Petit mot de l'auteure : *regard qui en dit long* Les choses avancent, mes amours ! Je ne blablate pas davantage et vous souhaite une bonne lecture ! On se retrouve en bas pour notre habituel et déjanté coin des persos ! *se carapate en ricanant*


Réponses aux reviews :

Angelyoru : *en mode démoniaque* Ravie de voir que le coup de sang de ma Reine Noire t'as plu ! Oui, elle est badass et flippante, c'était fait pour xD Pour ce qui est de Fuyuhiko, il ne les embêtera plus, promis ! Je suis super contente que ce chapitre t'es plu et pour la chanson, c'était juste obligé ! Donc, voilà la suite et j'espère qu'elle te plaira tout autant ! Bonne lecture à toi !

stickgirl512 : Merci ma belle ! J'espère que cette fête a été bien pour toi aussi xD Je suis contente que mon chapitre t'a plu et j'espère que ce sera aussi le cas pour celui qui arrive de suite ! (Non mais cherche pas, c'est toujours des débats interminables mais c'est toujours aussi drôles de voir nos persos s'envoyer des piques xD).


Les Contes Macabres


Plume 7

- MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUTAIS ?! MERDE ! ON ÉTAIT INQUIETS !

- Vas te faire, Takano ! Je suis pas ton employée ! Je suis majeure et vaccinée, je fais ce que je veux ! Isaka ! Ta gueule ! Mes chiffres sont les meilleurs de mon département et mon frère était là pour gérer au cas où, alors commences pas toi aussi !

Et la jeune femme les planta là, la plupart des éditeurs avaient la mâchoire pendante et les yeux écarquillés. Cette femme était encore plus flippante que Takano et Isaka eux-mêmes, ce qui était déjà un exploit en soi. Mais qu'en plus, elle parvienne aussi facilement à leur tenir tête, c'était encore plus hallucinant ! Les jeunes éditeurs -que se soit en terme d'âge ou d'ancienneté- en restaient comme deux ronds de flanc au point que l'entrée de l'entreprise ressemblait à un gigantesque aquarium remplit de merlans fris. Lorsque les portes de l'ascenseur se refermèrent sur la Reine Noire, tous s'animèrent d'un coup et les conversations sur ce qu'ils venaient de voir allèrent mon train. Si bien que de nombreuses rumeurs se répandirent comme une traînée de poudre dans tout le bâtiment avant même la pause du milieu d'après-midi. Ceux qui étaient plus ou moins au courant des motifs de l'absence de la jeune femme jusqu'à cette heure avancée de la matinée se jetèrent de brefs regards avant de suivre le mouvement de la cadette Kuran et regagnèrent leurs départements et bureaux respectifs. Les chefs comme Takano, Isaka et Yokozawa se montrèrent, durant tout le reste de la journée, d'une humeur véritablement massacrante au point que la plupart de leurs employés quittèrent leur poste le plus rapidement qu'ils purent. Inutile de préciser que Ritsu en vit des vertes et des pas mûres contrairement à Asahina et Kirishima qui parvinrent aisément à tenir tête à leur propre compagnon.

Du côté de la fratrie démoniaque, Yué se contenta d'un mot.

- Explications.

Et Tsukiyomi s'exécuta, racontant de long en large et en travers ce qu'elle avait dit au géniteur de leur ami d'enfance. Contre toute attente, Yué la félicita d'un doux sourire avant de l'embrasser tendrement sur le front, la faisant fondre sous l'attention avant de retourner bosser. Les jumeaux, qui n'avaient rien loupés de la conversation, félicitèrent également leur éditrice à leur façon, la touchant tout autant. Jarod tendit ensuite son nouveau manuscrit achevé sans un mot à la jeune femme qui l'emporta à son bureau avec un plaisir à peine dissimilé. Si elle était une éditrice, elle était avant tout une fan inconditionnelle des plumes de ses auteurs. Elle allait donc se faire un immense plaisir de dévorer l'ouvrage.

oOoOoOo

- «Tsuki. »

- Aki-chan ! Comment tu vas ? S'enthousiasma la jeune femme alors qu'elle entendit la voix de son ami au téléphone. Elle se leva de son bureau et alla s'isoler dans le couloir maintenant désert alors que la soirée commençait, il était environ 18h30.

- «Mon père m'a appelé. Il me laisse en paix. J'imagine que la Reine Noire a encore frappé ? »

- Non ?! Comment tu as deviné ?

Akihiko pouffa à l'autre bout du fil devant le ton faussement surprit de la jeune femme.

