Hello ! Désolée pour la publication un peu tardive aujourd'hui, j'ai eu un weekend chargé, mais ce n'est pas grave, on s'en moque. La semaine dernière j'étais en vacances d'où l'absence de publication. Celle ci reprend son cours normal dès à présent. J'espère que ce chapitre vous plaira.
Sur ce je vous laisse... bonne lecture.
Partie III
Harry avait patienté toute la soirée avant de pouvoir se confier à son cousin sur son entrevue avec le roi. Lily et Severus lui avaient bien évidement posé des questions, pour savoir si tout c'était bien passé et il leur avait répondu honnêtement, sans pour autant abordé ce qu'il considérait être de l'ordre du privé. Le souverain avait cependant spécifié à ce que le jeune chanteur lui soit ramené le surlendemain à la même heure, avec un rallongement d'une heure.
Ce fut au moment de se coucher, quand Dudley était sur le point d'éteindre la lumière que le jeune brun s'exprima :
« Il m'a dit comment mes parents étaient morts » dit il brûle pour point
« Quoi ?!»
« Le roi il m'a dit comment étaient morts mes parents » répéta t il tranquillement.
« Pourquoi t'as t-il dit ça ? » questionna le plus âgé confus, tout en venant s'asseoir sur le lit du plus jeune.
« Je ne sais pas trop. Je soupçonne un échange d'information ou peut être pensait il que je lui avais menti en disant que je ne venais pas d'une famille de sorciers. Je le soupçonne également d'avoir juste voulu voir ma réaction face à la nouvelle »
« Comment te sens tu ? » demanda son cousin un peu inquiet et ne sachant pas trop quoi dire. Il n'avait jamais été très doué dans ce genre de circonstance, c'était plus du ressort du plus jeune.
« Je vais bien ne t'inquiète pas. Juste un peu confus mais rien de grave. Ce type de comportement n'est pas le premier que nous rencontrons, en tout cas moi je l'ai subi assez souvent, merci Vernon. Et tu sais ce type qui n'habitait pas loin de notre maison... monsieur Flinch je crois, cet homme aigrie qui se promenait toujours avec sa chatte de malheur, il avait aussi tendance à lancer des méchancetés. Donc tu vois ce qu'a fait le roi s'était du réchauffé. »
« C'est tout de même de tes parents dont il a parlé. Est ce qu'il y est pour quelque chose ? »
« Il a commandité leur assassinat. »
« Comment ?! » s'écria Dudley pratiquement en bondissant sur ses pieds « Mais pourquoi? »
« Parce qu'ils étaient une gêne pour lui, des pions à éliminer si je reprends bien ses mots. » répondit Harry en tournant sa tête vers son cousin.
« Je ne suis pas en colère je t'ai dis et ses paroles m'ont certes un peu déconcerté mais pas atteint autant que tu peux le penser. Je n'ai jamais connu mes parents, du moins je n'ai aucun souvenir d'eux, ma véritable famille c'est toi et tante Pétunia...paix à son âme. Ces petites mesquineries pour juste faire du mal ne marchent pas avec moi. Je t'assure, que j'ai pu chanter correctement juste après qu'il m'ait annoncé la nouvelle. Il a peut être le pouvoir politique et est un grand mage noir, mais devant ma voix il est comme tout le monde, ébahi. Son attitude m'a permis de le placer au même niveau que les autres... au niveau des hommes et non pas des divinités comme le font la plupart. »
« Harry j'avoue que je ne sais pas trop quoi te dire... je suis aussi surpris par ta réaction. Enfin.. peut être pas maintenant que tu m'expliques. Mais tout de même... il a tué tes parents » murmura le jeune homme en se rasseyant.
« Je suis tout de même fier de toi cousin » poursuivit il un petit moment après, en lui serrant une main « car tu n'as pas flanché devant lui. Je suppose que lui s'en moque, mais je sais que beaucoup auraient fondu en larmes face à ça. On n'a peut être pas de magie mais on a de l'orgueil et de l'honneur, même si ça ne veut rien dire pour eux. Tu as bien réussi à les laisser sans voix chez les Malfoy après avoir entendu les insultes qu'on jetait aux autres. »
« La faiblesse n'est pas forcément physique ça peut être aussi un état d'esprit. » philosopha le brun
« Comme j'aurai aimé être là tout de même pour voir cet éclair de frustration quand tu n'as pas réagit comme il s' y attendait. » rêvassa le châtain.
