Maddey : Hey everyone ! Un tout petit one shot cette fois, j'ai eu l'inspiration en voiture en écoutant le soundtrack « Giants » du jeu Brothers : A Tale of Two sons! (Ce jeu est magnifique au passage allez voir un let's play)

Voilà le nom de la musique si vous voulez l'écouter : (Brothers: A Tale of Two Sons Official Soundtrack - 13 Giants - Gustaf Grefberg)

J'aurais pu l'intégrer au Contes du conteur de la taverne mais j'ai eu un manque d'inspiration catastrophique pour l'intro de la Conteuse. Du coup un petit OS à part, ça faisait longtemps !

Je ne possède point Aventure bien évidemment !

Bonne lecture !


Silence

Le silence.

Mot désignant l'absence de bruit.

Et pourtant…parfois, le silence pouvait être bruyant.

Assourdissant même.

Suffocant.

Sur un champ de bataille se tenait Théo. Son armure était tachée de sang. Du sien tout autant que de celui de ses ennemis. Sa lame était rouge elle aussi. Elle pesait lourd dans sa main. Il la laissa tomber.

Le bruit que fit l'épée en tombant sur le sol lui sembla être aussi fort que celui d'un éboulement.

Dans la crevasse ou avait eu lieu le combat résonnait encore par intervalle des cors. Echos témoins de la bataille qui venait d'avoir lieu.

Et le silence. Ce silence qui faisait mal aux tympans.

Ce silence intenable après le vacarme qui l'avait précédé. En un instant, tout s'était tu. Plus de cris d'hommes, plus de bruit de métal s'entrechoquant, plus de hennissements de chevaux affolés, plus de bruits de pas résonnants dans le sol rocailleux de la montagne.

Non, plus rien, exceptés ces échos de cors qui résonnaient à travers les montagnes.

Sous les rayons écarlates du soleil couchant, la poussière soulevée par les combats prenait une couleur rougeâtre, se mariant à merveille avec le carmin qui colorait désormais la pierre autrefois grise. Les ténèbres tombantes jetaient des ombres étranges, difformes, au milieu de les cadavres entassés sur le sol que la poussière, qui refusait de retomber, empêchait de bien les distinguer.

Tout cela témoignait du déchaînement de violence qui avait eu lieu peu de temps auparavant. Et le silence, mis en exergue par les échos des cors résonnants, semblait peser sur ce décor macabre comme une ombre menaçante.

Un autre son de cors fit sursauter Théo, le ramenant brutalement à lui. Ses muscles étaient encore tendus par l'adrénaline. Ce cor…il le connaissait. C'était celui de Grunlek. Claudiquant, il se dirigea, hagard, vers l'endroit d'où avait semblé provenir le son. C'est ainsi qu'il rejoignit ses trois camarades qui, bien que blessés, étaient vivants.

Il les rejoignit. Ils restent un moment en silence, à prier ceux qui étaient tombés. Puis, Théo se décida à rompre ce maudit silence.

« C'est fini. Rentrons à la maison. »


Maddey : Et voilà c'est fini !

Un tout petit OS hein, mais parfois, trop long alourdit le texte. Et surtout, celui-là est déjà assez déprimant comme ça hein. J'espère ne pas vous avoir trop déprimés ! Mais j'avais de l'inspiration aujourd'hui.

Merci d'avoir lu ! A la prochaine !

Câlins, cookies, et bonbons haribos à l'infini !