Bonjour tout le monde, c'est Kuroshine. Il s'agit là du dernier chapitre de l'Élève fantôme… Je suis extrêmement émue et heureuse de pouvoir vous le montrer après des mois à réfléchir sur la fin de cette fanfiction. J'espère de tout cœur que la lecture vous plaira et que la fin correspond un tant soit peu à vos attentes ! Bonne lecture à vous et merci énormément de votre soutien jusqu'à ce jour ! On se retrouve en fin de chapitre pour les ultimes retours !
Chapitre 35
La nuit avait été mouvementée. J'eus tout le mal du monde à garder le sommeil, croisant systématiquement la route d'un mauvais rêve.
Ma tête était lourde.
Et pourtant, à chaque fois que je me réveillai, je croisai le visage calme et assoupi de Levi, qui ne lâcha jamais sa prise sur mon dos. Cette simple vision me rassurait, tant et si bien que j'arrivai à me rendormir sans trop de difficulté.
Et ce jusqu'au petit matin. À ce moment-là, ce fut Levi qui avait ouvert les yeux le premier. Ainsi, je croisai dès le réveil ses yeux gris profonds.
Il ne resta pas bien longtemps, se levant bien vite pour préparer un petit déjeuné suffisamment nourrissant. Au vue de la nuit que je venais de passer, j'en avais besoin. À la fois d'un bon repas mais aussi de peu d'explications. Je n'en voulais pas.
Je me redressai, constatant qu'il portait à ses mains une tasse de thé fumante.
- « Tiens, je vais acheter des trucs à la boulangerie… Qu'est-ce que tu veux ? »
- « Hum… un streusel s'il-te-plaît… »
Encore légèrement dans les vapes, je retournai rapidement à ma position d'avant, relevant un peu plus les draps à moi.
Quoi que je ne profitai pas longtemps du peu de sommeil que je venais d'obtenir.
En entendant Levi rentrer – et ce malgré ses efforts pour ne pas faire un bruit en fermant la porte – je me sentis bien obligé de le rejoindre dans la cuisine.
Je jetai un regard à mon portable, les yeux encore dans le vague. Il était neuf heures, je n'avais aucun messages si ce n'est des notifications Twitter et la météo m'indiquait qu'il n'allait pas pleuvoir de la matinée. Les premières gouttes étaient prévues pour seize heures…
- « On part à quelle heure ? » interrogeai-je le noir de jais, le rejoignant dans la cuisine.
Il se retourna lentement, et d'un air détaché m'indiqua le petit sachet en papier sur la table.
- « Ton petit dej'. On partira dès que t'auras mangé et que tu seras changé »
Je constatai en effet que le noirâtre était déjà habillé et sur le départ tandis que moi je me trouvais encore en pyjama.
Je le remerciai faiblement puis pris ma viennoiserie en main. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mangé de streusel… En fait cela faisait tout simplement longtemps que je n'avais pas mangé correctement le matin, me contentant souvent d'un simple café sans penser à manger. Ou du moins pas avant dix heures, heure à laquelle j'avais plus souvent l'habitude de manger.
- « Tu veux revenir pour quelle heure ? »
- « Je sais pas encore, tout dépend de ce que j'ai à faire au boulot… »
- « C'est quand le prochain train ? »
- « Onze heures vingt-trois »
- « Je suppose qu'on va donc manger à midi dans le train… » déduisis-je, au vu de l'heure à laquelle nous étions supposés arriver.
D'autant plus que je n'avais pas spécialement envie de déranger Mikasa, bien que celle-ci m'ait avoué ne pas être présente de la journée – étant au travail – et qu'elle ne rentrerait que vers dix-sept heures.
- « C'est ce que je me disais aussi… »
Levi semblait particulièrement froid aujourd'hui, ce qui créait un décalage entre ses actions et ses paroles. Il n'avait de cesse de me témoigner de l'attention et pourtant avait l'air terriblement détaché de ses marques de soin. Comme s'il les exécutait sans vraiment en avoir envie, mais se sentait obligé – pour une raison ou pour une autre – d'être attentif à mon égard. Bien qu'en vérité je comprenais quelque part son raisonnement. Ou du moins je pensais le comprendre.
Il cherchait sans doute à apaiser mes tensions et à me préserver, sachant très bien que cela allait être dur pour moi d'ici quelques heures. Ou plutôt que cela allait devenir plus dur encore. Car oui, rien n'échappait à sa vigilance, et je n'avais d'ailleurs aucune chance de lui cacher mon ressenti : j'étais horriblement stressé et anxieux, et cela se sentait dans mes gestes.
Aussi avait-il tenté d'être doux avec moi, de ne pas me brusquer, d'être attentif à mes moindres gestes. Ce qui était à la fois touchant et en même temps assez troublant. D'abord parce que ce n'était pas dans les habitudes de Levi de prendre soin de moi et de me ménager, et aussi parce qu'on aurait dit que deux personnalités contraires combattaient à l'intérieur de son crâne. Un vrai caractère de tsundere, en fait.