« Je ne vois peut être pas, mais je sens tout de même le monde autour de moi. Le roi semble être quelqu'un qui a un immense contrôle sur lui même, même quand il est agacé. Je ne crois que tu aurais eu la satisfaction de lire une émotion sur son visage. Sa voix a pratiquement toujours la même inflexion, pas trop haute ni trop basse. Il sait très bien en user également, ne l'as tu pas entendu ? On dirait du velours quand il parle, c'est ainsi qu'il attire l'attention sur sa personne, en plus de sa puissance je suppose. »
« Ta voix aussi est très belle tu sais. »
« Je sais » sourit le brun « Et je compte bien utiliser le petit avantage que j'ai à mon bénéfice. C'est en écoutant celle du souverain que l'idée m'est venue. J'aimerai exercer la mienne pour qu'elle arrive pratiquement à la même intonation que la sienne. J'essaye également de faire de même quand j'écoute les chanteurs d'opéra, je suis sûr que si j'arrive à faire un mélange de toutes ces voix, mes chants seront encore plus époustouflants. Ce ne sera pas évident mais sous la guidance de Lady Prince je pense y arriver. Qui sait à la fin ma voix aura sûrement autant de pouvoir que la magie elle même, non ? »
« Harry l'enchanteur... ça sonne bien je trouve » rigola Dudley en levant ses bras comme pour présenter les gros titres.
« Pourquoi pas Harry l'envoûteur ? ou Potter l'envoûteur? Ça rime. » proposa l'aveugle
« Potter l'hypnotiseur ? »
« Hum je pense qu'on va rester avec le chanteur, les autres ont trop de liens avec la magie, un élément que je n'ai pas et qui donc ne peut pas me représenter. »
Son cousin secoua doucement la tête en souriant de leur bêtise, avant de redevenir sérieux.
« Il t'a donné des détails sur leurs morts ? Pas que je veuille les connaître, mais je veux savoir à quel point il a été insensible en te le disant. »
« Il ne m'a donné aucun détail, juste le fait qu'ils avaient été assassiné sous ses ordres. Tu sais, le roi comme beaucoup d'autres sorciers considèrent les moldus comme un sous genre, des insectes. J'ai appris que j'étais un rang légèrement au dessus de cette sous catégorie en étant cracmol. Nous faire de la peine ou du mal est une distraction pour eux, un court amusant. Non en fait je crois qu'ils ne se rendent même pas compte de la peine qu'ils peuvent causer, c'est comme si tu disait à une mouche qu'elle était moche. L'as tu vexé en disant ça ? Tu t'en moques bien parce que tu ne la considère pas. Comment veux tu faire comprendre à une personne d'être plus sensible quand elle considère son action tout à fait normale?
Personnellement, je pense qu'ils s'ennuient tellement de leur existence qu'ils sont obligés d'avoir recours à nous. Tu te rends qu'ils viennent à nous pour nous demander de chanter. Chanter ? Te rends tu compte de qui est le plus pitoyable ? Du moins dans mes propos je n'inclus pas Lord et Lady Prince. Je suis content qu'on ait pu les rencontrer, ça prouve qu'ils ne sont pas tous les mêmes, que d'autres justement sont plus sensibles et humains. »
L'aîné des garçons resta pensif. Son cousin avait beau dire qu'il n'avait pas été affecté par la déclaration du roi Marvolo, lui n'en était pas si sûr. Harry était particulièrement bavard ce soir et plutôt vindicatif vis à vis des sorciers. Il était plutôt de nature réservé, à garder ses pensés pour lui. Il lui arrivait bien de dire ce qu'il pensait, mais toujours de façon nuancé. Ce soir il se lâchait un peu plus, il dévoilait d'avantage l'opinion qu'il avait du monde dans lequel il vivait. Ce n'était pas une personne radicale, mais il ne pouvait être ignorer une certaine amertume ou rancœur dans ses propos.
Dudley pensait un peu comme lui, il était peut être même un peu plus extrémiste que lui, mais il n'avait pas non plus envie de voir du sang couler, comme le souhaitait certains de ses anciens camarades. Plus jeune il avait souvent traîné avec un groupe de garçons. Il avait un surnom, Bid D, parce qu'il était le plus costaud ou le plus gros au choix des individus qui le croisaient. Le petit brun restait généralement à la maison avec sa mère ou partait avec elle au marché. Ils étaient très liés.
