Chapitre 15

Voici donc le dernier chapitre et le OS révelant le pairing ! Je peux toujours changer bien entendu mais c'est celui qui me plait le plus pour le moment. Aussi, je termine sur un léger suspense parce que c'est rigolo

Disclaimer :

Encore et toujours : je possède qu'Elizabeth


On reste dans le bureau, stoïque, pleins de suie. Le silence s'étend et je décide de le briser avec l'une de mes meilleurs blagues :

- Chem-Cheminée... chem-cheminée.. Chem-chem-chero...

- Ginny ! me coupe Mrs Weasley, suivie de Mr Weasley qui se jetèrent sur leur fille (et que donc je lâche, les effusions toussa toussa définitivement pas ma tasse de thé).

J'observe un peu la situation et remarque Dumbledore, près de Mcgo, le visage rayonnant.

- Ah ! Donc à la fin ce sont des adolescents, que dis-je, des gamins qui doivent faire votre boulot ! Heureusement que vous êtes sexy, Mr le directeur sinon je serais vexée!

Il m'adresse un clin d'oeil sans répondre pendant que McGo rougit de colère. J'hausse les épaules, j'ai risqué ma vie pour sauver le cul blanc du vieil homme, alors franchement.

Je me tourne à nouveau vers Mrs Weasley mais elle se jette sur moi et me sert violemment contre elle. Je retiens un grognement et me laisse faire.

- Vous lui avez sauvé la vie ! Mais... Comment ?

Je pousse Harry devant.

- Amuse toi, trésor.

Il me fusille du regard mais y va, et raconte toute l'histoire. La voix, Hermione, Ron et les araignées, Aragog, Mimie Geignard, quand ils m'ont trouvé.

- ..Et comment êtes vous sortis vivant ?

- Bah on avait..

Les regards furieux qui se jettent vers moi m'indiquent de me taire et je laisse le survivant monopoliser la conversation pendant près d'un quart d'heure, quoique curieuse de savoir ce qu'il a fait. Soudain, on mentionne cet étrange journal et les sanglots de la rousse reprennent de plus belle.

- Ginny ! s'écrie Mr Weasley. Qu'est-ce que je t'ai toujours dis ? De ne jamais te fier à quelque chose capable d'agir et de penser tout seul si tu ne vois pas où se trouve son cerveau !

Sage conseil, j'en tiendrai compte.

- ..professeur, je demande soudainement. Les élèves.. pétrifiés, comment vont-ils ?

- Très bien, me répond avec douceur le vieil homme. Ils n'auront aucune séquelle.

- Cool. Parfait. Mais euh.. Vous pourrez dire à Hermione quand elle sera sous calmant que j'ai pas pris note pour elle ?

- J'aimerais parler à Miss Waston, Monsieur Potter et Monsieur Weasley.

Les deux garçons grimacent, moi je reste sereine, on va encore être félicité pour avoir failli mourir, tranquillement. On arrive dans le bureau et en effet, deux cent points chacun pour la maison et récomense pour Services rendus à l'école.

- ..monsieur... Vous pourrez l'envoyer à mon père et lui expliqué ce que j'ai fais ?je glisse discrètement. Vous aurez plus les mots que moi...

- Bien sûr. Mais l'un d'entre vous reste silencieux. Pourquoi êtes vous si modeste Gilderoy ?

- ..Monsieur, dit Ron Il y a eu un petit accident dans la Chambre. Le professeur Lockhart.

- Je suis professeur ? s'étonne mon nouveau prof préféré. J'imagine que je devais être mauvais ?

- Il voulait nous jeter un sort d'amnésie et se donner tout le mérite, j'explique calmement. La mauvais baguette de Ron lui a remis les idées en place.

- Pas de chance.

Le mec a failli mourir mais "pas de chance". Ce Merlin de pacotille est un génie

- Pourriez vous l'amener à l'infirmerie ? demande Merlin à Ron et moi.

- Avec plaisir, souris je. Mais ne draguez pas mon copain !

Harry rougit à nouveau et je sors avec Gilderoy. On va à l'infirmerie où on a droit à un chocolat chaud et un lit. Je ne me change m^me pas et m'écroule, morte de fatigue.

Je me lève une heure plus tard, me débarbouille et enfile mon pyjama. Je décide d'aller casser la croûte et le festin il est... Wahou.

- NEVILLE NEVILLE JE VAIS BIEN !

Mon adorable meilleur ami se lève et je fonce dans ses bras, enfni plutôt les miens puisque je suis plus grande que lui mais bref. On est rapidement rejoint par une tornade brune

- Vous l'avez vaincu !

- Hermione ! je souffle avec bonheur en la prenant dans mes bras.

A trois heures du matin environs, donc vingt minutes plus tard, Hagrid nous rejoint et c'est tout juste si je n'en pleure pas. Dumbledore annonce le départ précipité de Lockhart et Ron et moi sommes les premiers à protester sous les yeux ahuris d'Hermione.

