Bonjour à tous,
Me voilà de retour avec une nouvelle histoire. C'est un Rating M pour sexe et violence. Je la déconseille aux -18 ans !
J'espère qu'elle vous plaira. Je vous laisse découvrir le prologue de cette fiction.
Bonne lecture !
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Prologue
POV Logan
Tut tut tut tut ...
-'Tain fait chier !
Ma main s'écrasa sur mon réveil. Encore un. J'avais toujours autant de mal à me réveiller. Il fallait maintenant que je me rappelle de quand on était. Je tendis ma main de l'autre côté du lit, j'étais seul, pas de nana à mes côtés. Signe qu'on était vendredi. Durant la semaine, je ne ramenai personne chez moi. J'adorais mon célibat et aimais profiter de mon bel appartement seul. Par contre, j'aimais trop le sexe pour rester sage sept jours sur 7.
Mon job me permettait de rencontrer autant de femmes que je voulais, j'étais portier et videur dans un club réputé de Seattle.
Si mon réveil avait sonné, c'est qu'il était l'heure pour moi d'aller au club dans moins de trois heures. Je rejetais donc les draps et filais à la salle de bain prendre une bonne douche pour me réveiller.
J'en profitai pour m'octroyer une petite gâterie, une petite mise en jambe pour le week-end. Après avoir joui avec force contre le carrelage, je me rinçais rapidement et nettoyais mon méfait puis attrapais une serviette pour me sécher.
Ensuite, je fonçais vers la cuisine pour boire un café noir et manger une part de pizza sans la réchauffer puis retournai dans ma chambre pour choisir mes fringues. Je n'oubliais pas le dress-code obligatoire et saisi un pantalon droit noir ainsi qu'un pull à col roulé et une veste de la même couleur.
Un dernier tour à la salle de bain me permit de discipliner mes cheveux et de passer la chevalière que je devais porter au club. C'était une exigence de la direction, tout membre du personnel devait porter le "blason" du club. Une chevalière pour les hommes et un ras de cou pour les femmes.
Un dernier coup d'œil à ma montre et je franchis la porte de mon appartement. Je ne reverrais celui-ci que dans 15 heures au minimum.
Mon autre boulot était d'arriver le premier pour ouvrir aux membres du personnel, veillé à ce que personne de non autorisé n'entre avant l'heure et je veillais également à la réception des différentes livraisons.
En arrivant au club, il y avait un mot du patron dans mon casier. Il y avait une grande soirée organisée dans la partie privée et un traiteur devait arriver sous peu. Deux serveuses étaient déjà présentes et me montraient leur pass. Je les laissai aller se préparer et leur demandai de mettre en place le bar.
Je regardai le planning pour voir qui était présent et appelai tout le personnel pour les assigner à leur place pour la soirée. Ça allait râler encore ... Une fois tout le monde réuni devant un verre et en tenue, je commençais à énoncer les rappels et attributions.
-Bonsoir tout le monde. Bienvenue pour un nouveau week-end de débauche. Je rappelle aux trois nouveaux que le code vestimentaire est très strict. Pour les femmes, jupe ou short très court, bas résille et en haut guêpière dentelle. Le tout noir bien sûr. Si vous n'arrivez pas à serrer les lacets, vos collègues vous aideront à le faire. Pour les chaussures, cuissardes à lanière ou escarpins au choix. Ils doivent être également noirs et obligatoirement avoir un talon de 10 centimètres minimum.
-Et si...
-Je ne t'ai pas autorisé à parler Jessica. Vu que tu fais partie des nouveaux, je voudrais que tu écoutes attentivement. Je suis tolérant mais notre patron l'est beaucoup moins. Compris ?
-Oui.
-Je ne suis pas ton chien Jessica. Oui qui ?
-Oui Monsieur.
-Bonne fille.
Je détestais ce genre de donzelle écervelée qui se croyait au-dessus de la moyenne. Malheureusement, elle avait un physique assez intéressant pour travailler ici. Dommage que l'intellect ne suive pas. Après un dernier regard assassin vers cette pouffe, je continuais tranquillement mon discours.
-Donc, les filles, vous avez compris les détails de votre tenue ?
