Une nouvelle bataille avait opposé la meute à une bande de rats anthropophages, heureusement pour tous l'idée de Stiles avait permis de limiter les dégâts, et la meute rentrait tranquillement au loft de Derek avec l'intention de finir la journée ensemble profitant du fait qu'il soit tous ensemble.
Derek observait Stiles qui babillait et préparait un immense goûté pour toute la meute. Isaac et Scott qui à l'origine c'était dévoués pour l'aider à préparer la quantité gargantuesque de nourriture suivaient tranquillement les instructions données par l'hyperactif, mais les deux loups commencèrent doucement à se taquiner et comme tous les jeux des loups cela dégénéra en une gigantesque bataille de nourriture, avec un pauvre Stiles pris entre les tirs croisés de confitures et les morceaux de brioches.
Après avoir reçu une cuillère de nutella dans la figure accompagné par un morceau de pancake qui colla à sa figure aidé par le nutella la pauvre victime respira un bon coup et sentant la colère monter le jeune homme ne tenta pas de la réprimer et c'est un formidable cri qui surgit de ses poumons. Stoppant nette toutes les activités du loft.
Le reste de la meute vit alors un Stiles furieux débarquer dans le salon, larguant les deux gosses qui lui servaient d'amis il les fusilla d'un regard sombre, et repartit immédiatement dans la cuisine en interdisant à tout le monde de ne serait-ce penser une seule seconde à venir dans la cuisine.
« Je n'ai pas de papattes poilus, Stiles, lui fit remarquer Lydia avec une petite moue.
-Tu veux venir m'aider ? répliqua Stiles de la cuisine.
-...Non merci ça ira.
-Alors de quoi tu te plains ? voulut savoir le brun. Non toi aussi Derek tu restes avec les autres, ajouta-t-il alors que le loup c'était levé pour le rejoindre. ...Pourquoi ? Mais parce que tu vas piquer dans tout les plats, voilà pourquoi, et non pas la peine de faire cette tête. »
Suite à cette petite discussion Derek revint dans le salon sous les yeux de la meute, Vernon qui avait un livre dans les mains déclara en s'attirant toute l'attention :
« -Triste. »
Cette déclaration sibylline trouva une explication lorsque le noir montra ce qu'il tenait entre les mains, c'était sa version du dictionnaire des sourcils offert par Stiles.
Après quelques minutes Stiles débarqua dans le salon et installa tout ce qu'il avait préparé laissant la meute se remplir la panse, il se dirigea vers son loup et se blottit entre ses bras pour se faire pardonner demandant un bisou que le loup lui accorda après quelques petites secondes de résistance, avant de rendre les armes face aux yeux de biches de Stiles.
Dos à la meute Stiles réclama un autre bisou, puis encore un sans se soucier des activités du reste de la meute. Un grognement retentit mais personne ne réagit après tout Stiles avait le dos tourné il ne pourrais pas les reprendre. Et puis il était totalement concentré sur son petit ami ça serait triste de le sortir des bras de Derek.
Stiles prit soudainement la parole, toujours dans les bras du plus vieux et sans se retourner :
« -Erica tu n'a pas assez mangé ?" Devant le silence qui accueillit sa question le brun reprit;" Pas la peine de faire semblant je sais que tu as le nez dans le frigo. Si tu manges plus tu payes plus.
La jeune femme referma la porte de l'objet incriminé, et s'assit discrètement sur un pouf sans faire un bruit. Sans se préoccuper des actions de la jeune fille, Stiles reprit :
-Kira même remarque,
-Mais je mange pas dans le frigo, fit remarquer la jeune renarde.
-Tu as les doigts dans la prise et je sais que tu es branché sur le secteur électrique.
La jeune fille retira discrètement ses doigts de la prise et s'assit à coté d'Erica en feintant l'innocence. Toujours de dos, Stiles soupira discrètement,
-Allison je t'ai déjà dis de ne pas entretenir tes armes sur le canapé, tu mets des tâches de graisses sur le canapé et c'est impossible à ravoir, grogna-t-il tendit que la jeune fille déménageait ses affaires sur la table replaçant le plaid qui cachait les dîtes tâches.
-Vernon si je retrouve encore une marque de tes pattes sur le fauteuil je te jure que je te le fait bouffer, tu n'es pas un chat tu n'as pas à faire tes griffes surtout sur le mobilier, ajouta Stiles d'une voix menaçante malgré le fait qu'elle soit étouffé par le torse de Derek qui le serrait contre lui.
