Fanfiction Sherlock Holmes: Lorsqu'on élimine l'impossible

Chapitre 10 – Le cas de David et Harriet Chester

Avertissement: voir prologue


Swiny: Hé moi je te dis qu'il n'y ont vu que du feu pour cette histoire de SMS.

Sébastien Moran: Tu as plutôt intérêt, je veux pas que le boss me fasse la peau moi!

Swiny: Mais oui, ils sont toujours persuadé que cela parle de Sherlock et de Willow et... Oups. Bon ben, ils ne leur restent plus qu'à lire le chapitre je suppose?


POV SHERLOCK HOLMES

5 jours, ce fut exactement le temps nécessaire que dû prendre Sherlock pour comprendre une bonne partie des éléments de ce qu'il s'était déroulé dans les coulisses traditionnels du crime. Il n'était pas vraiment content de ce résultat. Normalement, un cas de niveau 7 lui aurait pris moins longtemps mais il y avait une touche si typiquement Moriarty derrière que finalement, il avait su que son record n'aurait pas pu être battu cette fois-ci. On parlait d'un cas impliquant l'araignée après tout.

-John ! Cria justement Sherlock en apercevant son ami rentrer.

Celui-ci sursautait clairement de frayeur. Sherlock se dit qu'il devait faire plus attention. Depuis qu'il avait changé de genre, John semblait beaucoup plus facilement effrayé ou sentimental que d'ordinaire. Il ne fallait pas que son ami ait une crise cardiaque dans l'appartement à cause de ce petit détail mineur. Après tout, que ferait-il sans son bloggeur favori pour écouter ces déductions plus qu'intelligentes ?

-Sherlock ?! Mais ça ne va pas de crier comme ça ? J'ai failli avoir une crise cardiaque ! Lui demanda John en se tenant la poitrine.

-Oui, peu importe. Tu tombes à pique. Habille-toi, nous allons à un mariage. Dit Sherlock en tentant vainement d'attacher ces cheveux avec un élastique.

Il y avait vraiment une raison pour laquelle il portait encore ces cheveux détachés. Non pas qu'il avouerait à quiconque qu'il avait encore du mal à se faire des coiffures différentes.

-Je… Nous… Quoi ?! Un mariage ? Dit John en se frottant les oreilles comme s'il avait mal entendu.

-Oui, celui de David et Harriet Chester pour être plus précis. Nous arriverons un peu en retard pour le mariage à l'église mais nous arriverons suffisamment tôt pour la réception. Enfin, si le taxi coupe par la rue près de la troisième entrée du métro mais cela ne devrait pas poser de problème pour…

Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase que son bloggeur le coupa sévèrement.

-Stop ! C'est quoi cette histoire de mariage ? Pourquoi allons-nous même à un mariage ? Et… Est-ce que tu portes une robe ? Dit John en remarquant pour la première fois la robe de Sherlock.

Celui-ci portait une robe rouge profond avec une sorte de décolleté plongeant. Il y avait des manches ¾ ce qui lui permettrait de ne pas avoir trop froid ou chaud selon la température dans la salle de réception. Une fleur rouge de tissus ornait le col sur le côté droit.

C'était officiel, John venait de rappeler à Sherlock qu'il détestait cette tenue. Après le mariage, il allait falloir que Mycroft et lui ait une longue conversation sur l'avancée des travaux de son frère pour le retransformer en homme.

-Malheureusement. Si je pouvais, j'y serai allé dans ma tenue normale mais madame Hudson m'a bien prévenu que ce n'était pas acceptable de se présenter avec ce genre de vêtement à un mariage. Du coup, elle m'a prêté une robe. Dieu merci, je ne suis pas obligé de porter des talons. Ajouta-t-il comme un soulagement pour lui-même.

John cligna plusieurs fois des paupières dans une expression incrédule assez drôle avant de se reprendre après une profonde inspiration. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que John venait de l'imaginer comme seul un homme pouvait le faire dans certaine situation précise.

-D'accord, donc, tu portes une robe… Ok… Et pour le… Mariage ?

D'un coup de tête, il indiqua le dossier sur la table puis les notes attachées un peu partout sur le mur.

