Chapitre 3 : vengeance

Chacun sourit à ce constat. Oui leur bébé faisait partie de la Génération, personne dans l'équipe n'en doutait. Et ceux qui lui avait fait du mal allaient payer.

Après le match, l'équipe de Seirin se rendit dans son vestiaire le sourire aux lèvres, ayant complètement oublié leur joueur fantôme (mais pas pour longtemps !).

Alors qu'ils arrivaient devant la porte du vestiaire, une grande main vint se poser sur la porte, les faisant sursauter. Ils tournèrent la tête pour voir le propriétaire de cette main et ils tombèrent nez à nez avec un Murasakibara avec une aura flippante. À ses côtés, se trouvait le reste de la génération des miracles avec le même genre d'auras que le géant violet.

Aomine portait Kuroko, qui à bout de force après le match et avoir pleuré, s'était endormi. Il avait la tête posée au creux de l'épaule du basané et sa petite main continuait de serrer son t-shirt comme s'il avait peur que l'autre s'en aille. Aomine se dit que la mince silhouette de Tetsu était vraiment trop légère. Il faudra surveiller qu'il mange bien, et pas que ses milkshakes à la vanille !

Akashi s'avança vers l'équipe de Seirin après avoir fait signe à Atsuchi de retourner auprès de ses camarades. Alors c'est eux qui ont blessé mon Tetsuya. Il les regarda puis prit finalement la parole :

- alors c'était comment de vous acharner sur Tetsuya pour votre propre faiblesse ?

Il y eu des regards apeurés entre les membres de Seirin et la coach leurs lança un regard furieux disant je vous l'avais dit que cela finirait mal. Puis elle se tourna de nouveau vers la GdM, elle n'avait rien à dire pour sa défense alors elle baissa la tête, honteuse. Cependant, une certaine tête brulée n'était pas de son avis.

- tu parles, il est tellement faible qu'il l'a bien mérité ! I'd'vrait même pas avoir l'droit d' jouer au basket.

À cette remarque, ce fut Kise (ah bon ?) qui réagit le premier, il mit son poing dans la face de cet imbécile qui venait d'insulter son mentor et meilleur ami. Kagami vola à plusieurs mètres, projeté sur le sol par la violence du coup.

- comment… il prit une grande inspiration pour se calmer un peu. Comment ose tu parler comme ça de lui alors qu'il a pris des risques énormes pour tenir la promesse qu'il t'avait faite et celle qu'il nous avait faite.

- quels risques ? Hurla Kagami.

- ses poignets ! Ils sont fragilisés par ses passes et ses autres techniques et pourtant Tetsuya a pris la décision absurde d'entrer dans la zone alors qu'il n'avait pas une lumière assez forte et en sachant le risque qu'il prenait. De plus, les passages à tabac que vous lui avez fait subir lui ont cassés des côtes et ne parlons pas des autres contusions sur son corps et malgré cela il a continué à jouer pour des joueurs comme vous. Il est BEAUCOUP PLUS FORT QUE VOUS TOUS REUNIS, finit Akashi en élevant la voix.

Les joueurs de Seirin sauf un certain rouge baissèrent la tête, honteux devant le capitaine de Rakuzan. Le rouge lui, se releva en s'essuyant sa lèvre fendue par le coup de poing de Kise. Il regarda son équipe puis la génération des miracles. Il porta ensuite son regard sur la petite silhouette de Kuroko.

Dans les bras du basané, il semblait encore plus petit et faible qu'il ne l'était. Il se mit à bouger et à gémir dans son sommeil, cela attira le regard des joueurs. Aomine baissa les yeux vers son petit frère et blêmit à la vue du visage crispé de peur, de tristesse ou de douleur ou tout en même temps, impossible de savoir.

Kise, s'entend calmé, s'approcha d'Aomine pour poser une grande main délicate sur le haut de la tête de Kuroko, pour la retirer aussitôt. Le basané lance un regard interrogatif au copieur qui prend une mine effrayée avec des larmes aux bords de ses beaux yeux ambre.

- il est brulant.

- quoi ?!

Chacun des membres de la GM se précipita vers le bleuté, Akashi posa une main comme l'avait fait précédemment Kise et jura. Il prit ensuite son téléphone pour appeler son chauffeur et lui dire de venir devant l'entrée du gymnase. Après avoir raccroché, il fit signe à son ancienne équipe de le suivre et tous obtempérèrent sans protester laissant l'équipe de Seirin en plan.