-Oui Monsieur.
-Parfait. Pour les talons, si vous ne supportez pas la hauteur, prenez des cours ou faites ce que vous voulez mais je ne veux pas vous entendre vous plaindre une seule fois. La première qui dit qu'elle a mal ou un truc dans le genre se prendra un avertissement et un entretien dans le bureau du chef.
J'arrêtai mon discours quelques instants pour m'assurer que le message était bien passé. Tous les yeux étaient rivés au sol, j'adorais ce sentiment.
-Pour terminer, je rappelle à ces messieurs, que le pantalon à pince est de rigueur avec un veston ouvert. Rien en dessous bien évidemment. Les demoiselles payant pour entrer ici aiment voir le torse de nos mâles.
Toujours le même calme dans la salle, j'entendis juste le bruit annonciateur de l'arrivée de notre DJ. Il fallait que je me hâte de terminer cette réunion. J'avais encore beaucoup de boulot avant l'ouverture.
-Autre chose, vous devez tous être en noir. Aucune fantaisie n'est permise. Pour les cheveux, plaqués vers l'arrière pour les hommes et queue-de-cheval haute pour les femmes. Pour le maquillage, œil charbonneux et rouge à lèvres carmin. Manucure obligatoire pied et main avec le même rouge.
La lobotomisée eut la bonne idée de lever la main pour intervenir.
-Quoi Jessica ? Tu as deux secondes.
-Pour le vernis, nous n'étions pas prévenues.
-Ce n'est pas grave pour ce soir, vous irez en acheter demain. Angela, tu leur prêtes le tien.
-Oui Monsieur.
J'adorais cette petite brune. Sa voix était sexy à mort et m'aurait donné la trique si j'avais eu le temps.
-Bon allez, on s'active. Voilà vos attributions. Jessica, Veronica et Sally au bar public avec Matt. Lauren aux entrées avec Eric. Emily, Annie, Caleb et Roy au service en salle public. Angela, tu choisis ton équipe pour le privé, nous avons une soirée importante.
Elle me regarda discrètement pour voir si elle pouvait parler et j'acquiesçais légèrement.
-Je souhaiterais travailler avec Ben, Claire, Kristin, Tyler, Austin et Mike.
-Très bon choix. Par contre, Mike ne pourra pas venir car il est au service du chef pour la soirée. Prends plutôt Emily avec toi et Roy gérera Jacob en salle. Vous pouvez tous y aller sauf Mike et Jacob.
Tous retournèrent vers leur poste pour préparer la salle sauf Angela. Elle me montrait sa soumission et j'eus instantanément envie de la prendre contre le bar. Je me réfrénais et m'approchais doucement d'elle.
-Merci Monsieur d'avoir approuvé mon choix.
Je me penchais à son oreille pour lui confier mon ressenti.
-Tu étais parfaite chère soumise. Tu auras le droit de t'occuper de moi en rentrant.
-Oui, tant que mon Maître est d'accord, ce sera avec joie.
Je me détournais rapidement et fixais mes deux serveurs. Je savais que je n'étais pas son Maître mais j'avais le droit de m'amuser avec tant que mon boss ne la voulait… Ça m'arrangeait bien, elle était un parfait pis-aller. A défaut de pouvoir boire à la source…
-Jacob, c'est ton premier soir ici. Notre patron souhaiterait te voir dans la soirée. Je viendrais te chercher à ce moment. En attendant, tu peux y aller.
Il hocha brièvement la tête et partit rejoindre ses collègues. Il ne connaissait vraiment rien à notre monde... Pas sûr qu'il fasse l'affaire ici.
-Mike. Tu sais pourquoi tu es en haut ce soir ?
-...
Pas de réponse, il devait trembler de trouille ! Il avait giflé un client le week-end dernier. Il méritait une punition de son dominant. Il allait morfler.
-Tu sais pertinemment qu'il est interdit de répondre aux clients. C'est même noté dans ton contrat.
-Oui, mais...
Je franchis rapidement la distance qui nous séparait et lui assénai une claque magistrale sur la joue.
-Ne me réponds pas !
