Environ 30000 mots de bonheur, 14 chapitres de ouf, 74 pages Word de sang, 43 Rw de vous, une fiction qui a mit du temps a venir mais pour qui j'ai une tendresse particulière car c'est ma première fiction sombre (pour moi elle est sombre comparer aux autres). Vous ... Moi ... que du bonheur.
Merci a toutes et a tous de l'avoir suivit jusqu'au bout et a bientôt pour le suite des autres (un amour de professeur, mon prof mon amant mon amour, désillusions premier amour et compagnons etc et de nouvelles fiction et OS)
Rien ne m'appartient sauf l'histoire et "L'ange".
GROS BISOUS A MES BETAS SANDRINE et JULIA, un GROS BISOUS A CELLE QUI M'A POUSSE A LA CONTINUER MLLE DARNESS.
Chapitre 13 – Final
Retenant leur souffle, les membres de la meute se sentaient submergés, tant la pression qu'exerçait les deux derniers combattants était étouffante.
Le bruissement d'une feuille tombant au sol donna le signal, Stiles et Deucalion s'élancèrent, crocs et griffes dehors, prêt à détruite leur adversaire. Deucalion frappa le premier …
Stiles esquiva facilement les attaques de son adversaire, virevoltant dans les airs. Deucalion tourna sur lui-même et tenta une nouvelle attaque avec les jambes, Stiles sauta en relevant les genoux, esquivant une nouvelle fois.
Puis tournoyant à nouveau, il frappa le démon d'un coup de pied dans les côtes, mettant plus de force que d'habitude. Le loup grinça des crocs quand il sentit ses côtes se briser sous l'impact du choc.
Un coup de griffes effleura le torse du démon, il se recula mais grimaça. Il recula encore pour prendre de la distance et remarqua qu'il avait été touché.
Impossible ! Pensa-t-il, l'adolescent ne l'avait qu'effleurait.
Il jeta un œil sur lui et s'aperçut que ses griffes s'étaient allongées de plusieurs centimètres augmentant sa portée d'attaque.
_ Tu crois tout savoir sur le petit Zéro, susurra la créature face à lui qui n'avait plus rien de l'enfant qu'il avait dompté, je vais te faire goûter à la rage qui habite mon corps comme tu m'as contraint à boire ton sang pour me punir de ne pas avoir avalé ton sperme alors que tu m'asphyxiais avec ta sale bite de chien lépreux.
Stiles pencha la tête violemment sur le côté faisant craquer sa nuque et fonça sur Deucalion, reprenant le combat.
Claudia observait le combat qui se tenait à quelques mètres d'elle, son fils semblait danser, esquivant toutes les attaques du démon, le sourire de Stiles s'agrandissait au fur et à mesure que la rage du loup augmentait alors qu'il ne le touchait pas.
La mère sentit quelque chose d'étrange dans le comportement de son fils, il avait les yeux fermé mais il parait systématiquement les coups portés sur lui, comment pouvait-il savoir à l'avance de quel côté et quels coups éviter.
Elle eut une idée, s'agenouillant, elle plongea ses mains dans la terre meuble à ses pieds et se connecta au réseau des courants tellurique, principalement aux champs magnétiques terrestre. Elle comprit pourquoi son fils était aussi confiant. Le jeune était comme une matrice relié à un réseau d'ordinateur.
Stiles utilisait les sens de ses amis à travers un entrelacement de fils spirituels se joignant les uns aux autres, il pouvait "voir" et "sentir" grâce à eux. Le plus gros de la connexion se situait entre lui et Caëris.
Partageant une sorte de pouvoir, liant la vision télépathique du vampire aux sens des loups, Stiles était intouchable.
Le démon eut du mal à s'approcher de la créature, et encore plus de mal à esquiver ses serres aiguisées, le gamin avait bien grandi, bien évolué, il aurait dû le dresser un peu plus, briser son esprit plus profondément pour en faire sa chose plus tôt.
Maintenant il était trop tard pour prendre possession de l'âme face à lui, il devait s'en débarrasser au plus vite. Il avait déjà trouvé un remplaçant aussi puissant que lui, mais n'avait pas encore totalement joué avec lui.
Celui-ci, il en ferait sa chose, il en aurait la maîtrise totale.
_ Stiles ! L'ancien humain s'immobilisa net, le pied tendu en l'air à quelques millimètres de sa tête, et ouvrit les yeux vers Caëris qui venait d'hurler, pourquoi l'arrêter maintenant, il recula et sauta en salto arrière et se tourna vers elle.