Dans le groupe de garçons avec qui il traînait, il y en avait un qui s'appelait Piers, ce dernier sortait souvent des propos tels que « Tous les sorciers devraient brûlés ou être mis sur des piloris ». Il aimait décrire toutes sorte de tortures moyenâgeuses plus barbares les unes que les autres, qu'il leur ferait subir si l'occasion se présentait. Piers avait perdu son père, qui avait été tué par un sorcier pour une raison obscure. Depuis il nourrissait une haine terrible vis à vis de cette communauté.
En grandissant, la vie avait fait que le groupe s'était dispersé petit à petit. Avant de quitter leur quartier, Dudley apprit de tristes nouvelles concernant son ancien ami. Il avait été surpris à côtoyer des personnes considérées comme rebelles et dangereuses aux yeux du gouvernement et d'être l'auteur de certaines actions contre des sorciers. Il avait été arrêté, torturé puis exécuté sur une place publique pour refroidir ceux qui se sentaient l'âme d'un Robin des bois. Le plus terrible peut être dans l'histoire c'était qu'il n'y avait pas été jeté de sort magique sur son ami, son calvaire avait été enduré à travers des moyens moldus qu'il avait lui même cité plusieurs fois. Une sorte de clin d'œil sadique à ses fantasmes.
Les deux cousins discutèrent encore un peu avant que l'aîné se penche pour embrasser le front de son cadet et que celui ci lui rende la pareille. De nouveau dans son lit, le châtain repensa à sa vie et au fait que le futur lui était toujours incertain. Il y avait bien une certaine stabilité chez les Prince mais depuis l'entrée en scène du roi, l'avenir semblait des plus flou pour le jeune homme. Il s'inquiétait particulièrement pour son cousin. Combien de temps avant les sorciers ne se lassent de lui ? C'était la question qui le hantait le plus.
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Le roi Marvolo recevait régulièrement des invitations pour différentes soirées mondaines, que les familles de la haute société sorcière organisaient. Il ne se donnait jamais la peine de répondre et personne bien sûr ne le relançait pour le savoir si oui ou non il serait présent, il y allait selon l'humeur du moment. Il y avait cependant toujours une chaise et un couvert prêts pour lui en cas d'apparition de sa part. Marvolo aimait être attendu. Il avait quelque peu calqué son comportement sur celui du roi Louis XIV, mais personne ne lui ferait avouer ça. Il considérait que cet homme bien que moldu avait eu une façon merveilleusement subtile de régenter les personnes autours de lui, de contrôler sa cour. Ce n'était pas parce que sa cour était composée de sorciers que ces derniers étaient moins dangereux ou ambitieux pour prendre sa place.
Le mage noir n'avait cependant pas dans l'idée de créer un nouveau Versailles, quoique parfois cette pensée se faisait insistante. Il y avait bien un grand château qui pourrait servir à ça, il était même plus grand que Poudlard. Le souverain se demandait tout de même s'il n'était pas mieux d'en construire un autre, pour faire vraiment étalage de sa gloire et de sa puissance. Pas besoin de mettre des statues à son effigie, il n'aimait pas particulièrement se voir sur tous les murs de sa maison ou dans le jardin pour faire une promenade. Il savait à quoi il ressemblait et en cas de changement physique de sa part, il n'avait pas besoin que les autres fasse des comparaisons entre lui et une statue ou un portrait.
Ce soir il avait décidé de se rendre à la soirée organisée par les Parkinson accompagné de son serpent Nagini. Ça faisait un moment qu'il ne s'était pas diverti et bien que lady Parkinson n'était pas la femme ayant le plus d'esprit, elle pouvait être distrayante par sa bêtise le temps de quelques minutes.
A son arrivé les maîtres de maison s'affolèrent quelque peu, Gisèle Parkinson tournoyait dans tous les sens, pour prévenir tout le monde de l'arrivée de leur roi. Son mari arriva plus rapidement que son épouse à se reprendre pour le diriger vers la salle de réception avant que l'heure du dîner ne sonne.
A table, Marvolo ne put s'empêcher de constater une absence :
« Je vois que Severus se fait toujours aussi discret. »
« Nous avons tenté à de nombreuses reprises de le contacter mais il semble injoignable ces derniers jours. Nous ne pouvons le croiser que lors des réunions. » répondit Alphonse Parkinson
« A mon humble avis il tente de copier vôtre majesté en pensant qu'il est indispensable à nos soirées. » avança vexée son épouse
« J'ai plutôt entendu dire qu'il préférait la présence de ce moldu - que nous avons pu apercevoir la dernière fois - à la notre. Je ne cesse de répéter que sa femme à une mauvaise influence sur lui, je le reconnaît de moins en moins chaque jour qui passe. » siffla Macnair
« Il est triste pour nous de subir la présence de ces sang de bourbes, j'ai hâte de vivre la période où on pourra véritablement se débarrasser de tous ces cancrelats. Notre sang retrouvera sa pureté d'antan, nos enfants seront en meilleur santé et plus puissants. La magie retrouvera ses véritables droits. Je ne peux que remercier notre souverain d'avoir permis d'amorcer ce projet. » asséna Antonin Dolohov en levant son verre.