Enfin, je n'allais pas trop lui en demander, car malgré sa maladresse, je devais bien avouer que ses petites attentions me faisaient effectivement du bien, de quoi au moins calmer un peu ma tension.
Une fois que j'eu enfilé une tenue plus présentable, et l'heure du départ approchant, je me dirigeai en compagnie de Levi en direction de la sortie, la boule au ventre.
Observant une dernière fois l'appartement du noirâtre, mon sac sur mon épaule, je fis mes adieux à ce lieu, le voyant très probablement pour la dernière fois…
Une fois monté à l'arrière de sa moto, je m'accrochais à la taille de Levi, après m'être équipé de son deuxième casque, roulant en direction de la gare. Il n'y en avait pas pour très longtemps mais Levi ne perdait jamais son sens aigu de la ponctualité.
Le paysage filait sous mes yeux dans les rues mal illuminés de Trost, l'hiver commençait à devenir long et le printemps se faisait désirer…
Moins de dix minutes plus tard, le noirâtre et moi nous hâtions pour rentrer dans le train et choisir une bonne place, privilégiant celles par quatre afin que lui et moi ayons une place côté fenêtre.
Une fois de plus je n'avais pas vraiment envie de parler, bien trop occupé par mes pensées et par ce que j'allais découvrir dans cette cave… Inutile de dire en quoi cela me terrorisait…
Levi l'avait bien comprit et n'avait pas tenté d'instaurer un dialogue, me laissant tout le loisir de discuter avec ma conscience.
Si c'était une bonne idée ? Peut-être pas… Sans doute valait-il mieux au contraire instaurer un dialogue afin que je ne me sente pas acculé par mes pensées, justement.
Mais voilà, lui comme moi ne savions trop quoi faire dans cette situation…
En guise de passe-temps, pendant les longues minutes qui suivirent, j'avais emprunté un livre au ténébreux ; La voleuse de livres, un roman assez épais mais qui avait l'air tout à fait passionnant.
Il y était question d'une jeune fille pendant la seconde guerre mondiale. Sa famille avait décidé d'héberger un homme, juif, et ce malgré l'occupation allemande. Et ce quotidien de petite fille née sous le régime nazi était raconté par la Mort elle-même. Pas très joyeux en effet comme histoire, et pourtant le roman était plein de poésie.
Levi quant à lui fixait avec passion l'horizon. Enfin, passion était un bien grand mot.
Disons plutôt qu'il était fasciné par l'extérieur du train sans qu'il puisse pour autant – si je venais à lui poser la question – me dire très précisément les différents éléments que nous avions dépassé il y a deux minutes.
Son regard était plus vide que passionné…
Sans doute son boulot le travaillait… ou quelque chose d'autre…
Midi approchait, et l'appel de nôtre estomac fit que Levi et moi décidions au même moment d'aller acheter quelque chose pour calmer nos appétits au wagon bar.
« Tiens, pour une fois que ton amie n'est pas là » constata-t-il après s'être installé à une table haute.
Je compris immédiatement qu'il faisait allusion à Wilma, qui – en effet – ne me fit pas la joie de sa présence, accoudée à une table du restaurant, un stylo à la main.
- « J'espère qu'elle ne passe pas ses journées dans le train, en effet… »
Je pris en main la carte mise à disposition au comptoir. Rien ne me faisait envie. Pas même un verre d'eau. Ce qui était loin d'être le cas de mon compagnon de route qui lui prit un menu déjeuner avec à l'intérieur un wrap au poulet et au curry.
Aussi le repas se résuma à Levi qui mangeait tranquillement et à moi qui fixait son plat sans envie, un verre d'eau plate agrémenté de citron devant moi.
Toujours dans un silence qui me bouffait de l'intérieur.
Et l'heure arriva. Je fixais du regard sans pouvoir bouger la porte d'entrée de la maison qui m'avait vue grandir. Je ne pus qu'essayer de contrôler ma respiration et les battements infernaux de mon cœur. Le chemin entre la gare et le jardin dans lequel je me trouvais à présent avait été bien trop court. Je n'eus pas le temps de réaliser ce qui allait advenir… Mais le temps jouait-il seulement en ma faveur ?
Peu importaient les heures à tenter d'accepter mon sort : des milliers ne seraient toujours pas suffisantes…
Je sentis la main du noir de jais se poser contre mon épaule et me rapprocher de lui, fixant lui aussi cette satané porte.
- « Tout va bien se passer gamin, je suis là pour te calmer si tu pètes un câble »
Détachant mon regard de son visage blanc comme les premières neiges, je pris mon courage à deux mains, serrant les poings, avant d'enfoncer la clé dans la serrure.
Même en l'absence de Mikasa je pouvais malgré tout rentrer grâce au double de clés que je gardais toujours avec moi. Quoi que je ne m'en servais quasi jamais.