-Lydia tu arrêtes immédiatement de te faire les ongles, l'odeur du vernis et du dissolvant agresse tout les nez surnaturels et ensuite c'est pas toi qui doit consoler tous ces louloups qui se plaignent d'avoir mal au nez et qui veulent des câlins.
Un grognement retentit tandis que Lydia fermait en ronchonnant son tube de vernis.
-Je t'interdis de faire des câlins à quelqu'un d'autre que moi.
-T'inquiète mon loup tu es le seul à avoir les spécial. Isaac Scott si vous n'arrêtez immédiatement votre dispute digne d'une cour de récré je vous jure que je fourre vos sandwichs à l'aconit.
-Oui Stiles, répondirent en cœur les deux loustics en baissant la tête.
-Bien maintenant restez calme. Finit Stiles avant d'embrasser Derek qui sourirait. »
Et tandis que les deux amoureux restaient ensemble une question surgit dans les regards,
« -Comment Stiles avait fait pour pouvoir savoir exactement ce qu'il faisait sans se retourner ? »
Sterek
Lorsque Stile rentra du lycée, il trouva Derek qui discutait tranquillement avec le shérif. Un petit sourire apparut sur le visage de Stiles quand il aperçut le dictionnaire des sourcils sur les genoux de son père, père qui tenta de le cacher furtivement lorsqu'il vit le sourire de son fils. Le regard de Derek se fit amusé, il était totalement conscient que le shérif ne se séparait plus du présent de son fils quand il était dans les parages.
Stiles passa à coté de Derek, et provoqua un grognement de sa part, le shérif surprit jeta un coup d'œil discret au manuel qu'il tenait mais ne put obtenir aucune informations de la part de celui-ci.
Stile poussa un petit soupir et se tourna vers Derek avant de déclarer
« -Oui je sais. »
Derek toujours en grognant pris d'autorité les hanches de Stiles et l'installa d'autorité sur ses propres genoux sans se soucier de l'air surpris du shérif qui n'avait jamais vraiment vu les deux hommes dans des situations aussi intime, habituellement en dehors de la meute les deux hommes restaient plutôt discret sur leur relation.
D'ailleurs Stiles gigota gêné d'être devant son père et dans une telle situation. Sa gêne augmenta d'un coup lorsque le loup commença à se frotter contre son amant devant le regard complètement incrédule du shérif qui se pinça discrètement le bras pour être sur de ne pas rêver.
Devant son regard Stiles expliqua rapidement tandis que Derek continua à frotter son nez derrière les oreilles de Stiles.
« -J'ai pris une douche et j'ai changé de vêtement et comme j'ai été bloqué dans les couloirs serrés j'ai pris l'odeur d'autres personnes. Du coup je n'ai plus l'odeur de Derek.
-...l'odeur de Derek?répéta le shérif dépassé.
-Oui un truc de loup. Avec le marquage et tout ça.
-Le marquage et tout ça. Oui oui oui d'accord.
-Papa ça va tu es tout blanc.
-Oui oui ça va, et donc comment tu as compris ça ? »
Stiles haussa les épaules et tourna la tête pour dégager son cou au assaut de son petit ami qui grignotait tranquillement la peau tendre.
Derek repartit dans la soirée laissant les Stlillinski en famille, et les deux hommes s'organisèrent une petite soirée télévision devant un bon film que la mère de Stiles adorait. Alors que la soirée était bien entamée un grattement se fit entendre les deux hommes mirent le film sur pause et attendirent, le silence fit place à la bande-son.
S'apprêtant à remettre le film un nouveau grattement les arrêta, se levant le shérif se dirigea vers la porte et la déverrouilla ouvrant la porte il se retrouva devant un porche vide.
Baissant la tête il ne put que se retourner en sentant un courant d'air lui traverser les jambes et voir une ombre se diriger vers le canapé où se trouvait son fils.
Affolé il suivit l'ombre et la retrouva au pied de Stiles qui ne semblait pas très inquiet
« -Ne t'inquiète pas papa, c'est Derek.
-Non Stiles, c'est un loup, remarqua Shérif.
-Non papa c'est Derek, répéta Stiles regardant son père comme si une nouvelle tête lui avait poussé sur l'épaule. Ça se voit non ?
-Oui où ai-je la tête?murmura le shérif en se rasseyant prudemment dans un fauteuil à un distance respectable du loup. »
Sur l'ordre de Stiles, le loup se coucha sur le tapis, mais il se releva presque immédiatement, l'animal vint gémir au pied de Stiles qui fronça les sourcils en signe de mécontentement.