Si elle l'avait appelé c'est qu'il y avait un problème.
_ Il en a un autre ! Il en a trouvé un autre !
Personne n'avait compris le sens de sa phrase, excepté Theo, Brett, Kate et lui.
Il se tourna vers le démon et grogna furieusement, terrifiant le monde autour de lui, ses yeux brillèrent d'une lueur argentée foncée.
Tous les spectateurs présents ne virent plus rien, aucun mouvement précis. La vitesse de Stiles dépassait l'entendement, aucun être vivant ne pouvait être aussi rapide Ce qu'ils aperçurent, c'était Deucalion blessait par une créature indistincte, un être presque invisible à l'œil nu, seuls les loups pouvaient encore à peu près voir la forme floue de Stiles.
Le loup ne savait pas ce qu'il se passait, ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Il sentit plus qu'il ne vit, ses os se briser un à un, ses muscles se déchirer. Il le savait. Il savait que Stiles serait sa fin, sa mort, mais pas aujourd'hui, pas maintenant.
Le corps de Deucalion tomba lourdement dans un grand bruit mat au sol, alors que Stiles retomba sur ses pieds aussi légèrement qu'une plume. Ses mains et sa bouche étaient recouvertes de sang, faisant de lui l'image presque parfaite de la créature la plus sanguinaire, la plus effroyable que le monde est connu, ou pas.
Stiles déglutit bruyamment, sa respiration erratique fit tanguer son corps dangereusement, sa vue se brouilla très vite, trop vite, il savait que s'était fini.
_ Il est l'heure. Murmura-t-il
Ses pouvoirs s'échappaient par vague, le garçon était arrivé à bout, une trop forte dose d'adrénaline couplé à une utilisation excessive de son pouvoir de vélocité, son corps ne pouvait plus supporter la trop grande émanation d'énergie utilisé. Derek, toujours en loup, se mit à ses côtés alors que le jeune homme s'effondrait presque inanimé.
_ Je ne suis pas mort Stiles. Marmonna Deucalion brisé de partout, son corps se mettait doucement à se régénérer, il lui faudrait bien deux semaines pour se remettre sur pied et encore plus pour reprendre du poil de la bête. Je vais revenir si …
Claudia s'élança, utilisant l'énergie gênerait par les courants telluriques auxquels elle était connectée. Elle libera ses deux Wakizashi encore enfonçaient dans la gorge de son ancien adversaire.
Elle se stoppa à quelques mètres de Deucalion, sauta et tournoya horizontalement au-dessus du loup, frappant à de multiples endroits.
Atterrissant aussi légèrement qu'une plume, elle déposa un genou au sol, une main dans le dos tenant ses deux Wakizashi dégoulinant de matière rouge visqueuse.
La tête du loup vola à plusieurs mètres du corps et retomba faisant de petits bonds. La stupeur frappa tout le monde et se tourna vers …
_ Maman ?
Claudia était effrayé par ce qu'elle venait de faire. Elle venait de tuer Deucalion le démon loup, ex compagnon de Talia, et Père de Derek, Laura et Cora.
Elle n'avait pas réussi à se contrôler, alors que la colère d'avoir perdu des années avec son fils et qu'il le menaçait de recommencer, elle ne pouvait le tolérer, elle ne pouvait le laisser faire.
Cinq ans de souffrance renfermé, d'auto-flagellation, de pleurs contenus, de hurlements réprimés.
Alors qu'elle amorçait un mouvement pour s'approcher de son fils, l'horreur la prit quand un hurlement de douleur déchira le silence.
_ Écartez-vous tous ! Hurla Caëris qui s'envola pour se mettre à l'abri.
Stiles se tordait de douleur de sentir ses os se broyer un à un. Derek reprit sa forme humaine, le souleva d'un geste leste et sauta sur le Nemeton.
Avoir relâché autant de pouvoirs de cette façon, son corps était devenu une bombe à retardement. Maintenant le contre coup arrivait, broyant et brisant ses os comme on déchire une feuille blanche.
Peter voulut s'approcher de lui malgré l'avertissement de Caëris, mais mal lui en prit, il chancela violemment et s'effondra au sol paralysé.
Tous ses sens étaient déréglés, sa vue se troublait, son odorat lui apporta des odeurs qu'il ne connaissait pas, les bruits stridents que captait son ouïe le fit hurler de douleur, trop aigu pour son système.