J'avais prononcé cette phrase avec rudesse en détachant chaque mot avec froideur. Une étincelle vengeresse traversa son regard avant de fixer le sol.
-Tu savais à quoi t'attendre en embauchant ici. Tu étais même d'accord. Habituellement, tu aimes quand un homme te pelote. Pourquoi a-t-il fallu que tu refuses la caresse d'un de nos plus gros clients ? Réponds !
-Il... je...Il m'a pincé les couilles !
-As-tu eu mal ?
-Oui !
-Tu m'as habitué à pire en Play room ... Pourquoi as-tu réagi sans qu'on te l'ait demandé avant ?
-J'étais côté public, cela n'aurait jamais dû avoir lieu.
Ma patience commençait à s'effriter dangereusement.
-Ton excuse est pitoyable Mike ! Je vais faire mon rapport au Boss et il décidera de ce qu'il doit faire de toi. Je pense que ton contrat sera revu. Maintenant, tu vas te mettre dans la réserve à genoux. Je viendrais te chercher quand le patron sera arrivé.
Je l'avais tellement entendu jouir sous la contrainte que je ne comprenais pas sa réaction. Monsieur Banner était réputé pour être légèrement vicelard mais il payait bien, très bien. Je savais déjà ce que le patron voulait faire de Mike ce soir mais je voulais le laisser trembler dans la réserve, dans le noir. Je souhaitais qu'il ait la trouille !
Après m'être assuré qu'il soit dans la réserve à genoux et dans le noir, je franchis la porte cachée pour aller dans le salon privé.
Le club était habilement séparé en deux et le bureau du patron était le point de jonction de ces deux univers. Le côté public jouait sur les faibles connaissances des jeunes qui venaient ici en espérant voir des scènes de bondage ou de torture. Régulièrement, ils pensaient même pouvoir participer à une orgie mais rien de tout ça ne se faisait.
C'était juste notre vitrine et un très bon moyen de faire rentrer de l'argent. De temps à autre, il y avait quelques gogos danseuses pour enflammer la libido des ados boutonneux en quête de nouvelles sensations mais c'est tout. Presque aucun invité VIP ne venait de ce côté, sauf Monsieur Banner qui aimait plus que de raison notre serveur blondinet irrespectueux.
Le décor y était sombre, dans des tons de noir et bordeaux. Au sol, il y avait de la moquette bordeaux avec de grandes arabesques noires. Toutes les banquettes étaient en cuir noir et les tables faites d'un bois très sombre. Les quelques luminaires étaient d'énormes candélabres qui projetaient des ombres incertaines sur les murs. Une vraie maison hantée !
Une fois la porte cachée franchie, on changeait totalement d'ambiance. C'était comme comparer le jour et la nuit. Je déplaçai la lourde tenture qui masquait la porte et me retrouvai dans le hall de réception de la partie privée. En entrant ici, j'avais toujours l'impression d'arriver dans un grand manoir particulier.
Dans cette première pièce, il y avait un grand comptoir en bois clair pour accueillir nos hôtes ainsi qu'un vestiaire. Un guéridon trônait, au milieu de la pièce, surmonté d'un énorme vase. Le fleuriste était en train d'arranger une gerbe de fleurs aux couleurs pastel allant du blanc au fuchsia. Juste à côté du vestiaire, il y avait une belle salle de bain pour permettre à nos invités de se rafraichir après leur soirée.
De l'extérieur, il fallait connaître pour pouvoir rentrer car la porte était très discrète et se confondait avec les panneaux décoratifs du mur. Seuls les initiés et habitués pouvaient venir. Aucun soumis ne venait seul. C'est les dominants qui invitaient leurs soumis. Les règles étaient très strictes mais assuraient notre tranquillité.
Le tout était savamment éclairé et rendait l'espace chaleureux. Le sol était recouvert de parquet clair, surmonté de riches tapis d'orient. Une gigantesque double porte donnait accès à une grande salle à manger. La table en elle-même pouvait accueillir une bonne vingtaine de convives, chacun pouvait s'asseoir sur de grands fauteuils où les accoudoirs et l'assise étaient recouverts d'un tissu aux mêmes motifs que les tentures murales. Les meubles étaient tous en chêne massif. Face à la table, il y avait une énorme cheminée à l'âtre vide pour le moment.