Mais cela ne dissuada pas le loup qui reprit son cinéma devant les yeux du shérif qui avait totalement perdu le fil de l'histoire du film.
« -Bon d'accord, vient. »
Et l'humain tapota la place à coté de lui laissant le loup s'installer sur l'autre partie du canapé. Puis le loup installa sa tête sur les genoux de Stiles en grognant.
« -Oui oui d'accord, tu veux des caresses, tu as des caresses. »
Et la main de Stiles se mit en action créant un grognement de la part de l'animal, le grognement se transformant en un doux ronronnement. Et la soirée se poursuivit avec un loup en plus, le shérif refixa le poste de télévision mais fut incapable d'en retenir la moindre information.
Sterek
Stiles s'ennuyait, il tournait en rond que se soit dans sa tête ou en vrai. Il tournait un rond dans une pièce carré, remarqua son cerveau hyperactif , « une pièce carré, sans fenêtre, sans lumière et avec une odeur épouvantable, pourquoi les méchants ont toujours des pièces glauques pour enfermer les gens ? »
« -Je m'ennuie, déclara-t-il dans le silence.
-Stiles c'est pas le moment. Lui fit remarquer Allison d'une voix lasse.
-Allison ma chère amie, c'est toujours le moment le cerveau s'ennuie toujours dans les moments les plus importants, par exemple il s'ennuie quand tu révises, il s'ennuie quand tu es en cours, il s'ennuie quand on écoute Scott parler de Kira, quoique ça c'est pas un moment important.
-Scott parle de Kira, demanda Allison intéressée, elle avait définitivement tourné la page et s'inquiétait plutôt pour Scott.
-Oui, il est soûlant quand il est amoureux, et Kira par là et Kira par ci, mais par rapport au moment où il sortait avec toi il c'est amélioré heureusement pour mes oreilles et ma santé mental.
-Stiles c'est pas le moment, intervint soudainement Lydia, trouvons plutôt quelques choses pour sortir d'ici.
-Lydia, mon amie ma chère amie, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, commença doucement Stiles, nous sommes enfermé , cria-t-il puis il reprit doucement, et je m'ennuie et donc quand je m'ennuie je parle.
-La porte semble être la partie la moins solide de l'ensemble on pourrait essayer quelques choses de ce coté là.
-Mouais, finit par admettre Stiles dubitatif. »
Les trois humains observèrent la porte et tentèrent plusieurs tactiques sans résultat. Un hurlement trancha soudainement le silence de l'obscurité de la nuit. Stiles reconnut immédiatement et laissa éclater sa joie. Il avait reconnu le hurlement caractéristique d'un loup-garou en pétard. Son sourire fut accompagné par des lueurs de plaisirs présentes dans les prunelles des deux filles.
Les prisonniers se mirent à appeler leurs amis, et un hurlement très proche leur répondit, levant la tête Stiles se mit soudain à crier,
« -Les filles plaquez-vous contre le mur du fond, vite. » Et il se précipita lui même vers le mur entraînant ces deux amies qui le suivirent sans comprendre.
A peine avaient-ils atteins le fond de la pièce que la porte explosa les morceaux atteignant sans problème les prisonniers, et si ceux-ci ne c'étaient pas réfugiés au fond de la pièce ils auraient subit de graves dommages.
Une silhouette traversa les gravas et se précipita vers Stiles, le cri de peur qui commença à naître dans les poumons du lycéen fut brutalement arrêté par un baiser violent. Le goût qui envahit la bouche du brun le rassura immédiatement alors qu'il reconnaissait l'odeur et la présence de Derek, s'enroulant autour de son loup, Stiles ne fit plus attention à son entourage.
Un toussotement sortit les deux hommes qui tournèrent la tête vers l'ensemble de la meute pas plus perturbés que ça, mais le shérif les observait lui les yeux ronds, savoir que son fils sortait avec un homme était une chose , le voir en était une autre chose.
Après avoir vérifier que personne n'était blessé et après rejoins le loft, chacun raconta les différents événements qui étaient survenus lors de la disparition de trois d'entre eux.
Finalement c'est Kira qui posa la question :
« -Comment avez-vous su qu'il fallait que vous vous reculiez pour éviter l'explosion ? On a pas eu le temps du vous prévenir.
-On vous a entendu hurler, et Stiles nous a tiré vers le fond de la pièce, expliqua Lydia.
-Un hurlement ?
-Oui, je me souviens Derek a hurler juste avant l'explosion, se rappela Erica.