Ils se ruèrent vers l'entrée à une vitesse folle. Aomine déposa Kuroko délicatement dans la voiture, ou plutôt la limousine qui était garée. Tous les joueurs s'installèrent ensuite dans la spacieuse banquette. Akashi s'assit à côté de la tête de Tetsuya et souleva celle-ci pour la poser sur ses genoux.

- à l'hôpital, vite ! Hurla-t-il au chauffeur qui regarda dans son rétroviseur pour voir 5 visages extrêmement inquiets.

Tout le long du trajet, Kuroko gémit, toujours endormi. Akashi passait sa main dans les beaux cheveux azur du bleu pour le détendre et le rassurer dans son sommeil. Les autres regardait la petite ombre avec douleur, pourquoi devait-il encore souffrir.

Lorsqu'ils arrivèrent devant l'entrée de l'hôpital, ce fut cette fois Akashi qui prit doucement le poids plume de son compagnon dans ses bras, notant comme l'avait fait précédemment Daiki de surveiller ce qu'ils feraient manger à l'ombre.

Il se précipita à l'intérieur de l'hôpital, suivi de près par le reste de la génération des miracles. Il appela une infirmière une fois arrivé à l'accueil des urgences pour qu'elle emmené Kuroko se faire examiner.

Après plus d'heure, alors qu'ils étaient dans la salle d'attente, soit assit soit à faire les 100 pas en pleurnichant (deviner qui), il docteur se dirigea vers eux en disant :

- Kuroko Tetsuya ?

- oui ! Dirent-ils au même moment en se précipitant vers ledit docteur.

- je pourrais voir les parents, s'il vous plaît ?

- il sont à l'étranger, ils ne veulent pas revenir pour le voir. Mais voici son cousin, dit Akashi en désignant Daiki.

- veuillez me suivre alors.

- je leurs dirais tout alors autant aller au plus rapide, docteur, répondit Daiki.

- d'accord. Alors votre ami a 4 côtes cassées qui s'étaient mal reconstruite dût surement à trop de mouvements, on a dû les recassées pour leurs permettre de se reformer. Il a également de nombreuses ecchymoses sans grandes gravité sur toutes les parties du corps. Les blessures les plus importantes se trouvent au niveau de l'articulation de ses membres. Soit ses chevilles et ses poignets. Nous nous sommes même demandé comme il pouvait ne serait-ce que tenir debout avec des chevilles dans un état pareil. Quant à la fièvre, elle était le résultat de tout ce que je viens d'énumérer et d'un état de fatigue et de stresse extrême. La bonne nouvelle est que la plupart des blessures devraient être guéries en moins de 4 semaines mais pour les chevilles, je préconise qu'il se tienne debout le moins possible. Il se repose en ce moment mais vous pouvez aller dans sa chambre.

Après son discours, il partit voir des infirmières qui l'attendait. Akashi finit par briser le silence qui s'était installé.

- Tetsuya restera chez moi le temps qu'il se rétablisse. Quant à Seirin, on va leur faire payer. Tetsuya ne pourra pas jouer jusqu'à la fin de la Winter Cup mais je vais lui demander s'il veut se faire transférer à Rakuzan.

À cette affirmation, tous marquèrent leurs consentements par un hochement de tête, de toute façon, il s'agissait plus de les informer que de leurs demander leurs avis pour le Rouge.

- bon maintenant allons voir Tetsu.

Lorsqu'ils ouvrirent la porte de la chambre d'hôpital, ils virent la pâle silhouette de Kuroko minuscule dans le lit. Il avait les poignets bandés et une perfusion permettait de lui donner les antalgiques pour diminuer la douleur que le malade ressentait.

- Tetsuya, comment vas-tu ?

- Akashi-kun, je vais mieux, merci.

- Tetsu, le médecin t'as dit ce que tu avais ?

-oui, je sais et je sais aussi que je ne vais pas pouvoir continuer la Winter Cup.

Après avoir dit cela il frisonne comme s'il avait peur. Akashi ayant vu cette réaction, prend le visage de Kuroko en coupe dans ses mains pour le forcer à le regarder dans les yeux et lui dit :

- ne t'inquiète pas Tetsuya, tu n'as pas à avoir peur de Seirin, ils ne t'approcheront plus jamais. Tu vas venir à Rakuzan avec moi. Oh et ce n'est pas Akashi-kun, c'est Sei. On peut redevenir comme avant maintenant.

- Sei… tu es sûr que je peux venir avec toi ?