-C'est pour l'affaire. David et Harriet Chester, un futur couple qui se marie aujourd'hui. David est une sorte d'homme d'affaire dans le réseau ferroviaire qui a été à Oxford et en est ressorti avec un diplôme en économie. Apparemment, il est très bon avec les chiffres. A priori, il est parfaitement banal. Néanmoins, les victimes de ces dernières semaines ont une particularité.

-Ils sont liés à David ? Déclara John en montrant du doigt une photo de David avec les victimes tout droit sorti d'un vieil article internet.

-Tout juste. A l'époque, David faisait partie d'un petit cercle étudiant. Notre homme était très proche de cette petite bande. Il avait même gardé un contact serrer avec eux après l'école. Et aujourd'hui, ils sont tous morts. Coïncidence ? Je ne crois pas.

D'un autre côté, il ne croyait pas non plus qu'on pouvait changer de sexe en une nuit, attirer l'attention d'un psychopathe aussi intelligent que lui et le tout en compromettant un plan de longue date encore indéterminé… Peut-être qu'il devrait réviser son jugement sur certaine chose. Comme la difficulté de faire une coiffure convenable par exemple.

-Et tu penses que David pourrait être en danger ? Demanda John en faisant le tour des différentes notes de Sherlock.

-C'est possible mais j'en doute. Celui qui a commis ces crimes aurait eu des dizaines d'occasions de se débarrasser de David mais il ne l'a pas fait. En fait, cela aurait été plus logique de tuer d'abord David et puis de s'attaquer au reste de la bande en se servant des remous de sa mort pour les faire sortir de leur cachette. Non non non, celui qui a fait ça était méticuleux et s'est assuré que leurs morts soient aussi séparé que possible.

-Pour éviter qu'on ne s'y attarde de trop près et ainsi éviter d'attirer de l'intention indésirable. Dit John en tapant plusieurs fois sur la photo de la dernière victime.

-Exactement. Dit le détective en finissant enfin d'attacher sa tresse.

-Et la mariée ? Elle pourrait être dans le coup. Tu sais, tuer la bande par jalousie ou éviter qu'il n'interfère avec le mariage. Ce genre de chose… Ce serait sûrement probable. Surtout si son mari est une pointe en économie. Dit John en se tournant vers lui.

-Je ne pense pas que la mariée soit au courant. Selon ce que j'ai trouvé sur elle, l'un des garçons de la bande était un vieil ami d'enfance. Il serait mort suite à une réaction allergique soudaine. C'est le seul qui n'est pas mentionner dans le rapport de Lestrade d'ailleurs. Finit par dire Sherlock en pointant une coupure de la rubrique nécrologique d'un journal qui datait de plusieurs semaines.

-Peut-être était-ce simplement un accident ? Suggéra John

Sans même prendre le temps de répondre à quelque chose d'aussi stupide, Sherlock roula des yeux et s'assit dans son siège avec l'intention de mettre ces bas ainsi que ces chaussures.

-D'accord, fait comme si je n'avais rien dit. Donc, tu te rends à ce mariage ?

-Non, on se rend à un mariage. J'ai besoin d'une personne pour garder un œil sur la foule et me signalez ce qui est acceptable ou non durant ce mariage. Je ne voudrais pas attirer l'attention au point que les gens se demandent qui je suis réellement pour les mariés.

La pire chose qui pouvait arriver était d'attirer tant d'attention en une fois. Il pouvait même se faire éjecter du mariage avant d'avoir fini d'assembler le puzzle qu'était cette enquête.

-Sherlock, je ne vais pas me rendre à un mariage d'inconnu pour une enquête !

-Pourquoi pas ? Tu as bien été dans une base militaire sécurisé et interdite au public avec moi pour un cas.

Le consultant faisait bien entendu référence à Baskerville où il avait usurpé l'identité de son frère pour rentrer dans la base. L'un des meilleurs moments de sa vie s'il devait être honnête.

-Et tu ne te rappelles sûrement pas qu'on s'est fait prendre si tu veux refaire une expérience dans le même genre. Dit John avec un ton sarcastique.

-Les risques en valent la peine. En plus, ce n'est pas comme si on allait nous tirer dessus. Que veux-tu qu'ils nous arrivent ?