Une porte de service donnait sur la cuisine qui allait bien servir ce soir. Une autre ouverture donnait sur un couloir menant à diverses pièces pour l'amusement de nos convives. Mon portable bipa au moment où je vérifiais les accessoires d'une des pièces.
-Ouais...
-Y'a le traiteur qui est là.
-J'arrive.
Je détestais les nouveaux. Incapables de respecter les règles de politesse. Lauren venait de me parler comme si j'étais son pote et ça, il en était hors de question. Je fis demi-tour et retournai à l'entrée publique pour accueillir le traiteur. Il était accompagné par un commis qui était en train de baver littéralement devant la pimbêche et jetait des regards vers la salle.
-Bonsoir Stephen.
-Bonsoir Logan ! Comment vas-tu ?
-Bien et toi ?
-Parfaitement. J'ai emmené un assistant avec moi vu l'ampleur de la soirée. Je te présente James.
-Bonsoir à vous. Nous allons aller en cuisine tout de suite. Je vous ouvre la porte par l'extérieur. Stephen, n'oublie pas de le prévenir qu'il a interdiction de sortir de la cuisine.
-Il est prévenu.
Je le vis baisser le regard rapidement. Encore un soumis... Il jouait vraiment bien son rôle. C'est fou ce que nos soirées nous permettaient de découvrir.
J'allai ouvrir la porte menant à la cuisine par l'extérieur et veillai à ce que celle qui donne sur la salle à manger soit bien fermée à clé puis repartis vers l'entrée. Je devais prévenir la pouffe numéro deux.
-Lauren ! Ici tout de suite.
-Oui...
Sa voix était vraiment très désagréable et agressait mes pauvres oreilles avant même le début de la soirée. Elle non plus n'allait pas rester longtemps ici.
-Tu n'as pas l'air d'avoir compris ce que j'ai dit tout à l'heure. Quand tu t'adresses à moi, c'est "Oui Monsieur". Je ne suis PAS ton pote ! Je tiens à te prévenir que tu es sous évaluation ce soir. Tu fais un faux pas, je te vire. Tu parles sans y être invitée, je te vire. Tu parles trop fort, je te vire. Tu ris comme une dinde, je te vire. Compris ?
-Oui Monsieur.
-Ah, dernière chose. Arrête de me regarder. Quand je te parle, tu fixes mes chaussures et rien d'autre. Et remets très rapidement tes escarpins si tu ne veux pas en prendre une !
Je me détournais sans attendre sa réponse. Il valait mieux qu'elle ne dise rien d'ailleurs et je me dirigeais vers Eric.
-Eric. Il reste une demi-heure avant l'ouverture. Je te conseille de lui expliquer le fonctionnement du club et sa place. Si elle faute, tu seras inclus aussi dans la punition. Je suis désolé pour ça mais tu sais que c'est le règlement.
-Oui Logan. Excuse-moi, je n'avais pas encore pu aborder ce point. Je m'en occupe de suite.
-Parfait. Tant que j'y suis. Je ne veux plus l'entendre. Maintenant c'est toi qui m'appelles et uniquement toi.
-Oui Logan.
Il attendit sagement que je me détourne pour retourner vers la pintade et j'écoutais discrètement la discussion.
-Non mais t'es conne ma pauvre fille ! Tu savais pertinemment à quoi t'attendre en venant bosser ici. Tu connais les punitions ?
-Non, je ne connais pas.
-Prie pour ne pas le découvrir. Si tu as lu ton contrat, tu as dû voir que tu étais d'accord pour les avantages et les punitions.
-Oui c'est vrai mais je croyais que punition signifiait avertissement.
-Non. Dans notre monde, punition veut dire fessée. Tu sais que tu es entrée dans le monde du BDSM ?
-Oui, ça je sais.
-Tu devrais démissionner je pense. Tu n'es pas faite pour ce monde. J'en parlerai à Logan à la fin du week-end.
- Laisse-moi faire mes preuves.
-Ok ! Tu as une chance ce soir. Si ça ne va pas, je demande ton renvoi dès demain !