Les autres invités firent de même en se tournant tous vers leur dirigeant.
« J'ai appris » s'éleva la voix de Rabastan « qu'il y avait eu une nouvelle prise de rebelles pas très loin de rue de Traverse, cela est il vrai Fenrir ? »
« Tout à fait, mes traqueurs ont réussi à dégoter une belle prise, cinq personnes au totale. Une a malheureusement pu se donner la mort avant que nous puissions la questionner. Je ne pense pas qu'elle nous aurait fourni plus d'informations, les quatre autres semblaient être seulement des sous-fifres à qui on n'avait rien divulgué. »
« En reste t il assez pour que nous puissions nous amusez avec eux également ? » questionna Bellatrix en jouant de façon presque sensuelle avec son couteau.
« Hum il me semble qu'il y a encore un qui respire. Il ne cesse de dire le même nom Seamus, je pensais que c'était le sien mais il s'est avéré que c'était le nom de son amant, qui faisait parti du groupe. »
« Leur statut ? » demanda le roi d'une voix posée
« Quatre moldus et un cracmol, vôtre altesse. » répondit sans hésiter le loup garou
« Un cracmol ?! Avec les privilèges que nous leur donnons ils osent se retourner contre nous ? Voyez vôtre grâce comment votre générosité est récompensée. C'est une honte ! » s'écria Gisèle.
« Le nom du cracmol ? »
« Lee Jordan, nous avons enquêté sur sa famille. Il a une sœur aînée sinon il est orphelin. » dit Fenrir
« Bien exécutez sa sœur également, la même chose pour la famille des moldus. A ce que je vois il faut souvent leur rappeler que leurs actions ne les engagent pas eux seulement. Ça les fera sûrement réfléchir plus sérieusement lors de leur prochaine tentatives, s'il y en a une. »
« Considérez comme déjà fait vôtre altesse. »
« Ce que j'aimerai considérer comme déjà fait c'est la mort de leur dirigeant, de celui qui semble ressusciter à chaque fois qu'on pense avoir annihiler son organisation, pour finalement se rendre compte que ce que nous avons eu n'est qu'une brindille de l'arbre qu'on pensait avoir coupé. » s'agaça Marvolo
« Je ne serai pas surprise que Dumbledore soit derrière tout ça, moi. » cracha venimeusement l'hôtesse de maison. « Avec ses robes plus colorées les unes que les autres, ça ne m'étonnerait pas qu'il les hypnotise avec, leur donne des hallucinations comme quoi ils seraient plus forts qu'un sorcier. Qu'ils peuvent nous vaincre ! Avez vous vu les petits yeux également qu'il a ? Ils sont toujours pétillant de perversion. J'interdis catégoriquement Pansy de se trouver dans la même pièce que lui, pas qu'elle est une chance de se trouver dans la même pièce que lui, puisqu'ils ne fréquentent pas le même cercle. Mais si cela arrivait, qu'il se retrouve dans la même pièce je veux dire, pas dans le même cercle bien évidemment, pensez vous donc... »
« Lady Parkinson » coupa Marvolo entre deux bouchés « Ne parlez que lorsque ce que vous avez à dire est plus profond que le silence. » (1)
La table redevint silencieuse, il ne pouvait être entendu que les bruits des couverts qui s'entre choquaient ou encore la respiration bruyante de certains convives.
« Albus Dumbledore n'est pas derrière ces groupes de terroristes. C'est ainsi d'ailleurs que dorénavant nous les appellerons. Le terme rebelle sonne de façon trop romanesque dans mes oreilles. Ça pousse les hommes a développer des attitudes soi disant héroïques. Il faut que le reste de la population en prononçant le mot terroristes est un frison dans le dos. Qu'elle les juge également comme nuisible à la société, à leur bien être personnel. Non pas comme jusqu'à maintenant des êtres courageux prêts à donner leur vie pour leur idéaux. » reprit le roi quand il eut fini son assiette.