John soupira et marmonna dans sa barbe ce qui ressemblait à des menaces de mort avant de monter dans sa chambre dans l'intention d'éviter cette conversation impossible. Le soldat n'était pas idiot contrairement à ce que la majorité des gens pensaient. C'était son John après tout. Mais il était vrai qu'il avait toujours prévu ce genre de réticence de la part de son colocataire à l'avance.

Tranquillement, le détective de Baker Street se mit à compter dans sa tête. 1…2…3

Immédiatement après, il entendit un juron particulièrement sonore de la part de son bloggeur qui venait probablement de découvrir qu'un costume était sur son lit.

Si Sherlock devait porter une robe, John allait porter un costume. Et rien de ce que pouvait faire le médecin n'allait modifier cela. Absolument rien.


POV SHERLOCK HOLMES - Quelques heures plus tard -

-Sherlock, je te hais. Déclara John en plein milieu de la salle de réception.

-Dûment noté John. Fut tout ce que répondit Sherlock avec un petit sourire en coin tout en étudiant la salle.

Il se trouvait dans la salle de réception du mariage. Elle semblait immense et était en réalité une vieille salle de bal des années victoriennes. La location à elle seule avait dû coûter plus d'un bras à l'organisateur de l'évènement et les milliers de décorations que négligeaient les centaines d'invités semblaient faites mains. Le DJ avait été installé en haut des escaliers et la piste de danse se trouvait bien à l'écart des tables mais pas encore trop prêt des baffles. L'organisation était méthodique et bien pensée, une chose rare pour un évènement d'ordinaire plus émotionnel que logique.

Bien entendu, comme tous les gens dans cette salle, John ne remarqua pas l'attention particulière au position des divers objets et décorations dans la salle. Non, John était trop occupé à maugrée des paroles incompréhensibles qui ressemblaient vaguement à des réprimandes à lui-même pour s'être fait avoir ainsi par Sherlock.

Cela aurait pu être amusant si John ne devait justement pas être plus occupé sur leur enquête en ce moment plutôt que se plaindre.

-Ah ! Je ne savais pas qu'on attendait encore du monde. Je suis Alex, je suis la témoin de la mariée. Puis-je savoir à qui j'ai affaire ? Dit une voix de femme derrière eux.

Immédiatement le duo se retourna et les deux hommes firent face à une dame de 28ans vêtue d'une robe bleue et d'un sourire plus qu'amical.

-Je suis Willow et voici John, nous sommes des vieux amis de la famille du marié. Il a jugé bon de nous invité après toutes ces années. Si je dois être honnête, j'ai été assez surprise d'apprendre qu'il allait se marier. Il a toujours été un tel fêtard. Dit Sherlock en voyant qu'elle semblait attendre une sorte de réponse de leur part.

-Je comprends parfaitement. Je n'aurais jamais cru entendre le jour où Harriet allait se marier. En fait, j'ai toujours cru que de nous deux, je me marierais en première. Mais il faut croire que le destin avait d'autre plan. Et regardez les, ne sont-ils pas si mignon ensemble ?

Alex semblait regarder au centre de la piste de danse et en effet, le couple semblait parfaitement heureux. Bien entendu, cela resterait ainsi pendant plusieurs années mais Sherlock doutait que ce couple finisse dans les statistiques des mariages heureux pendant plus de dix ans. Non, il était plus probable qu'ils rompent dans quelques années. Il pouvait le voir aux grimaces lointaines que faisait la femme alors que son mari lui écrasait les pieds et à la manière dont celle-ci s'écartait fréquemment de son espace personnel durant la valse.

-Un vrai conte de fée. Dit Sherlock avec un ton mi-rêveur, mi-sarcastique avant de se prendre un coup de coude de la part de John pour sa remarque.

-Comme vous dites. J'aimerai vraiment rencontrer un gars comme David un jour. Vous êtes mariés ?

Comme toujours, ce fut John qui répondit à cette question particulière par pur réflexe.

-Quoi ? Non ! On n'est pas ensemble. On est juste ami.