Sa respiration chaude dans mon cou me rassura quelques secondes, me donnant assez de force pour me diriger vers la cuisine.
C'est fou à quel point elle me paraissait immense quand j'étais petit, elle me donnait l'impression que ma mère était la reine d'un espace immense, qu'elle arrivait à diriger seule sans l'aide de personne. Et moi je l'observais avec toute l'admiration qu'un enfant pouvait avoir pour sa mère, sans jamais penser qu'un jour la vie me l'arracherait si facilement. Elle, qui régnait sur cette petite dizaine de mètres carrés.
Penser à ma mère dans ce genre de moments était sans aucun doute la chose la plus naturelle du monde, et moi qui avait pour habitude de rejeter au plus vite ces pensées, je me laissais à présent bercer par son souvenir au parfum doux-amer.
Ses pas résonnaient dans mon esprit, et je pouvais encore sentir ses doigts aux odeurs d'oignons me caresser les cheveux avec amour, me demandant ce qui me ferait plaisir pour le dîner.
Je vis soudainement passer sous mes yeux la silhouette élancées de Levi qui pointa du doigt la porte située entre le salon et la cuisine.
« C'est derrière cette porte que se trouve ta cave ? »
Je hochai fébrilement la tête en signe d'approbation. Il n'en fallut pas plus à Levi pour poser ses doigts sur la poignée et pour s'engager dans les escaliers.
Étouffant une demi-seconde de ballotement, je finis par suivre ses pas à travers la pièce mal éclairée de ma demeure.
Mon rythme cardiaque était infernal, chaque nouveau battement me faisait souffrir et renforçait ma peur de voir mon cœur sortir de ma poitrine tant ils étaient puissants.
Une simple porte séparait encore le reste de la maison du lieu que Levi et moi convoitions. Je savais où mon père cachait la clé qui permettait de pénétrer dans son labo. Cela n'avait rien de secret pour moi au vu du nombre de fois où je l'avais vu y rentrer, le succédant de près.
Contre le mur de droite, sur une poutre à peine apparente, à hauteur de bras. Ou du moins d'un bras adulte.
Ainsi, je revis pour la première fois depuis bien longtemps le lieu qui avait hanté nombre de mes cauchemars depuis tant d'années. Ce lieu dans lequel j'avais souffert tant de fois, où j'avais cru mourir un nombre incalculable de fois…
Je retins avec peine un haut le cœur qui manqua de s'échouer sur la pierre froide et humide de la cave.
« C'est normal, ça va aller. »
Je sentis sa main venir soutenir le haut de mon dos, l'apposant avec beaucoup de douceur et qui, en même temps, transmettait un immense soutien.
Je croisais son regard brûlant de détermination et de rage.
« Allons trouver ce foutu calepin »
Nos recherches commencèrent.
Balayant du regard l'immense cave qui s'offrait à nous, Levi s'engagea en direction de l'établi de mon père tandis que moi je fouillais du côté des étagères remplies de bocaux pharmaceutiques.
Tout se passa dans le plus grand des silences, ne se laissant bercer que par le son des gouttes qui tombaient du plafond et s'échouaient à terre dans un son aiguë, roulant parfois sur la mousse qui avait envahie les murs rugueux.
Toutes sortes de médicaments étaient entassés dans la pièce, dont je ne connaissais pour la plupart pas le nom et pour certain encore moins comment ils se prononçaient.
Nul doute que mon père avait dû passer des heures à classifier tout ce beau bordel.
Soudain, je m'aperçus, en posant un des nombreux bocaux qui étaient passés entre mes mains, que le son produit en rencontrant la taule n'était pas aussi clair qu'à l'accoutumé.
Interpellé, je fis signe à Levi de venir, qui ne tarda pas à déposer les quelques livres de médecine qu'il feuilletait tout en sachant qu'il n'y trouverait pas ce que l'on cherchait.
Je me mis à tâter méticuleusement le dessous de l'étagère pour y sentir quelque chose de dur accroché avec ce qui semblait être une bande adhésive. Je tirai alors lentement sur le bout de scotch afin de ne pas déchirer ce qui ressemblait fortement à ce que le noirâtre et moi convoitions.
Bingo. C'était bien le carnet de mon père.
Déconcerté par ma découverte, je m'installais sur la chaise devant le bureau et posai le petit livre devant moi. La couverture était usée par le temps, passant du beige au marron délavé. Les coins étaient abimés et de grosses tâches de café séché mouchetaient les pages. Une odeur de vieux papier et de médicaments se mêlaient à mes narines. Ce carnet avait traversé les âges et n'avait pas été consulté depuis un bon moment.
Au bout de plusieurs minutes, je dénouai le ruban qui scellait les pages entre elles sur le côté, d'une main tremblante, appréhendant ce que j'allais y découvrir. Je pouvais sentir le regard de Levi par-dessus mon épaule, reposant sa main contre le meuble vieilli.