« Assez parlé d'eux. Ne sommes nous pas tous ici réunis pour passer un agréable moment ? Toutes ces questions seront abordées lors des réunions en temps utile, ne mélangeons pas nos activités. Je remarquais l'absence de Severus car c'est une des rares personnes à savoir me surprendre et de distraire suffisamment. »
« Vôtre altesse, il me semble avoir entendu dire que Severus était en pleine élaboration d'une nouvelle potion, qui requérait toute son attention. Il est bien connu qu'il est très dévoué à sa passion. » intervint Lucius.
« Effectivement, effectivement. Nous serons bien nous passez de lui ce soir et plus particulièrement de son chanteur. Qu'avez vous prévu pour nous distraire Alphonse ? Je sais qu'il vous arrive également de pouvoir être surprenant. » finit il moqueusement
« Euh, en deuxième partie de de soirée nous avions prévu un moment entre hommes et les femmes se retrouveraient entre elles, chaque groupe s'occupant avec divers activités qui leur seraient proposés. En troisième partie, Pansy compte nous distraire avec ses talents à la harpe, avec pour accompagnatrice son amie Daphné à la flûte. La dernière partie sera consacré au bal. »
D'un hochement de tête Marvolo se leva, il n'avait pas envie de prendre le dessert, tous les invités en étaient donc privés également, du moins les hommes. Les femmes dans leur pièce pourraient toujours demander à un elfe de maison de leur en apporter.
Dans la pièce pour les hommes, il y avait plusieurs tables placées dans différents coin de la salle. C'était principalement des tables de jeux. Lors de ces soirées les sorciers aimaient bien voir à quel point ils pouvaient dépouiller un de leur collègue ou s'enrichir. Lucius était un très bon joueur au poker sorcier, celui qui le battait indubitablement était Severus, il était pratiquement aussi doué que le souverain pour masqué ses pensées et ses émotions.
Le roi ne participait que rarement, il préférait généralement se placer près de la cheminée et savourer un verre de vin en compagnie de son familier ou de l'un de ses proches conseillers et discuter quelque temps politique ou économie, parfois même de magie. Rodulphus était d'une agréable compagnie dans ce domaine. Il avait l'esprit fin et vif, c'était également un très bon observateur. Il était souvent les yeux de son roi quand celui ci voulait qu'il se renseigne un peu plus sur une personne.
Fenrir était un des commandants en chef des aurors, mais il était plus doué pour débusqué des individus que pour collecter des informations.
Quand ce fut le moment de s'installer dans le petit théâtre du manoir Parkinson pour écouter les deux jeunes demoiselles, une sorcière se présenta devant le roi après avoir fait une révérence.
« Vôtre Grâce, j'aimerai vous distraire également en vous proposant de m'écouter chanter. »
« Miss Parvati Patil, c'est bien ça ? Il ne me semble pas avoir entendu une rumeur disant que vous étiez amatrice de musique et plus particulièrement du chant. »
« C'est parce que je ne voulais pas me présenter avant d'être sûre d'être prête, d'être parfaite Sire. »
« J'espère pour vous pouvoir écouter la même qualité de ce que nous avons pu entendre chez Malfoy. Je ne serai pas indulgent à votre égard si vous veniez à m'ennuyer. » dit il en la regardant de haute en bas.
La jeune fille parut troublée un moment avant de se ressaisir.
« Je vous garanti que vous ne serez pas déçu vôtre altesse. »
« C'est ce qu'on dit beaucoup d'autres avant vous, et ma déception a été à la hauteur de leur chute sociale » rétorqua t il avant de continuer son chemin, suivit de Nagini.
La sœur jumelle de la jeune sorcière, qui se trouvait dans le champ de vision de sa sœur mais dans le dos du roi, n'avait cessé de faire des gestes pour l'empêcher de poursuivre son projet suicidaire. Elle savait que sa sœur était pratiquement amoureuse du souverain, peut être même qu'elle l'était tout court. Elle ne faisait que rêver de lui matin, midi et soir. Leurs parents avaient renoncé à la raisonner à force de l'entendre complimenter à longueur de journée à quel point Marvolo était beau, fort, puissant, charismatique, attirant, cultivé etc..
Pavarti l'avait rencontré pour la première fois il y environs 1 an, lors d'une soirée organisée par les Greengrass une famille proche de la leur. Depuis elle s'était mis en tête de le séduire, elle s'était donc mis à la chanson, perçant les tympans de tout le monde dans le manoir.
