande doucement :
- Papa, qu'est-ce que je fais ?
Il semble réfléchir un moment puis répond simplement :
- Commence par lui demander pardon
- Je suis pas très doué pour ça, j'avoue
- Ça doit être de famille. Allez prépare-toi ou tu vas arriver en retard chez les Weasley ! Non pas que ça me déplaise au contraire... mais un Malefoy doit toujours être ...
- ponctuel, je réponds à sa place
Il me sourit et me donne une tape amicale sur le bras avant de sortir de ma chambre.
Je décide alors de me préparer. Toutes mes affaires sont déjà rangées dans ma valise fermée, je n'ai plus qu'à prendre ma douche et à m'habiller.
30 minutes plus tard, je suis dans le salon. Je regarde la cheminée avec anxiété. Je déteste voyager par conduit de cheminé. J'aurais pu transplaner, j'ai déjà le permis mais mon père préfère être sûr que j'arrive à bon port.
- Tu es prêt ? demande-t-il
- Oui, dis-je en me tournant vers lui
Il me prend dans ses bras puis me chuchote : "Sois prudent" à l'oreille, je hoche la tête en souriant. Puis je me dirige vers la cheminée, une poignée de poudre d'escampette à la main.
- Ta mère m'a dit de te rappeler de nous écrire et passe le bonjour à Rose, ajoute-t-il avec un rictus amusé.
Je ne réponds rien et me contente de sourire. "Si seulement elle m'adressait encore la parole" pensai-je
- Je suis fier de toi, Scorpius, déclare mon paternel
Je lui souris une dernière fois avant d'annoncer "Terrier" en jetant la poudre à mes pieds.
En quelques secondes, je me retrouve dans le salon des Weasley. Albus qui lisait tranquillement sur le canapé, sursaute à mon arrivée. Je vis ses lèvres s'étirer en me voyant, il lança son bouquin sur la table et me serra rapidement dans ses bras.
- Génial ! Je t'attendais, les autres sont dehors, explique-t-il en me lançant une regard appuyé. Soit disant : "Rose est dehors".
Alors que nous allions sortir Madame Weasley - la mère de Rose - entre. Lorsqu'elle m'aperçoit, elle me sourit et me prend à son tour dans ses bras.
- Ravie que tu sois bien arrivé Scorpius ! Tu as passé de bonnes vacances ?
- Ça peut aller, disons que le manoir est un peu...
Je la sens se raidir et ses yeux perdent un moment leur éclat.
-... triste, je termine. Est-ce que tout va bien ?
- Oui, bien sûr !
Son rire sonne faux, elle semble s'en rendre compte car elle bafouille une excuse et se dirige vers la cuisine. Albus et moi échangeons un regard étonné, puis il hausse les épaules et nous sortons.
Les Weasley ont installé une grande table dehors, capable de contenir toute la famille. Je remarque toute suite Rose, elle était de dos, occupée à placer les couverts sur la nappe orangée. Ces cheveux roux bouclés sont lâchés dans son dos.
- Hugo ! s'écrie-t-elle, descends immédiatement de ce balai et ramène tes fesses ici, pour nous aider !
- Depuis quand les hommes aident-ils à mettre la table ? demande le petit insolent de 15 ans
- Depuis bien avant sa naissance, misérable gnome ! rétorque sa sœur provoquant les gloussements de sa cousine Lily.
Albus éclate de rire à son tour et Rose qui n'avait pas encore remarqué notre présence, se retourne.
Lorsqu'elle me voit ses yeux s'agrandissent. J'ai l'impression que des heures se sont écoulées avant qu'elle ne déclare :
- J'ignorai... que... tu venais
- Surprise ! s'exclame Albus
Elle le foudroie du regard, avant de reposer les yeux sur moi.
- Je ...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'elle se jette dans mes bras.
- Je suis désolée, murmure-t-elle
Surpris, je reste sans voix, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de réaction. Je le voyais plutôt se jeter sur moi pour m'étrangler. Finalement j'encercle mes bras autour de sa taille. La tête contre ses cheveux, je sens son parfum m'envahir et je comprends alors à quel point elle m'a manqué.
- C'est moi qui suis désolé, finis-je par articuler
Nous nous séparons et elle prend ma main en souriant.
