Oha-yooo !
Je ne sais pas ce que ça va donner, mais je pense en faire une petite fanfic, pas sur xD On verra bien ! Après une belle frayeur, le CROUS m'a répondu, j'ai donc envoyé mon dossier le jour même où j'ai eu les documents par mails xD Comme ça, je suis sûr que c'est fait le plus tôt possible ! J'espère maintenant que la suite va se faire et non que mon dossier soit encore "perdu" dans les limbes administrative... Croisons les doigts~
Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture et un bon grignotage~ (oh, et, prévoyez un fapalin~ )
La fête des moissons battait son plein sur la place du village. Le large feu au centre de cette dernière réchauffait les danseurs en cette soirée précédent l'Été. Un jeune homme semblait terriblement heureux, ses longs cheveux brun ondulés possédant des reflets de feu prononcés à la lueur du brasier. Ses prunelles noisettes pétillaient de joie comme de malice. Il n'avait que peu de chose sur lui, une longue tenue rouge et or étant certainement la seule chose de valeur qu'il possédait. Quelques bagues ornaient ses doigts, mais c'était autant du toc que son collier. De par son apparence, il semblait plus fait pour parader devant les demoiselles afin d'avoir une couche gratuite pour la nuit, que pour de dangereuses pérégrinations.
Les gens ne se trompaient pas tant que ça sur ce garçon faisant étalage de ses connaissances avec une vantardise sans pareille. Il était évident qu'il était mage, mais personne ne se doutait qu'il venait tout juste de fuir le courroux de la Tour rouge. Leur échapper n'avait pas été de tout repos, mais maintenant qu'il avait passé les frontières d'un autre dirigeant, l'archimage allait avoir du mal à lui mettre la main dessus. Il fêtait donc sa victoire, aussi lâche pouvait-elle être.
Il trinqua avec une jolie paysanne, lançant une petite drague au passage. La jouvencelle -si elle l'était toujours, il n'était pas sûr - sourit en se figeant, puis souffla en le trouvant visiblement ridicule, et partit sans un mot. Le jeune homme pressa ses lèvres contre ses dents, digérant son échec. Bon, ce n'était pas grave. Il aura bien une conquête pour cette nuit, sinon il ne serait pas Balthazar Octavius Barnabe Lennon.
Un boucan provenant d'un groupe de personne attira son attention. Visiblement une famille avec des amis, un homme fêtant son anniversaire et riant sous la chanson appropriée pour l'occasion. Le mage se dandina un peu, entourant son ventre d'un bras, l'autre se relevant, le goulot de sa choppe se posant sur son menton. Avec une petite moue il réfléchit à son dix-neuvième anniversaire qui arriverait le mois prochain. Il serait sûrement seul ce jour là, ou qui sait, il pourrait être surpris. Un rire le pris en pensant qu'il pourrait avoir un plan à trois avec un peu de chance. Peut-être qu'en utilisant l'excuse que ce serait son anniversaire, il pourrait parvenir à ses fins !
Un visage féminin revint dans son esprit, mais il le chassa avec amertume, son rire se cassant dans une expression furieuse. Il but une gorgée de sa bière, ne voulant plus repenser à cette vipère qui était son ex. C'était sa faute s'il devait fuir aujourd'hui. Cette histoire lui aura au moins appris à ne plus faire confiance à une femme pour une relation sérieuse. Comme un con il était tombé amoureux, avait baissé sa garde, et révélé plus sur lui qu'il ne l'aurait dû. Elle avait semblé l'accepter, nullement surprise. Cette réaction l'avait rassuré, et il avait été persuadé de pouvoir enfin s'installer, avoir une famille comme tout le monde.
Cependant, il n'en était rien. Cette garce savait qu'il cachait quelque chose, et avait attendu le moment fatidique pour le trahir afin d'avoir une place privilégié auprès de l'archimage. La seule chose qu'elle avait oublié est que si une mage couche avec un diable ou un démon, elle passe au statue de sorcière. Le châtiment allait toujours de paire avec le titre.