Ce n'était pas la première fois que Pavarti se jetait la tête la première dans les bras d'un homme qu'elle considérait pouvoir être son prince, son grand amour. Elle avait amèrement regretté son béguin pour le fils Zabini Blaise. Il s'était totalement moqué d'elle, heureusement qu'elle ait pu gardé sa virginité.
Cette fois ci cependant, elle attaquait un gros morceau, le roi lui même. Il était impossible de retenir son attention plus de 24 heures, c'était bien connu. Bellatrix n'avait toujours pas réussi à rejoindre son lit une deuxième fois, malgré tous ses stratagèmes, qu'ils soient subtiles ou flagrants.
Padma n'avait pu empêcher sa sœur de s'approcher de leur dirigeant. Il avait fallu une seconde d'inattention de sa part pour qu'elle en profite pour se mettre sur son chemin. Là elle craignait fortement que l'audace de sa sœur n'entache la réputation de la famille toute entière. Si elle n'était pas aussi fleur bleue que Pavarti, elle voulait tout de même avoir un mariage à l'égal de son rang et non pas un récolté un désespéré pour avoir l'espoir un jour d'avoir des enfants. Leurs parents allaient les tuer, du moins sa sœur, si ce soir elle se vautrait.
Pansy et Daphné commencèrent leur prestation, qui fut récompensée par des applaudissements polis. Ce n'était pas du grand art, mais elles avaient fait un sans faute, c'était déjà un bon point. La sorcière aux origines indiennes ne se fit pas attendre et monta rapidement sur scène pour enchaîner.
Ce fut un choc pour beaucoup de monde, sa famille la première. La jeune fille chantait de façon merveilleuse, sa voix était douce et chaude, on avait l'impression d'être bercée par elle. Marvolo ne l'interrompit pas durant toute sa chanson, il caressait de façon négligente la tête de son serpent, qui reposait sur sa cuisse. Son regard ne scrutait la chanteuse, chaque centimètre de sa peau passait sous le scanner de ses yeux grenades.
Rien ne lui rappelait Harry Potter. Elle l'ennuyait déjà pour cette simple raison, mais ce qui nourrissait d'avantage la colère qui montait graduellement en lui, c'était que cette miss Patil avait eu la liberté d'esprit de penser qu'elle pouvait le tromper avec sa chansonnette. Elle aurait pu dans un sens, si Nagini n'avait pas été là pour détecter de sa langue quelque chose de fort étrange et c'était peut être cet élément qui l'enrageait d'avantage. C'était qu'elle aurait pu réussir son coup, peu importe que ça ne dure qu'un jour ou une heure, tous auraient su qu'elle avait réussi à tromper le souverain. Celui qu'on élevait pratiquement à l'échelle d'une divinité, aurait été floué par une simple sorcière ne lui arrivant même pas à la cheville.
Que Dumbledore y arrive c'était presque normal, ils étaient pratiquement du même niveau, ils étaient tous deux connus pour leur esprit manipulateur et tacticien. L'histoire avait connu de nombreux rebondissements avec les deux hommes. Ils étaient toujours plus ou moins la Némésis de l'autre. Elle non.
Qu'une personne de moindre acabit tente de ridiculiser le roi, c'était tenter de prouver qu'il n'était pas ce qu'il était. Une personne puissante et intelligente, qu'il pouvait être renversé par n'importe qui. Il se devait de réagir de façon plus violente qu'on ne l'avait attaqué pour dissuader ceux qui se posaient encore des questions à ce sujet. Les sans magie qui voulaient clairement renverser son régime payaient dix fois le prix de leur audace, un sorcier tué par leur faute, il faisait exécuter dix moldus. Il n'aurait de cesse de leur rappeler qu'ils étaient inférieurs à eux, qu'ils n'existaient que parce qu'il le voulait bien et qu'ils n'étaient là que pour les servir ou éventuellement à mettre au monde des nés moldus.
Mais tout comme sous Louis XIV, c'était souvent ceux qui avaient le plus de privilèges qui devenaient les plus audacieux. Pavarti pensait que son statut de sorcière l'épargnerait, qu'elle s'en tirerait au pire avec des remontrances comme d'autres avant elle, qui s'étaient présentés devant le roi pour chanter. Pas cette fois, car elle avait commis un acte que d'autres n'oseraient pas faire. Elle avait triché.
A la fin de la chanson, le silence régna, tous attendaient l'avale du souverain pour réagir.
« Comment s'appelle t elle? » demanda t il, en croisant ses doigts devant lui, son regard se faisant impitoyable.