Eric était vraiment une personne de confiance. Je n'aurais peut-être même pas à la revoir, quelle joie. Je fis un détour par la réserve pour voir où était Mike quand mon portable vibra contre ma cuisse.
Un simple message apparut "Je serais là vers minuit". Mon patron m'informait que j'ouvrais la boîte ce soir. Il allait être 23 heures et je savais d'avance que les ados boutonneux se tassaient déjà devant la porte.
J'ouvris la porte de la remise et allumai la lumière pour découvrir un Mike tremblant et blanc comme un linge. Il flippait c'était jouissif.
- Lèves-toi ! Il est temps d'aller dans le bureau du chef.
Il ne dit mot et se releva doucement pour me suivre. Je saisis le bouquet de roses rouge ainsi que le panier de fruits qui attendaient dans l'entrée et ouvrit la porte noire donnant sur l'escalier qui menait au bureau de la direction.
A l'étage, il y avait un petit palier avec deux fauteuils et un guéridon où trônaient une lampe et quelques revues où s'étalaient des noms comme Shibari, Kinbaku et Hojojustu. Ça donnait le ton !
Cette lampe était le seul point lumineux du sas, ce qui lui conférait un aspect secret.
J'ouvris la porte et allumais la lumière dite de service. Elle était crue, vive et blanche. J'en avais besoin pour mettre en place le bureau.
Je plaçais le bouquet dans le vase en plein milieu de la pièce et le panier sur la table basse. Je saisis la carte accompagnant les fleurs pour le placer contre l'ordinateur du boss. J'appuyai ensuite sur la commande qui fermait les rideaux et me retournait vers l'entrée.
Mike était toujours sur le seuil et fixait avec intensité le sol.
-Ramène ton cul ici.
Il se hâta de traverser la pièce pour me rejoindre et je vis son érection appuyer contre son pantalon. Il savait ce qui allait se passer et anticipait à fond ! Sans montrer que j'avais remarqué, je me dirigeais vers la pièce située derrière le bureau en teck. J'ouvris en grand la porte et m'approchai de l'armoire
-Déshabille-toi.
J'entendis le bruissement des vêtements tombant au sol et sélectionnai les accessoires qu'il allait porter. Je me retournais pour lui poser le collier en métal et découvris sa queue dressée et rouge. Il avait cherché à se soulager.
-Tu n'avais pas le droit de te toucher ! Pourquoi as-tu voulu te soulager ?
Pas de réponse. Il n'était pas aussi con qu'il y paraissait ! Je lui mis le collier d'un coup en le plaquant sur sa peau et il grogna face à la sensation froide.
-Chut. Je ne veux pas t'entendre.
Je saisis les bracelets assortis et les lui posais aux mains et aux pieds en veillant à frôler son érection qui devait être douloureuse maintenant. Il gémit quand mon pantalon toucha son gland érigé et il eut du mal à réprimer un gémissement en fermant les yeux. Pour finir, je plaçais un double bracelet sur son sexe. Ils étaient légèrement trop petits et bridaient le service complet.
-Te voilà prêt. Par contre, vu que tu as essayé de te soulager, tu auras une punition supplémentaire.
Un éclair de plaisir passa dans son regard. J'allais finir par croire qu'il avait cherché cette punition. J'attrapais une boule grillagée et saisis le membre du blondinet fermement.
- Regarde-moi !
Il leva les yeux et attendit sagement que j'aie terminé. Je décidai de m'amuser un peu et le branlais brusquement. Il sursauta face à la sensation et écarquilla les yeux face à ma poigne. Je ne l'emmenai pas jusqu'à la jouissance et emprisonnai sa queue.
-Voilà, tu es prêt. Maintenant tu te mets à genoux et tu attends le patron. Dernière chose, interdiction de jouir.
Sans un mot de plus, je me retournais, fermais la lumière et la porte. Un œil à ma montre m'apprit qu'il était l'heure de l'ouverture. Je regardais rapidement la salle publique pour vérifier que tout était en place et éteignis les lampes de service en prenant mon talkie.
-C'est parti pour une nouvelle soirée. Soyez irréprochables !
