Voici un petit OS qui me trottait dans la tête depuis un moment.
Bon, ce n'est certes pas l'une de mes meilleures productions. J'y reviendrai peut-être dans quelques temps. Mais j'avais d'ores et déjà envie de la partager. Qu'en pensez-vous ?
Je vous souhaite à tous un merveilleux week-end. Prudence sur la route pour celles & ceux qui conduisent. Et les autres aussi, si les trottoirs sont glissants ^_^.
Bisou,
L.
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Le Paradis n'est pas forcément là où l'on pense
La première fois que je me suis retrouvé face à toi, j'ai su !
Que nous allions vivre quelque chose de spécial, d'unique, d'irréversible.
La première fois que je me suis perdu dans le vert de tes yeux, j'ai compris !
Qu'un lien indéfectible allait nous unir, en dépit de tout… et de tous.
Tu étais si incrédule tu paraissais si fragile, malgré ton air bravache après ce que tu venais d'endurer.
Je savais ce que j'avais à faire, mais je ne savais vraiment pas comment m'y prendre avec toi. Toi. Sauvage. Indompté. Insoumis.
Il me fallait ouvrir la porte de ton cœur, mais je n'avais pas la clé. Il me fallait parler à ton âme, mais je n'avais pas les mots. Rien que mes yeux pour plonger dans les tiens. Rien que mes mains pour apaiser ta souffrance. Rien qu'un incommensurable sentiment étrange car, pour la première fois, j'avais peur d'échouer. Ce qui ne m'était pas permis.
Tu portais en toi d'indicibles douleurs qui s'étaient accumulées au fil du temps, te forçant à te retrancher derrière un masque. Celui de l'homme qui n'a plus rien à perdre, parce qu'il déjà perdu une fois. Celui de l'homme prêt à tout sacrifier, parce qu'il l'a déjà fait.
Tu refusais l'évidence : celle-là même que nous étions unis pour le pire ou peut-être un jour pour le meilleur. Rien ne pouvait plus modifier la distribution des cartes. Nous nous étions vus attribuer une main supposée gagnante : toi et moi contre le côté obscur. Comment allais-je parvenir à te faire comprendre que tu étais et demeures la plus belle chose qui me soit arrivée ? Comment allais-je peut-être un jour devoir renoncer à toi et disparaître de ta vie ? Comment allais-je pouvoir te faire comprendre que tu es spécial, aux yeux de tant d'êtres autour de toi, alors que tu t'es convaincu depuis toutes ces années que tu ne mérites pas d'être sauvé. Comment allais-je pouvoir te prouver ce que je ressens ?
Cette toute première fois, je n'ai pas trop insisté. Ce n'était ni le lieu ni l'endroit de laisser filtrer mes émotions. Ce soir-là, j'ai fait abstraction de ce qui était moi, pour que tu tentes de comprendre l'importance que tu as, TOI.
J'aurais tant voulu… mais je n'en avais pas le droit…
Te regarder avec ces yeux-là, sentir tes doutes, découvrir tes peurs, être à tes côtés. Déjà ça, c'était un cadeau. Même s'il allait me falloir combattre ta mauvaise humeur, ton caractère insupportable, m'éloigner dès que tu voulais aller trop vite, te rejoindre quand ton cœur était en souffrance alors que les mots n'avaient pas même franchi tes lèvres.
Je savais que rien ne serait facile entre nous. Mais j'avais accepté mon destin. Et jamais je ne l'ai regretté.
La première fois que j'ai posé les yeux sur toi, j'ai remercié le Ciel de m'avoir envoyé pour te sauver de la perdition.
Fin… ou au contraire, seulement le début…
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