« Sire ? Je... La chanson ? » répondit la jeune femme confuse par le comportement de son roi, qui ne semblait pas être content de sa prestation visiblement.
« La potion que tu as bu comment s'appelle t elle ? » reprit il
L'audience écarquilla les yeux et laissa échapper un halètement, tandis que la famille Patil blêmissait à vue d'œil. Certains cependant se délectaient d'avance d'être témoin d'une scène qui allait alimenter les salons de discussions des ladys pendant plusieurs jours.
« Vôtre grâce... je... » bégaya t elle « je suis confuse... je... »
« Pavarti ! » hurla son père « Qu'as tu donc fait ?! Quelle honte nous as tu apporté ? »
« Je.. » continuait à dire la jeune indienne, le regard affolé et le cœur battant à toutes vitesse, menaçant de sortir de sa poitrine.
"Nous attendons ~" chantonna Bellatrix qui s'était levée de son siège, en faisant tournoyer sa baguette
La jeune fille ouvrait et fermait sa bouche, mais aucun son ne sortait à chacune de ses tentatives.
« Crucio » lança le roi « Miss Patil ma patience n'est pas infinie, le nom de cette potion ! »
La sorcière essaya tant bien que mal de retrouver ses esprits, le sort qui n'avait duré que quelques secondes, provoquait encore des tremblements violents dans ses membres.
« Fe...Felix...Felix felicis vôtre... vôtre majesté. » souffla t elle
Marvolo se redressa et se tourna vers la famille qui était déjà debout.
« Etes vous complices ? »
« Non, votre altesse, non surtout pas ! » s'écria vivement la mère en secouant la tête frénétiquement, tout comme son autre fille.
« Vous avez le choix, vous la sortez de votre famille ou vous chutez avec elle. » proposa t il.
Il n'y eu qu'un court instant de silence, perturbé par le murmure de Padma qui s'accrochait à la robe de son père, le regard suppliant.
" Père..."
« Moi Adhik Patil je déclare ne plus reconnaître Patil Pavarti comme faisant parti de ma famille, elle sera dorénavant considérée comme une étrangère dans notre maison. Ses actions ne rejailliront pas sur nous et nos actions ne rejailliront pas sur elle, qu'il en soit ainsi. »
« Père non ! » hurla la malheureuse, qui désormais se retrouvait sans nom.
L'homme ne voulut pas savoir ce qu'il allait se passer ensuite, il se courba devant le roi et demanda à se retirer ainsi que sa famille, ce qui lui fut accordé. Il dut cependant tirer son autre fille en larme de la salle, tout en entendant encore et encore les supplications de celle qui ne l'était plus.
« J'espère que ce genre d'incident ne se reproduira plus. » déclara le roi « Il me semble voir été claire sur l'importance qu'il y avait à ce que nous restions soudés. Et là je vois qu'une des nôtres essaye de me tromper avec une potion. Aujourd'hui on essai avec la chanson, demain ce sera mon repas, voir mon domaine ou mon royaume. » pointant du doigt celle qui était toujours à terre sur scène sanglotant.
« Voulez vous me forcer à agir avec vous comme je suis obligé de le faire avec la vermine dehors ? » demanda t il de façon doucereuse en penchant sa tête sur le côté.
« Non vôtre grâce. » cria sans hésiter Bellatrix.
D'autres réponses similaires furent également entendues.
« Permettez moi d'en douter. Rodulphus, je veux qu'elle subisse une semaine de torture. Tu ne la tues pas. Après jette là à la rue, qu'elle fasse ce qu'elle veule par la suite, elle n'a plus aucune importance. Voyez la chance que vous apporte cette potion Pavarti, elle vous permet d'avoir la vie sauve » déclara t il en se retirant
« Sire je vous demande pardon » hurla Pavarti de façon hystérique « Sire je vous en pris, je ferai n'importe quoi pour me racheter. Sire ! Sire ! Sire ! Je vous en prie, pitiez! Vôtre majesté !»
La porte se referma doucement derrière son passage, sans que le roi ne se soit retourné.
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« Potter je ne reste pas plus de deux heures dans cet hôpital, je veux vous retrouver devant la porte d'entrée principale, au moment de mon départ. Dudley pas besoin de vous dire de surveiller votre cousin et de faire attention à l'heure. »
« Non milord » dit le jeune homme.
« Bien » rétorqua l'adulte en sortant du carrosse
« Il est bien énervé aujourd'hui, tu ne trouves pas ? ».