-Du calme chéri, je ne voulais pas vous alarmez. Je voulais juste savoir si je pouvais vous l'emprunter pour une danse. Ce n'est pas tout les jours qu'on rencontre un tel beau gosse mystérieux après tout.

-Je peux ?

Avec un fin sourire amusé, Sherlock crut bon de laisser John aller sur la piste de danse. Peut-être qu'il pourrait apprendre des choses utiles d'Alex.

-Allez-y.

Le soldat, comprenant parfaitement ce que le détective essayait de faire, lui lança un regard noir avant de sourire poliment alors que la femme l'emmenait sur la piste de danse.

Le consultant, de son côté, se dirigea vers le buffet en voyant David s'y rendre aussi en laissant sa femme avec un autre homme sur la piste de danse. Calmement, il se rapprocha de lui alors que l'homme du jour se servait un verre de champagne.

-Hé bien, que fait donc une demoiselle comme vous toute seule à l'extérieur de la piste de dance ? A cette heure-ci la majorité de ces célibataires vous aurait déjà embarqué sur une musique de leur choix. Dit l'homme avec un léger accent Irlandais.

-Qui vous dit que je suis seule ? Répliqua Sherlock en essayant de ne pas trop paraitre sur la défensive.

Un petit sourire naquit sur les lèvres de l'autre homme qui venait de finir de remplir son verre.

-Le fait que je me souviendrais vous avoir vu danser au moins une fois au bras de l'une des personnes de cette pièce si cela n'avait pas été le cas. Personne ne laisserait quelqu'un comme vous toute seule, croyez-moi. Dit-il en prenant une petite gorgée de la boisson.

-Peut-être qu'on m'a proposé et que j'ai refusé ? Suggéra le détective en essayant progressivement de faire dérivé la conversation sans que le mari de madame Harriet Chester ne le remarque.

-Possible, mais certains d'entre nous sont plus coriaces et attisés par ce genre de comportement glaciale.

-Des gens comme vous, je suppose ?

Sherlock savait d'après ce qu'il avait vu de l'homme qu'il y avait deux possibilités pour cette conversation. Soit l'homme continuait son prétendu flirt avant de plaisanter dessus ou de revenir à sa femme, soit la conversation dériverait une fois de plus face à la supposition volontairement mal adapté de Sherlock.

Devant la fausse supposition, ce fut de la seconde façon que David choisit de réagir.

-Dieu non ! Rassurez-vous chérie, j'ai désormais une femme pour agir aussi froide qu'elle en a envie. Au fait, nous ne nous sommes pas présentés. Vous savez déjà qui je suis mais je dois avouer que j'ignore qui vous êtes. Pourrais-je avoir un nom associé à ce beau visage ?

-Je suis Willow. Dit le détective tout simplement.

L'homme d'affaire dans le milieu ferroviaire choisit de prendre une gorgée supplémentaire de champagne avant de se mettre à froncer les sourcils tout en adoptant une expression de pensée profonde.

-Willow… Willow… Désolé mais ce nom ne me dit rien. J'ai hélas été toujours plus doué pour retenir les chiffres que les noms. Vous êtes une amie d'Harriet ?

Cette fois, la situation allait se compliquer. N'importe quel bon menteur savait que lorsque vous racontez un mensonge à quelqu'un, vous devez dire le même mensonge pour tout le monde. Il était absurde de croire que les gens n'allaient pas parler entre eux après tout. Or, John et lui avaient raconté depuis le début de la soirée qu'il était des amis de la famille du marié, pas de la mariée. Cela allait sérieusement compliquer toute l'affaire.

-Hé bien, en fait, je… Commençait Sherlock en imaginant rapidement un mensonge plausible.

Heureusement, il fut sauvé (non pas qu'il l'avouerait d'ailleurs) par la venue de la femme de David qui semblait parfaitement heureuse d'avoir put échapper à la piste de danse. Sherlock ne pouvait que compatir, madame Chester avait des hauts-talons après tout.

-Ah ! David ! Je te cherchais justement. Tu devrais avoir honte de laisser ta femme toute seule sur la piste de danse. Dit-il avec un sourire extrêmement large.

-Même si tu as apprécié avoir un danseur qui ne te marche pas sur les pieds ? Répondit David avec le même sourire en ignorant complètement la conversation précédente.