Il était malade des femmes à l'heure actuelle, préférant se servir d'elles plutôt que d'être trahi de nouveau. Ce soir son cœur était en fête, et il avait envie de folie. Il voulait trouver une cruche pas trop farouche, attendre qu'elle s'endorme, la voler autant que possible, et partir comme un vaux-rien. Il ne voulait pas penser aux conséquences ce soir, et commettre ce qu'il considérera sûrement comme une grave erreur plus tard. L'excitation de l'interdit déferlait tant d'adrénaline en lui que ça le rendait fou, presque accro à ce mode de vie.
Derrière lui un conflit éclata, et deux personnes se levèrent brusquement dans l'intention de se battre. Balthazar fut bousculé, et renversa son verre sur le dos d'une femme devant lui. Le crie qu'elle poussa le fit rire, plus encore lorsqu'elle se tourna vers lui avec son air outré, les bras écartés. Elle s'éloigna avec ses deux amies, le laissant pivoter sur lui même pour voir qui l'avait poussé. La demoiselle avait coupé les deux hommes dans leur début de bagarre, le responsable de cette réaction en chaîne fixant le mage droit dans les yeux.
Celui-ci écarquilla les siens une seconde. De toute sa vie, du moins le peu qu'il avait eu, il n'avait jamais vu des prunelles aussi bleues ! Elles étaient hypnotiques et d'un clair électrique, ressortant avec les cheveux de jais. Leur propriétaire ne semblait pas plus vieux que lui, et était, il l'avouait, très séduisant. Sur l'instant il se sentit agacé, persuadé que toutes les femmes allaient se détourner de lui pour cet homme.
- Qu'est-ce que tu mattes, bite de buffle ?!
Balthazar se redressa, aussi surpris que rassuré que son éloquence soit en totale opposition avec son apparence d'Apollon. Finalement, il avait peut-être une chance. Se reprenant après cette petite seconde de silence, qu'il trouvait déjà trop longue, il prit la parole, coupant l'élan de l'autre qui s'énervait plus encore. C'est qu'avec cette expression, il faisait peur à voir !
- Tu m'es rentré dedans, je m'attendais plus à des excuses.
- Eh puis quoi encore ?
Poussant le bouchon plus loin, le mage secoua son verre pour que quelques gouttes atterrissent sur l'armure immaculée que portait son vis-à-vis. Il avait reconnu le symbole de l'ordre de lumière. C'était donc une raison supplémentaire pour être un trou du cul avec lui. Le garçon bondit légèrement en arrière, presque choqué par ce qu'il avait osé faire. La rage se lit alors sèchement sur son visage, et il empoigna le col du brun hilare. Voir qu'il n'avait pas du tout peur de lui le mettait plus encore hors de lui.
- Sais-tu au moins la valeur de cette armure, espèce de merdeux ?
- Plus chère que ton éducation je présume, répliqua le mage, plus insolent que jamais en laissant sa choppe tomber au sol pour rouler plus loin.
Poussé à bout, l'homme leva le poing, mais fut stoppé par la protestation verbale de plusieurs paysans crachant que c'était une fête de joie, et non un piloris. Visiblement encore en période d'essai, et donc surveillé, le paladin lâcha sa précédente cible, la contrainte l'agaçant profondément.
- Oh merde, rit Balthazar. T'as l'air puceau comme la mort !
- Me pousse pas si tu veux garder tes dents !
- En même temps, j'ai entendu dire que vous l'étiez tous dans l'église de la lumière ! Il y a tellement de rumeurs qui cours sur vous..., railla-t-il d'un ton mielleux.
- Va te faire foutre !
- Autant que ce soit avec toi, ce serait drôle à voir !
Le jeune homme recula sa tête, qu'il avait avancé dans une posture agressive, pour le dévisager avec surprise et un léger dégoût. Le mage avait déjà explosé de rire après sa phrase. Il en avait cure de s'attirer les foudres de ce guerrier, ce soir il ne voulait pensé à rien d'autre qu'à s'amuser.
Le soldat claqua de la langue, agacé par le comportement infantile de son interlocuteur qui ne semblait connaître que l'insolence comme seul forme de discussion.
- Rit autant que tu voudras, mais je suis sûr qu'une fois à poil tu vaux pas un rond !
