Coucou ! Juste un petit mot de l'auteure...
Voilà, cette fic est ma première Bellarke moderne, et j'espère que vous l'aimerez ! Je n'ai encore aucune idée du nombre de chapitre que j'écrirai, je ne pense pas plus d'une quinzaine, publié à un ou deux par semaine (en général au moins un le week-end). Je rappelle que les personnages ne m'appartiennent pas !
N'hésitez surtout pas à laisser des commentaires sur les choses qui vont ou ne vont pas dans l'histoire, ou juste si vous avez des questions/suggestions pour la suite. Pour l'instant le couple central sera Bellamy/Clarke avec un peu de Lincoln/Octavia mais il se peut que d'autres personnages arrivent en cours de route comme Raven, Finn, Murphy...
Gros bisous et bonne lecture !
SR
Il était tard.
Elle allait probablement s'effondrer sur son lit sans même prendre le temps de manger quelque chose ou juste enfiler son pyjama, comme ça lui arrivait bien trop souvent ces derniers mois.
Clarke marchait rapidement à travers des ruelles sombres et de plus en plus étroites, serrant son manteau contre elle dans le froid de cette nuit d'hiver. Elle tourna à droite, puis à gauche, et arriva sur une petite place éclairée par un unique lampadaire. Plus que deux rues avant d'atteindre son chez-elle. Pourtant elle s'arrêta soudainement.
Elle avait entendu... Un son étouffé, une plainte presque douloureuse à entendre. "Non, pas une plainte." se dit-elle en tendant l'oreille, " Un sanglot".
La blonde avança lentement, se dirigeant vers un coin sombre de la place, d'où semblait provenir le bruit. Elle aperçu finalement une silhouette recroquevillée sur le sol. Sans réfléchir, ses réflexes de médecin prenant le dessus sur tout le reste, Clarke s'agenouilla aux côtés de la jeune fille brune, et aposa une main qui se voulait rassurante sur son épaule.
Celle-ci leva une main tremblante devant elle, comme si elle cherchait à se protéger :
- Ne me faîtes pas de mal, je vous en prie ! Dit-elle d'une voie brisée, les larmes roulant sur ses joues.
Clarke écarta une mèche de cheveux qui barrait son front, et lui murmura que tout allait bien se passer, qu'elle allait appeler les secours et que personne ne lui ferait plus de mal.
- Pas l'hôpital , par pitié, tout mais pas l'hôpital... J'ai besoin de mon frère, il faut appeler... Bellamy.
La blonde prit sa décision immédiatement, touchée par la détresse de cette fille à peine plus jeune qu'elle, qui venait manifestement de se faire agresser dans la rue. Elle passa un bras de la brune autour de son cou, et l'aida à se relever en la soutenant du mieux qu'elle pût. Elles arrivèrent tant bien que mal à rejoindre l'immeuble où logeait Clarke, qui la fît rentrer dans son appartement puis l'allongea sur son lit. Elle s'approcha et s'adressa à l'inconnue qu'elle avait décidé d'aider quoi qu'il arrive:
- Comment tu t'appelle ?
- Octavia. Octavia Blake.
- Très bien, Octavia. Ne t'inquiète plus, tu es en sécurité ici. Moi c'est Clarke, je suis médecin. Écoute, je vais te soigner du mieux possible, mais pour ça il faut que tu m'aide un peu. Je vais appuyer à plusieurs endroits, tu vas devoir me dire où tu as mal et l'intensité de la douleur sur une échelle de 1 à 10. Tu as compris ?
La brune acquiesça en silence, pâle comme un linge. Alors Clarke souleva délicatement le tee-shirt de la blessée, et ne pût retenir une grimace en découvrant les multiples ecchymoses qui parsemaient l'abdomen de la jeune femme. Celle-ci émit un léger rire crispé en voyant la tête que fit la blonde, et demanda d'une voix taquine mais qui tremblait encore légèrement :
-C'est si moche que ça ?
- Ça va aller. À vu d'œil je dirais que tu as eu de la chance. Pas d'hémorragie interne, peut être une ou deux côtes cassées. Tu as mal quand j'appuie ici ?
- Non.
- Et là ?
La brune lâcha un gémissement de douleur au moment où elle posa ses doigts à cet endroit précis, répondant ainsi à la question de Clarke. Cette dernière ôta immédiatement ses mains, et mit en place un bandage tout autour du ventre d'Octavia.
Puis elle se leva, et dit :
- Peux tu me donner le numéro de ton frère ? Je vais l'appeler, mais toi tu passe la nuit ici et tu vas te reposer.
- C'est le 06-11-72-80-94.
La blonde hocha la tête, et sortit de la pièce, lorsqu'elle entendit:
- Clarke ! Attends. Je voulais juste te dire... Merci.
- De rien, dors maintenant.
Elle referma la porte en s'assurant qu'Octavia était bien installée, et moins de cinq minutes plus tard elle pût constater que la brune était profondément endormie.
Elle alla dans sa cuisine, attrapa son portable et composa le numéro du grand frère, ne sachant pas tout à fait comment annoncer la nouvelle à cet inconnu. Bellamy Blake, qui était entrain de dormir paisiblement dans son lit, sursauta lorsqu'il entendit la sonnerie du téléphone posé à quelques mètres de lui sur la table du bureau. Il regarda rapidement l'heure sur son réveil, et passa une main fatiguée sur son visage." 3h du matin. Bordel c'est vraiment pas une heure pour appeler les gens !" il rejeta violemment les draps et saisit le téléphone qui ne semblait pas du même avis que lui, car il continuait malgré tout à sonner.
- Allô ? Dit-il d'une voix fatiguée.
- Bellamy Blake ?
- Lui-même... À qui dois-je le fait d'être tiré du lit à cette heure ?
- Clarke Griffin. Écoutez vous ne me connaissez pas mais c'est vraiment urgent, il fallait que je vous prévienne.
- J'écoute. Dit-il en se redressant, plus alerte cette fois.
- J'ai retrouvé votre sœur Octavia dans une ruelle proche de chez moi toute à l'heure, je pense qu'elle a été agressée. Elle va bien, elle restera dormir chez moi cette nuit car elle ne voulait pas que je la conduise à l'hôpital, elle souhaitait uniquement que je vous appelle vous. Déclara Clarke d'une seule traite.
Bellamy blanchit, et son cœur rata un battement à l'entente du prénom de sa petite sœur. Il serra le combiné si fort que ses jointures blanchirent, et dit d'une voix ferme:
- Je veux lui parler.
- Elle dort.
- Donnez moi l'adresse. Dit-il finalement après quelques secondes de silence.
Il inscrit le tout sur une feuille qu'il avait récupéré au hasard dans son appartement, puis sans même prendre une veste ou quoi que ce soit courut jusqu'à sa voiture.
Il mit le contact et roula bien plus vite que ce que les limites de vitesse autorisaient à Paris, alors qu'il commençait à pleuvoir.
"Tient bon, O', j'arrive." pensa-t-il en s'accrochant un peu plus fort au volant, une angoisse sourde lui serrant la poitrine.