« Hum, il semblerait oui. Je l'ai entendu plusieurs fois grogner à cause d'une potion. Lady Prince ne cessait de dire que tout irait bien. » rétorqua Harry en haussant des épaules
« Si tu le dis. Allez ne perdons pas de temps. Je suis sûr que madame Pomfrey sera heureuse de te revoir. Ça doit bien faire trois mois qu'on n'est pas venu ici, non ? »
« A peu près je dirai. »
Effectivement, quand l'infirmière les vit elle s'écria joyeusement de leur présence, en les serrant contre elle à chacun leur tour.
« Comme vous avez l'air en bonne santé et bien portant ! Tu as repris des joues Dudley et toi Harry on dirait que tu as un peu grandit. Comme je suis contente de vous voir ! Tu nous as terriblement manqué ici Harry, où étiez vous donc passés ? Et ces vêtements d'où viennent ils ?! »
« Madame, nous sommes maintenant sous la protection de Lord Prince. » répondit l'aveugle
« Le maître des potions, Severus Snape ?! »
« Tout à fait, oui. »
« Et il ne m'a rien dit ! C'est bien lui ça, monsieur ultra secret. » dit elle en secouant la tête " Et comment cela se passe t il ? Etes vous bien traités ?"
« Oui madame, nous sommes bien traités. »
« Je suis contente d'entendre ça. Alors qu'est ce qui vous amène ? »
« Vous m'aviez dit la dernière fois que mes chansons redonnaient le moral aux malades, Lord Prince n'a pas vu d'inconvénient à ce que nous l'accompagnions pendant sa tournée. Pendant qu'il vaquera à ses occupations, moi je chanterai, si ça vous convient toujours bien évidement . »
« Évidement que ça me convient. Venez, entrez donc je vais vous diriger vers la salle qui permettra d'accueillir assez de malades pour qu'un maximum puisse en profiter. » dit elle joyeusement.
Les deux heures passèrent assez rapidement. Le talent d'Harry fit encensé, des personnes qui l'avaient connu avant qu'il ne parte chez les Prince voulurent prendre de ses nouvelles, savoir ce qu'il devenait. Certains purent ainsi faire la connaissance de son cousin. A l'heure prévu, ils retrouvèrent le maître des potions, qui était toujours de mauvaise humeur, avant de rentrer à la maison.
Les semaines passèrent au même rythme, la seule différence était qu'Harry venait de plus en plus régulièrement au château Hangleton. D'une heure de chant, il était passé à deux puis deux heures et de demi. Lily lui faisait travailler sa voix le matin, lui réchauffait les muscles de la gorge sans pour autant forcé. La deuxième partie de la mâtiné, quand Severus devait se rendre à l'hôpital, il partait avec lui parfois accompagné de Dudley quand ce dernier n'avait pas une course à faire.
Les chants du jeune aveugle attira l'attention d'autres personnes que les malades, certains se faisaient même passer pour l'un d'eux ou pour un membre proche d'un malade venu lui rendre visite. Étrangement leurs visites concordaient avec celles du chanteur.
Madame Pomfrey bien que très prise par son travail, repérait aussi les changements autour d'elle. Elle avait constaté la présence de deux hommes sous déguisement qui étaient venus à intervalle régulier voir Harry chanter. Elle aurait très bien pu oublier rapidement ce détail, sauf qu'elle connaissait ces hommes, tout comme eux la connaissaient également très bien. Ils avaient fait comme s'ils ne se connaissaient pas pour des raisons de sécurité, mais leur présence stressait un peu la femme.
Remus Lupin et Sirius Black ne venaient jamais à un endroit par hasard.
(1) une réplique que j'ai piqué du film A tout jamais.
Note de l'auteur : Ce chapitre s'est d'avantage axé sur Voldemort, mais je voulais que vous ayez une meilleur idée de la psychologie du personnage. Il est effectivement un peu parano, peut être même beaucoup, j'en sais rien à vous de me dire ce que vous en pensez.
Mais en plus de la personnalité du mage noir, je voulais également mieux vous mettre dans le contexte de l'histoire. Dans mon premier écrit j'avais mis de côté la partie politique j'ai voulu me rattraper un peu. Voilà chose faite ^^
Le prochain chapitre portera plus sur la relation entre les deux personnages principaux de l'histoire... ben oui, je n'ai pas oublié la romance ne vous inquiétez pas, je suis juste lente au démarrage ^^
A dans deux semaines pour cette fiction, à la semaine prochaine pour Chemins tracés.
Tchuss