- «Merci, ce que tu as fais nous enlève une sacrée épine du pied ! Misaki va enfin pouvoir se détendre, maintenant ! »

- Y a des chances, mon chou ! Il faudra juste que tu me racontes certaines choses en détails…

- «Perverse ! »

- J'assume !

Les deux zouaves éclatèrent d'un rire commun qui dura un bon moment avant que la conversation ne reprenne sur un ton plus léger où l'écrivain aux yeux mauves demandait à son amie comme son Misaki s'en sortait dans son apprentissage du métier d'éditeur. La jeune femme se fit un plaisir de tout raconter en détail, louant la douceur et la patience de leur cadet vis-à-vis des jumeaux qu'elle avait à sa charge. Elle parla également du fait que la pauvre Aikawa était ravie d'avoir son aide et qu'Isaka-san évitait de trop asticoter le plus jeune maintenant que celui-ci était plus ou moins proche d'elle. Car en effet, si le Directeur Exécutif craignait son propre secrétaire et amant, il avait également une trouille bleue de celle que tous surnommait soit l'Éditrice Démoniaque soit la Reine Noire.

Assit à son bureau, Yué suivait sa sœur de son regard glacé. Il se doutait qui sa sœur avait au téléphone et mine de rien, en la voyant rire, l'étau qui enserrait son cœur depuis quelques temps se desserra. Même s'il ne montrait pas grand-chose, l'albinos aux yeux bleus était un être doué de sentiments et d'une grande sensibilité, ajouté à son lien extrêmement étroit avec sa cadette et le jeune homme devait faire très attention et se maîtrisait à la perfection. Donc, depuis que sa sœur était inquiète pour Misaki et Akihiko, il avait partagé toutes ses angoisses et savoir que ce couple d'amis allait enfin être tranquille le rassurait également. I soupira cependant. Maintenant que ce premier gros soucis était réglé, il avait son propre problème à gérer. Et non des moindres, puisqu'il s'agissait de son propre cœur. Lorsque les sentiments étaient en jeu, Yué savait qu'il ne pourrait jamais renoncer à l'amour qu'il éprouvait envers cette personne à la fois si proche mais si éloignée.

- Que c'est compliqué lorsqu'il s'agit de son cœur et non de celui d'un autre…

oOoOoOo

Tsukiyomi soupira de soulagement en regardant l'heure, le soleil commençait sa descente vers l'ouest et le ciel se colorait d'un orange doux particulièrement splendide. Un gobelet rempli de thé à la main, l'éditrice prenait une petite pause bien méritée après de longues heures passées à pianoter sur son ordinateur de bureau. Si certains comme Takano et Yokozawa étaient de véritables drogués du café, elle en était une du thé ! Du thé aux fruits rouges plus précisément. Évidemment, l'entreprise en avait fait un sacré stock de peur de revoir la jeune femme péter une bonne dizaine de câble en même pas deux minutes parce qu'elle n'avait pas eu son thé. Un véritable cauchemar que tous ceux qui avait été présents ce jour-là voulaient absolument occulter de leur mémoire.

- Toujours aussi accroc, Reine Noire ?

- Complètement et ça ne changera jamais, Kirishima-san. Et toi, toujours raide dingue de l'Ours Sauvage de la boîte ?

Kirishima éclata d'un rire bref avant de rejoindre la jeune femme accoudée à la balustrade, une cigarette au bec. Tsukiyomi était le genre de femme qui savait tenir tête aux personnalités les plus fortes de la boîte et en dehors. Ce n'était donc guère étonnant qu'elle s'entende avec Kirishima étant donné que celui-ci adorait particulièrement taquiner les autres. La noiraude avait été à la bonne école avec son sempai au lycée.

- Touché ! Concéda le chef éditeur du département où The Kan, l'œuvre favorite de Misaki était publiée. Alors qu'est-ce que tu as fais comme bêtise encore ?

- Mais de quoi, tu parles ? Répondit la jeune femme avec une mine innocente qui ne convainquit pas du tout le plus âgé.

- Ça ne prend pas.

- Roh ! T'es pas drôle, Kiri-chan ! Bouda-t-elle en lui tirant la langue avant de reprendre son sérieux. J'ai remis Usami père à sa place. Il faisait drôlement chier Akihiko et Misaki, ça me tapait sur le système.

Kirishima sourit à de tels mots de la part de la jeune femme. Elle tenait tellement à son ami qu'elle avait osée faire chanter son père pour qu'il le laisse définitivement tranquille. c'était bien son genre.

- Rappelle-moi de ne jamais faire quoi que ce soit qui ferait de toi mon ennemie, tu veux ?

- Y a pas de soucis, Kiri-chan !