Le fugitif siffla, admiratif devant la répartie acérée, bien que nullement impressionné. Pour le montrer il sortit qu'il faudrait déjà qu'il soit capable de l'embrasser. Il se fit pousser sèchement par l'épaule, le faisant rire tandis que les mêmes paysans que plus tôt avertirent pour la dernière fois le garçon. Ne pouvant visiblement rien faire ici, le paladin attrapa le poignet du mage, et le tira à sa suite d'un pas rapide. Il ne fit pas attention à la protestation de Balthazar qui se moquait en disant qu'il devrait d'abord lui offrir un verre.
Une fois éloigné de la foule, l'homme lança l'autre contre le mur. Il n'eut qu'un rire en réponse, alors il lui attrapa la mâchoire dans une poigne pourtant douloureuse, mais le sourire insolent ne se brisa pas. Même face au poing levé, l'autre ne changea pas. Allant plus loin, il rapprocha son visage du sien, le souffle court par la colère tandis qu'il le fixait droit dans les yeux, baissant sa main inutile. L'autre ne se laissa pas démonter, continuant de le défier du regard. L'envoyé de la lumière se sentit décontenancé. Pour la première fois de sa vie, il n'était pas redouté. Normalement, les gens le fuyaient en tremblant juste en le voyant du coin de l'œil. Il n'était familier ni avec la situation, ni avec le type de menace. Il utilisait ses poings, son bouclier, pas la séduction.
- Bah alors ? On se dégonfle ? Rien dans le futal, j'en étais sûr ! pouffa le mage en haussant un sourcil, continuant d'insulter l'ego du membre de l'ordre.
Poussé à bout, le soldat se rapprocha encore, penchant légèrement la tête pour passer son nez à côté de l'autre. Il se figea alors qu'un pauvre millimètre séparaient leurs épidermes. Balthazar se sentit moins confiant qu'à ce moment là, il n'avait fait que le titiller un peu, il ne pensait pas qu'il le ferait vraiment. Un coup dans son épaule fut assez puissant pour le faire rebondir légèrement contre le mur, la faible douleur loin de le gêner.
Un sourire s'étira alors sur son visage, son regard passant de l'inquiétude à une curiosité lubrique. Après tout, ce soir il voulait faire n'importe quoi, ses bavures n'auront qu'à être regrettées plus tard. La brutalité que lui promettait ce servant de la lumière gonflait une excitation étrangère dans son estomac, et embrouillait son esprit. Ce serait une grande première dans son palmarès.
Il leva le menton, venant effleurer les lèvres du soldat des siennes, le défiant d'un regard invitant au plus grand péché d'après son ordre. Le jeune homme le fixa, d'abord choqué, mais ne bougea pas pour autant. Peu à peu, il se laissa envahir par la passion brûlante que lui offrait l'autre, et fondit sur sa bouche. Ils fermèrent les yeux, échangeant rudement des baisers brutaux. La main sur l'épaule de Balthazar se referma pour serrer sa robe, sa jumelle plaquée sur le mur à côté de sa tête. Il leva les siennes pour capturer le visage altier entre elles, approfondissant l'échange pour parfaire la leçon qu'il donnait.
Son partenaire était complètement novice, sa maladresse le trahissant, mais sa méthode était étonnement bonne, rendant ses baisers agréables malgré leur agressivité. Cette dernière était d'ailleurs bien loin de lui déplaire. Le fugitif sourit en jouant de sa langue contre celle de l'autre ; c'est que ce con embrassait bien. Pris dans l'ambiance, le paladin plongea dans le cou entre deux mèches ondulées. Ses attentions furent repoussées par une poigne tirant ses cheveux derrière sa tête, l'éloignant. Il se dégagea de force en bougeant la tête, attrapant le col de l'insolent face à lui, et le tira à sa hauteur, profitant de ses quelques malheureux centimètres supplémentaires.
Nez à nez, le mage avança le menton pour passer le bout de sa langue sur les lèvres. Leurs souffles brûlants et courts se percutaient avant de s'éparpiller sur leurs visages. Ils résistèrent inutilement à l'attraction, le soldat les plaquant à nouveau contre le mur, collant son visage au sien en le foudroyant d'un regard obscurcit par le désir. Balthazar vint l'embrasser, ré-engageant un ballait enflammé. Ses lèvres lui faisaient mal, mordue et frappées avec une telle rudesse, mais il n'en avait cure, il aimait ça.