Claudia, d'un geste de la main, extirpa Peter de ses souffrances. Chris se posta à ses côtés et remarqua qu'une personne recouverte d'un manteau d'ombre se trouvait aux côtés de Stiles et Derek. Il n'avait pas l'air affecté par les pouvoirs du jeune homme.
Posant sa main sur le front de Stiles, il fit cesser ses hurlements de souffrance.
_ Qu'est-ce que c'était que ce bordel ? S'écria Peter en se remettant debout tant bien que mal, encore désorienté mais soutenu par les bras de Chris.
_ Les pouvoirs de Stiles ! Répondit l'individu en faisant allonger Stiles sur le Nemeton. Il enleva sa cape et d'un geste leste, la déposa sur Derek, cachant sa nudité.
_ Bordel de merde ! S'écria John reconnaissant son fils, il fixa son regard sur Claudia qui haussa les épaules ne comprenant plus rien.
Elle avait bien capté son énergie, mais elle semblait tellement basse qu'elle n'y avait pas fait vraiment attention. Alors qu'à présent elle dépassait, et de loin, celle de Stiles, d'ailleurs elle distançait celle de toutes les personnes réunis dans la clairière. Et même qu'elle n'arrivait pas à déterminer où s'arrêter sa puissance.
_ Je ne suis pas Stiles. Fit le jeune homme face à eux.
_ Non sans blague, tu m'en apprends une bien bonne le mariole. Grogna Peter furieux de rien saisir de la situation.
_ Tant de sarcasmes dans un corps humain ! La copie parfaite de Stiles lui adressa un maigre sourire contrit et se tourna vers son descendant dimensionnel et s'accroupit face à lui.
Il examina rapidement les points vitaux et spirituels de Stiles et y fit apparaître des motifs inconnus et sceaux venant des temps immémoriaux et oubliés, tout le long de son corps, des pieds à la tête.
Puis il se tourna vers les personnes qui semblaient attendre des réponses de sa part. Il jeta un œil au vampire qui ne paraissait pas du tout étonné de le voir.
_ Je reconnais ton odeur "ange" ! Fit Caëris s'approchant près de la zone tampon à la limite de l'énergie dégagé inconsciemment par Stiles. J'ai entendu parler de ta race, celle d'êtres mystique ailée, pure et lumineuse qui voyageaient à travers les dimensions, certaines étaient des érudits, d'autres des gardiens, et bien d'autres étaient des guerriers, mais d'après ce que je sais, votre monde a disparu depuis des centaines d'années, comment es-tu arrivé ici ? Combien êtes-vous ?
_ Je suis seul, vampire, si c'est ce qui t'inquiète. Je suis le dernier de mon peuple, mon père nous a abandonné et j'ai scellé mon monde après que mes frères aient commencé à détruire le monde que je devais protéger. Je suis à la recherche de mon souhait le plus précieux, cela fait maintenant dix de vos années terrestres et un millénaire dans la ligne temporel de votre dimension. L'ombre se tourna vers Stiles et leva la tête pour jeter un œil à la lune qui se mit à se colorer d'une teinte rouge.
L'heure était enfin venue, il avait fait son choix, contraire à celui de Stiles, mais de toute façon il arrivait enfin bientôt à destination, incessamment sous peu il le retrouverait et renaîtrait, alors il pouvait bien lui faire ce cadeau.
Il se fixa sur l'assistance et observa chaque être face à lui, bientôt il les retrouverait aussi, ses "amis" sa "famille", "lui", tant de visage familier mais inconnu ici, surtout celui proche de Claudia, revoir se visage le rendait heureux comme lui faisait mal. Le temps vibra autour de lui, la nature se mit à gigoter, la terre à trembler à ses pieds.
_ Il est temps !
Ses mains se teintèrent d'une luminosité coloré grise, il utilisa ses pouvoirs et fit flotter le corps de Stiles. À ses côtés Derek n'était plus qu'une marionnette dont l'esprit était coincé quelque part.
_ J'utilise ton énergie ancestrale, OH Nemeton Porte vers la croisée des chemins, guide nos âmes et brûlent nos esprits, emporte ton gardien et ses …
_ Qu'est-ce qu'il fait à mon fils ! Hurla Claudia hystérique, tenu par un John qui savait ce qu'il allait se passer et dont le cœur se fissura une seconde fois. Mais cette fois, il avait pu dire au revoir à son fils.
_ STILES ! Scott se cogna contre une barrière invisible, il savait que c'était inéluctable mais il ne pouvait se résoudre à perdre une nouvelle fois son meilleur ami et surtout que cette fois ci, ce serait définitif.