Je tournais alors la première page.
Une photo de ma mère et de mon père, debout devant le mur en brique du salon était collée avec une annotation.
Carla et moi, premier jour dans notre nouvelle maison
Ils devaient avoir la vingtaine tout au plus et semblaient heureux. Aucun signe de Mikasa ou de moi dans les environs. La photo devait dater d'il y a plus de vingt ans.
À la page suivante, le journal de mon père commençait. Après une seconde de concentration, je le lus, toujours sous le regard de Levi, dans un silence de mort.
Jeudi 4 février : Carla et moi venons d'emménager dans notre nouvelle maison, à Shiganshina. Je n'arrive toujours pas à croire que nous avons enfin notre petit chez nous.
Nos voisins, les Ackerman, viennent régulièrement s'assurer de notre bonne installation, ce sont de très bonnes personnes. La maison manque de décoration mais je sais que Carla aura déjà fait des miracles d'ici quelques semaines.
Mercredi 24 mars : La maison est enfin comme nous l'imaginions, Carla est vraiment une femme formidable. Je me sens enfin chez moi pour la première fois de ma vie. Il ne manque plus que la famille s'agrandisse…
Les pages d'après décrivaient le quotidien pendant un an de mon père, de ses doutes concernant certains patients, des conflits qui commençaient à grouiller dans l'ombre et dont il avait quelques maigres retours… Puis je me remis avec attention à ma lecture.
Jeudi 10 février : La petite Mikasa vient tout juste de naître. Ses parents sont aux anges, bien que le conflit commence à prendre de plus en plus d'ampleur. De son côté Carla vit assez bien la grossesse, notre petit Eren devrait bientôt naître. J'espère que tout se passera pour le mieux…
Lundi 6 mars : La guerre vient d'être déclarée. Carla et moi avons été contraint de fuir la maison, les Kyojins s'approchent dangereusement de Shiganshina. Les Ackerman ne sont pas du même avis et ne peuvent se résoudre à abandonner leur demeure… Nous partons sans eux.
Dimanche 12 mars : Les Kyojins ont pris Shiganshina. Carla et moi nous nous trouvons à Rose, Sina subit une surpopulation des plus riches. Quoi de plus normal quand on sait que c'est la ville la plus éloignée du conflit : les places y sont chers. Maria n'était pas assez sûre pour nous. Les contractions de Carla sont de plus en plus fortes mais nous sommes en lieu sûr.
Les quelques lignes qui suivirent semblaient comme rajoutées par la suite, dans une écriture différente, tremblante.
Les parents de Mikasa sont morts chez eux, la petite a été retrouvée dans le placard de sa chambre, enroulée dans une couverture. Nous la cherchons demain.
Vendredi 30 mars : Eren vient de naître. Après des heures de travail Carla a réussi avec brio son accouchement. Elle est épuisée mais heureuse. Eren est couché contre elle et moi je porte Mikasa dans mes bras. Je prie pour que notre petite famille puisse prospérer dans la joie et que nous puissions bientôt nous installer de nouveau à Shiganshina… Je l'espère.
Les pages défilèrent, rien d'intéressant à souligner entre la fois où, âgé de quelques semaines, j'avais baragouiné ce qui s'apparentait à un ''papa'' et le jour où Mikasa avait attrapé un gros rhume.
Mardi 6 juin : Enfin. Nous revoilà dans notre maison. Depuis combien de temps ne l'avions-nous pas vu ?... La façade a besoin d'être rafraîchie et reconstruite à certains endroits. Les travaux sont minimes et fort heureusement. Une partie du village a été rasée… Dont la maison de Mikasa. Heureusement pour elle, elle ne se souvient de rien. C'est ici maintenant, sa maison.
C'est là que les ennuis commençaient.
Samedi 3 juillet : Eren tousse de manière étrange, sans doute est-il allergique au pollen. Attitude à garder en observation.
Vendredi 9 juillet : L'état d'Eren ne s'arrange pas malgré les antihistaminiques, peut-être le problème vient-il des bronches ? Je devrais en parler à mes collègues…
Mercredi 21 juillet : Eren commence à faire de la fièvre, ce matin il était à quarante. Je l'ai mis sous antibiotique, en espérant que cela passe. Mikasa est en parfaite santé et Carla, malgré sa santé fragile, ne présente pas les mêmes symptômes que notre fils… Je n'ai rien non plus… Je ne comprends pas.
Samedi 24 juillet : La santé d'Eren revient peu à peu à la normale, il est presque tiré d'affaire. Mais je ne sais toujours pas ce qui l'a mis dans cet état. Incompréhension du côté de mes collègues.
Mardi 3 août : J'ai observé aujourd'hui un patient possédant les mêmes symptômes qu'Eren, je lui ai donc prescrit une dose d'Ibuprofen.