- Tout est bien qui finis bien ! énonce Albus d'un ton supérieur
- Sauf pour toi, siffle Rose en sortant sa baguette
Je vois le visage de mon meilleur ami se décomposer. Il recule doucement par simple précaution . C'est vrai que Rose peut vraiment être effrayante lorsqu'elle se met en colère. Un trait qu'elle tient de sa mère dit-on.
- Bon, je... je vous laisse rattraper le temps perdu, j'ai un cousin à faire descendre de son balai, balbutie Albus en se détournant pour éviter toute confrontation directe avec sa cousine.
Tandis qu'Albus se met à hurler contre Hugo, Rose reprend son calme et ensemble nous nous éloignons du groupe pour nous enfoncer dans les prés bordant le jardin.
Finalement on s'assoit dans l'herbe en silence. Je n'ose pas trop débuter une conversation, je ne sais pas si je dois encore m'excuser, si elle veut qu'on parle de ce qui s'est passé il y a deux mois ou si elle préfère que l'on oubli tout ça.
- Comment se sont passé tes vacances ? demande-t-elle finalement
- Plutôt bien, j'ai beaucoup discuté avec mon père, j'ai l'impression qu'on s'est beaucoup rapproché ses temps-ci, je réponds
- C'est génial ! commente-t-elle, c'est vraiment quelqu'un de bien
- Tu dois être une des seules à penser ça, comment peux-tu en être aussi sûr ?
- Je lui ai déjà parlé, si tu t'en souviens bien et c'est ton père. Tu l'aimes et tu t'entends bien avec lui, alors c'est qu'il a un bon fond, sinon tu ne parlerais pas de lui ainsi.
La pertinence de sa réplique m'étonne. Rose a toujours su voir ce qu'il y avait de meilleur chez les gens, si ce n'était pas le cas, nous ne serions pas là aujourd'hui à discuter tout le deux, assis dans l'herbe.
- Tes parents t'ont déjà parlé de lui ou de la guerre ? je demande soudainement
- Non, répondit-elle en arrachant une touffe d'herbe, parfois lorsque toute la famille est réunie, je les entends discuter tout bas mais chaque fois que j'essaye de m'approcher, ils se taisent.
- On ne peut pas leur en vouloir
- Une fois, pendant la nuit, j'ai cru entendre des bruits, alors je suis descendue et ma mère pleurait dans les bras de mon père sur le canapé. J'étais restée cachée dans les escaliers et je pouvais entendre mon père la consoler.
Il y a un silence pendant lequel elle caresse de ses mains le sol, puis elle lève de nouveau la tête
- Je n'avais jamais vu ma mère pleurer auparavant, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de savoir ce qui s'est passé Scorpius, ajoute-t-elle
- Tu as raison, moi non plus
Un grand silence suit ma réplique, jusqu'à ce que Rose change de sujet.
- Tu n'aurais pas reçu, un truc de Poudlard ? demande-t-elle un sourire en coin
Je souris à mon tour
- Si ! J'ai été nommé Préfet-en-chef ! je déclare en bombant le torse
- Ouais ! Je le savais ! Moi aussi ! s'écrie-t-elle en me sautant dessus.
Tous les Weasley sont réunis autour de la table. Tous on réussit à se libérer pour le dîner et je me sens soudain étranger autour d'eux. Il y a aussi Teddy Lupin qui est mon cousin éloigné mais je ne suis pas très proche de lui. Sa grand-mère ne s'entend pas avec la mienne : conflit de famille. Ted sort avec Victoire, la plus grande des Weasley, elle doit avoir vingt-trois ans. Il vont se marier au printemps et la discussion ne tourne que autour de ça depuis le début du dîner.
- Je t'assure, s'écrie Victoire à l'adresse de sa cousine Roxanne, la robe était vraiment une horreur ! Si tu avais vu la tête de Dominique quand elle m'a vu sortir de la cabine d'essayage, j'ai cru qu'elle avait mangé un Scroutt à pétard.
Les deux jeunes filles éclatent de rire et Rose échange un regard épuisé avec Lily. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. D'après leur tête ce n'est pas la première fois que Victoire raconte cette anecdote.
- Vickie, chérie, tu as fini les invitations ? demande sa grand-mère Molly
- Bien sûr ! On a passé des nuits blanches pour réussir à toutes les glisser dans des enveloppes. Il ne reste plus qu'à les envoyer. D'ailleurs, est-ce que je vous est déjà raconté ma mésaventure avec le papier à lettre qui ...