Je réajustai ma veste et disciplinai mon érection puis ouvris la porte pour découvrir une foule compacte, la soirée allait passer vite.
J'attendis que les basses résonnent autour de moi pour autoriser les premières entrées et surveillai le troupeau de jeunes puceaux excités qui voulait rentrer.
En une demi-heure, le club était quasiment rempli. Il y avait beaucoup de nouvelles têtes mais aussi des habitués. Je fis entrer Monsieur Banner un peu avant minuit en le prévenant que Mike n'était pas disponible ce soir. Il ne s'en formalisa pas et entra pour trouver une nouvelle proie.
Se présenta face à moi une grande rousse aux yeux sombres. Je l'observai rapidement, elle ne collait pas du tout à la soirée. Elle portait un jean difforme avec des baskets en mauvais état et un T-shirt bien trop masculin à mon goût.
-Désolé, mais vous ne pouvez pas rentrer.
-Je ne voulais pas rentrer beau brun.
Elle s'approcha de moi en essayant de m'éblouir et je saisis sa main avant qu'elle la pose sur mon bras.
-N'essayez même pas !
Elle parut déboussolée puis reprit contenance rapidement.
-Mon ami travaille ici ce soir. Je veux le voir.
Elle devait certainement parler du second du traiteur. Elle ne m'inspirait pas confiance.
-Désolé mais il est occupé. Il sera disponible dans une heure environ. Vous le verrez à ce moment-là. Maintenant poussez-vous, il y a du monde qui veut rentrer.
Elle me regarda avec un éclat de fureur non dissimulé et disparut de mon champ de vision rapidement. Elle devait être dominatrice dans sa relation de couple. Je n'eue pas le temps de me poser plus de question car une énorme voiture noire bifurqua à l'entrée de la rue et vint se garer sur la place réservée à la direction.
Je déployai la chaîne pour empêcher les ados boutonneux d'avancer et me retournai vers le X6 noir dont le moteur tournait encore. Il était impossible de savoir qui était à l'intérieur car les vitres étaient teintées. Je savais malgré tout qui était dedans et j'attendais avec impatience de découvrir son style vestimentaire du jour.
La porte s'ouvrit en même temps que le moteur se coupa puis une belle jambe se dégagea. Elle était revêtue d'un bas noir laissant tout de même apparaître un magnifique tatouage sur l'ensemble de la jambe et d'un escarpin à talon haut noir. C'était la seule femme de mon entourage à porter des talons de plus de 15 centimètres sans donner l'impression de souffrir de la situation.
D'une façon beaucoup trop lente à mon goût, je vis une main apparaître. Les ongles étaient longs et vernis de noir et de magnifiques bijoux ornaient le pouce et l'annulaire. La deuxième jambe apparut, puis le corps tout entier se dégagea de la voiture.
Rien qu'à sa silhouette, ma queue voulut attirer son attention et s'occuper d'elle. Malheureusement, je savais que je ne pourrais jamais la pénétrer. Ma patronne était réputée pour être intouchable.
Elle ferma sa voiture et se dirigea doucement vers moi dans une démarche chaloupée mettant en avant ses hanches magnifiques. Elle portait une robe noire au décolleté prononcé où apparaissait sa poitrine généreuse. Ses épaules étaient couvertes par un long manteau en cuir qui claquait contre ses chevilles à mesure de son avancée vers moi.
Ses longs cheveux étaient relevés en un chignon technique et laissaient apparaître son cou gracile. Sa bouche couverte d'un rouge sombre me sourit lorsqu'elle m'aperçut.
-Bonsoir Madame. Bienvenue au Black Nails.
-Bonsoir Logan.
Elle passa devant moi sans un regard de plus et laissa une empreinte distincte de son doux parfum. Comme d'habitude, son entrée avait fait impression sur la foule massée près de la porte et le silence remplace bien vite le brouhaha.
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Se ronge carrément les ongles pour savoir si ça vous a plu… On change complètement de style par rapport à "La Rencontre d'une Vie" et j'espère que je ne vais perdre personne…
N'hésitez pas à me donner vos impressions. A mardi prochain pour la suite.