Vendredi 6 août : Le patient est mort d'une cause inconnue. Ce cas m'intrigue de plus en plus. Je suis navré pour sa famille… j'aurai aimé qu'il connaisse la même chance que mon fils.
Mercredi 10 novembre : C'est le cinquième cas et personne ne fait rien ! Je sais bien qu'il s'agit là d'un faible pourcentage de nos patients mais tout de même ! Les causes restent toujours inconnues, tout comme le remède. Cette histoire commence vraiment à m'inquiéter…
Et c'est là que la descente débutait…
Vendredi 3 décembre : Carla tousse. ''Nous sommes en hiver, quoi de plus normal ?'' Je n'y crois pas, j'ai vu suffisamment de fois ce cas pour avancer le contraire : ce n'est pas normal.
À partir de ce jour-là, les rapports se suivirent tous les jours, rapportant ses moindres faits et gestes. Ses moindres hypothèses et observations. Je n'arrivais à en retenir qu'une faible partie.
Mercredi 22 décembre : Carla tousse de plus en plus, elle s'est allongée toute la journée. Les médicaments ne font que la soulager un moment, son état n'est pas alarmant mais je sais comment les choses vont évoluer.
Jeudi 30 décembre : Les médicaments n'ont toujours aucun effet, cela m'inquiète. Le corps médical ne veut rien savoir. Cela fait maintenant six mois qu'elle est dans cet état. Ils ne comprennent pas. Je vais devoir agir seul.
Vendredi 9 janvier : J'ai réalisé une autopsie sur le récent patient mort de cette fameuse maladie. J'en suis à présent certain : c'est une maladie semblable à la mucoviscidose, à la seule différence qu'elle n'est pas génétique. Je pense savoir d'où elle vient, mais tout est encore à vérifier.
Lundi 26 janvier : J'ai été viré. Le corps médical n'a pas apprécié mes expériences. Ce n'est pas grave, ces incompétents n'y comprennent rien. J'ai suffisamment d'informations pour soigner Carla depuis mon laboratoire. Son état reste stable, j'attends d'en apprendre plus.
Mardi 3 février : Carla subit un traitement d'acide ursodésoxycholique. J'espère que cela suffira à protéger ses cellules hépatiques. Un apport en vitamines A, D,E et K est également en place.
Dimanche 2 mai : J'en ai la certitude, ce sont les Kyojins qui ont apportés cette maladie. Celle-ci peut dormir dans le corps du patient pendant des mois voire des années avant de se manifester. C'est le cas de Carla… et d'Eren. Les médicaments classiques n'agissent presque pas. Mais il me reste encore un espoir, un être qui a survécu à cette maladie.
Début des tests : demain.
Lundi 3 mai : Eren ne se rend pas compte de la chance qu'il a. Il va me permettre de sauver Carla, de sauver sa mère. Je suis sûr que son corps comporte suffisamment d'anticorps pour combattre la maladie. Je recommencerais l'opération autant de fois que nécessaire. Pour le bien de notre famille.
S'en suivirent des rapports concernant les expériences qu'il faisait sur moi, le sang qu'il me prélevait, le taux de globules rouges, les nombreux échecs, ses espoirs, tout ce pour quoi il vivait depuis plusieurs années…
Mercredi 4 août : Eren n'arrête pas de pleurer. Il sait ce qui l'attend quand je lui demande de venir me voir dans mon laboratoire. Carla ne se doute de rien, elle pense que ses piqures sont pour l'empêcher de tomber à nouveau malade. Ses forces l'abandonnent petit à petit, je sens bien que c'est bientôt la fin, mais je ne l'abandonnerais pas, jamais.
Puis, une dernière date.
Vendredi 3 septembre : Carla est morte. Je n'ai pas pu la sauver. Eren et Mikasa l'ont retrouvé allongée par terre dans la cuisine. Cause de la mort : étouffement. Les expériences sur Eren n'ont plus lieu d'être…
Adieu, Carla…
L'encre sur le carnet avait un peu bavée, et la page était faiblement gondolée et fripée…
De grosses larmes roulèrent le long de mes joues, souffrant en silence. Les pages restantes étaient toutes vierges, comme si sa vie s'était arrêtée à partir de ce jour. Seule une photo de ma mère, mon père, Mikasa et moi volait sur la dernière page du carnet. Je reconnue derrière elle l'écriture de ma maman.
À mes amours, ma petite famille, qui illumine mon quotidien.
Une page pouvait se tourner.
Je restai pendant un long moment seul dans la cave, assis devant le bureau. J'avais rangé à sa place le carnet et j'avais confié à Levi que je souhaitais me rendre sur la tombe de ma mère, seul.
« Je comprends… Te perds pas en chemin, ta sœur va bientôt rentrer »
- « T'inquiète pas, je connais mieux les environs que toi »
J'avais esquissé un faible sourire.