La fin du trimestre est tranquille, il fait bon. On a un cours en moins (défense contre les forces du mal ayant été supprimé). Et, miracle, Malefoy a été renvoyé du conseil d'administration. Miss Platine a l'air pleins d'amertume quand je la croise dans le couloir. Hihi.

Le jour du Poudlard express arriva et, alors que je charge ma malle dans le compartiment que je partage avec Neville. Dubois entre.

- Hey, Watson.

Je me tourne vers lui, en levant un sourcil.

- Yop ?

- C'est vrai que tu as peur de me rendre mal à l'aise ?

Je me pince l'arrête du nez.

- Putain. Ronald va tellement mourir.

- Tu ne me rends pas mal à l'aise, je te trouve mignonne, si tu avais quelques années de plus..

Il me sourit et sort. Je regarde lentement Neville qui a le visage d'une fangirl découvrant que son OTP est sur le point de se réaliser.

- Oh. Mon. Dieu.

Je m'assois lentement et passe ma main sur son visage.

- Je vasi tellement marier Ronald.

On discute tout le voyage, et quand on sort, Harry se dirige vers moi, me tendant un papier.

- Mon numéro de téléphone. Appelle moi quand ça ne va pas.

- Harry, vu ta famille, je viendrai directement te voir si j'ai envie de te parler, je souris.

- Bonne initiative.

Il s'éloigne et je reste sur le quai, Papa n'étant pas encore arrivé. Je salue chaleureusement neville, et sert fort Hermione contre moi. Je m'approche de Ginny et lui sourit.

- un plaisir, Ginny.

- ..Merci, me souffle-t-elle avant de répondre à mon sourire.

Je fais un signe de main aux autres Weasley, à Dubois, à Finnigan, à Thomas. Petit à petit le quai se vide et Papa n'est toujours pas là.

Alors qu'il ne reste que quelques familles, la pub l'oréal s'approche de moi. Je suis assise au sol, appuyée contre un poteau.

- Votre sang de bourbe de père vous a oublié ou il vous a abandoné ? demande froidement Lucius.

Je serre les dents. Drago donne un coup de pied dans mon sac, plutôt fort, et je me lève d'un bond en levant le poing.

- Je peux savoir ce que tu fais ?!

- Et là, susurre, glacial, Lucius Malefoy en attrapant mon avant bras. On ne fait pas ça à la moldue ici. Et je vous rappelle que je peux utiliser la magie.

- On est contrarié aprce qu'en plus d'avoir perdu son esclave on a perdu sa crédibilité ? je crache froidement.

Je songe deux minutes lui cracher littéralement au visag mais je pense pas que ce soit l'idée du siècle. Malefoy rougit de colère et sa femme le tire en arrière.

- Laisse la, regarde la : sans famille, elle est fille unique et sonn père arrive à l'oublier.

- ..Tu as raison, sourit-il, avec satisfaction avant de s'éloigner.

Je déglutis, et après une heure seule sur le quai, je me débrouille avec toutes mes affaires et arrive tant bien que mal jusqu'à Baker Street en taxi.

- Attendez, je vais chercher de quoi vous payer, je dis au chauffeur.

- Mrf.

Je vais chez Miss Hudson qui,après des câlins aussi inutiles que désagréables me donne de quoi régler la note, l'accompagnant d'un "n'en veux pas trop à ton père, il a dur en ce moment".

Ouais, et moi j'ai vécu une promenade de santé, tiens.

Je serre les dents, vais payer et arrive dans l'appartement. Je pose mes bagages dans un bruit sourd et mon père sursaute, entrain de se faire un thé. Il se tourne vers moi et fronce les sourcils.

- Tout va bien.. ? Que fais-tu ici ?

- Poudlard ne garde pas ses élèves pendant les vacances, je réponds sombrement.

Je vais m'enfermer dans ma chambre, le plantant là.


LE OS QUI SE PASSE EN QUATRIEME ANNEE

Je me sers un peu de punch, pour la quatrième fois, et me demande si c'est une bonne idée après ces trois bières., Je maugrée contre cette maudite robe qui, en plus de me donner un air ridicule est tout sauf pratique. Elle est longue, bien évidemment, et verte forêt. J'aimerais dire que c'est pour être raccord avec les Serpentard mais c'est simplement parce que, d'après Ginny, c'est ce qu'il me va le mieux au teint. Elle est bustier et elle marque ma taille.

Pour mes cheveux, j'ai pas fais la folle, je les ai lissés, et les ai laissés lâcher. Quant aux chaussures : des escarpins noirs j'ai du me maquiller, Ginny encore m'a fait (il paraît) un "smokey eyes" et un trait d'eye liner. J'ai par contre choisis le rouge à lèvre que j'ai choisis rouge pourpre, un peu plus foncé que la bannière Gryffondor. Mon père ne sait rien de cet accoutrement, je lui ai à peine parlé du tournois des trois sorciers (qui sont en fait quatre, lol). Je ne veux pas qu'il s'imagine que j'ai un copain.

Je ne lui dis pas non plus que j'aime le punch et la bierraubeurre d'ailleurs, bénies soient ces boissons. Mon cavalier, de Beauxbâtons est partis se changer : s'étant fait renversé un verre de bière sur la chemise.