Un silence accueillit sa remarque et tout le monde se tourna vers Stiles qui revenait de la cuisine après avoir été cherché des rafraichissements.
Un « -Quoi, j'ai un truc sur le nez ? »lui échappa lorsqu'il constata que l'attention de la meute était rivé sur lui.
« -Comment tu as su qu'il y allait avoir une explosion ? demanda Parrish.
-J'ai entendu Derek, répondit l'humain en haussant les épaules.
-Depuis quand tu comprends les hurlements?s'exclama incrédule Scott.
-Je ne comprends pas les hurlements, mais je sais reconnaître celui de Derek et quand il hurle comme ça, ça veut dire ''attention danger''. Il avait le même quand les chasseurs nous courrais après.
-Je savais pas qu'un humain pouvait faire la différence entre tous les cris, commenta Vernon dans le silence qui avait suivit la déclaration du brun.
-Normalement ils peuvent pas, déclara soudainement la voix de Derek. »
Sa déclaration plongea tout le monde dans de profonde réflexion à la grande gêne de Stiles qui fit tout son possible pour écarter le sujet. Et bientôt tout le monde se retrouva à se chamailler gentiment pour choisir le film de la soirée, oubliant totalement l'événement.
Sterek
C'était un matin comme les autres dans la maison Stilinski, sauf que comme chaque matin depuis quelques semaines la meute envahissait la petite cuisine et le shérif se devait de surveiller six adolescents et deux adultes dont l'un était son propre adjoint.
Alors qu'il observait son fils préparer la nourriture avec une rapidité et une habitude que conférait l'expérience, il vit Derek arriver dans la petite pièce et s'affaler sur une chaise, personne ne lui adressa la parole.
En effet, un matin alors que Isaac et Scott se chamaillait Derek c'était levé et malgré le statut d'Alpha de Scott il avait envoyé les deux adolescents par la fenêtre les projetant contre un arbre et leurs cassant plusieurs membres.
Après que les deux loups soient revenus à l'intérieur de la maison, et pendant que Derek prenait sa douche, Stiles avait tenu une mini-réunion et leurs avait imposé une règle de base « Ne jamais déranger Derek tant qu'il n'est pas réveillé ».
Règle qui avait été établi en tant que règle fondamental, parmi les autres tel que :
« Ne jamais dire ''Je te l'avais bien dit'' à Lydia »,
« Ne jamais critiquer les films d'amours devant Allison »,
« Ne jamais rappeler à Kira l'âge de sa mère et la différence que celle-ci à avec son père »,
« Ne jamais dire à Erica qu'elle est trop collante »,
« Ne jamais dire à Parrich qu'il fait une super lampe torche »
« Ne jamais faire boire Vernon »,
« Ne pas enfermé Isaac, même si la pièce est très grande »
« Ne jamais énervé Stiles sans une très très bonne raison » cette règle étant particulièrement suivit car le jeune homme avait la rancune tenace et une imagination débordante.
Cette fois-ci se fut Kira qui remarqua quelques choses et qui le fit partagé à toute la tablée. Alors qu'elle fixait son attention sur les deux hommes attirant du même coup l'attention de toute la meute. Tout le monde put assister à un curieux phénomènes.
« -Derek, tu veux quoi pour le petit-déj ? voulut savoir Stiles alors qu'il était aux fourneaux tournant le dos à l'immense table qui les accueillait tous.
-mmh, grogna Derek faiblement encore dans les limbes du sommeil.
-Un ou deux œufs ?
-Gmbl
-D'accord et tu prendras de la confitures sur du pain ou de la brioche ?
-mmrghl
-Je te prépare ça tout de suite.
-mmlgr
-De rien, Et le brun continua tranquillement de préparer le petit-déj, sans remarquer les regards d'incompréhension du groupe.
-grmll ?, reprit soudainement Derek et levant la tête lui aussi ne s'apercevant pas des regards interrogatifs qu'il recevait.
-Aujourd'hui, révision pour tout le monde, et demain tu pourras faire ton entraînement, lui répondit Stiles ayant manifestement comprit une question dans le grommellement indistinct qu'avait entendu le reste de la bande. »
Ce petit déjeuner fut le point de départ d'une observation intensive du couple, et bientôt tout le monde put raconter une situation dans lequel Derek grognait, gémissait ou hurlait et que Stiles pouvait parfaitement comprendre et cela sans que la distinction humaine ou lupine ne joue la moindre différence.
Mais c'est un soir que tout se précipita, et où le mystère fut éclaircie.
