Helloooooo tout le monde !

J'avais arrêté d'écrire depuis quelque temps et redécouvrir ma capacité à fangirler sur un couple de série m'a redonné une envie d'écrire.

Alec et Magnus m'ont inspirés. Je n'ai pas encore lu les livres, et je n'en suis qu'a la série (BLASPHÈÈÈÈÈME) mais je ne sais pas si j'ai envie de me poiler leur histoire...

Vous me conseillerez quoi ?

Des bisous bisous, et Enjoyez la lecture mes petits poussins.

Alec Lightwood pleurait.

Il s'entraînait tel un Dieu Grec certes, tapant dans le sac de boxe de toutes ses forces, mais il pleurait.

Peu de temps après le baiser que Clary avait donné à Jace, ce denier fût frappé en pleine face par la réalité : son parabataÏ était durement et amplement hétérosexuel.

Il ne l'aimais pas, Il ne l'aimerai jamais. Ou du moins pas de la manière dont lui, l'aimait.

Dans un sens, cela le soulageait de savoir que Jace n'aurait pas la possibilité pure et simple de le briser : le lien qui les liait était tellement fort, mais tellement fragile et précieux à la fois, qu'il savait qu'il n'aurait pas pu résister à une rupture amoureuse émanant de Jace.

Et cela les aurait tués tout les deux.

Perdu dans ses pensées, Alec avait arrêté ce pauvre sac et s'était allongé au sol depuis plusieurs minutes, réfléchissant à comment accueillir Jace quand ce dernier viendra le trouver.

Parce qu'il le sait, il viendra le trouver.

Il n'eût pas le temps de voir que la vue du plafond blanc colombe de l'Institut s'obstruait de plus en plus, pour faire place à une mèche rebelle de cheveux noirs de jai et des yeux félins.

Quand il compris que Magnus l'observait avec insistance, celui ci révéla le torse d'un geste brusque.

« C'est une habitude chez les Shadowhunters d'être en communion avec le sol ? » dit Magnus, levant un sourcil interrogateur.

Alec l'observa.

Celui ci était vêtu d'un pantalon noir trop serré pour lui, ainsi que d'un t-shirt blanc dessinant chaque muscle (chose qu'Alec n'aurait jamais imaginé,venant du grand Warlock de Brooklyn) de son abdomen. Magnus n'étant pas Magnus sans paillettes, celui ci portait une longue veste ajustée, aux filaments dorés, ocre et mauve, tandis que ses yeux était maquillés d'un eye-liner pailleté.

« Et à ce que je vois, c'est aussi une habitude de pas répondre quand on vous parle » reprit Magnus, désapprobation dans sa voix.

Alec se redressa d'un seul chef, et fit face à Magnus, les yeux encore embrouillés par la scène du baiser impliquant Jace. Torse nu, celui-ci avait encore une respiration saccadée, mais nul n'aurait su dire ci cela était la faute du baiser, de ses pensées, de son dépassement physique ou encore si c'était dû à la présence de Magnus dans son espace vital.

Il se détourna, afin d'enfiler un t-shirt.

Cette proximité physique avec Magnus le gênait, l'angoissait, comme s'il pouvait lire les pensées plutôt osées que le sorcier avait envers lui.

Cependant, il y avait de quoi.

Alec sentit le regard de Magnus se poser sur chaque parcelle de son corps nu ou habillé pendant qu'il enfilait son t-shirt, et c'est lorsqu'il sentit son regard un peu trop s'attarder sur ses fesses que celui-ci décida de lui répondre.

« Non. Mais apparemment ce n'est pas non plus une habitude pour toi que d'être là où on t'attends, qu'est ce que tu veux ? » avait il réussi à articuler tout en dissimulant ses yeux par des passages répétés de sa main dans ses cheveux, désormais plus en bataille que jamais.

Magnus le dévisagea.

Il avait été sur Terre pendant plus de 400 ans : il savait à quoi ressemblait les larmes d'un Shadowhunter. Il en avait fait l'expérience lorsque Jocelyn l'a supplié d'effacer la mémoire de Clary.

« Tout va bien, Alexander ? »

Alec se raidit.

Entendre son nom dans la bouche de Magnus après cette journée remplie de sensations était de trop. Il était la seule personne qui l'appelait ainsi, et c'était la seule personne dans la bouche de qui ce prénom ne semblait pas sonner anormal.

Il regarda Magnus du fond de ses yeux, et ressentit la profonde compassion de ce dernier envers lui. Il ne savait pas si il devait en être flatté ou totalement flippé : après tout, ils se connaissaient à peine..

« Je vais bien, merci Magnus. »

« Très bien, donc les larmes, c'est un nouvel accessoire de mode ? Cela étant dit, je devrais peut être essayer, ça me donnerait un air so… adorablichic, digne des festivités du 18ème siècle. Tout comme toi. »

Alec essaya de répondre, mais au lieu de ça, il n'arrivait plus à lutter.

Et qui plus est, quelque chose chez Magnus le forçait à s'abandonner, se confier.

Alors qu'Izzy se battait depuis leur plus jeune adolescence pour le forcer à s'ouvrir à elle, il n'aura fallu à Magnus que son regard, la prononciation de son prénom ainsi que son attitude pour le convaincre de se laisser aller.

Alec senti le sol se dérober sous ses pieds, bientôt, il tomba à terre lourdement.

« Non mais vraiment, je vais me transformer en carrelage si ça continue, apparemment c'est le seul moyen de faire tomber des mecs comme toi à mes pieds ! » dit Magnus, accourant vers lui pour s'assurer qu'il n'était pas blessé.

Alec souria timidement et ses joues prirent une légère teinte rosée : la remarque de Magnus l'avait fait rire intérieurement.

Magnus le questionna du regard, ne comprenant pas en quoi il pouvait être si drôle, puis se mit à rire. D'un rire nerveux, névrosé même, un fou rire fou furieux.

Alec, dépassé, et ne comprenant pas une traitre seconde ce qui est en train de se dérouler, se mit à rire, lui aussi, le rire -communicatif- de Magnus l'ayant entraîné.

Les deux jeunes hommes rirent ainsi pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que des larmes coulent sur leurs joues respectives. Après avoir repris leur souffle, ils se regardèrent un instant dans les yeux.

Magnus se rapprocha d'Alec, et lui essaya la larme qui coulaient sur sa joue gauche.

Alec ferma les yeux au contact de la peau douce et fine du sorcier.

Magnus souria intérieurement à cette réaction.

« Ça devrait être les seules larmes qui coulent de tes yeux, tu sais. » repris le sorcier, d'une voix douce, voluptée, posée.

Alec ré-ouvra les paupières, et fixa le sorcier droit dans les yeux : un frisson le parcourut.

« Merci, Magnus. »

« Anytime, Alexander. »