-Surtout si j'ai des danseurs qui ne me marchent pas sur les pieds. Ce sont les pires !

Il y eut une pause et Sherlock crut presque qu'il aurait pu s'éclipser si David n'avait pas eu la bonne idée de se retourner vers lui avec sa femme avec l'intention de la faire intervenir dans la discussion.

-Trésor, peut-être pourras-tu m'éclairer ? Je me retrouve devant une situation des plus problématiques. Peut-être pourras-tu me dire dans quelles circonstances tu as rencontré Willow ici présente ?

La mariée regarda à présent son mari dans la confusion.

-Willow ? Mais je viens de croiser Alex danser avec un ami à toi, un dénommé John. Ils sont venus ensembles apparemment. De vieux amis de la famille à ce qu'il parait.

-John ? Mais je ne connais aucun John ! Riposta aussitôt l'homme d'affaire.

-Quoi ? Mais alors si ce n'est ni toi, ni moi qui les avons invité. Que font-ils ici ? Demanda la femme avec une pointe d'irritation.

Elle semblait à deux doigts de leur demander de sortir quand David sauva indirectement l'enquête de Sherlock Holmes.

-Tu crois que cela pourrait être une idée de mon petit-frère ?

-Ah ! Cela expliquerait pourquoi aucun de nous les connaissons.

-Vous êtes une amie de Jimmy alors ? Je ne penserai jamais voir le jour où ils inviteraient quelqu'un.

Cette fois, ce fut au tour de Sherlock d'être confus. Il n'avait lu nulle part que David avait un frère plus jeune que lui. En fait, maintenant qu'il y pensait, il n'avait jamais lu ou apprit que David avait une famille restante depuis la mort de ces parents dans un accident de voiture en Irlande.

-Jimmy ? Répéta Sherlock avec un ton neutre.

Comme si le détective venait d'invoquer une force démoniaque, l'homme apparut dans son dos et déclara avec une voix bien trop familière :

-Ah Dav', tu es là ! Sais-tu le genre de problème que ta petite fête à Paris à causer ? Je sais que ton enterrement de vie de garçon se passait hors pays mais je ne pensais pas que cela irait jusqu'à changer complètement le plan du voyage.

David se répandit en excuse alors qu'une araignée bien trop familière commençait à décrire de long en large comment inviter autant de personnes tout en gardant son cadeau de mariage secret avait été aussi compliqué.

Après une ou deux minutes, Sherlock se mit lentement à reculer avec l'intention claire de se fondre dans la foule mais ce simple geste semblait attirer l'attention du criminel consultant dont le visage se figea de surprise.

-Jimmy, ça faisait longtemps ! Dit la mariée à côté de David qui semblait sortir de sa transe aussi, tout en s'approchant de lui pour lui faire la bise.

Mais alors qu'Harriet Chester lui faisait une accolade, celui-ci ne la regardait absolument pas. Non, son regard brun n'était concentré en ce moment que sur une et une seule personne dans la pièce.

-Willow Holmes. Dit Jim avec un sourire plus que joyeux et mauvais.

-James Moriarty. Lui répondit Sherlock en déglutissant.

Lentement, il tendit la main dans sa direction et avec une lueur indéterminée, il lui demanda :

-Voulez-vous danser ?

Et comme toute personne dans sa situation, il n'y avait qu'une seule chose qu'il pouvait répondre à cela.

-Volontiers.

Car qui était assez fou pour refuser la main du diable lorsque celui-ci voulait vous emmener danser ? Certainement par Sherlock. Ce fut ainsi qu'il prit la main de son némésis qui s'empressa de l'éloigner pour avoir une petite discussion sur la piste de danse sans que cela ne soit trop suspect.

Peut-être que John avait eu raison pour changer. Finalement, cette histoire de mariage était devenue aussi dangereux que leur intrusion illégale dans une base militaire.


"Dis-moi petit, as-tu déjà danser avec le diable au clair de lune?" Quoi? J'aime cette réplique du Joker! En plus, je suis sûr que beaucoup d'entre vous y ont pensé aussi!

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Jusqu'à la prochaine fois!