La soirée commençait tranquillement et le tournoi de Mario kart (le seul jeu ou il pouvait tous jouer ensemble) se déroulait normalement, ce qui provoqua l'événement fut une simple remarque de Scott :
« -Derek soit pas triste tu feras mieux la prochaine fois, dit-il à celui-ci alors que le plus vieux constatait sa dernière place.
-Scott comment tu sais que Derek est triste, voulut savoir Lydia qui se contentait d'observer tout le monde en se faisant les ongles, l'ex-alpha restait toujours pour elle un mystère complet à déchiffrer et cela heurtait quelque peu sa fierté.
-Ben il a les sourcils tristes, expliqua Scott avant de sortir son dictionnaire des sourcils et de montrer la page correspondant au visage triste, page qui ressemblait au visage actuel de Derek. Kira félicita son petit-ami,
« -Oua je crois que tu es celui qui le comprends le mieux après Stiles, déclara-t-elle. »
La meute commenta la nouvelle acquisition de Scott et lui posa quelques questions, le jeune alpha semblait avoir appris par cœur le dictionnaire fournis par son meilleur ami pour pouvoir comprendre celui qu'il considérait comme un beau-frère.
Stiles arriva soudainement revenant des courses qu'il avait effectué afin de ravitailler le loft pour éviter de tomber à cours de nourriture avec tout les ventres sur pattes poilues que comptait la meute.
Son arrivé fut salué par de grande exclamations et des explications embrouillés sur la remarque de Scott qui avait compris Derek. Ne comprenant pas tous Stiles se tourna vers Derek qui grogna un bon coup faisant taire le chahut, puis il regrogna une seconde fois devant Stiles en bougonnant quelque chose d'indistinct.
Stiles après quelques seconde se tourna vers son frère de cœur et le prit dans ses bras le remerciant d'avoir fait tout ces efforts pour Derek.
Le regard de Scott se fit nébuleux, et lorsque Stiles lui expliqua que Derek était très content qu'il ait passé du temps à essayer de le comprendre que Derek le remerciait. A la fin de son monologue qui avait une fois de plus légèrement dérivé les deux yeux de l'alpha n'était qu'un néant d'incompréhension se tournant vers Derek Scott l'observa quelques instants avant de soupirer un bon coup.
« -Quant es-ce que tu lui as dit ça, j'ai rien vu, voulut-il savoir avant d'ajouter, avec les sourcils, j'ai rien vu ? répéta-t-il
-Je lui ai dit, répondit Derek en haussant les épaules il ne semblait pas voir le problème.
-Non tu n'a rien dit, s'exclama Scott en secouant la tête de gauche à droite pour appuyer ses paroles, un murmure d'approbation accompagna son affirmation.
-Ben si il vient de me le dire, le contra Stiles alors que le murmure d'approbation se transformait en une stupéfaction pure.
-...
Le silence qui accueillit sa déclaration rendit les deux amants légèrement mal-à-l'aise accompagné par « un sentiment de déjà vu » pensa Stiles avant de se remémorer la découverte de son savoir du langage des sourcils.
« -C'est Stiles, s'exclama tout d'un coup Isaac en bondissant sur l'humain.
-Stiles quoi?interrogea Lydia qui voulait comprendre.
-Il a subit une évolution. Continua Isaac des étoiles dans les yeux.
-Une évolution ? répéta surprise Kira.
-Comment ça une évolution ? commenta en même temps Allison et Erica.
-Oui une évolution comme .. euh …., Le blond semblait cherché une comparaison adéquate.
-Comme les pokémons ?, l'aida Vernon à la surprise de tous
-Oui, comme les pokémons, c'est ça t'es un génie Vernon. L'applaudit Isaac fier de la trouvaille de son ami.
Stiles a évolué comme les pokémons, répéta Scott. »
Cette soirée se finit sur la comparaison des pokémons et des loups-garous devant l'incompréhension manifeste de Derek qui ne comprenait pas ce qu'était les pokémons. Tandis que le shérif accompagné par Parrish observait Stiles qui rangeait tranquillement les courses estimant que le sujet était clos.
Quelques temps plus tard Derek eut le bonheur de recevoir une nouvelle console, cadeau de la meute accompagné par plusieurs jeux dont les jeux pokémons, et il découvrit avec joie l'univers de ces petits bêtes mais ça seul Stiles le su, car pour tout le monde ces jeux avait fini à la poubelle. Personne n'avait compris le regard et le grognement discret de pur joie que fit le loup en recevant le cadeau. Personne sauf Stiles.