Son corps écrasé par l'armure lourde était une sensation nouvelle, surtout par l'envie qu'elle lui procurait. Il avait l'impression que l'autre pourrait fusionner avec son corps, sa présence déjà profondément ancré en lui. Son vis-à-vis l'écrasa un peu plus, passant une jambe entre les siennes pour se rapprocher. Son érection compressée contre le pantalon molletonné sous les cuissardes en métal blanc, un soupire lui échappa.
Sa réaction fit rouvrir les yeux au soldat qui le dévisagea en quittant ses lèvres. Il réfléchit rapidement avant de le tenter de baiser et lâchant son col. Sa paume glissa le long de son corps jusqu'à son entre-jambe qu'il empoigna sans ménagement. Le mage tressaillit en serrant les dents, continuant de soutenir le regard de l'autre. Un sourire s'étira à nouveau sur son visage, insolent, impatient, séducteur.
En l'embrassant de nouveau, il fut incapable de penser s'il voulait vraiment aller aussi loin. Il fit monter sa jambe pour entourer le bassin de son partenaire embrasé de luxure. Une main se posa sur le dessus de sa cuisse, l'hésitation rompant à nouveau les baisers. Les deux hommes s'échangèrent un regard, l'un ne réfléchissant pas au lendemain, et l'autre ne sachant pas s'il pouvait vraiment se laisser aller. Le soldat ne resta pas longtemps dans la confusion, empoignant le dessous de la cuisse pour la presser contre sa hanche, et fondit à nouveau sur les lèvres de son partenaire.
Ce dernier, la réponse étant on ne peut plus claire, sourit et le repoussant aussi fort qu'il put. Il dû s'y reprendre plusieurs fois, manquant à la fois de force physique comme de volonté. Il tira ensuite sa future conquête nocturne par la main, les sortant de cette ruelle pour le pousser à l'emporter vers une auberge. C'était hors de question que cela se passe dans un endroit aussi crasseux. Heureusement pour lui, le jeune paladin avait déjà réservé une chambre, ils pressèrent donc le pas, se touchant en chemin, s'embrassant chaque fois qu'ils tournaient.
La chaleur loin d'être redescendue pendant le trajet, ils s'enfermèrent dans la chambre en échangeant des baisers fiévreux, retirant leurs propres vêtements. L'armure fut récalcitrante, alors son porteur dû se séparer de son prochain amant pour s'y consacrer entièrement, non sans râler. Manquant de force sous ses émotions, Balthazar perdit l'équilibre et recula de quelques pas avant de buter dans le pied du lit. Il chuta, atterrissant sur les fesses sur le matelas, le soldat l'ayant suivit pour rester emmêlé à ses jambes comme si son corps était aimanté au sien.
De par sa hauteur, le mage se retrouva nez à nez avec l'érection du paladin, et loucha dessus. En dehors des quelques types qu'il avait pu surprendre à uriner n'importe où, il n'avait vu que son propre pénis. Il humecta ses lèvres avant de déglutir en sentant sa bouche devenir subitement sèche. Une dangereuse curiosité s'emparait de lui, et son désir de commettre l'irréparable comprimait sa raison dans une prison étouffante.
Ses mains se jetèrent presque sur la ceinture du guerrier qui sursauta en le sentant faire, mais qui ne le repoussa pas pour autant. Le pantalon fut ouvert après une légère bataille, les tremblements d'impatience du pyromage ne l'aidant en rien à parvenir rapidement à ses fins. En baissant le sous-vêtements sombre, il tira dessus, rapprochant le bassin de l'autre qui monta sur le lit d'un genou pour garder l'équilibre. Le claquement du métal sur la jambe produisit un son à côté de son oreille, gonflant son désir toujours plus grand. Il sursauta lorsque l'érection, une fois libéré, frappa sa joue.
La taille et la grosseur le fit loucher, et s'inquiéter un peu. Jusqu'à présent, il n'avait pas vraiment pensé à l'important dénouement, même s'il avait déjà donné son accord et indiqué la place qu'il aurait. En réalité, son corps avait agit à sa place. Il leva les yeux sur son partenaire qui était trop occupé à se battre avec une épaulette pour le voir. Jusqu'à maintenant, le paladin n'était parvenu qu'à retirer ses bottes, tout comme lui, et une épaulette. Sa robe de mage gisait également au sol, dévoilant sa chemise noire dont il avait ouvert quelques boutons. Il était donc loin d'être nu lui non plus.