L'éditeur soupira face à l'entente de ce surnom ridicule mais ne protesta pas. Avec elle, cela ne servirait à rien.

oOoOoOo

- Imoto… Qu'est-ce que tu as encore fais ?

Tsukiyomi ricana encore plus fort devant le regard suspicieux de son aîné mais elle ne regrettait absolument pas ce qu'elle venait de faire. Bien au contraire ! Elle fit face à son frère, toujours avec son sourire que tous pourraient qualifier de démoniaque.

- Qu'est-ce qui te fais dire que j'ai fais quelque chose, cher grand-frère ?

- Ton sourire. On dirait qu'Hiruma est passé par là.

La Reine Noire manqua d'éclater de rire devant l'évocation de son Maître Vénéré par son frère adoré. Mais décidant de ne pas le faire languir davantage, la jeune femme admit.

- D'accord, si tu veux tout savoir, j'ai fais en sorte de donner un peu d'intimité à un couple ultra mignon pour qui j'ai beaucoup de tendresse amicale.

- Traduction, j'ai enfermé Masamune et Ritsu dans la salle de réunion proche de leurs bureaux en ayant donné la clé à Masamune au préalable… Tu ne changeras jamais.

- Nan ! Mais avoue que tu n'ennuierais si c'était le cas !

- Pas faux.

oOoOoOo

- N-Non! Taka- Ah !

Ritsu Onodera gémit alors que ses lèvres étaient de nouveau assaillies par celles de son patron et ancien amant au lycée. En effet, il avait été attiré dans cette salle de réunion par un message de la Reine Noire mais quelques minutes après, il se retrouva seul bien qu'il fut rapidement rejoint par nul autre que son patron. Avant même que le jeune éditeur ait pu dire quoi que ce soit, la situation lui échappa. Plus que ravi de cette opportunité, Takano s'était jeté sur lui, tel un fauve sur sa proie et s'empara des lèvres charnues du plus jeune pour un baiser enflammé. Cela faisait un peu plus de deux semaines qu'ils n'avaient pas eu d'intimité et la passion débridée dont Takano faisait preuve en assaillant les lèvres pleines de son amant démontrait parfaitement à quel point sa frustration était profonde. Et les doux gémissements que Ritsu laissaient s'échapper de sa gorge que Masamune s'employait à couvrir de marques d'amour n'arrangeait en rien la situation, augmentant encore davantage le désir de son patron pour lui.

- Takano-saaaaaaaaaaaaan ! No-non ! Stop ! Ah !

Masamune venait de glisser une main empressée mais douce dans le pantalon ouvert à la va vite de son cadet tout en continuant à grignoter amoureusement sa gorge, remontant de son autre main, la chemise de son amant jusqu'à dévoiler les tétons roses de son jeune amant. Quelques secondes à peine plus tard, il libéra la gorge de son compagnon et s'empressa de poser ses lèvres sur l'un des boutons roses durcis par le plaisir que le brunet ressentait à la moindre caresse de son aîné. Takano s'acharna de longues secondes sur le premier téton, le léchant et le mordillant tour à tour avant de passer au second auquel il fit subir le même traitement sans délaisser l'entrejambe du brunet qui ne parvenait plus à aligner la moindre pensée cohérente.

Les vêtements devinrent rapidement gênants et avant qu'il ne puisse protester, Ritsu se retrouva nu, allongé sur la table de la salle de réunion, complètement à la merci de son supérieur et … amant. Lequel ne se gêna pas pour dévorer son bien-aimé de ses prunelles brunes luisantes de désirs à peine contenu. Masamune se débarrassa lui aussi de ses vêtements à la va-vite puis sans laisser le temps à son cadet de se prendre, il s'allongea sur celui-ci, reprenant ses caresses de plus belle. Après une préparation minutieuse et riches en gémissements proches de la supplique de la part de Ritsu, Masamune le pénétra en douceur, s'immobilisant dès qu'une grimace de douleur traversait les traits de son amant. Puis, les coups buttoirs commencèrent. Doucement, d'abord. De plus en plus vite alors que le désir comme le plaisir des amants s'enflammait après deux semaines à être violemment contenu. La jouissance arriva donc très vite mais fut dévastatrice.

Il fallut un long moment aux deux éditeurs pour reprendre leurs esprits. Avec tendresse, Masamune les essuya tous deux avec quelques mouchoirs puis après s'être rhabillé, l'éditeur démoniaque aida son subordonné à faire de même. Le visage de Ritsu était aussi rouge qu'une pivoine et il tremblait encore légèrement.

- Non ! Je me suis encore fais avoir ! Mais quel idiot tu es, Ritsu !