Il déposa alors tendrement sa main contre ma joue et m'observa de ses grands yeux gris avec admiration.
- « T'as assuré Eren. À toi maintenant de tirer définitivement un trait sur le passé. Et je sais que t'en es capable. »
Je le pris amoureusement dans mes bras, avec une mine apaisée, puis je me dirigeais vers le cimetière, distinguant encore de loin la silhouette de Levi qui viellait sur moi à travers l'encadrement de la porte.
Je marchais doucement dans la fraîcheur hivernale de Shiganshina. Petit à petit je me rapprochais du cimetière du village, situé à l'extérieur de la ville. L'église n'était pas bien loin non plus, c'était l'un des rares bâtiments à être resté en place après la guerre. Elle était de petite taille, suffisamment grande pour un lieu comme Shiganshina, bien que son cimetière fût largement plus grand qu'elle, au moins quatre fois sa taille.
Beaucoup de morts pour si peu d'habitants…
Je m'avançai vers la porte du lieu, passant une longue allée de thuyas recouverts encore partiellement par certains endroits de neige. La porte en ferraille gris émit un faible crissement aigu à mon contact. Je passai devant un coin où se trouvaient des arrosoirs ainsi qu'une pompe à eau, mise en place dans le but d'entretenir les différentes fleurs sur les nombreuses tombes. Il n'y avait personne dans le cimetière, seul moi et la personne que je venais visiter.
Après avoir passé plusieurs tombes, de plus ou moins grandes tailles, je finis par atterrir sur celle de ma mère.
- « Bonjour maman »
J'avais une faible voix. Je venais très rarement me recueillir sur sa tombe, je n'en avais pas le courage et ne savais jamais quoi faire ou dire dans ce genre de situation.
Ainsi, je restais planté devant l'amas de pierre, immobile, pendant plusieurs minutes, me remémorant ce que ma mère avait traversé.
Sentir ses forces la quitter et prendre conscience, à chaque fois qu'elle se mettait à tousser un peu trop longtemps ou fortement, qu'elle pouvait mourir avait dû être terrible.
« Ma pauvre maman, tu as dû énormément souffrir… Je suis désolé de ne pas avoir pu t'aider… »
Après ce que je venais de lire dans le carnet de mon père, je savais que j'aurai pu l'aider à vaincre la maladie qui avait failli m'emporter moi et qui elle, l'avait emportée.
J'aurai vraiment voulu la sauver…
Je comprenais à présent un peu mieux les agissements de mon père… Est-ce que je lui pardonnais pour autant ? Non, pas le moins du monde, car ce qu'il m'avait fait subir restait inhumain. Et rien ne pouvait justifier une telle cruauté… Mais après tout, n'aurais-je pas agis de la même manière dans son cas ? …
Le résultat était qu'à présent, une page de ma vie pouvait se tourner. Sans doute allais-je encore revenir dessus et qu'au fond, je ne serais jamais totalement libéré de ce poids.
Mais là, seul l'avenir me le dira.
Je restai encore un bon bout de temps devant la tombe, observant minutieusement les adonis et les chrysanthèmes dans le bac à fleur.
Puis, je me décidai à rentrer, cela faisait maintenant une heure environ que j'étais sorti, et Mikasa ne devait pas tarder à rentrer elle aussi.
Je jetai un dernier coup d'œil chaleureux à ma mère, lui souhaitant intérieurement de reposer en paix et de ne plus s'inquiéter pour moi.
Car à présent, j'étais enfin libre.
Lorsque j'arrivai chez moi, je constatai que Mikasa était rentrée de son travail. Elle était assise sur le canapé, occupée à caresser la petite Blackie, qui elle s'était allongée sur ses cuisses.
« Où est Levi ? »
- « Ah Eren ! S'exclama-t-elle avec joie. Eh bien, il vient tout juste de partir… Il t'a laissé un mot sur le rebord de la cuisine. »
Je m'approchai du lieu en question, intrigué, et y trouvai un petit papier blanc, plié en quatre, callé avec soin sous un porte-crayon.
Je lus son mot avec attention, l'entendant presque parler à travers mon esprit.
''Le fait d'avoir pu passer à autre chose te rend pas plus mature. T'as beau avoir grandi, tu restes toujours un gamin.''
Sympa…
''Mais c'est ce que j'aime chez toi.
Conserve bien ce foutu papier parce que je te le dirais pas en face. Je suis pas doué pour les discours donc je vais pas m'éterniser.''
Les déclarations n'étaient décidément pas son fort !
''J'ai pas l'intention de quitter le gang, toi comme moi sommes bien conscient que c'est impossible. En revanche te laisser filer n'est pas dans mon programme non plus, tu m'appartiens et j'ai horreur qu'on touche à mes affaires.''
Quel romantisme…
''Je vais donc continuer pendant quelques temps mon activité, j'ai encore des choses à faire et à régler. Mais tu peux t'en prendre qu'à toi-même, depuis que t'es là ma dette envers M.J n'a pas arrêté d'augmenter !