Son sang se bloquait dans sa tête, bouillant à l'intérieur à l'image de son esprit confus et agité. Incapable de réfléchir correctement, il ne pouvait que savourer les tumultes qu'ils ressentait. Replongeant donc dans l'ambiance licencieuse, et se laissa doucement aller en attrapant le sexe gonflé contre son visage. La chaleur qu'il dégageait était incroyable, à croire qu'un véritable brasier résidait à l'intérieur. Le jeune adulte aux cheveux sombres frissonna lourdement, lui jetant un regard obscurcit par ses envies. L'approbation donnée silencieusement, Balthazar garda ses yeux dans les siens en commençant à caresser la verge plus dur qu'un roc.
Il découvrit les veines gonflées, les longeant avec amusement, afin de remonter jusqu'au gland perlant déjà un peu. Il glissa son pouce dans un contact appuyé sous la tête du sexe, et lapa le liquide gluant. C'était amère, et la texture glissante et collante était de son avis répugnante, mais le souffle rauque qu'il eut en retour effaça d'un revers tous ces côtés négatif. Il vit les joues rosies du guerrier aux muscles contractés, sa peau commençant à briller par son début de transpiration, son souffle court, et sa visible attente frémissante d'une suite : il était beau à en crever, ça le rendait fou.
Balthazar quitta ses yeux pour engloutir le pénis, luttant contre ses aversions et apprenant sur le tas. Tout ce qu'il savait sur cette pratique était les quelques expériences où il avait pu la recevoir. Il fit au mieux, mais comprit rapidement que c'était bien trop gros pour sa bouche, ses dents passant régulièrement sur le membre turgescent. Les plaques d'armures tombèrent, le son de leurs chutes retentissant dans la petite pièce avec le soupire rauque du soldat qui se dépêchait de plus en plus.
Voulant l'aider, le mage essaya de passer ses doigts sous les plaques de la jambe appuyée sur le lit, cherchant les sangles pour les desserrer. Il mordit plusieurs fois son partenaire en tournant la tête par réflexe pour voir ce qu'il faisait, et la dernière fut de trop. Il se fit attraper une poignée de cheveux au dessus du front afin de tirer sa tête en arrière. Sous la surprise il geignit. De douleur ou de plaisir ? Il ne sut pas très bien. Un filet de bave reliait encore sa bouche au sexe couvert de sa salive, tombant lentement alors qu'il était à nouveau hypnotisé par le magnifique regard revolver de l'autre.
Le paladin plongea sur ses lèvres en fermant les yeux, échangeant rapidement avant de le repousser presque brutalement. L'érudit se réceptionna sur les coudes, regardant le plastron être retiré après tous ces d'efforts. Les cuissardes et genouillères n'allaient pas tarder à suivre le même chemin. Il devait trouver un moyen de faciliter les prochains événements, alors il se tira plus loin dans le lit pour fouiller les tiroirs de la table de nuit à côté de lui. Sans surprise, ils étaient vides. En dernier recoure, il attrapa le sac qu'il vit juste devant le meuble. Son bras fut attrapé, et il fut retourné vivement avant que son poignet ne soit plaqué contre l'oreiller.
Son amant le dévisageait, à quatre pattes au dessus de lui, un genou entre ses jambes. Le reproche dans ses yeux n'avait que peu de place sous la brillance de son malerage. Le mage sentit un frisson rouler sous son épine dorsale, envoyant des vagues brûlantes dans tout son corps. C'était bien la première fois qu'on le désirait à ce point.
- Qu'est-ce que tu crois faire, merdeux ?
La voix du paladin était rauque, vibrante d'une émotion bien loin de la colère. Balthazar sourit, levant les jambes, dégageant celle bloquée, pour encadrer les hanches de son compagnon avec elles. Celui-ci l'observa en silence, déglutissant et guettant sa prochaine action avec attention.
- Y'a des règles à ce jeu là, j'ai besoin de préparation...