L'autre crétin de Miss Platine se pose près de moi et se sert lui aussi de quoi boire, attaquant de façon assez dommage (étant donné qu'il m'a habitué à franchement mieux).

- Je t'ignorais supportrice des Serpentard, Watson.

- Je sais me mettre en valeur, Malefoy, je réponds avec un sourire.

- Ce n'est pas ce que j'ai vu quand tu dansais.

Je lève un sourcil et tourne la tête vers lui en buvant une gorgée.

- Tu m'observes beaucoup, dis moi, on serait jaloux du beau français ?

Il lève les yeux au ciel, sans même ciller.

- Ton flirt à deux noises ne me fait plus d'effet.

Ca m'embête un peu, je m'approche lentement de lui et susurre en approchant mon visage du sien.

- En première année, tu aimais beaucoup.

Ses joues pâles reprennent des couleurs et je souris un peu. J'ose croire que ma demande est, entre autre, poussée par l'alcool, parce que je m'entends dire :

- Tu m'accordes cette danse, Malefoy ?...

Je me rends bien compte qu'une simple proposition sera accueillie par un simple et sec "non". J'ajoute donc :

- A moins que ton pôpa t'en voudra de danser avec une sang de bourbe ?

Il me juge du regard, osant s'arrêter sur ma poitrine, et je commence à constater qu'il choppe de plus en plus l'arquement de sourcil typique de Rogue. Je ne sais pas si ça devrait me faire de l'effet à ce point.

- Je doute que tu puisses suivre, Watson, répond il froidement, terminant quand même son verre en quelques gorgées.

- Tu serais surpris.

Et avec une mauvaise foi qui m'arrache un sourire, il me tend son bras avec une grimace. J'évite de regarder les autres élèves, de peur de croiser un regard désapprobateur venant d'un Gryffondor, ou pire Neville. Je pose ma main sur son épaule, prenant son autre main. Il pose sa main sur ma taille et la serre légèrement, je lève un sourcil, m'abstenant de commentaire.

- On t'a jamais appris à danser ? ricane-t-il.

- Pas trop peur de rentrer dans ton dortoir après avoir pactisé avec l'ennemi ?

Il perd son sourire, le temps de réfléchir à la question puis me regarde. Avec mes talons on fait la même taille, mais cette fouine a une demi tête en plus que moi en temps normal et ça ça m'embête.

- Non, parce que j'aurais moins de commentaires que toi. Après tout, susurre-t-il, moqueur. Je pourrais dire que c'était un pari avec Goyle.

- Et moi.. Avec...

- Qui te couvrira ?

Je serre les dents devant la limpidité de la démonstration et ne réponds pas. Je regrette terriblement mon geste et les regards pesant dans mon dos m'en convaicent un peu plus.

La musique commence et ce connard ne manquait pas : il met la gomme et je dois faire un effort surhumain pour le suivre très correctement. En plus on doit suivre cette espèce de chorégraphie et je me retrouve soulevée dans ses bras. Et là, un dilemme se pose : le regarder dans les yeux dans un remake de "Dirty dancing" version film de série F, ou regarder ailleurs et croiser un regard accusateur.

Va pour le film de série F.

La danse se finit après cinq minutes environs et j'ai le plaisir de le voir souffler, je lui souris, avec ravissement.

- Tu as du mal à me suivre ?

- Non, j'ignorais que tu étais obèse, la prochaine fois je refuserai.

Et, sous le coup de l'alcool (du moins je l'espère), j'éclate de rire, gardant mes mains sur ses épaules en riant. Il m'observe, surpris, et s'autorise un petit sourire.

- Tu es mignon quand tu souris Malefoy.

Oh.

La.

Boulette.

Faisons comme si c'était prévu et rajoutons en des tonnes. Je garde mon sourire et lui fais un clin d'oeil.

- Si les rumeurs disent vrais, je serais dans ton lit d'ici deux semaines.

- J'ai des critères, réplique-t-il, sans parvenir à perdre sa couleur tomate.

- Moi aussi, je souris. Et tu es bien loin de les atteindre.

J'embrasse sa joue, histoire de faire croire que ce flirt était prévu et me dirige vers les tables. C'est sans compter sur ce débile qui me fait un croche pied et je m'étale au sol, le percutant sèchement.

- Maintenant tu sauras, Watson, que je ne couche qu'avec des sangs purs. Et que c'était un pari cette petit mascarade.

Oh le salaud, il devient malin !

Je me relève en serrant les dents, époussetant mes genoux et me tourne vers lui.

- J'avais oublié que vous ne couchiez qu'entre cousins. Ta mère est la cousine de ton père au premier ou au deuxième degré ? Je confonds toujours.

Ca lui fait perdre son petit sourire et je sors de la piste de danse. J'aperçois les regards trahis et choqués de Ron et Harry auxquels je réponds par un clin d'oeil.

Ils ne doivent pas non plus tout savoir de ma vie amoureuse.

Amoureuse ?

N'importe quoi.