Pour ce qui est de Petra et de Hanji tu peux toujours les voir, même si je me demande sincèrement quelle personne voudrait traîner avec l'autre taré…''
Parce que lui pensait être agréable à vivre ?!
''Elles sont depuis aussi, voire plus longtemps que moi dans le gang mais ne font rien de bien méchant, tu risques rien et tes amis non plus.
Et en ce qui me concerne… Attend un peu.''
Une petite note était ajoutée en bas.
''PS : tu auras tout le temps de lire ton bouquin.''
Silencieux, je gardais en main un bon moment le bout de papier avant de finalement le glisser dans la poche de mon pantalon. Je me retournais ensuite vers Mikasa qui, ayant vu ma réaction, m'observa d'un air interrogateur.
« Quelque chose ne va pas ? »
- « Non, tout va bien Mikasa ! Et c'est bien la première fois que je peux sincèrement le dire »
- « Et… Qu'est-ce qu'il t'a écrit ? » hésita-t-elle, me fixant du regard.
- « Que je ne suis qu'un gamin et qu'il va falloir que j'apprenne à patienter avec un foutu bouquin qu'il m'a offert »
- « Ah… »
Je relevais mon visage et affichai un immense sourire, heureux comme un enfant.
- « Et j'ai hâte de le finir ! »
Ma sœur me dévisagea, incrédule, avant de me laisser prendre place sur le canapé, caressant à ses côtés la petite Blackie, qui ronronnait avec tendresse sur mes genoux.
Je jetai un œil à ma poche, où se dessinaient les contours du mot qui m'avait redonné espoir, d'un regard profondément apaisé, le cœur moins lourd.
À très vite, Levi.
Durant les jours et les mois qui suivirent je n'eus aucun signe de Levi, hormis à travers les récits de Petra et de Hanji, que je continuais de voir régulièrement.
La rousse montait doucement les échelons et était devenue Caporal-Chef à son tour, accédant au même grade que Levi il y a plusieurs mois. De son côté Hanji ne progressait pas énormément, mais cela lui importait peu, seules ses expériences avaient de l'importance pour elle. Elle était cependant devenue Major des suites d'un événement qui eut l'air d'ébranler tout le gang, sans que je ne sois réellement tenu au courant.
Et contrairement à ce que Levi pouvait dire, passer du temps avec elle s'avérait être plutôt agréable par moment, lorsqu'elle se dévoilait un peu plus et arborait un air plus sérieux. Ainsi, je passai nombre de mes weekends en compagnie de la jeune rousse et de la brune à lunette, profitant à chaque fois de délicieux plats offerts par le travail de Petra…
J'étais également allé voir M.J, un soir, pour lui offrir ce que j'avais envie de lui donner depuis la première fois que je l'avais rencontré. Un recueil de jeux de rôle. Sa tête lorsqu'il se retrouva avec l'objet entre les mains n'avait pas de prix, ce devait bien être l'une des rares fois de sa vie qu'il n'avait pu prévoir ce qu'une personne lui réservait. Et en ça, ce cadeau m'apparut comme une victoire et pour lui comme la marque d'une défaillance dans ses informations. Tout ça, pour un simple livre.
De mon côté, une nouvelle plutôt attristante était venue frapper à ma porte un jour. J'appris par Marco que le vieil homme de la librairie avait trouvé le sommeil un jour de février, assis à son bureau, la vieillesse l'emportant avec douceur.
Et sans trop savoir pourquoi, celui-ci avait indiqué que, si je le désirai, pour me remercier de mes loyaux services, j'étais digne de lui succéder. N'ayant jamais eu aucun enfant, personne dans sa famille ne s'y opposa et la seule personne qui le connaissait aussi bien que moi – c'est-à-dire Marco – approuva avec joie cette décision, ne se sentant pas apte à diriger une librairie, aussi petite soit-elle.
Ainsi, je finis ma dernière année de Fac sans grand soucis courant mai et pris en main le commerce de livres dans la foulée, à plein temps.
J'avais également quitté mon appartement pour m'installer au-dessus de la librairie, en plein centre de Trost. Il était légèrement plus grand que mon ancien et surtout je n'avais pas de loyer à payer, si ce n'est la location du bail commercial.
Autant dire que plus proche de mon lieu de travail : on ne faisait pas.
J'avais également adopté un chaton noir aux yeux gris que j'avais baptisé Elvi.
Pas très original et discret, en effet.
Il était tout bonnement adorable, bien qu'ayant la fâcheuse tendance à grogner pour un rien, me rappelant systématiquement pourquoi je l'avais nommé ainsi…
Je vis également plus souvent ma sœur, qui elle, poursuivait son travail, accompagnée de sa petite Blackie. Nos deux félins s'étaient d'ailleurs rencontrés et autant dire que l'entente n'était pas incroyable… à l'image du noir de jais et de la brune.