Perdu et brutalement coupé dans l'ambiance, le guerrier le dévisagea en fronçant les sourcils. Le mage connaissait la méthode, plus par rumeurs que par réelle expérience. Toutes les pratiques déviantes qui se passaient à la Tour rouge, et dont tout le monde parlaient allaient finalement lui servir. Il était intimidé de devoir demander du lubrifiant, les mots restaient bloqués dans sa gorge. Les baisers profonds qu'il reçu ne l'aidèrent pas non plus.
Passant au plan B, il retira son pantalon, laissant la main gantée batailler avec sa chemise. Le soldat finit par s'écarter de lui pour retirer les dernières pièces d'armures sur ses bras, ainsi que ses gants. Il était finalement enfin en blouse et pantalon, mais c'était encore trop pour sa peau qui semblait développer une allergie subit à tout textile. Alors que Balthazar engouffra trois de ses propres doigts dans sa bouche, il retira son haut rapidement. Tous deux se figèrent, dégustant la vue délicieuse qu'ils s'offraient. Le mage fit longer ses prunelles sur les muscles parfaitement dessinés, se sentant ébranlés de la tête au pieds par son excitation de plus en plus intenable.
Il leva la tête, ses doigts sortant de sa bouche à cause du mouvement, et remonta enfin son regard dans celui de l'autre. Le temps fut suspendu alors qu'ils se fixaient intensément, la pression montant plus si cela était possible. Le fugitif plongea sa main à son entre-jambe, caressant son entrée alors qu'il reçut brutalement les lèvres de son partenaire qui se contenait difficilement. Ce dernier termina de les déshabiller pendant qu'il se préparait. Balthazar passa au delà de l'humiliation au fond de lui qui lui susurrait qu'il était un homme, et non une femme. Il fit taire cette petite voix, n'écoutant que la tension de l'atmosphère ambiante qui les consumait l'un comme l'autre, leurs corps effectuant une friction savoureuse mais insuffisante pour apaiser la pression.
Une fois qu'il se sentit près, Balthazar retira ses doigts, et attrapa la cuisse de son amant. La main de ce dernier, qui caressait le torse pâle jusqu'à présent, alla repousser la sienne pour la mettre à côté de sa tête. Puis, le soldat attrapa son sexe et se redressant, se plaçant comme il le put. Il avait du mal à trouver l'entrée, l'émotion l'empêchant d'y parvenir correctement. Le mage vint à son secoure, leurs efforts combinés portant leurs fruits après plusieurs essaies. Dès qu'il sentit son gland s'introduire à l'intérieur, le paladin poussa un soupir distinct et donna un coup de reins par un réflexe millénaire, entrant complètement d'un coup sec. L'érudit se raidit de douleur, poussant un son étranglé pour l'exprimer en serrant les draps dans ses poings.
Son partenaire était perdu dans un plaisir encore jamais connu, gémissant une ou deux fois alors que les muqueuses soyeuses palpitaient contre lui. Il ressentait l'autre d'une manière si intime qu'il eut la sensation de ne faire qu'un avec lui. Il se doutait qu'il était mage, mais cela apportait un interdit grisant de plus à cette savoureuse erreur ; c'était outrageusement bon.
Le soldat commença à bouger, hypnotisé par ce qu'il ressentait, se laissant consumé par l'acte de chair. L'érudit n'eut pas longtemps à combattre sa douleur, car bien que toujours présente, elle se mélangea au plaisir et embrouilla son esprit. Ses jambes se faisaient emporter par le mouvement toujours plus rapide et puissant, sa voix échappant à son contrôle. Il agrippa l'oreiller derrière sa tête, ses gémissements et geignements passant de la souffrance à la délectation. Son poignet était si serré dans la main du dominant qu'il crut bien que ses os allaient se disloquer. Les sensations inconnues d'un genre nouveau de sexe l'envahit, et il les accueillit à bras ouvert, dégustant chacune d'entre elles.