Il hurla et hurla encore, son hurlement fendit la nuit comme un couperet, la douleur de sa complainte fit écho à la douleur du cœur de la meute.
Ils pleuraient tous car tous savaient qu'aujourd'hui, enfin, Stiles et Derek étaient libre et qu'ils ne les reverraient jamais.
Le double se relia spirituellement au Nemeton et s'engorgea de son pouvoir, ouvrant la porte, une porte de lumière.
L'éclat lumineux qui envahit la clairière, aveugla la meute, les obligea à se tourner à l'inverse de Stiles qui disparut en un claquement de doigt.
Reprenant doucement conscience de la situation, les jeunes observèrent le spectacle.
Un trou béant de dix mètres de circonférence sur sept de profondeur se tenait à la place du Nemeton. Aucune trace de Stiles, de Derek, de "l'ange", aucune odeur, rien, même pas une fragrance, pas une once, comme s'ils n'avaient jamais existé, disparu de la surface de la terre.
La meute s'effondra en pleurs, anéanti par la perte de leurs deux amis.
Il ne savait pas depuis combien de temps il flottait, mais ce qui était sûr c'est qu'il était bien et que Derek était à ses côtés. L'odeur boisé comme le souffle d'une brise de printemps que portait son compagnon l'apaisait et lui donnait l'impression d'être en paix avec l'univers.
Qu'ils soient morts n'avait que peu d'importance pour Stiles, ils étaient enfin tous les deux, libres des chaînes terrestres qui les emprisonnaient depuis trop longtemps, libres de l'asservissement que ses pouvoirs exerçaient sur lui, heureux de savoir Derek libéré de la malédiction qu'il avait lancé sur ce dernier.
Enfin il pouvait respirer, c'était une expression bien sûr, à présent ils étaient morts, ils n'avaient plus besoin de faire comme le commun des mortels attaché à une planète.
Stiles resserra sa main sur celle de Derek, il ouvrit les yeux et tomba sur deux prunelles grise/verte qui le fixaient intensément. Le sourire amoureux que Derek offrait à Stiles lui donna des frissons dans tout le corps.
Le jeune homme tenta de bouger mais il ne put pas, il avait l'impression d'être figé, il prit soudainement peur.
_ Que … ?
_ Ne bouge pas Stiles, il a bientôt fini. Susurra Derek avec un regard plein de tendresse et d'amour. Je t'aime.
_ Derek ? Stiles sentit des larmes s'échapper de ses yeux involontairement. Il ne comprenait pas l'expression douloureuse cachée derrière le regard tendre de son compagnon, qu'est-ce … Qu'est-ce qu'il se passe, je ne peux pas bouger …
_ Chut mon chaton. Derek posa son front contre le sien, le jeune homme ferma les yeux et sentit le souffle chaud de son amant le caresser. Tout va bien se passer, ferme les yeux et ne pense à rien …
_ Je ne veux pas être encore séparé de toi, j'ai l'impression que je vais encore te perdre …
_ Je t'aime Stiles, je t'aimerai toujours. Entendit Stiles avant de sombrer dans l'inconscient.
… On se retrouvera, je t'attendrais …
1 an plus tard
Il se réveilla en sursaut, sautant sur ses jambes, prêt à fuir n'importe quels ennemis à sa portée, il s'aperçut qu'il n'était pas en danger, pourtant quelque chose n'allait pas, il le savait mais n'arrivait pas à savoir ce que c'était.
Observant avec attention son environnement proche, il cherchait les points de fuite éventuel immédiat.
Une petite douleur à la poitrine le fit grimacer, il frotta délicatement pour s'apercevoir qu'il était à moitié nu. Son torse était tatoué d'une sorte de symbole en spirale avec une tête de loup à l'intérieur, un loup hurlant.
Il se renifla et recula sa tête, il puait, il ne devait pas s'être lavé depuis un moment. D'ailleurs la chose qui recouvrait ses jambes n'était plus que lambeau recouvert de terre et de poussières.
Il s'approcha de la flaque d'eau face à lui et sursauta d'horreur en voyant le visage qui s'y reflétait.
Cheveux long et crasseux, en bataille et emmêlés, visage barbouillait de saletés marrons. Il se pencha pour revoir sa face.
Il resta là, longtemps, tentant de comprendre ce qu'il était, qui il était. Parce que bien sûr se retrouver là, au milieu de ce qui semblait être une clairière en plein milieu de la nuit, allongé sur un lit de feuille morte, n'était pas assez compliqué, fallait qu'il ne sache pas qui il était, ni d'où il venait et encore moins ce qu'il faisait là.