Il détournait obstinément les yeux et Takano soupira intérieurement. Il aimait profondément Onodera et il sentait que celui-ci lui retournait cet amour mais qu'une peur viscérale l'empêchait d'accepter ses propres sentiments. Sans un mot l'un pour l'autre, les deux hommes quittèrent la salle de réunion où ils étaient enfermés grâce à Tsukiyomi qui repassait par là «par hasard» avec un grand sourire qui voulait tout dire. Si Ritsu fuit le plus rapidement possible, la présence de ses aînés, l'Éditrice Démoniaque sentit parfaitement la baisse de moral de Takano.

- Il est terrifié, n'est-ce pas ?

Masamune lâcha enfin le soupir qu'il retenait.

- On ne peut rien te cacher…

- A cause de qui ?

Le chef du département des Shojos lui lança son regard qui disait : «tu le sais très bien alors pourquoi poses-tu la question ? ».

- Bien, je sais de qui m'occuper la prochaine fois que je filerai à l'anglaise ! Déclara-t-elle sur un ton moqueur mais que l'autre éditeur prit au sérieux sans chercher à la réprimander. Premièrement, car les remontrances n'avaient jamais eu le moindre effet sur cette diablesse et deuxièmement si elle avait régler les choses avec Usami et Takahashi, elle pouvait sans doute faire en sorte d'effacer les frayeurs de son Ritsu alors, celui que ses collègues surnommaient l'Éditeur en Chef Démoniaque avait prit sa décision. Il la laisserait faire à sa façon.

oOoOoOo

Mon esprit hostile

Mes coups faciles,

ont fait les titres des journaux de la ville.

Et tout devient sombre

quand je sors de l'hombre

et on me craint plus que la vieille Tour de Londres.

Mais je ne me force pas,

pour être méchant comme ça.

Je suis criminel,

c'est tout naturel.

Je fais des veuves, des orphelins.

Et je m'escrime.

Je vais de crime en crime pour oublier mon chagrin !

C'est le monstres, des monstres.

Dans le milieu on ne peut trouver mieux.

C'est la pire créature de Dieu.

Oh, Ratigan ! Oh, Ratigan ! Sanglant et brutal.

Oh, Ratigan ! Oh, Ratigan ! Tu est le grand génie du mal.

Oh, Ratigan ! Oh, Ratigan ! On est sous ta loi.

Oh, Ratigan ! Oh, Ratigan ! Tu es le roi le plus scélérat !

*passage dialogue*

Même son frère, Lucifer,

ne fait pas tout le mal qu'il peut nous faire.

Il est plus affreux que l'enfer.

Oh, Ratigan ! Oh, Ratigan ! Sanglant et brutal.

Oh, Ratigan ! Oh, Ratigan ! Tu es le grand génie du mal !


A Suivre… de très près !


Coin des persos

*Takano, Isaka et Yué poursuivent l'auteure et Tsukiyomi*

*Akihiko regarde le spectacle en mangeant du pop corn et en buvant du coca avec Aikawa-san et les jumeaux*

Misaki : *plus que perplexe* J'avoue que cette situation est encore plus bizarre que les autres…

Ritsu : *de même que Misaki* Ouais et pour le coup, je ne sais pas trop si je dois en rire ou pas…

Jared : Peur des représailles ?

Misaki et Ritsu : *expression horrifiée en y pensant* Tu n'imagine pas à quel point !

Asahina : *aux autres éditeurs qui regardent* Bon qui veut parier sur qui attrapera qui ?

*les jeunes sont tous choqués*

Kirishima : *mort de rire sans le montrer* Mais quelle cruauté ! Je t'imaginais pas comme ça !

Jarod : *mode hyper cash activé* Hum. Avec un mec comme Isaka-san comme petit-ami, rien d'étonnant à ça.

*Misaki, Ritsu et Kisa en tombent à la renverse*

Yokozawa : *se frappe le front* Mais comment la Reine Noire arrive-t-elle à gérer ces deux phénomènes, sérieusement ?!

Jared : *avec un grand sourire* Bah, en étant pire que nous, pardi !

Takano : *toujours en train de poursuivre les deux femmes* JE CONFIRME !

Moi : *toujours en train de courir* PLAIT-IL ?!

Tsukiyomi : *cavale comme une folle* MOI DE MEME ?!

Misaki : *soupire* Des génies du mal ces filles… Ca c'est clair !

Jarod : *se lève* Bon vue que cette course poursuite est pas prête de s'arrêter, je prend le dernier mot. En espérant que ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à laisser vos avis en reviews et merci de votre coopération.