Je n'avais pas revu mon père depuis, et je n'en avais pas l'intention. Il était encore trop tôt.
De leur côté Armin et Sasha poursuivaient leurs études. Le blond n'arrivait pas à quitter les bancs de l'école tant le fait d'apprendre le passionnait et la châtain ne parvenait pas vraiment à se décider concernant son avenir. Mais ils ne s'en préoccupaient pas, chacun disait qu'il ou elle avait toute la vie pour savoir ce qu'ils désiraient devenir. Et moi j'étais là pour les soutenir.
Sasha ne m'avait d'ailleurs pas trop posé de question par rapport à ma relation plus ou moins ambiguë avec Levi, se contentant de jurer dans son for intérieur que notre histoire n'était pas finie.
Jean et Connie étaient bien plus perdus, enchainant sans arrêt les petits boulots tout en changeant régulièrement d'appartement. En même temps, venant de la tête de cheval il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il ait un avenir radieux… Quant à Connie… Il trouvera bien !
La douce Annie poursuivait son métier dans l'armée et alimentait toujours une aussi grande passion pour son travail. Mais elle nourrissait également depuis peu une affection grandissante pour Sasha, qui, finalement, n'était peut-être pas si invivable que ça…
Enfin, cerise sur le gâteau : Ymir et Christa étaient à présent fiancées. Toutes deux vivaient leur amour à fond et s'étaient installées dans un appartement à Rose en attendant que Christa finisse ses études. Et si j'en croyais les rumeurs, l'idée d'un mariage se profilait à l'horizon d'ici la fin de l'année…
La vie battait son plein…
Pendant les deux années qui suivirent, celui que l'on appelait l'élève fantôme finit par assister à tous les cours. Tandis que moi j'avais depuis longtemps quitté les bancs de la Fac. Dès lors mon quotidien morose et sans vie me parut bien plus exaltant.
Quoi que, à tout bien y réfléchir, il l'était déjà depuis un petit moment…
La porte de la boutique s'ouvrit dans un petit bruit de cloche et laissa entrer une légère brise automnale. Une voix retentit dans la pièce aux milles livres.
- « Alors gamin, qu'est-ce que tu me conseilles aujourd'hui ? »
J'esquissai un sourire béat, mêlé d'une pointe d'exaspération.
- « Ferme la et embrasse-moi, imbécile »
Il suivit mes conseils et, sans sourciller, posa ses lèvres délicatement contre les miennes, scellant définitivement nos retrouvailles.
Et voilà… J'espère que toutes ces révélations vous on parut cohérente. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour que les événements soient le plus logique possible sans être trop tiré par les cheveux et je suis très heureuse du résultat. Le carnet de Grisha était ce qui me faisait à la fois le plus envie et le plus peur, parce qu'il fallait rester clair, et je pense m'en être plutôt bien sorti…
J'ai beaucoup réfléchi à comment finir cette histoire, et n'étant pas fan des fins guimauves ni des bad-ending j'ai opté pour celle-ci. J'espère sincèrement qu'elle conviendra au plus grand nombre, en tout cas, moi, j'en suis assez fière.
Quand j'ai commencé à écrire cette fanfiction, il y a deux ans, je ne pensais clairement pas écrire autant. À l'origine j'étais parti pour écrire…un chapitre ? Je n'avais absolument pas imaginé en écrire ne serait-ce que trois, je n'avais rien à la base, rien qu'une envie d'écrire. Et puis j'ai vu vos retours, j'y ai pris gout, j'avais toujours envie d'écrire plus, même si mes études me prenaient du temps et de l'énergie et qu'arrêter ma fanfic m'aurait certainement libérer d'un poids. Mais voilà, avant d'être ''auteur'' je suis lectrice, et je sais combien c'est frustrant – quand on aime une fanfiction – de savoir qu'elle n'aura jamais de fin car son auteur ne veut plus en écrire la suite…
Ces deux années à écrire m'ont beaucoup appris, plus que je ne le pensais à la base, et pour ça je vous remercie. Tous ceux qui m'ont suivi, que ce soit de façon active, en me laissant vos impressions, ou ceux qui me suivaient sans laisser de commentaire mais qui étaient présents dans les heures qui suivaient la mise en ligne d'un chapitre.
Merci.
Je ne sais pas si je vais poursuivre les fanfictions, ou du moins pas pour le moment. Mais il se pourrait bien que j'ai déjà des idées pour une prochaine… à voir… Ce qui est sûr en revanche c'est que je n'écrirais plus sur cet univers, non pas que je ne l'aime plus, au contraire, mais je pense avoir fait le tour de ce que je voulais ou pouvais exploiter.
Merci une fois de plus pour votre soutien. Je vous souhaite beaucoup de bonheur et j'espère vous retrouver – qui sait – pour une autre fanfiction.
À bientôt,
Kuroshine.