Un craquement le fit se retourner précipitamment vers une fillette qui l'observait horrifié par la vision qui se présentait à elle. Il le vit s'avançait doucement, une main tendue vers lui. Il s'aperçut qu'elle pleurait, il prit une grande respiration, cherchant une odeur familière mais rien ne lui rappelait quelque chose.
Il commença à reculer face à la fillette qui prenait trop de terrain, à quatre pattes, poings et pieds à terre, la créature tenta une fuite vers l'arrière.
_ Stiles ! Attend !
La supplique de l'enfant l'arrêta, apparemment, elle le connaissait, mais la tristesse qu'elle dégageait lui faisait mal au cœur. Peut-être connaissait-elle quelqu'un qui lui ressemblait ? Peut-être avait-elle perdu une personne du nom de Stiles et faisait un transfert sur lui ?
Mais ça ne pouvait pas être lui, il était sale, répugnant, une créature immonde et puante que le monde avait sûrement rejeté de ses entrailles pour se libérer de sa présence. Il se sentit mal, il avait la désagréable sensation d'avoir oublié quelque chose de bien plus important que son existence.
Il se mit à gémir, il ne comprenait pas ce qu'il ressentait, il n'arrivait à mettre des mots ou des grognements sur ses sentiments, il avait mal, il avait envie de pleurer, il avait envie de s'enterrer dans le sol et d'oublier jusqu'à la dernière des sensations qui parcouraient son corps.
Se couchant au sol en position fœtale, il se mit à geindre et se tortiller, les mains sur son visage. Il pleurait sans dire un mot, il ne savait plus, il ne comprenait plus. Pourquoi ? Pourquoi était-il là ? Que devait-il chercher ?
Dans l'incompréhension totale, il se releva et se mit à hurler, hurler comme un loup perdu loin de sa meute, loin de son lien tangible avec le monde, il hurla sa peine et son désarroi face à un monde qui n'était pas le sien, il hurla sa colère de ne pas savoir quoi faire.
Il sentit une main se poser sur son épaule, sursauta et recula comme un animal blessé. Butant contre un arbre, il se sentit piégé, prisonnier face à cette fillette qui avait l'air plus redoutable qu'il n'y paraissait.
Et c'est à ce moment-là, qu'il entendit. Un, puis deux, trois, cinq, sept hurlements se firent entendre au loin, il les connaissait mais ne savait plus où il les avait connus, puis un dernier hurlement le fit frissonner, son corps connaissait cette mélopée grave et sensuel, il se détendit à cette complainte et aux glapissements qui suivirent.
En quelques minutes, il se retrouva entouré de 7 loups qui lui tournaient autour, glapissant et jouant entre eux comme ravi de le revoir, il était heureux d'être là, se sentait en sécurité avec cette meute, mais quelque chose manquait encore.
Un gémissement se fit entendre et les loups s'écartèrent, formant une sorte de chemin lougaresque. LE loup était là, Son loup, mu par une soif inextinguible de chaleur, ils s'avancèrent doucement l'un vers l'autre. Il ne lâchait pas du regard ses prunelles grise/verte qui sondaient son esprit, observaient chaque muscle de son corps, examinaient s'il y avait des blessures, renifla …
Le loup renifla et s'abreuva de cette odeur qui lui avait tant manqué depuis un an. Ils s'arrêtèrent à quelques centimètres d'écart, Stiles se leva à mesure que le loup reprenait sa forme humaine.
La mémoire du jeune homme reprit doucement sa place, il comprit ce qui lui avait tant manqué.
_ Derek ? Souffla-t-il la voix quelque peu enrouée.
_ Oui ! Derek savoura la caresse que lui prodiguait Stiles, un geste qui lui avait tant manqué, dont il rêvait chaque nuit qui passait, chaque jour qui s'écoulait.
Ce simple geste avait beaucoup d'importance à leurs yeux.
_ Tu m'as manqué Stiles !
_ Ne me laisse plus jamais seul ! Stiles se jeta dans ses bras et le loup le serra très fort contre lui, malgré l'odeur qu'il dégageait, Derek inspira et tria celles qui gâchaient le mélange de caramel et de pêche qu'il aimait tant.
_ Je t'aime !
_ Je t'aime aussi Stiles et cette fois ci, nous ne serons plus jamais séparés. Les deux hommes s'embrassèrent devant une meute attendrit et heureuse de retrouver celui qu'elle considérait comme le pivot, la clé de voûte de leur groupe.
FIN