- Oui ! s'exclame Rose et Lily en chœur
La blonde leur lance un regard vexé et repousse ses long cheveux derrière son épaule. Un grand silence s'en suit pendant lequel Victoire repose son dos contre le dossier de sa chaise et croise les bras en bougonnant.
- Mais tu peux re-raconter si ça te fais plaisir ? se rattrape Lily voyant que l'ambiance tourne à l'orage
- Je n'ai plus envie maintenant ! s'exclame la future mariée. Mais si mon mariage te dérange tant, je peux trouver une autre demoiselle d'honneur !
- Tu en as déjà six, une de plus ou de moins ... murmure Rose de façon audible
- Eh bien, considérez maintenant qu'il ne m'en reste plus que quatre ! crache Victoire
Je sens Rose bouillonnée à mes côtés. Je sais bien que Victoire est la cousine avec laquelle elle a le plus de mal à s'entendre. Elle sont si différente que le courant ne passe pas très bien entre elles. Je prends sa main dans la mienne pour l'empêcher de répliquer mais c'est Lily qui s'en charge :
- Attends ça veut dire qu'on va pouvoir venir habillées, coiffées et maquillées comme on veut ? Quelle torture ! J'aurais adoré porter l'ignoble robe rose flashy que tu as choisi pour tes demoiselles d'honneur ! Vraiment, ça me brise le cœur !
- Wooouaa , commente Albus et son grand-frère James en riant
- Comment oses-tu, espèce de rouquine ! hurle Victoire en se levant de sa chaise
Je n'ai pas le temps de réagir que Rose s'élance sur sa cousine. Je réussis à la retenir au dernier moment tandis que Ted fait de même avec Victoire.
- Je rêve où tu viens d'insulter 95% de notre famille ! s'écrie ma meilleure amie en tentant de se délivrer de mon étreinte
- Au contraire, mon insulte était bien ciblée, rétorque la blonde
D'un seul coup, la main droite de Rose m'échappe et vient s'écraser sur la joue de sa cousine.
Un énorme silence s'en suit. Victoire tient sa joue, choquée, les larmes aux yeux. Avant que quiconque n'ait le temps de comprendre réellement ce qui s'est passé, Rose retourne à l'intérieur de la maison les nerfs à vif. Je la suis et la retrouve dans sa chambre, assise sur son lit, la tête dans les mains. Je m'accroupis à ses côtés et caresse ses cheveux. Elle relève la tête, les yeux dans le vide.
- Qu'est-ce que j'ai fait ? demande-t-elle
- Tu as giflé ta cousine, je réponds sans pouvoir m'empêcher de sourire
- Par Merlin, je vais me faire tuer !
- C'est bon, ça arrive tant fait pas ...
- Pourquoi j'ai envie de pleurer là ? me questionne-t-elle
Je prends son menton entre mes doigts pour la forcer et me regarder
- C'est la colère qui redescend, calme-toi, respire.
Elle se relève et prend une grande inspiration
- Quelle poigne, c'était impressionnant ! dis-je pour plaisanter
Je la vois esquisser un sourire puis elle éclate de rire.
- Tu devrais quand même aller t'excuser,
- Tu as raison, dit-elle en redevenant sérieuse
Elle repart pour le jardin et je la suis. Quand on arrive à table, quasiment tout le monde a déserté son siège. Il ne reste plus qu'Albus, James, Fred et Louis qui sont mort de rire et je devine bien pourquoi. Rose décide de faire le tour du jardin pour retrouver Victoire et je m'assois avec les garçons.
- Rose à toujours été ma préférée de toute façon, avoue Fred en riant
- Une fille comme ça faut la garder, Scorpius ! me conseille James
- Ils ne sont pas ensemble, rétorque Albus à ma place
- C'est vrai ? Oh je pensai que depuis le temps ...
- Laisse tomber, plaisante Albus toujours mort de rire
J'ai soudain moi aussi une grande envie de gifler quelqu'un, mais je me retiens et je souris l'air de rien.
Voilà pour ce premier chapitre. J'espère que ça vous a plu, j'attends vos reviews avec impatience !
Bises
SunPotion