Tous deux découvrir la chose à leur façon, peinant à s'embrasser correctement alors qu'ils étaient fébriles. La tête du lit cognait rageusement contre le mur, produisant un boucan du diable. Les gémissements et grognements des amants réchauffant la pièce pour la rendre plus brûlante que l'enfer. Un cri, provenant du fugitif, perça dans un sursaut, suintant d'un plaisir incomparable. Juste après, un profond grognement fut produit par le guerrier. Balthazar avait sentit quelque chose se faire frapper à l'intérieur de lui, déferlant dans son corps plus de sensations délicieuses que tous ce qu'il avait connu jusqu'à présent. L'exiguïté étouffa le paladin, le lançant dans les volutes éthériques de la luxure.
Après plusieurs coups de reins, la prostate du mage fut à nouveau touchée, les foudroyant encore. Le dominé se cambrant involontairement tordit le pénis à l'intérieur de lui. La douleur stoppa son partenaire qui le mordit à la nuque, le faisant geindre de douleur, sa voix soumise ne parvenant même pas à ses oreilles, mais envoûtant l'autre.
L'envoyé de la lumière lui tint le bassin d'une main, l'empêchant de recommencer, puis finit par appuyer derrière le genou en trouvant que c'était plus pratique. Dans cet angle, il sentit de nouveau cette bosse qui était le puits du paradis. Il comprit donc comment faire. Dès lors, il fit en sorte de toujours la toucher, les spasmes interne et externe du mage faisant monter son propre plaisir.
Ils n'étaient plus que conscient de leurs corps emmêlés de la plus intime des façons, le monde ayant complètement disparu autour d'eux. Balthazar agrippa les épaules de son amant, ses doigts se crispant et glissant sur le torse, autant par les mouvements rapides et brutes, que par la sueur couvrant le corps du paladin. Il passa donc ses mains à côté de la taille, et essaya de s'accrocher aux reins, ses ongles griffa la peau en laissant des marques rougies piquées de sang par endroit.
Le soldat se cambra un instant, un lourd frisson le secouant alors qu'il serrait les dents, son geignement rauque s'écrasant dans sa gorge serrée. Il plongea sur les lèvres de son amant, échangeant des baisers fiévreux alors que de la salive coulait sur le côté de la bouche du mage. Ils se raidirent, connecté par une force mystérieuse qui leur permettait de se comprendre d'un regard. Ils se synchronisèrent, et atteignirent un orgasme puissant ensemble, le plaisir décuplé par le simple fait qu'ils le savaient partagés.
Le corps de Balthazar fut secoué par des sensations inconnues, les vagues de chaleurs et de sueurs froides déferlant et lui revenant en pleine face, comme bloquées dans l'étroitesse de son corps. Le délice ne s'extirpait pas, il se baladait et fouettait chaque recoin avec violence, tel un hurlement passant par delà un ouragan. Jamais il n'avait ressentit une telle puissance. Le bien-être qui le submergea par la suite laissa son corps alangui, mais tremblant et vulnérable. Il fixa le plafond, les yeux écarquillés luttant pour rester ouvert.
L'envoyer de la lumière se sépara de lui, tous deux cherchant leurs souffles. Il jeta un œil à son partenaire, voulant voir s'il avait été aussi satisfait que lui. Sa respiration se coupa sèchement, et un lourd frisson désormais connu chuta brutalement de sa nuque à son bassin. L'érudit était rouge, les bras repliés contre le lit, les mains lâches à côté de sa tête. Il était également couvert de sueur, et ses cheveux partaient dans tous les sens, collant à sa peau brillante de sueur. Ses iris pétillaient de mille feux, et restaient dans le vague, leur propriétaire se remettant difficilement de ses émotions. Bien qu'il n'avait encore jamais connu cela de sa vie, le guerrier pouvait assurer que c'était la chose la plus érotique qui pourrait lui être donné de voir.
Son regard fut insistant, et il ne le détourna pas lorsqu'il croisa celui de l'autre. Ils remarquèrent alors un détail, chacun le ressentant de manière différente, et jetèrent un œil au bassin du soldat. Fièrement dressée, son érection laissait comprendre que rien n'était finit. Balthazar sourit, son expression licencieuse charmant son amant déjà séduit jusqu'à la moelle. Il se redressa comme il le put, son corps encore étonnement faible mais étrangement mué d'une force nouvelle. Il reprit le dessus, à califourchon sur l'autre, et mena la danse pour un deuxième tour. La nuit allait être aussi longue qu'ils le décideront, et elle promettait d'être délicieuse.
